Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

Discordance


Par : Fukaï
Genre : Fantastique
Statut : Abandonnée



Chapitre 7


Publié le 15/02/2012 à 01:55:00 par Fukaï

Coucou, c'est moi. J’interromps votre lecture un petit instant pour faire passer quelque messages :

-J'ai mis à jour le chapitre 0 ou introductif, comme vous préférez.

-Ensuite je met le second sondage, abordé dans le chapitre introductif, sur ce chapitre. N'hésitez pas à répondre, parce que je suis un perdu à ce niveau là.

Maintenant je vous laisse reprendre votre lecture avec la deuxième partie. Merci, et bonne lecture.

----------------------------------------------
[c]
-ETE-
[/c]




La chaleur de l'été avait fait jaunir le champs de blé, ils ondulaient sous la brise, donnant un spectacle magnifique. On aurait dit une mer d'or, une mer riche, dont chaque vague dévoilait un reflet encore plus beau que le précédent. Depuis mon hamac je me laissais bercé par la même brise, le feuillage ne laissant passer que quelque rayons de soleil, mouchetant les sous-bois, les pailletant de millier de pétales dorées, offrant une chaleur relative à ma sieste. Je somnolais plus que je ne dormais, appréciant chaque délicieux instant de cet état de pur bonheur.

Cela faisait bientôt quatre mois que les seules nouvelles me parvenant de l'extérieur du village concernaient mes propriétés et exploitations. Aucune demande de me rendre sur place, ou pire à la capitale. La vie n'étais plu qu'un long fleuve tranquille depuis le début de l'été, un fleuve de miel doux avec pleins de friandise. Miam. Mon estomac grogna devant de telle pensées, indiquant qu'il aimerait bien être rempli. Je cédais à ses désirs et rentrais dans la tour. Sur le chemin je croisais Lena remontant de l'eau du puit. Elle maîtrisait de mieux en mieux la magie, même si elle n'en était qu'à ses débuts. Je continuais donc ma route vers la cuisine. Les placard étaient presque vides et mon coté procrastineur me poussait à ne pas faire d'effort pour le remplir. Je songeais donc à employer un domestique en prenant de la confiture et un tranche généreuse de la miche. Oui, il faut vraiment un domestique, la saison des moissons arrive à grands pas et je vais me retrouver à cavaler à droite à gauche pour trois fois rien. Et puis je ne pouvais pas compter sur Lucie pour surveiller Lena pendant plusieurs jour, et les tâches ménagères étaient trop importantes pour une seule fillette de sept ans. Perdu dans mes pensées et mastiquant consciencieusement, je n'entendis pas ma fille entrer dans la cuisine. Il fallut qu'elle s'assit en face de moi pour que je prenne conscience de sa présence.

« -Un domestique.
-Quoi un domestique ? Me répondit-elle intriguée par ma récente absence mentale.
-Je pensais engager un domestique, tu sais pour accomplir toute les corvées, tout ça, … Comme ça tu n'aurais pas à aller chez Lucie à chaque fois que je pars pour x raison. De plus, je vais être de moins en moins présent avec les moissons et Lucie aura autre chose à faire. Argumentais-je
-Oui, pourquoi pas, même si je pense être capable de m'occuper de la maison pendant ton absence. Je suis assez grande et mature pour ça ! Assura-t-elle d'un ton de défi. Je sais que je n'ai que sept ans mais je peux te prouver que je suis capable de tenir une semaine sans aide ! »

Je souris devant tant de témérité et une idée malicieuse me traversa l'esprit.

« -Bien, si tu es aussi sûre de toi, je te met au défi. Parfaitement, je prends des vacances, je m'en vais pendant une semaine. Tu restera toute seule. Dis-je, un sourire carnassier aux lèvres. Si la maison est en l'état et si n'en as pas profité pour te passer de leçons, quand je reviens alors je te considérerai comme victorieuse et je n'engagerai qu'une personne pour nous apporter les provisions. »

Elle sauta de joie, cria victoire et vint se jeter dans mes bras en me remerciant.

« -Je m'en vais demain, je te prépare des provisions et mon départ, ensuite, demain, quand tu te réveillera, tu sera seule avec la maison à charge. »

Sans perdre de temps, je me concentrais pour me téléporter au village, reliant la chaise sur laquelle j'étais assis à un arbre de la place. Rapidement, je rassemblais des provisions pour la semaine. Bien que je me jugeais un irresponsable de laisser une enfant de sept ans seule dans une tour immense, je n'allais quand même pas l'obliger à descendre au village, sachant que le trajet prends facilement une heure à pied. Viande, poisson, légumes, fruits, quelques pâtisseries. Des chocolats, mais cela, pas pour Lena. J'allais usé de nouveau de mes pouvoirs quand je senti quelque chose.

Quelque chose de familier. Je sentais son aura, … En regardant autour de moi je vis son œuvre la rue n'était plus que ruines fumantes. Encore une projection. Une autre altération de la réalité. Mais cette fois-ci, je reconnu, et à mon plus grand effroi, la « signature » magique. Le procédé, bien que je ne le comprenne toujours pas était exactement le même que celui employer contre moi quatre mois plus tôt à l'Académie. La même personne. Un frisson me courra le long de la colonne vertébrale. Je ne bougeais plus, je retenais ma respiration, comme si il ne pouvait pas me repérer ainsi. J'avais peur. Mon estomac se noua de façon atroce, j'étais totalement paralysé. Pourtant au milieu de toute cette peur, un éclat de raison et de logique réussit à mettre mon cerveau en branle : Mais qui donc était derrière tout ça ? Et surtout pourquoi ? Je n'ai jamais été une cible pour quoi que ce soit, je ne convoitais rien. Je ne comprenais rien. Mes pensées tourbillonnaient quand j'entendis quelque chose. Un murmure. Incompréhensible, pratiquement imperceptible mais l'illusion qui m’enveloppait annihilait les sons extérieurs, jusqu'à ce que cette voix se fasse entendre, aucun bruit n'avait été produit. Puis soudain, tout se déchira, une douleur insurmontable m'envahit, un voile se coupa devant mes yeux.

J'ouvrais les yeux face contre terre, une foule attroupée autour de moi. Ils me parlaient mais un tambour dans ma boîte crânienne m'empêchait de les entendre correctement. Je m'assit, nauséeux. Peu à peu la sensation disparu.

« -Vous m'entendez ? Allez vous bien ? Demandait un homme accroupit devant moi, la main sur mon épaule.
-Oui, que.. Que s'est-il passé ?
-Ça, c'est à vous de nous le dire. En sortant de la pâtisserie vous vous êtes effondré. Ça n'a même pas duré une minute.
-Merci. Mais je vais bien. »

Facile de mentir, j'avais l'impression d'être resté dans la même position durant des heures, j'étais endoloris, j'avais encore mal à tête et le fait de me relever failli me renvoyé au tapis. La foule se dispersa peu à peu. Et des millions de questions me traversèrent l'esprit : Que faire ? Si cette personne me voulait du mal ? Si elle s'en prenait à Lena ou Lucie ? Que faire ? Je continuais ma route, reprenant mes esprits petit à petit avant de tenter une nouvelle téléportation. Non, je ne changerai aucuns de mes plans. C'était sûrement une mauvaise décision, mais je mis tins, je ne voulais pas alarmer les autre en bouleversant ma vie et mes projets sous prétexte de me protéger d'une entité dont je ne connaissais rien. Et de plus, c'était sûrement son but. Une fois les idées bien claire, j'usais d'un mur pour me téléporter dans la tour. Je posais les courses sur la table, mis les chocolats dans une boîte et appela Lena.

« -Une dernière chose : Si tu as le moindre problème, provoque un bruit de clochette, j'arriverai dans les plus brefs délais. Tu sais comment faire et je compte sur toi. Maintenant, je dois préparer quelques dernières petites choses et je reviendrai pour le repas. »

Elle acquiesça, n'ayant aucune idée de ce qui me tracassait autant. Je filais donc et me téléportais à la ferme de Lucie. Elle avait perdu son oncle au début de l'été dans un stupide accident avec des moutons. Comme quoi la vie est vraiment ironique. De plus, cela faisait une bonne semaine que je n'avais pas eu l'occasion de lui parler, ni de la voir. En manipulant l'air pour provoquer le son d'une cloche, j'avertissais les habitants de la ferme de mon arrivée. Lucie passa la tête par la fenêtre et sourit en me voyant. Elle me fit signe d'entrer. Une fois à l'intérieur, je la saluais et lui fis la bise. Bien que nous ne nous soyons pas beaucoup vu dernièrement, notre relation avait clairement évoluée. Elle savait quels étaient mes sentiments pour elle, et moi quels étaient les siens. Et heureusement ils étaient réciproques.

« -Isaac, ça me fait vraiment plaisir que tu passe. Assieds toi et prends du thé. Je suis seul pour le mois, ma tante est partie voir la famille à la capitale. Ça lui fait du bien. »

Je n'avais rien dis, et déjà je me trouvais plongé dans son univers, informé de tout. A peine assis que j'avais une tasse de thé devant moi, Lucie s'affairant autour, je me sentais comme un chat sur un coussin extrêmement moelleux devant un feu. Je lui tendis la boîte de chocolats et elle ne perdit pas un instant pour l'ouvrir et en manger un avec son thé. J'attendis un peu avant de lui expliquer mon plan pour la semaine, lui demandant si je pouvais rester avec elle, je l'aiderais aux travaux, remplaçant son oncle et sa tante. Elle accepta avec joie.

Douce semaine qui m'attendait là....


Commentaires