Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

La vie d'une classe de seconde.


Par : WhatCanIDo
Genre : Action
Statut : C'est compliqué



Chapitre 49


Publié le 12/06/2012 à 19:08:53 par WhatCanIDo

Il est tard. Le soleil ne va pas tarder à se lever. Lui, n'a pas fermé l'oeil de la nuit. Les yeux exorbités et écarquillés tel un caméléon (ou mon chat qui vient de voir une souris).
Il a fait son choix, connaît son destin, il sait. La folie demeure en lui, et est prête à éclater et surgir à tout moment. Sa préparation mentale achevée, il va tout lâcher, sans chercher à comprendre pourquoi. Il va se munir de son précieux, marcher à pas de ninja, et tout saccager.
C'est écrit dans sa tête. Il entrera dans les deux dortoirs et videra trois chargeurs sur tout ce qu'il bouge. Et ce qu'il ne bouge pas aussi d'ailleurs. Pas un seul survivant, que ce soit profs ou élèves. Ensuite, il fouillera les poches, prendra l'argent, et viendra s'exiler en Moyen-Orient ou dans un pays baltique, il ne sait pas encore.
Sa conviction est grandissime, une détermination inégalable. Lui, professeur d'histoire, il connaît l'art de la guerre par coeur. Son père a fait la première et la seconde guerre mondiale, l'expérience des armes il l'a. Manier cette AK47 à merveille, il le fera sans trop de soucis.

Maintenant, tout est prêt. Il a pensé, sans chercher à se reposer et récupérer de cette dure journée, pensé comme un diable pour trouver le plan parfait. D'ici quelques heures normalement, il sera dans son avion, en classe privée, une bouteille de champagne en main. Il sera souriant, chaleureux et remerciera aimablement les hôtesses de l'air. Celles-ci ne remarqueront aucunement que l'homme en face d'elle aura mis fin à la vie d'une trentaine de personnes auparavant. Et pourtant..

Ca y'est, il est en marche. Il vient de réunir ses affaires, dans un coin du rez-de-chaussée. Comme ça, il n'aura plus qu'à les prendre en main et refermer soigneusement le chalet à clé, le tout avec un gant (comme Tatiana) pour que les traces d'ADN ne fassent pas effet dans l'affaire qui suivra. Ensuite, habillé chaudement pour marcher dans la neige à cinq heures du matin, il entrera sans toquer dans le dortoir des garçons. Il allumera la lumière, sans expression du regard. Il demandera à tout le monde de se lever, de poser ses mains sur la tête, puis il tirera. Pas la peine de vous décrire la scène.
Ensuite, il se dépêchera d'aller dans la chambre voisine, hurlante de terreur ayant entendu les bruits de balle. Il entrera sauvagement et violera férocement comme il en a toujours rêvé une fille de la classe. Elodie sûrement. Puis, il fermera les yeux pour ne pas voir toutes ces jolies têtes éclater en mille morceaux et tirera au jugé dans tout ce tas.

Enfin, il sortira, toujours sans expression, et enterrera son arme sous la neige d'un trou de 3 mètres. Il recouvrira le tout de quelques bouts de bois, et le tour sera joué.
Puis, il s'en ira vers d'autres cieux, et quand il sera cerné par la police, dans environ une dizaine d'année, il se donnera la mort après s'être tapé toutes les prostituées de moins de 15 ans des environs.

Désormais, il est temps de mettre fin à ce suspense exorbitant et atroce en vous révélant que ces dernières lignes n'étaient que les pensées de Oscar, exerçant actuellement un rêve. Et oui !

Oscar.
- NOOOOOOOOOOOOON !
- Et mec, qu'est-ce qu'il y a ? s'écria Pilou. Tu vas le réveiller !
- Désolé tout le monde, j'ai fait un cauchemar horrible, vous pouvez pas imaginer à quel point. Le film que je me suis fait !
- Oui ben tous ici, maintenant rendors-toi si tu veux pas finir comme ton prof de maths et Grégory, lança Mayrau, vraiment tendu.
Sans son arme, on aurait réglé ça entre hommes. Putain, je savais que ce plan allait dérailler. Ca devait être une mise en scène à la base, et faut qu'il y aient des gens qui prennent le pouvoir et pètent les plombs. Ca va mal finir cette histoire là.

La bête, alias prof de sport, avait totalement raison. Mais les pronostics sont inutiles, on ne peut prédire ce qu'il se passe dans la tête de cet homme, Laborde. Il ne reste plus qu'à attendre, à se réfugier bien au chaud dans nos draps et en priant pour que Laborde reprenne la raison et soit objectif et tolérant avec nous. Nous réduire en miette serait d'un inutile déconcertant. De toute façon, il est indéniable que nous devons tous nous allier entre nous pour éviter le pire et limiter la casse.
Mais, notre seule réaction plausible, c'est l'attente et la seule sagesse à utiliser se nomme patience dans ces situations aussi complexes.


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