Note de la fic :
Publié le 12/06/2012 à 18:57:40 par WhatCanIDo
Arthur.
Et là, l'émotion me surpassa et écrasa les normes. Mon coeur battait à ce moment-là à 200 à l'heure au moment précis où je vis Jean débouler à toute vitesse vers nous, à la manière d'un papillon comblé de joie. Malheureusement quand il arriva, Elodie lui mit un vent magistral quand Jean lui tendit ses lèvres. Puis, sans que j'eus le temps de réagir ou quoi que ce soit, elle prit mon visage entre ses mains et m'embrassa, ce qui ne me laissa pas indifférent, loin de là.
Jean, bouche bée, restait impuissant devant la scène, tremblant de terreur et de dégoût, un véritable cauchemar pour lui, dont il ne comprenait pas la signification.
Je pris tout de même du plaisir, malgré la cruauté de l'acte, où Elodie accentua son baiser pendant au moins quinze secondes. Quinze secondes de bonheur intense où je pensais aux conséquences..
Quand ce fut fini, Jean fit preuve de compréhension envers moi et s'en prit donc, logiquement, à Elodie :
- Mais, mais ?
Celle-ci n'était pas submergée par l'émotion, au contraire, elle était sereine malgré la tristesse qui devait se développer au plus profond d'elle-même. Quant à moi je compris enfin la situation dans les secondes qui suivirent quand Elodie répliqua :
- Ca te rappelle rien ? Hier soir ? Juliette ? Je fais la même chose. Tu vois comme ça fait mal ? Espèce d'ingrat, salaud, je veux plus te revoir espèce de lâche. Tu me fais honte, je vais passer pour une salope maintenant. Merci d'avoir tout cassé. Bon week-end Arthur. Et Jean, figure toi que ce n'est que le début de l'enfer pour toi.
Jean voulut répondre mais il ne put en placer une. Elodie le coupa d'une tarte dans la tronche avant de rebrousser chemin et retourner chez elle en marchant à un rythme très lent, je ne sais pourquoi.
S'en suivit un silence plombant où je tentai vainement de replonger dans mes maths, mais après tout ce qu'il venait de se passer, je n'avais pas la force pour.
Je venais de vivre mon premier baiser et je le prenais d'un sentiment partagé.
D'un côté j'étais heureux, à seize ans il était temps. Mais de l'autre, j'aurais préféré me dépuceler de la bouche avec une personne qui m'aime, et pas un espèce de bluff pour faire rager une autre personne.
J'étais donc assez partagé, mitigé.
Donc pendant ces deux minutes lourdes et brûlantes, Jean resta le regard vite, anéanti, sans voix. Puis il s'écroula et posa ses genoux à terre de même que ses mains.
Il ne put se retenir de sangloter, totalement abattu.
Quelques instants après, quand il eut reprit ses moyens, je me permettais de l'interroger :
- Tu veux qu'on parle ?
- C'est pas ma faute putain.. Non..
- Pas ta faute de quoi ?
- Tu vois comme t'as embrassé Elodie ? Cette pute de Juliette m'a fait pareil, et je ne sais comment, Elodie a été informé de ça. Je voulais pas. Je l'aime moi..
- Tu m'en veux pas pour.. ?
- Non non t'inquiète, t'y peux rien, elle s'y est prit rapidement et..
Il se remit à pleurer tout ce qu'il avait, les yeux rouges et hurlants de détresse. Je consultai ma montre, sans trop savoir quoi dire, puis vu qu'il était assez tard.
- Bon ben Jean je dois te laisser, désolé. Courage mec..
Il ne répondit même pas, entièrement hors de ses moyens. Une fois rentré chez moi, je ne savais trop quoi faire alors j'engageai une discussion avec Elodie, via l'ordinateur (l'auteur a formellement interdit de citer des marques ou réseaux sociaux, merci de votre compréhension jeunes pommes. Coordialement.). Je lui parlais du beau temps et le seul sujet de conversation intéressant était l'exercice de physique pour le lendemain, c'est dire la qualité du dialogue.
A l'heure du goûter où m'attendaient les crêpes au chocolat accompagné des cris de ma petite soeur, je lui annonçai que je devais quitter.
Mais Elodie me retint, pour la simple et bonne raison que..
Et là, l'émotion me surpassa et écrasa les normes. Mon coeur battait à ce moment-là à 200 à l'heure au moment précis où je vis Jean débouler à toute vitesse vers nous, à la manière d'un papillon comblé de joie. Malheureusement quand il arriva, Elodie lui mit un vent magistral quand Jean lui tendit ses lèvres. Puis, sans que j'eus le temps de réagir ou quoi que ce soit, elle prit mon visage entre ses mains et m'embrassa, ce qui ne me laissa pas indifférent, loin de là.
Jean, bouche bée, restait impuissant devant la scène, tremblant de terreur et de dégoût, un véritable cauchemar pour lui, dont il ne comprenait pas la signification.
Je pris tout de même du plaisir, malgré la cruauté de l'acte, où Elodie accentua son baiser pendant au moins quinze secondes. Quinze secondes de bonheur intense où je pensais aux conséquences..
Quand ce fut fini, Jean fit preuve de compréhension envers moi et s'en prit donc, logiquement, à Elodie :
- Mais, mais ?
Celle-ci n'était pas submergée par l'émotion, au contraire, elle était sereine malgré la tristesse qui devait se développer au plus profond d'elle-même. Quant à moi je compris enfin la situation dans les secondes qui suivirent quand Elodie répliqua :
- Ca te rappelle rien ? Hier soir ? Juliette ? Je fais la même chose. Tu vois comme ça fait mal ? Espèce d'ingrat, salaud, je veux plus te revoir espèce de lâche. Tu me fais honte, je vais passer pour une salope maintenant. Merci d'avoir tout cassé. Bon week-end Arthur. Et Jean, figure toi que ce n'est que le début de l'enfer pour toi.
Jean voulut répondre mais il ne put en placer une. Elodie le coupa d'une tarte dans la tronche avant de rebrousser chemin et retourner chez elle en marchant à un rythme très lent, je ne sais pourquoi.
S'en suivit un silence plombant où je tentai vainement de replonger dans mes maths, mais après tout ce qu'il venait de se passer, je n'avais pas la force pour.
Je venais de vivre mon premier baiser et je le prenais d'un sentiment partagé.
D'un côté j'étais heureux, à seize ans il était temps. Mais de l'autre, j'aurais préféré me dépuceler de la bouche avec une personne qui m'aime, et pas un espèce de bluff pour faire rager une autre personne.
J'étais donc assez partagé, mitigé.
Donc pendant ces deux minutes lourdes et brûlantes, Jean resta le regard vite, anéanti, sans voix. Puis il s'écroula et posa ses genoux à terre de même que ses mains.
Il ne put se retenir de sangloter, totalement abattu.
Quelques instants après, quand il eut reprit ses moyens, je me permettais de l'interroger :
- Tu veux qu'on parle ?
- C'est pas ma faute putain.. Non..
- Pas ta faute de quoi ?
- Tu vois comme t'as embrassé Elodie ? Cette pute de Juliette m'a fait pareil, et je ne sais comment, Elodie a été informé de ça. Je voulais pas. Je l'aime moi..
- Tu m'en veux pas pour.. ?
- Non non t'inquiète, t'y peux rien, elle s'y est prit rapidement et..
Il se remit à pleurer tout ce qu'il avait, les yeux rouges et hurlants de détresse. Je consultai ma montre, sans trop savoir quoi dire, puis vu qu'il était assez tard.
- Bon ben Jean je dois te laisser, désolé. Courage mec..
Il ne répondit même pas, entièrement hors de ses moyens. Une fois rentré chez moi, je ne savais trop quoi faire alors j'engageai une discussion avec Elodie, via l'ordinateur (l'auteur a formellement interdit de citer des marques ou réseaux sociaux, merci de votre compréhension jeunes pommes. Coordialement.). Je lui parlais du beau temps et le seul sujet de conversation intéressant était l'exercice de physique pour le lendemain, c'est dire la qualité du dialogue.
A l'heure du goûter où m'attendaient les crêpes au chocolat accompagné des cris de ma petite soeur, je lui annonçai que je devais quitter.
Mais Elodie me retint, pour la simple et bonne raison que..