Note de la fic :
Publié le 11/02/2012 à 17:25:02 par Fukaï
Je profitais une nouvelle fois de la beauté et de la tranquillité de la région. Seuls le bruissement des feuilles dans la légère brise, le chant des oiseaux et les sabots de Loyale, la ponette que j'utilisais pour tracter le chariot, venaient rythmer la douce tiédeur de la matinée. La journée promettait d'être beaucoup plus chaude dans l'après-midi. Lena finissait sa nuit à l'arrière contre le sac de grains pour la ponette.
Nous entrions dans le village quant elle se réveilla. Je posais pied à terre et guidais Loyale par la bride jusqu'à la place où se tenaient les stands. Je ne la voyais pas. Mon cœur s'emballa, je regardais tout autour de moi, espérant la trouver. Soudain, une multitude d’idée toutes plus saugrenues les unes que les autres : Elle avait eu peur, il lui était arrivé quelque chose par ma faute, … J'angoissais inutilement. Je me voyais m’effondrer quand quelqu'un cria et que Lena lui répondit. Le stress parti aussi si vite qu'il était venu et je bondis à sa rencontre.
« Bon-bon... Bonjour. Bégayais-je. C'est stupide mais j'ai eu peur un instant que vous soyez pas présente...
-Désolée, je ne voulais pas vous causer de frayeur, répondit-elle en se mordant la lèvre inférieure »
Je fondis. Charmante, belle, parfaite, … Je revint à la réalité avant de passer pour fou :
« -Non, non, ce n'est rien...
-Bref, … Encore désolée. Mais, au fait, nous ne nous sommes pas présentés hier. Je commence, je m'appelle Lucie ravie de faire votre connaissance. Dit-elle avec un grand sourire
-Et bien Lucie, pour ma part, on m'appelle Isaac et voici ma fille Lena. Lui répondis-je. Je suis tout aussi enchanté de faire la votre. »
Elle rigola. Merveilleux. Elle avait un rire cristallin, chantant, je-ne-sais-quoi, Que l'on voudrait entendre encore et encore serait la meilleure définition. Je fis une petite révérence pour la saluer comme une dame noble, ce qui la fit rire de plus belle. Je restais un moment, le sourire aux lèvres à la contempler.
« -Bien, et si nous passions aux affaires ? Quand vous m'avez appris que vous cherchiez des plants j'ai préféré ne pas tenir de stand, nous irons à la ferme les récupérer. De plus je vois que vous êtes prévoyant, vous avez amené de quoi transporter vos pousses et sacs de graines... Annonça-t-elle une fois son sérieux reprit.
-Montez, dis-je en lui faisant signe de la main de s'installer sur le chariot. Loyale vous conduira partout où le souhaitez. C'est une brave bête. »
Et me voilà en train de raconter tout et n'importe quoi pour éviter un silence pesant. Elle n'y fit as attention et monta s'asseoir. Nous nous repartîmes avec un nouveau compagnon de route. Heureusement, Lena s'étant réveillée, elle harcela Lucie de question sur tout les sujets possibles et imaginables par une fillette de sept ans, mais cela m'évita de dire une gaffe et de pouvoir en apprendre plus sur la jeune femme et la région ; Sa famille était arrivée il y deux cents ans, longtemps après la fondation du village, ils avaient gagnés des terres après service rendu à la Couronne. Aussi qu'elle avait précisément vingt-quatre ans et que seuls sa tante et son oncle vivait encore à la ferme et l'y aidait. Rien sur ses parents ou sur d'éventuels frères et sœurs. Je buvais littéralement ses parole, je n'osais même pas l'interrompre pour lui demander le chemin. De toute façon, difficile de se perdre, une fois sortis du village, il lui suffit de désigner la route au bout de laquelle se dessinaient plusieurs bâtiments.
Le chariot s'arrêta quelques pas de la grange. Nous descendîmes et je jetais un œil aux alentours, le paysage n'était composé que de verger et de champs. Cela devait faire énormément de travail pour seulement trois personnes. Intrigué, j'ouvrais la bouche pour la première fois depuis que nous avions quitté la place et demandais :
« -Comment faites-vous pour gérer toutes ces terres ? D'après ce que j'ai compris vous n'êtes que trois et pourtant il y a assez de surface à travailler pour fournir du travail à tout le village.
-Oh, on emploie des ouvriers durant la saison des moissons, le reste du temps trois paires de bras suffisent amplement. Me répondit-elle en souriant. Puis elle ajouta : Vous avez une idée sur ce que vous voulez ?
-Oh... Euh... Je vois bien quelques cerisier et pommiers, pour le reste, je ne suis pas encore fixé.
-Bien suivez moi, je dois avoir ce qu'il vous faut plus bas. »
[c]
*
**
[/c]
Le zénith pesait sur nos épaules. Je déposais le dernier plant à l'arrière du chariot. Je n'avais pris que des arbres, les fleurs attendrais l'année suivante. Je me redressais et contemplais une dernière fois le paysage. Au nord on pouvait apercevoir le village et un peu plus à l'est la tour. Je ne l'avais pas remarqué avant, pas plus que la ferme depuis la tour. Je me retournais pour tomber nez à nez avec Lucie qui elle aussi regardait le paysage. Elle me dit :
« -C'est encore plus joli en fin d'été, quand les champs et les vergers sont mûrs »
Je ne pu qu’acquiescer. Sortant de ma contemplation, je pris le sac d'avoine pour nourrir Loyale. Je demandais si il y avait un endroit où elle pourrait boire. Lucie m'indiqua le chemin, et alors que je prenais la bride pour conduire la ponette vers la source d'eau, Lucie vint se mette à coté de moi et me demanda :
« -Pourquoi êtes vous venu ici ? D'après ce que j'ai compris, Lena et vous meniez une vie paisible avant. Pourquoi venir vous perdre ici ?
-Exactement, pour me perdre, comme vous le savez je suis mage et noble, la vie n'était pas si paisible que ça à la capitale. Ici il faut venir me chercher. Et puis la région est magnifique alors que la ville est plutôt déprimante...
-Oh. Je vois. Votre arrivée à laissé beaucoup de monde perplexe, certains pensaient que vous nous attireriez que des ennuis.
-Ça doit être pour ça que je me suis heurté à un froid en visitant le village hier.
-Oui, probablement... »
Cela mis fin à notre conversation. La ponette but de tout son soûl et nous pûmes repartir. Lena avait déjà ouvert les sacs de provisions et mangeait sa part. Mais Lucie nous invita pour le déjeuner. Avant que je pusse répondre, ma fille cria une réponse affirmative. Je restais cois et tremblant. J'aimais être avec elle, mais j'angoissais. Pourquoi moi ? Maintenant, je ne pouvais plus refuser. Je suivi donc les deux femmes que j'aimais le plus.
Soudain, un éclat lumineux se matérialisa devant moi, des cors retentirent. Oh non, je ne voulais pas. Pas maintenant. La lumière diminua peu à peu, et il ne resta qu'un parchemin scellé. Un sceau que je ne connais que trop bien. Le parchemin resta en suspension quelques instant avoir de choir. Il roula à mes pieds et je le regardais, l'accablant de tout les malheurs du monde. Inévitablement, je me baissais et le ramassais. Quand je releva les yeux, Lena et Lucie me dévisageaient d'un air interdit. Les explications viendraient plus tard. Je brisais le sceau rouge et déroulais le parchemin. Au fur et à mesure de ma lecture je confirmais mes craintes. La signature me laissa la gorge sèche. Je levais les yeux, Lena avait pris la main de Lucie, elle savait que je devais partir, cela lui plaisait pas. Je retrouvai enfin l'usage de la parole :
« -Je dois y aller. J'en aurais pour le reste de la journée. Je vous expliquerai tout ce soir. Pouvez vous garder Lena ? Je m'en veut de vous demander cela mais ceux qui ont envoyé la missive sont un peu obtus sur la ponctualité et là il semble urgent que je doive les rejoindre. »
Elle me répondit par l'affirmative, je ne sais pas si c'est par peur ou non. Je jetais un dernier regard à Lena, elle saurait quoi faire, elle avait l'habitude de ces départs brutaux et je ne doutais pas qu'elle s’empresserait de tout expliquer à Lucie bien que j’avais promis de la faire. D'un signe de la tête, je leur dis au revoir et me dirigeais vers un arbre proche.
Je rassemblais mes forces et ma concentration. Voilà, ma destination était immanquable, ils avaient tout prévu pour faciliter les transports. Imaginez un espace complètement noir, s'étendant l'infini, pour seule source de lumière des point et des lignes blanche. Ma destination rayonnait telle un soleil dans cet endroit, presque douloureux à regarder tant elle produisait de lumière. Doucement, je manipulais les éléments, puis me m'engouffrais dans le trou spatial. Je ressorti à plusieurs centaines de kilomètres de là. Dans une grande pièce, où le même tapis rouge cachait le sol de marbre, les mêmes tentures bleue et or ornaient les murs et surtout la même immense pierre noire couverte de symboles ésotériques servait de point d'ancrage à tout les utilisateurs de la téléportation qu'il y a des années. Devant moi, ils étaient six, tous habillés de la même façon, une robe et une capuche bleues au bordures dorées. Certaines choses ne changent jamais. L'un deux dit :
« -Ah, Isaac, quel plaisir de vous revoir. Vous avez fait vite. La campagne vous aurait instillé le sens de la ponctualité ? »
Nous entrions dans le village quant elle se réveilla. Je posais pied à terre et guidais Loyale par la bride jusqu'à la place où se tenaient les stands. Je ne la voyais pas. Mon cœur s'emballa, je regardais tout autour de moi, espérant la trouver. Soudain, une multitude d’idée toutes plus saugrenues les unes que les autres : Elle avait eu peur, il lui était arrivé quelque chose par ma faute, … J'angoissais inutilement. Je me voyais m’effondrer quand quelqu'un cria et que Lena lui répondit. Le stress parti aussi si vite qu'il était venu et je bondis à sa rencontre.
« Bon-bon... Bonjour. Bégayais-je. C'est stupide mais j'ai eu peur un instant que vous soyez pas présente...
-Désolée, je ne voulais pas vous causer de frayeur, répondit-elle en se mordant la lèvre inférieure »
Je fondis. Charmante, belle, parfaite, … Je revint à la réalité avant de passer pour fou :
« -Non, non, ce n'est rien...
-Bref, … Encore désolée. Mais, au fait, nous ne nous sommes pas présentés hier. Je commence, je m'appelle Lucie ravie de faire votre connaissance. Dit-elle avec un grand sourire
-Et bien Lucie, pour ma part, on m'appelle Isaac et voici ma fille Lena. Lui répondis-je. Je suis tout aussi enchanté de faire la votre. »
Elle rigola. Merveilleux. Elle avait un rire cristallin, chantant, je-ne-sais-quoi, Que l'on voudrait entendre encore et encore serait la meilleure définition. Je fis une petite révérence pour la saluer comme une dame noble, ce qui la fit rire de plus belle. Je restais un moment, le sourire aux lèvres à la contempler.
« -Bien, et si nous passions aux affaires ? Quand vous m'avez appris que vous cherchiez des plants j'ai préféré ne pas tenir de stand, nous irons à la ferme les récupérer. De plus je vois que vous êtes prévoyant, vous avez amené de quoi transporter vos pousses et sacs de graines... Annonça-t-elle une fois son sérieux reprit.
-Montez, dis-je en lui faisant signe de la main de s'installer sur le chariot. Loyale vous conduira partout où le souhaitez. C'est une brave bête. »
Et me voilà en train de raconter tout et n'importe quoi pour éviter un silence pesant. Elle n'y fit as attention et monta s'asseoir. Nous nous repartîmes avec un nouveau compagnon de route. Heureusement, Lena s'étant réveillée, elle harcela Lucie de question sur tout les sujets possibles et imaginables par une fillette de sept ans, mais cela m'évita de dire une gaffe et de pouvoir en apprendre plus sur la jeune femme et la région ; Sa famille était arrivée il y deux cents ans, longtemps après la fondation du village, ils avaient gagnés des terres après service rendu à la Couronne. Aussi qu'elle avait précisément vingt-quatre ans et que seuls sa tante et son oncle vivait encore à la ferme et l'y aidait. Rien sur ses parents ou sur d'éventuels frères et sœurs. Je buvais littéralement ses parole, je n'osais même pas l'interrompre pour lui demander le chemin. De toute façon, difficile de se perdre, une fois sortis du village, il lui suffit de désigner la route au bout de laquelle se dessinaient plusieurs bâtiments.
Le chariot s'arrêta quelques pas de la grange. Nous descendîmes et je jetais un œil aux alentours, le paysage n'était composé que de verger et de champs. Cela devait faire énormément de travail pour seulement trois personnes. Intrigué, j'ouvrais la bouche pour la première fois depuis que nous avions quitté la place et demandais :
« -Comment faites-vous pour gérer toutes ces terres ? D'après ce que j'ai compris vous n'êtes que trois et pourtant il y a assez de surface à travailler pour fournir du travail à tout le village.
-Oh, on emploie des ouvriers durant la saison des moissons, le reste du temps trois paires de bras suffisent amplement. Me répondit-elle en souriant. Puis elle ajouta : Vous avez une idée sur ce que vous voulez ?
-Oh... Euh... Je vois bien quelques cerisier et pommiers, pour le reste, je ne suis pas encore fixé.
-Bien suivez moi, je dois avoir ce qu'il vous faut plus bas. »
[c]
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Le zénith pesait sur nos épaules. Je déposais le dernier plant à l'arrière du chariot. Je n'avais pris que des arbres, les fleurs attendrais l'année suivante. Je me redressais et contemplais une dernière fois le paysage. Au nord on pouvait apercevoir le village et un peu plus à l'est la tour. Je ne l'avais pas remarqué avant, pas plus que la ferme depuis la tour. Je me retournais pour tomber nez à nez avec Lucie qui elle aussi regardait le paysage. Elle me dit :
« -C'est encore plus joli en fin d'été, quand les champs et les vergers sont mûrs »
Je ne pu qu’acquiescer. Sortant de ma contemplation, je pris le sac d'avoine pour nourrir Loyale. Je demandais si il y avait un endroit où elle pourrait boire. Lucie m'indiqua le chemin, et alors que je prenais la bride pour conduire la ponette vers la source d'eau, Lucie vint se mette à coté de moi et me demanda :
« -Pourquoi êtes vous venu ici ? D'après ce que j'ai compris, Lena et vous meniez une vie paisible avant. Pourquoi venir vous perdre ici ?
-Exactement, pour me perdre, comme vous le savez je suis mage et noble, la vie n'était pas si paisible que ça à la capitale. Ici il faut venir me chercher. Et puis la région est magnifique alors que la ville est plutôt déprimante...
-Oh. Je vois. Votre arrivée à laissé beaucoup de monde perplexe, certains pensaient que vous nous attireriez que des ennuis.
-Ça doit être pour ça que je me suis heurté à un froid en visitant le village hier.
-Oui, probablement... »
Cela mis fin à notre conversation. La ponette but de tout son soûl et nous pûmes repartir. Lena avait déjà ouvert les sacs de provisions et mangeait sa part. Mais Lucie nous invita pour le déjeuner. Avant que je pusse répondre, ma fille cria une réponse affirmative. Je restais cois et tremblant. J'aimais être avec elle, mais j'angoissais. Pourquoi moi ? Maintenant, je ne pouvais plus refuser. Je suivi donc les deux femmes que j'aimais le plus.
Soudain, un éclat lumineux se matérialisa devant moi, des cors retentirent. Oh non, je ne voulais pas. Pas maintenant. La lumière diminua peu à peu, et il ne resta qu'un parchemin scellé. Un sceau que je ne connais que trop bien. Le parchemin resta en suspension quelques instant avoir de choir. Il roula à mes pieds et je le regardais, l'accablant de tout les malheurs du monde. Inévitablement, je me baissais et le ramassais. Quand je releva les yeux, Lena et Lucie me dévisageaient d'un air interdit. Les explications viendraient plus tard. Je brisais le sceau rouge et déroulais le parchemin. Au fur et à mesure de ma lecture je confirmais mes craintes. La signature me laissa la gorge sèche. Je levais les yeux, Lena avait pris la main de Lucie, elle savait que je devais partir, cela lui plaisait pas. Je retrouvai enfin l'usage de la parole :
« -Je dois y aller. J'en aurais pour le reste de la journée. Je vous expliquerai tout ce soir. Pouvez vous garder Lena ? Je m'en veut de vous demander cela mais ceux qui ont envoyé la missive sont un peu obtus sur la ponctualité et là il semble urgent que je doive les rejoindre. »
Elle me répondit par l'affirmative, je ne sais pas si c'est par peur ou non. Je jetais un dernier regard à Lena, elle saurait quoi faire, elle avait l'habitude de ces départs brutaux et je ne doutais pas qu'elle s’empresserait de tout expliquer à Lucie bien que j’avais promis de la faire. D'un signe de la tête, je leur dis au revoir et me dirigeais vers un arbre proche.
Je rassemblais mes forces et ma concentration. Voilà, ma destination était immanquable, ils avaient tout prévu pour faciliter les transports. Imaginez un espace complètement noir, s'étendant l'infini, pour seule source de lumière des point et des lignes blanche. Ma destination rayonnait telle un soleil dans cet endroit, presque douloureux à regarder tant elle produisait de lumière. Doucement, je manipulais les éléments, puis me m'engouffrais dans le trou spatial. Je ressorti à plusieurs centaines de kilomètres de là. Dans une grande pièce, où le même tapis rouge cachait le sol de marbre, les mêmes tentures bleue et or ornaient les murs et surtout la même immense pierre noire couverte de symboles ésotériques servait de point d'ancrage à tout les utilisateurs de la téléportation qu'il y a des années. Devant moi, ils étaient six, tous habillés de la même façon, une robe et une capuche bleues au bordures dorées. Certaines choses ne changent jamais. L'un deux dit :
« -Ah, Isaac, quel plaisir de vous revoir. Vous avez fait vite. La campagne vous aurait instillé le sens de la ponctualité ? »