Note de la fic :
Publié le 12/06/2012 à 19:08:31 par WhatCanIDo
Le corps d'un homme, vieux, épuisé, exténué, gise au sol. Son sang, noir comme l'enfer, frais, est en train d'inonder la salle. Il a un gros trou en plein milieu du crâne. Les trois balles d'AK, il les a senti passé. Enfin pas vraiment. Il est décédé instantanément après que la première l'ait touchée. Cela fit un gros choc.
Les élèves, ne sachant que penser de cela, étaient départagés entre soulagement et peur. Devaient-ils remercier leur prof' d'histoire qui venait de sauver la vie de l'un d'entre eux, ou s'en méfier car celui-ci pouvait à son tour, péter un plomb. Les deux hypothèses se tiennent.
Mais, rien qu'à voir la tête de Laborde, c'est plutôt la deuxième solution qui prendrait l'avantage. Le corps de son collègue à terre, qui s'est rudement écroulé quelques secondes auparavant, il remit ses lunettes en place sur son nez, et respirait, lentement. Très lentement.
La sueur dominait son visage, et le désarroi administrait son esprit. Ses pensées étaient, pendant ces courts instants, indescriptibles. Même moi, l'auteur, qui possède un point de vue omniscient, je ne peux vous décrire ce qu'il se trafique dans son cerveau actuellement. J'en suis confus.
En attendant, c'est lui qui a pris les devants, il est le seul à être armé ici, il a l'ascendant mental sur tout le monde. Maintenant, il est capable du meilleur comme du pire. Le choix qu'il prendra dans quelques temps, il le regrettera peut-être plus tard. S'il est encore en vie.
Tout le monde a les yeux rivés sur lui, patientant et espérant que le verdict final soit mélioratif et que de nouvelles victimes ne soient pas.
Et lui, conscient de la situation et de la responsabilité qu'il porte farouchement sur ses épaules, il est là, immobile à trembler des jambes, à transpirer comme un chacal, à serrer les poings d'une contraction jouissive, à se demander s'il n'est pas bon pour lui de se suicider, ou faire un carnage inoubliable ici.
Soudain, quand personne ne prédisait cela et imaginait plutôt encore cinq minutes de réflexion de la part de Laborde, et bien ce dernier prit la parole. Le stress l'envahissait, il peinait à parler, et cherchait un second souffle, au bord du malaise, le pauvre..
- Monsieur Gilbert, comme vous pouvez le constater... A eu suffisamment droit à sa revanche ici... Je viens d'y mettre fin... Quand vous avez vu ce vieil homme, atteint d'un cancer comme vous vous en doutiez, tomber au sol, vous vous êtes réjouis.. Hein Samy ? Je t'imagine, là à jubiler du fait que ton pire ennemi soit mort. Car, oui je peux te le dire, sur ce dernier bout de papier, c'était ton nom qui était inscrit. Alors, normalement, il y aurait eu un second tour... Je t'ai sauvé de ton rival..
Mais, à la surprise générale, son interlocuteur le coupa, énervé et révolté :
- Mon pire ennemi c'est mon père, annonça t-il d'un calme extrêmement surprenant.
L'homme en face de lui, Laborde, piqué au vif, déçu qu'on l'ait interrompu, répliqua aussitôt d'une intense colère :
- Ah ouais, alors comme ça tu te rebelles ? Ne contre-dis pas ce que j'énonce d'accord. Je suis encore indécis quant à votre avenir, tous. Je vais dormir seul, dans mon dortoir. La confiance n'est plus mienne. Comme on dit, la nuit porte conseil. Alors, à demain..
Et c'est ainsi que Laborde repartit seul, dans sa chambre, muni de son précieux bijou, son kalashnikov. Les professeurs de sexe féminin et masculins étaient donc les grands perdants de cette soirée à la plus grande surprise, et étaient donc contraints de passer la nuit avec leurs élèves..
Mais, dans un coin de la tête de chacun, on s'imagine une petite envie meurtrière et folle de Laborde, qui irait faire sa tuerie en plein milieu de la nuit. En attendant le lever du jour, on se cache sous ses draps, et on espère..
Les élèves, ne sachant que penser de cela, étaient départagés entre soulagement et peur. Devaient-ils remercier leur prof' d'histoire qui venait de sauver la vie de l'un d'entre eux, ou s'en méfier car celui-ci pouvait à son tour, péter un plomb. Les deux hypothèses se tiennent.
Mais, rien qu'à voir la tête de Laborde, c'est plutôt la deuxième solution qui prendrait l'avantage. Le corps de son collègue à terre, qui s'est rudement écroulé quelques secondes auparavant, il remit ses lunettes en place sur son nez, et respirait, lentement. Très lentement.
La sueur dominait son visage, et le désarroi administrait son esprit. Ses pensées étaient, pendant ces courts instants, indescriptibles. Même moi, l'auteur, qui possède un point de vue omniscient, je ne peux vous décrire ce qu'il se trafique dans son cerveau actuellement. J'en suis confus.
En attendant, c'est lui qui a pris les devants, il est le seul à être armé ici, il a l'ascendant mental sur tout le monde. Maintenant, il est capable du meilleur comme du pire. Le choix qu'il prendra dans quelques temps, il le regrettera peut-être plus tard. S'il est encore en vie.
Tout le monde a les yeux rivés sur lui, patientant et espérant que le verdict final soit mélioratif et que de nouvelles victimes ne soient pas.
Et lui, conscient de la situation et de la responsabilité qu'il porte farouchement sur ses épaules, il est là, immobile à trembler des jambes, à transpirer comme un chacal, à serrer les poings d'une contraction jouissive, à se demander s'il n'est pas bon pour lui de se suicider, ou faire un carnage inoubliable ici.
Soudain, quand personne ne prédisait cela et imaginait plutôt encore cinq minutes de réflexion de la part de Laborde, et bien ce dernier prit la parole. Le stress l'envahissait, il peinait à parler, et cherchait un second souffle, au bord du malaise, le pauvre..
- Monsieur Gilbert, comme vous pouvez le constater... A eu suffisamment droit à sa revanche ici... Je viens d'y mettre fin... Quand vous avez vu ce vieil homme, atteint d'un cancer comme vous vous en doutiez, tomber au sol, vous vous êtes réjouis.. Hein Samy ? Je t'imagine, là à jubiler du fait que ton pire ennemi soit mort. Car, oui je peux te le dire, sur ce dernier bout de papier, c'était ton nom qui était inscrit. Alors, normalement, il y aurait eu un second tour... Je t'ai sauvé de ton rival..
Mais, à la surprise générale, son interlocuteur le coupa, énervé et révolté :
- Mon pire ennemi c'est mon père, annonça t-il d'un calme extrêmement surprenant.
L'homme en face de lui, Laborde, piqué au vif, déçu qu'on l'ait interrompu, répliqua aussitôt d'une intense colère :
- Ah ouais, alors comme ça tu te rebelles ? Ne contre-dis pas ce que j'énonce d'accord. Je suis encore indécis quant à votre avenir, tous. Je vais dormir seul, dans mon dortoir. La confiance n'est plus mienne. Comme on dit, la nuit porte conseil. Alors, à demain..
Et c'est ainsi que Laborde repartit seul, dans sa chambre, muni de son précieux bijou, son kalashnikov. Les professeurs de sexe féminin et masculins étaient donc les grands perdants de cette soirée à la plus grande surprise, et étaient donc contraints de passer la nuit avec leurs élèves..
Mais, dans un coin de la tête de chacun, on s'imagine une petite envie meurtrière et folle de Laborde, qui irait faire sa tuerie en plein milieu de la nuit. En attendant le lever du jour, on se cache sous ses draps, et on espère..