Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

La vie d'une classe de seconde.


Par : WhatCanIDo
Genre : Action
Statut : C'est compliqué



Chapitre 40


Publié le 12/06/2012 à 19:02:40 par WhatCanIDo

Noé.
Après que Patrick se fut rassis sur son fauteuil, je reprends le contrôle de l'histoire.
Deux bonnes heures après tous ces malentendus, on se retrouvait dehors à nous les cailler après être sortis du bus. Elodie venait de dégueuler sa 1664 une fois qu'elle fut en dehors du car. Elle se fit non-agréablement par les profs, qui avaient bien remarqué son état alcoolique.
Elle marchait, comme un clown, tenant une demie-jambe quasiment. Il fallut que Samy la porte pour exercer le voyage dans les Alpes.
Il faisait au moins -10 degrés facile, et j'avais eu la bonne idée d'oublier mon manteau chez moi, je vous dis pas la galère. Je grelottai. Encore plus qu'un Patrick en rute.
Je commençais petit à petit, au fil des mètres en altitude à tomber malade, un mal de tête affligeant me prenait. je me les gelais terriblement.
Personne n'avait de couvertures ou de sweat sur eux, je ne pouvais donc qu'endurer la puissance infernale du froid.
J'interrogeai le prof d'histoire, Laulet :

- M'sieur m'sieur, je meure de froid là.. dis-je en grelotant. On s'arrêtera quelque part ?
- Oui, dans un chalet, me répliqua-t-il gentillement.
Son sourire se transforma alors subitement en rire, moquerie même.
- Pourquoi rigolez-vous ?
- Tu verras. conclut-il froidement.

Cela ne me rassura guère, au contraire. Nos enseignants étaient de plus en plus menaçants. Je ne sais pas pourquoi, mais cette sortie ne garantissait rien de bon.
D'autant plus que je n'étais pas le seul à penser ça..

Grégory.
Ca m'énerve, je vais pleurer là. Déjà que j'ai pas d'amis, les professeurs me quittent aussi. C'est vrai quoi, j'ai plus le droit à mes bonbons et ils préfèrent rigoler entre eux plutôt que de taper la discute avec moi. Peut-être je suis chiant je sais pas, mais je pense pas. Je leur fais rien de mal à part, d'après les autres élèves : les harceler, les sucer, leur demander les notes en avance
, leur réclamer des becs, faire exprès de crever leurs pneus de voiture pour les raccompagner à pied chez eux pour choper des informations, les questionner sur leur vie privée, s'ils ont bien déguster les épinards de la cantine et leur raconter ma vie.
Enfin bref, pour revenir au sujet, je marchais seul dans un froid insoutenable, seul et sans compagnie pour une fois. Quand j'essayai d'accoster des mecs de la classe pour leur parler, ils me poussaient et s'écartaient. Je me sentais rejeté, exclu. J'aime pas ça.
Papa m'a toujours dit qu'il fallait être ami avec tout le monde, pas vrai ?

Sauf que quand je m'adresse à Samy, je finis la gueule en sang et je vais rapporter immédiatement rapporter et balancer au CPE.

Mais sinon, c'est réellement ce jour-là, aujourd'hui, où je me suis rendu compte de ma situation. On me prend pour un con ici, vraiment. Je me vengerais de tous ces branleurs, vous verrez..


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