Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

La vie d'une classe de seconde.


Par : WhatCanIDo
Genre : Action
Statut : C'est compliqué



Chapitre 34


Publié le 12/06/2012 à 18:59:22 par WhatCanIDo

Jean.
Après cette désillusion accablante et frustrante, mon week-end passa très rapidement où, dans une dépression antique je geekai à sec pendant deux jours sans m'arrêter. Je n'avais plus la force ni le courage de sortir dehors. J'ai fumé énormément dimanche, même si je sais que ça crame plus les poumons que ça me fait réflechir. Je préfère donc rester devant ma télé plutôt que d'aller faire du yoga pour méditer tout cela. D'autant plus qu'il tombait des cordes. L'automne arrivait assez précocement cette année, donc fini les après-midis à glandouiller dehors, place à la mélancolie où on reste chez soi à regarder par la fenêtre les feuilles tomber des arbres..
Le réveil du lundi, à six heures et demi du matin, fut terrible. J'avais une flemme effarante de retourner au lycée. Une hantise pas possible. Déjà je devrais me re-farcir Elodie..
Enfin je l'aime encore bien sûr, mais je ne peux pas lui parler. Je veux tant m'expliquer, m'excuser mais engager une discussion avec elle serait synonyme de suicide, même pas la peine d'essayer.

Quand j'entrai dans mon bus, totalement dépité, défiguré par la fatigue et d'une humeur massacrante due au fait que je m'étais cassé la gueule dans les escaliers le matin-même, j'aperçus Juliette assise sur la banquette au fond. Oh non pas elle, je l'avais déjà oublié cette perverse.
Je préférai encore m'asseoir à côté de Grégory plutôt que de cette conne.

- Salut Jean, ça va ?
- Commence pas à casser les couilles s'il te plait. Et met tes écouteurs parce que Justin Bieber accompagné de la qualité merdique de ton téléphone, ça va pas le faire. Et arrête de réclamer un bonbon au chauffeur putain !

Je lui fis la morale mais merde c'qu'il est chiant lui, déjà que j'avais mal à la tête.. J'eus envie de faire péter l'aspirine mais le car s'arrêta devant le bahut. Enfin débarrassé du fayot.
J'entre dans la cour principale du lycée et là coup de théâtre, je vois Arthur et Elodie en train de s'embrasser, devant tout le monde comme ça pour me foutre bien la haine. Ils sortaient donc ensemble, je vois..
Je serrai les poings, devins tout rouge mais me retins de tout exploser autour de moi.
Je retrouvais donc Pilou, Noé, Sébastien et Gaël, lesquels je checkais.

- Mec, c'est quoi ce bins ? Tu sortais pas avec y'a deux jours ? entama Noé.
- Si si c'est compliqué, je vous expliquerai tout à l'heure les gars. Je vis un enfer vous pouvez pas savoir à quel point.
- Dis-donc Jean, c'est normal que je t'ai vu connecté sur la PS3 dix heures d'affilée hier ? rigola Pilou.
- Ouais non mais je suis tellement anéanti que j'ai que ça à faire.. J'ai pas le moral les gars.

Je fus coupé dans mon élan par la sonnerie du lycée, où une heure de maths nous attendait.
Quand on se rangea devant la salle, un pion passa vers nous et nous distribua un papier. Je lus.

" Suite à l'épidémie du restaurant du coin, le kebab Abgord, nous vous conseillons de rester manger au restaurant du lycée. Coordialement, le principal, monsieur Darmay. Bonne journée "

- Putain c'est con, j'ai emmené dix euros exprès. J'étais pas au courant, déprima Seb.
- Pourquoi c'est quoi le menu de la cantine ?
- Epinards..
- On devra faire avec écoute.

En fait, le self du lycée Ynoga était la plupart du temps complètement désert. Les rumeurs qui circulaient indiquant comme quoi les cuisiniers crachaient dans la soupe n'attiraient pas grandement les étudiants, qui préféraient aller se manger une frite à côté.
Qui sait, peut-être que la pause méridienne de tout à l'heure allait nous réserver une surprise..


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