Note de la fic :
Publié le 12/06/2012 à 19:04:01 par WhatCanIDo
Je tiens à prévenir tout de suite, moi, l'auteur, suis un homme et commenter ce qu'il se passe dans un vestiaire dames, soit du sexe opposé, n'est pas simple pour moi et relève de l'exploit en cas de réussite. C'était la petite parenthèse, préventive de la maigreur du chapitre qui va suivre en terme de qualité.
Voyons, voyons, du côté masculin, ça s'enthousiasme et s'imagine déjà casser les bras aux professeurs, mais ici on se surestime trop et heureusement pour ces mecs qu'ils ne connaissent pas le scénario. Ca risque de dégénérer dans l'impensable, l'extraordinaire, l'inconcevable, l'incroyable, l'invraisemblable.
Tandis que moi, je vais m'équiper d'un micro et aller toquer dans le dortoir féminin pour prendre les réactions en espérant en voir deux ou trois en soutien-gorge.
*SCRHHHT*
Ah, excusez-moi, c'était Patrick qui a pris la narration, il m'a arraché le microphone des mains. Il tenait absolument à vous raconter ses fantasmes, veuillez m'excuser. Bref, trêve de plaisanteries perverses, passons au véritable récit.
Natacha.
La peur au ventre. Une incroyable peur de finir en sang comme l'autre débile. J'espère au moins qu'ils ont rangé son cadavre, je n'ai pas envie de me réveiller à six heures du matin demain et voir encore cette peste, morte, au sol. J'y recracherais mon petit déjeuner. D'ailleurs, je ne sais même pas si on aura droit à manger quelque chose. En tout cas, même si je suis timide et ne risque pas d'interrompre les enseignants en leur coupant la parole, je suis paniquée de ce petit séjour. Je ne connais plus que la frayeur, le frisson et l'épouvante comme sentiment. Passerons les histoires amoureuses et autres embrouilles, je veux sortir saine et sauve, nette et sans bavure, de cet ignoble endroit. Je serais prête à me surpasser, à tuer si il le faut, mais je tiens à ma vie. Tout un projet est derrière moi, les futures études, une ambition dans la vie politique, je ne peux pas tout abandonner comme ça. Une chose est sûre, la folie ne sera pas mienne.
Quitte à y perdre la seule amie que j'ai ici, non pré-occupée et craintive de cet événement effroyable, rien ne m'arrêtera. D'ailleurs, dès que nous nous sommes retrouvés face à ces armes, dont je ne connais le nom, je m'étais dit qu'un esprit de concurrence entrerait dans la course. J'étais sûre de ne pas m'être trompée..
Du côté des autres nanas, c'était la pagaille. Elles ne faisaient plus les pépettes de d'habitude, à se refaire leur mèche toutes les trois secondes et appliquer du fond de teint vingt-quatre heures sur vingt-quatre sur leur peau, non non loin de là. Elles se fichaient d'avoir leurs cheveux en pétard et de ne pas s'être maquillée, elles étaient plus qu'angoissées, affolées comme l'orage. Leur réaction ne rimait à rien, et aucune d'entres elles ne savaient se poser et réfléchir calmement à la situation. Quant à moi, j'en parlai à Rachel, qui prédisait la même chose que moi, rien de bon donc que deux surdoués, sans vouloir m'amplifier et me surévaluer, pensent en commun qu'une telle chose va arriver. Soudain, Rachel eut une idée.
- Nat', si on en parlait aux mecs ? Ici, les filles tournent dans tous le sens sans savoir méditer et raisonner. Elles ne sont pas pondérées.
- D'accord, mais comment ?
Elle sortit son téléphone de sa poche.
- Niquel ça ! T'as les numéros de qui ?
- Noé et Jean, c'est tout.
Le deuxième nom me fit frémir. Oui oui, j'avoue j'éprouve des sentiments pour lui, mais bon là n'est pas le sujet.
- Vas-y, préviens les.
Cinq minutes plus tard, le temps que l'on se change, Rachel me rappela.
- Jean vient de répondre Nat' !
Soudain, une bécasse de la classe, ayant entendu cette phrase, ne put s'empêcher de l'ouvrir. Il s'agissait évidemment d'Elodie, pas encore dans son état normal, j'imagine.
- Wolaa, Jean c'est un bouffon lui, qu'est-ce vous parlez de lui ?
Totalement contaminée par la bêtise de Samy elle. Bref, nous l'oublions et regardons le SMS.
" Oui, je pense aussi. Tu paries que dans quelques heures, il y aura une épreuve ou autre qui fera en sorte qu'il y aura des morts ! Putain.. "
Pas très mélioratif tout ça. Et en effet, après la crainte et l'incertitude, arrivait le terrible moment. Je veux parler du moment où l'on entendit des doigts toquer à la porte. Heureusement, toutes les filles étaient déjà réfugiées dans leur lit. C'est monsieur Gilbert qui entra son arme en main, allumant la lumière au passage, ce qui me brisa la pupille et illumina mes yeux bleus comme le ciel.
" Bon, je viens juste pour faire passer une annonce, pas joyeuse rassurez-vous. Malheureusement, l'un d'entre vous devra y passer, fille ou garçon, aussi. Rendez-vous dans la cuisine dans un quart d'heure, dépêchez-vous. "
A trois heures du matin ? Qu'est-ce que cela pouvait être ? Aucune idée. Pas une épreuve physique, enfin je ne vais pas livrer de pronostics foireux, mais le coeur de l'un des seconde 4 allait soudainement s'arrêter de battre d'ici quelques minutes.. Pas moi, seigneur, pas moi.
Voyons, voyons, du côté masculin, ça s'enthousiasme et s'imagine déjà casser les bras aux professeurs, mais ici on se surestime trop et heureusement pour ces mecs qu'ils ne connaissent pas le scénario. Ca risque de dégénérer dans l'impensable, l'extraordinaire, l'inconcevable, l'incroyable, l'invraisemblable.
Tandis que moi, je vais m'équiper d'un micro et aller toquer dans le dortoir féminin pour prendre les réactions en espérant en voir deux ou trois en soutien-gorge.
*SCRHHHT*
Ah, excusez-moi, c'était Patrick qui a pris la narration, il m'a arraché le microphone des mains. Il tenait absolument à vous raconter ses fantasmes, veuillez m'excuser. Bref, trêve de plaisanteries perverses, passons au véritable récit.
Natacha.
La peur au ventre. Une incroyable peur de finir en sang comme l'autre débile. J'espère au moins qu'ils ont rangé son cadavre, je n'ai pas envie de me réveiller à six heures du matin demain et voir encore cette peste, morte, au sol. J'y recracherais mon petit déjeuner. D'ailleurs, je ne sais même pas si on aura droit à manger quelque chose. En tout cas, même si je suis timide et ne risque pas d'interrompre les enseignants en leur coupant la parole, je suis paniquée de ce petit séjour. Je ne connais plus que la frayeur, le frisson et l'épouvante comme sentiment. Passerons les histoires amoureuses et autres embrouilles, je veux sortir saine et sauve, nette et sans bavure, de cet ignoble endroit. Je serais prête à me surpasser, à tuer si il le faut, mais je tiens à ma vie. Tout un projet est derrière moi, les futures études, une ambition dans la vie politique, je ne peux pas tout abandonner comme ça. Une chose est sûre, la folie ne sera pas mienne.
Quitte à y perdre la seule amie que j'ai ici, non pré-occupée et craintive de cet événement effroyable, rien ne m'arrêtera. D'ailleurs, dès que nous nous sommes retrouvés face à ces armes, dont je ne connais le nom, je m'étais dit qu'un esprit de concurrence entrerait dans la course. J'étais sûre de ne pas m'être trompée..
Du côté des autres nanas, c'était la pagaille. Elles ne faisaient plus les pépettes de d'habitude, à se refaire leur mèche toutes les trois secondes et appliquer du fond de teint vingt-quatre heures sur vingt-quatre sur leur peau, non non loin de là. Elles se fichaient d'avoir leurs cheveux en pétard et de ne pas s'être maquillée, elles étaient plus qu'angoissées, affolées comme l'orage. Leur réaction ne rimait à rien, et aucune d'entres elles ne savaient se poser et réfléchir calmement à la situation. Quant à moi, j'en parlai à Rachel, qui prédisait la même chose que moi, rien de bon donc que deux surdoués, sans vouloir m'amplifier et me surévaluer, pensent en commun qu'une telle chose va arriver. Soudain, Rachel eut une idée.
- Nat', si on en parlait aux mecs ? Ici, les filles tournent dans tous le sens sans savoir méditer et raisonner. Elles ne sont pas pondérées.
- D'accord, mais comment ?
Elle sortit son téléphone de sa poche.
- Niquel ça ! T'as les numéros de qui ?
- Noé et Jean, c'est tout.
Le deuxième nom me fit frémir. Oui oui, j'avoue j'éprouve des sentiments pour lui, mais bon là n'est pas le sujet.
- Vas-y, préviens les.
Cinq minutes plus tard, le temps que l'on se change, Rachel me rappela.
- Jean vient de répondre Nat' !
Soudain, une bécasse de la classe, ayant entendu cette phrase, ne put s'empêcher de l'ouvrir. Il s'agissait évidemment d'Elodie, pas encore dans son état normal, j'imagine.
- Wolaa, Jean c'est un bouffon lui, qu'est-ce vous parlez de lui ?
Totalement contaminée par la bêtise de Samy elle. Bref, nous l'oublions et regardons le SMS.
" Oui, je pense aussi. Tu paries que dans quelques heures, il y aura une épreuve ou autre qui fera en sorte qu'il y aura des morts ! Putain.. "
Pas très mélioratif tout ça. Et en effet, après la crainte et l'incertitude, arrivait le terrible moment. Je veux parler du moment où l'on entendit des doigts toquer à la porte. Heureusement, toutes les filles étaient déjà réfugiées dans leur lit. C'est monsieur Gilbert qui entra son arme en main, allumant la lumière au passage, ce qui me brisa la pupille et illumina mes yeux bleus comme le ciel.
" Bon, je viens juste pour faire passer une annonce, pas joyeuse rassurez-vous. Malheureusement, l'un d'entre vous devra y passer, fille ou garçon, aussi. Rendez-vous dans la cuisine dans un quart d'heure, dépêchez-vous. "
A trois heures du matin ? Qu'est-ce que cela pouvait être ? Aucune idée. Pas une épreuve physique, enfin je ne vais pas livrer de pronostics foireux, mais le coeur de l'un des seconde 4 allait soudainement s'arrêter de battre d'ici quelques minutes.. Pas moi, seigneur, pas moi.