Note de la fic :
Publié le 12/06/2012 à 18:52:06 par WhatCanIDo
Chapitre 29.
Jean.
Heureux. C'était la seule chose que je ressentais, qu'importe le 3 au contrôle de physique que j'ai reçu ce matin, ni le fait que le PC soit en panne depuis deux mois, je suis un homme heureux. Le problème c'est que je prépare déjà ma vie de couple, prédisant la rage des autres mecs de la classe, je pense notamment à Anis le rageux de service ou même à des proches, secrètement amoureux d'Elodie..
En tout cas, c'est avec le coeur plein que je passais le quart d'heure restant du temps de midi en compagnie d'Elodie. Nous nous assîmes sur un banc mais je priai Elodie de ne pas s'asseoir sur mes genoux, sinon j'aurais eu une gaule de buffle et elle m'aurait pris pour un pervers dégénéré du slip.
Quinze minutes plus tard donc, la reprise des cours. Trois petites heures de maths, SVT et d'histoire, et le week-end s'offrait déjà à nous, où je prévoyais de sortir en ville avec Elodie.
Arrivé en maths, le prof ne voulut pas qu'on change de place donc je me mis à côté de Gaël. Celui-ci ne manqua pas de m'interroger sur ma nouvelle situation. Un brin de jalousie se lisait en lui.
- Alors ?
- Ben quoi ?
- Ca fait quoi ?
- T'as jamais eu de copine ?
- Non..
- Chaud mec tu pues la loose. Non j'déconne, moi j'ai jamais eu de soucis à ce niveau-là. Depuis la primaire, j'ai un sacré tableau de chasse alors je peux pas trop te donner de conseils.
C'était bizarre, Gaël était un pur beau gosse mais n'attirait pas les meufs.. Enfin moi j'étais aux anges, pas besoin de vous le raconter en détails, car d'autres mecs me foudroyaient du regard le reste de l'après-midi. Quels rageuxs, c'est impressionnant.
Samy.
Bon je crois que le bras de fer est terminé wesh. Avoir voulu tirer sur un élève dans l'enceinte du lycée, je ne peux plus échapper à l'exclusion définitive. Et si jamais je suis prié de conserver ma place à cause de mon père, je foutrais un bordel inadmissible. Mon avenir n'est pas dans un bureau après avoir fait dix ans d'études. Mon futur est dans le professionnel point barre.
Vous ne vous rendez pas compte que mon père me met une pression étouffante chaque soir, mais il faut être têtu et avoir des couilles pour lui tenir tête et lui résister. Les gens ne connaissent pas ma souffrance. Après il est normal que je me défoule sur les autres..
Bref, ce n'est pas qu'une parenthèse de ma vie, mon combat contre l'éducation est loin d'être terminé, et tant que je ne serai pas inscrit dans un internat à 100km de chez moi, et bien je haïrai mon père comme jamais. Ma douleur est surdimentionnée, mais ça, tout le monde l'oublie wesh.
Bref, ce jour-là, j'avais abandonné la baston contre Noé, c'était pas si grave après tout, il bouffera bien le parquet un jour. J'essaie de me calmer comme je peux mais je veux tout casser. Chaque jour de plus dans ce lycée de merde me pourrit la vie et agit comme un virus qui prend forme petit à petit dans le corps avant de faire exploser ce dernier. Ouais j'ai une vision assez pessimiste de la vie, car celle-ci ne me sourit pas.
Surtout mon connard de père, qui a lâchement abandonné maman et l'a condamné à vivre dans un quartier pourri dans des conditions de vie misérables. Une semaine je vis dans la merde, l'autre je me fais cogner tous les soirs par mon daron.
Donc j'en reviens au vif du sujet, j'étais assis au fond de la salle de maths, prêt à pioncer. Je fis exprès de bâiller très fort pour emmerder le prof, puis je tombai dans un profond sommeil.
Donc évidemment à partir de ce moment-là, je peux pas vous raconter ce qu'il va se passer, vu que je ronfle tel un ours et que j'entends rien..
Anis.
Le coup de grâce. Putain monsieur Gilbert je t'aime. Ce vieux croûton interdit à Jean de changer de place, j'ai une heure pour pleinement profiter du fait que je suis à côté d'elle. De toute façon j'ai plus rien à perdre. Elodie n'a pas perdu sa joie de vivre de ce matin, sauf qu'elle ne la partage pas avec moi, préférant envoyer des mots d'amour à ce Jean. Putain j'ai les boules là. J'essaie donc de démarrer la conversation, sans succès.
- Quoi de neuf sinon ?
- Rien, maintenant laisse-moi.
Radical, elle m'avait cuit. Si je ne pouvais pas éviter l'amour d'Elodie, il fallait corrompre celui de Jean, déjà plus facile.. Je vais m'attaquer à lui. Mais je crois aussi qu'il y a d'autres prétendants qui vont commencer à se manifester.
Oscar.
Putain j'ai trop les nerfs. J'allais commencer à lui parler ce soir et voilà que l'autre se le tape. Je ne peux changer ses sentiments mais j'ai d'autres plans pour anéantir ce Jean. La jalousie est en train de me ronger, je dois la combattre..
Jean.
Heureux. C'était la seule chose que je ressentais, qu'importe le 3 au contrôle de physique que j'ai reçu ce matin, ni le fait que le PC soit en panne depuis deux mois, je suis un homme heureux. Le problème c'est que je prépare déjà ma vie de couple, prédisant la rage des autres mecs de la classe, je pense notamment à Anis le rageux de service ou même à des proches, secrètement amoureux d'Elodie..
En tout cas, c'est avec le coeur plein que je passais le quart d'heure restant du temps de midi en compagnie d'Elodie. Nous nous assîmes sur un banc mais je priai Elodie de ne pas s'asseoir sur mes genoux, sinon j'aurais eu une gaule de buffle et elle m'aurait pris pour un pervers dégénéré du slip.
Quinze minutes plus tard donc, la reprise des cours. Trois petites heures de maths, SVT et d'histoire, et le week-end s'offrait déjà à nous, où je prévoyais de sortir en ville avec Elodie.
Arrivé en maths, le prof ne voulut pas qu'on change de place donc je me mis à côté de Gaël. Celui-ci ne manqua pas de m'interroger sur ma nouvelle situation. Un brin de jalousie se lisait en lui.
- Alors ?
- Ben quoi ?
- Ca fait quoi ?
- T'as jamais eu de copine ?
- Non..
- Chaud mec tu pues la loose. Non j'déconne, moi j'ai jamais eu de soucis à ce niveau-là. Depuis la primaire, j'ai un sacré tableau de chasse alors je peux pas trop te donner de conseils.
C'était bizarre, Gaël était un pur beau gosse mais n'attirait pas les meufs.. Enfin moi j'étais aux anges, pas besoin de vous le raconter en détails, car d'autres mecs me foudroyaient du regard le reste de l'après-midi. Quels rageuxs, c'est impressionnant.
Samy.
Bon je crois que le bras de fer est terminé wesh. Avoir voulu tirer sur un élève dans l'enceinte du lycée, je ne peux plus échapper à l'exclusion définitive. Et si jamais je suis prié de conserver ma place à cause de mon père, je foutrais un bordel inadmissible. Mon avenir n'est pas dans un bureau après avoir fait dix ans d'études. Mon futur est dans le professionnel point barre.
Vous ne vous rendez pas compte que mon père me met une pression étouffante chaque soir, mais il faut être têtu et avoir des couilles pour lui tenir tête et lui résister. Les gens ne connaissent pas ma souffrance. Après il est normal que je me défoule sur les autres..
Bref, ce n'est pas qu'une parenthèse de ma vie, mon combat contre l'éducation est loin d'être terminé, et tant que je ne serai pas inscrit dans un internat à 100km de chez moi, et bien je haïrai mon père comme jamais. Ma douleur est surdimentionnée, mais ça, tout le monde l'oublie wesh.
Bref, ce jour-là, j'avais abandonné la baston contre Noé, c'était pas si grave après tout, il bouffera bien le parquet un jour. J'essaie de me calmer comme je peux mais je veux tout casser. Chaque jour de plus dans ce lycée de merde me pourrit la vie et agit comme un virus qui prend forme petit à petit dans le corps avant de faire exploser ce dernier. Ouais j'ai une vision assez pessimiste de la vie, car celle-ci ne me sourit pas.
Surtout mon connard de père, qui a lâchement abandonné maman et l'a condamné à vivre dans un quartier pourri dans des conditions de vie misérables. Une semaine je vis dans la merde, l'autre je me fais cogner tous les soirs par mon daron.
Donc j'en reviens au vif du sujet, j'étais assis au fond de la salle de maths, prêt à pioncer. Je fis exprès de bâiller très fort pour emmerder le prof, puis je tombai dans un profond sommeil.
Donc évidemment à partir de ce moment-là, je peux pas vous raconter ce qu'il va se passer, vu que je ronfle tel un ours et que j'entends rien..
Anis.
Le coup de grâce. Putain monsieur Gilbert je t'aime. Ce vieux croûton interdit à Jean de changer de place, j'ai une heure pour pleinement profiter du fait que je suis à côté d'elle. De toute façon j'ai plus rien à perdre. Elodie n'a pas perdu sa joie de vivre de ce matin, sauf qu'elle ne la partage pas avec moi, préférant envoyer des mots d'amour à ce Jean. Putain j'ai les boules là. J'essaie donc de démarrer la conversation, sans succès.
- Quoi de neuf sinon ?
- Rien, maintenant laisse-moi.
Radical, elle m'avait cuit. Si je ne pouvais pas éviter l'amour d'Elodie, il fallait corrompre celui de Jean, déjà plus facile.. Je vais m'attaquer à lui. Mais je crois aussi qu'il y a d'autres prétendants qui vont commencer à se manifester.
Oscar.
Putain j'ai trop les nerfs. J'allais commencer à lui parler ce soir et voilà que l'autre se le tape. Je ne peux changer ses sentiments mais j'ai d'autres plans pour anéantir ce Jean. La jalousie est en train de me ronger, je dois la combattre..