Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

Discordance


Par : Fukaï
Genre : Fantastique
Statut : Abandonnée



Chapitre 8


Publié le 18/02/2012 à 03:57:28 par Fukaï

Voici la musique que j'ai écouté le plus durant durant la rédaction de ce chapitre. Les paroles n'y sont pas mais le rythme est bon.



Ensuite voilà mon inspiration du jour: une fic en anglais. Elle conte l'histoire que tout brony aimerais vivre. Attention, si vous ne connaissait pas l'univers de MLP, elle risque de vous paraître médiocre, avec des personnage étranges. Il s'agit de My Little Dashie.

http://www.fimfiction.net/story/1888/1/My-Little-Dashie/My-Little-Dashie

Bonne lecture à tous.

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J'ouvrais péniblement les yeux. Je ne reconnaissais pas la pièce, mais mon cerveau encore embrumé ne me permettait pas de paniquer. Puis je réalisais, ou plus exactement, je me rappelais, que je me trouvais dans une chambre d'ami chez Lucie. Un sourire se dessina sur mes lèvre et j'exultais comme un enfant ayant réussi à faire céder ses parents. Sans perdre plus de temps, je me levais et me rendis à la cuisine. A peine entrais-je dans a pièce que des pas se firent entendre derrière moi.

Lucie, déjà prête pour la journée me sourit :

« -Un lève tôt ? Je m'attendais à devoir te tirer du lit avec ce que Lena m'a dit sur tes habitudes nocturnes. »

Je répondis de ma plus belle prose, en parfaite osmose avec l'univers, une réponse, simple, brève, et à la fois riche en sentiments :

« Mgeufuft ? »

La classe incarnée ! Comment pouvait-elle résister à mes charmes ? Cela la fit sourire encore plus. Elle m'écarta de son chemin, laissant sa main contre mon bras plus longtemps que nécessaire. Une fois cet instant de flottement rompu, elle se dirigea vers le plan de travail pour nous préparer le petit-déjeuner et m'envoya en quête d’œufs. Je couru donc en direction du poulailler dont les occupantes, bien que majoritairement endormies, m'opposèrent une farouche résistance. Après quelques instants de lutte, je pris le chemin en sens inverse, les bras chargés de mon futur repas. Une fois à l'intérieur, Lucie avait déjà préparé du café et de quoi nous faire des tartines de miel et de confiture. Assise, les jambes croisées, buvant sa tasse, l'air sereine, on aurait dit un ange. Je me mis donc au fourneaux pour nous préparer les œufs. Nous mangeâmes sans hâte.

« -Que faut-il faire aujourd'hui ? Demandais-je, intrigué quant au programme de la journée.

-Juste nourrir le bétail et les volailles, ma tante et moi avons trimées dur avant qu'elle parte, elle ne voulait pas me laisser avec plus de corvées que ne peuvent accomplir une paire de bras, et puis en cette saison c'est relativement tranquille. Le mois prochain, il en sera autrement. »

A la mention de corvée je repensais à Lena, seule à la tour. Mais je la chassais bien vite de mes pensées, me concentrant plutôt sur ce que Lucie et moi pourrions faire. Soudain, l'idée me vint :

« -Oh, je vois. Dis moi, es-tu déjà partie en voyage ? Visiter diverses régions, admirer les paysages ailleurs, … Demandais-je sur le ton de la conversation.

-Non, je n'en ai jamais eu l'occasion. A part un court séjour à la capitale et d'autre journées dans des village proche. Toujours pour le travail, jamais pour me détendre. Me répondit-elle, l'air navrée.

-Et nous corrigions cela ? Je te propose dès aujourd'hui, qu'une fois nous en avons fini de nous occuper des animaux, que nous partions. J'ai quelques destinations en tête, de quoi te ravir.

-Mais mais mais, cela va prendre des mois ! Je ne peux pas abandonner la ferme comme ça !

-Oublierais-tu que je dispose de pouvoirs magiques. Rappelais-je, et d'un claquement de doigts, je téléportais nos assiettes vides dans l'évier. Je peux nous emmener à des milliers de kilomètres d'ici et ramener à temps pour le repas. Alors, qu'en dis tu ? »

Elle me fixa un instant, perdue dans ses pensées. Je la comprenais parfaitement, je lui offrais quelque chose de très déroutant, elle avait des devoirs ici et quitter son environnement, celui qu'elle voyait tout les jours, avait que quoi être déstabilisant, même pour une seule journée. Mais cette proposition avait aussi un coté très attrayant, pour une fois elle pourrait rompre avec la monotonie de son quotidien, profiter pleinement de sa journée comme elle l'entendait. Sa réponse ne me surpris pas :

« -J'accepte, j'aimerais beaucoup voir du monde en ta compagnie. »

Je lui souriais et nous nous mîmes rapidement au travail, bien que mentalement distraits. Les tâches furent rapidement exécutées et vint le moment du départ. Elle commençait à rassembler de la nourriture pour le repas mais je lui assurais que ce serait inutile là où nous allions il y en aurait. Nous sortîmes et je me plaçais devant le même arbre qui m'avait déjà servit. Quand je lui tendis ma main, elle eu un dernier instant d'hésitation avant de la prendre. Elle se posa, comme une plume, légère et chaude, on sentait de la force en elle mais en l'instant, seule de la douceur me parvenait. Elle tremblait d'appréhension. Je lui souris dans l'espoir de la rassurer et affermis un peu plus ma prise sur sa main. Puis je me concentrais, laissant mon esprit parcourir le vide gris à la recherche de ma destination. En un clin d’œil, je manipulais l'espace, rapprochant les deux nœuds nous servant de transport. Et je m'engouffrais emportant Lucie avec moi. Je ne sais pas si l'expérience du vide lui laissa une quelconque impression. Passer dans cette dimension pouvait se révéler traumatisant. Si cela fut le cas pour elle, je n'en su rien.

Notre destination était un petit chalet. Il se situait dans une vallée menant à un lac. Il suffisait de lever les yeux pour voir se découper sur un ciel bleu saphir, d'immenses pics, couronnés de neige éternelles. Ces montagnes se voyaient garnies d'une épaisse forêt de pins à leur base. Le spectacle était grandiose, mais il n'était rien à la vallée en elle même, tapissées d'un immense champs de fleurs, d'une herbe verte comme l'émeraude, elle se terminait en se jetant dans un lac d'un bleu profond. Cet endroit était un petit paradis. Une miette du coupée du monde.

Lucie, tenant toujours ma main s'avança un peu sur la terrasse. Stupéfaite de la beauté des environs. Bouche bée, écoutant le vent s'engouffrer, faire bruisser les feuilles. Après s'être délectée de ce spectacle durant quelques minutes, interrompant ainsi le mien, la voir s'émerveiller, elle se tourna vers moi avec le le grand sourire que je ne lui ai jamais vu. Un simple merci s'écrivit sur ces lèvres, je la pris par la taille et la guidais. Ainsi se passa toute la journée, l'un contre l'autre, nous allions, profitant de la beauté des lieux.
Quand nous rentrâmes au chalet, pour la nuit, nous nous arrêtâmes un instant. Elle s'assit sur un banc sous le auvent, et je pris place à coté d'elle. Nous regardions les étoiles poindrent sur le lac. Je n'aurais su dire où commençait le ciel et où s'arrêtait l'eau. Elle brisa le silence :

« -Qu'attends tu ?

-Hon ? Lui répondis-je avec ma répartie légendaire.

-Qu'attends tu ? Reprit-elle. Qu'attends tu pour me dire que tu m'aime et m'embrasser ?

-Je t'aime. Dis-je, la gorge sèche. Je t'aime profondément. Je t'aime et je veux passer ma vie avec toi. Simplement. Je t'aime. »

Doucement je me penchais vers elle et l'embrassais.


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