Note de la fic :
L'Ombre Noire
Par : MassiveDynamic
Genre : Science-Fiction, Action
Statut : C'est compliqué
Chapitre 12 : Yesterday Once More
Publié le 01/01/2011 à 12:56:58 par MassiveDynamic
Chapitre court qui lance la seconde partie de la fiction.
&feature=related
"Et maintenant... On fait quoi ? On va dans votre monde et on expédie votre père sur la lune ? Ou bien on le décapite ?! Une régénération en direct, ça peut être marrant...
Ridicule... J'hallucine. C'est n'importe quoi. Tarés."
Roderick ironisait tout en pestant, sa colère montait doucement, et Treeves ne manqua pas de le reprendre.
"Maintenant, je vous explique les bases et le déroulement des évènements. Déjà, ce que vous voyez à mon poignet, ma montre, c'est ce qui me permet de passer d'un moment à travers les univers. Sauf que ça ne se fait pas n'importe quand. Cette "mini-machine" a besoin d'une forte impulsion éléctro-magnétique pour fonctionner. Sauf que... On ne peut plus voyager dans le temps depuis la deuxième attaque de mon père. Chaque coupure de courant que vous avez subit est la conséquence de la téléportation d'un corps physique. Plus il est gros et éloigné de son lieu géographique dans mon monde, puis il engendrera de dérèglements, se répercutant sous forme éléctro-magnétique pour l'instant, mais pouvant prendre des proportions bien plus inquiétantes à l'avenir. En gros... On est coincé dans votre monde jusqu'à la prochaine attaque de mon père qui se fera d'ici cinq jours précisément. Et ça sera en l'Australie. Nous en sommes persuadés, car il suit toujours ce cheminement précis. Après le Cardillon, il s'en prendra au Colisée, puis enfin à un ultime lieu, le dernier pour la synchronisation, lieu qu'il n'avait jusqu'à présent jamais trouvé. Mais si on ne l'en empêche pas, après le Colisée, il disposera de l'emplacement exact, et la suite, vous la connaissez. "
Silence général.
"Alors je sais ce que vous vous dites. Oui, on va aller en Australie. Comme toujours. Nous devons traverser pendant que nos deux mondes sont en transition. Et si nous n'y allons pas, alors nous serons tous anéantis. "
Raphaël avait comme un mauvais pressentiment. Treeves paraissait soudainement beaucoup plus expéditif, et il s'attardait de moins en moins sur des explications.
"Mais, si l'on ne survit pas au passage à travers nos univers...? "
Questionne-il, craintif.
"Alors je pourrai commencer à creuser ma tombe. "
Répondit-il au quart de tour.
"Non, attendez, vous voulez qu'on traverse, qu'on aille dans votre monde, pour arrêter votre père, mais vous ne nous dites toujours pas comment l'on est censé faire ça, et encore moins ce que l'on est censé faire ! "
Reprit Roderick.
Treeves se pinça la lèvre.
"Je vous l'ai déjà dit ! Je ne peux rien dire ! Vous devrez vous en rendre compte par vous même en temps voulu ! S'il vous plait, vous êtes arrivés si loin, jusqu'ici... Faites-moi confiance ! "
"Je vous fais confiance, personnellement, à défaut d'avoir réellement le choix. Mais j'ai l'impression que ça n'est pas le cas de la totalité de mes camarades. "
Déclara Mehdi, tourné vers eux.
Roxanne bégayait dans son coin. Elle ne voulait pas se résoudre à croire aux dires de Treeves. Elle ne pouvait pas l'accepter, adhérer à ce qu'il racontait. Elle ne voulait pas, et n'était pas prête au moindre changement. C'en était déjà trop pour elle.
"Faites ce que vous voulez, mais moi je me casse. "
Déclara Roderick, cinglant et froid.
Tous les regards étaient braqués sur lui. Treeves le dévisageait de manière suspecte.
"Pardon... ? "
Dit ce dernier, feignant une incompréhension.
"Bah, ouais. Je me tire. Quitte à crever, autant que ça soit sur cette terre, dans ce monde. Restez dans votre délire star trek ou sliders si vous voulez, mais moi, j'en suis pas. Désolé les gars, dit-il tourné vers ses camarades, mais... c'est pas ma guerre. "
Des combinaisons de chiffres défilaient sur l'écran géant, sur lequel s'étaient posés les yeux de Roderick qui fuyait le regard de ses amis. Et avant que quiconque n'eut le temps d'émettre une objection, une autre voix se joint au déserteur.
"Mo... Moi aussi. Je m'en vais. "
Une voix timide, imprégnée d'une peur opaque mais perceptible, celle de Roxanne.
"Comment ça ?! Mais vous ne pouvez pas partir ! "
Objecta Treeves.
"Ah oui... Et pourquoi ?! Vous n'avez rien à dire, c'est vous qui avez besoin de nous, pas l'inverse ! "
Hurla Roderick.
"Justement ! Mais vous ne réalisez pas ? C'est des milliards et des milliards de vies humaines qui sont en jeu ! Vous ne pouvez pas juste partir ! "
"Il y a des milliards de vies humaines, celle de notre monde ! Votre monde parallèle, là, il n'est pas réel ! "
"Mais tu divagues complètement ! Ce n'est pas parce que ceux de mon monde ont la même apparence physique que ceux du tien qu'ils sont les mêmes. Ce sont des êtres à part entière, qui ont autant le droit de vivre que ceux d'ici ! "
Treeves s'énerva, en réponse aux piques de Roderick.
"Mais soit, si vous voulez partir, allez y ! La suite de l'opération peut très bien se dérouler sans vous ! A moins que quelqu'un d'autre compte encore nous fausser compagnie ?! "
Tout le monde se regardait. Raphaël devait retrouver ses parents sur le continent. Shaun allait bientôt devenir celui qu'il souhaitait être. Et Mehdi..., lui, suivait sa propre destinée. Tous trois se devaient de continuer.
"Bien... Bon... il se fait tard. Messieurs, suivez Fly, il va vous conduire à vos quartiers pendant que j'escorte vos compagnons à la sortie. Une rude journée nous attend demain. "
Et ce fut les dernières paroles que les trois adolescents restants entendirent pour la journée.
Les heures avaient passé, et, quelque part sous terre, en dessous du hangar, quelqu'un téléphonait, car vraisemblablement un réseau téléphonique était disponible.
"Tout se passe comme prévu. L'Ombre Noire va bientôt éclater. Qui ? Eux ? Non, ne t'en fais pas. Ils ne sont pas partis. Ils ont voulu quitter leur groupe, mais ils sont sous contrôle désormais. Très bien, merci. Toi aussi. moi aussi je t'aime, Papa. ".
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"Et maintenant... On fait quoi ? On va dans votre monde et on expédie votre père sur la lune ? Ou bien on le décapite ?! Une régénération en direct, ça peut être marrant...
Ridicule... J'hallucine. C'est n'importe quoi. Tarés."
Roderick ironisait tout en pestant, sa colère montait doucement, et Treeves ne manqua pas de le reprendre.
"Maintenant, je vous explique les bases et le déroulement des évènements. Déjà, ce que vous voyez à mon poignet, ma montre, c'est ce qui me permet de passer d'un moment à travers les univers. Sauf que ça ne se fait pas n'importe quand. Cette "mini-machine" a besoin d'une forte impulsion éléctro-magnétique pour fonctionner. Sauf que... On ne peut plus voyager dans le temps depuis la deuxième attaque de mon père. Chaque coupure de courant que vous avez subit est la conséquence de la téléportation d'un corps physique. Plus il est gros et éloigné de son lieu géographique dans mon monde, puis il engendrera de dérèglements, se répercutant sous forme éléctro-magnétique pour l'instant, mais pouvant prendre des proportions bien plus inquiétantes à l'avenir. En gros... On est coincé dans votre monde jusqu'à la prochaine attaque de mon père qui se fera d'ici cinq jours précisément. Et ça sera en l'Australie. Nous en sommes persuadés, car il suit toujours ce cheminement précis. Après le Cardillon, il s'en prendra au Colisée, puis enfin à un ultime lieu, le dernier pour la synchronisation, lieu qu'il n'avait jusqu'à présent jamais trouvé. Mais si on ne l'en empêche pas, après le Colisée, il disposera de l'emplacement exact, et la suite, vous la connaissez. "
Silence général.
"Alors je sais ce que vous vous dites. Oui, on va aller en Australie. Comme toujours. Nous devons traverser pendant que nos deux mondes sont en transition. Et si nous n'y allons pas, alors nous serons tous anéantis. "
Raphaël avait comme un mauvais pressentiment. Treeves paraissait soudainement beaucoup plus expéditif, et il s'attardait de moins en moins sur des explications.
"Mais, si l'on ne survit pas au passage à travers nos univers...? "
Questionne-il, craintif.
"Alors je pourrai commencer à creuser ma tombe. "
Répondit-il au quart de tour.
"Non, attendez, vous voulez qu'on traverse, qu'on aille dans votre monde, pour arrêter votre père, mais vous ne nous dites toujours pas comment l'on est censé faire ça, et encore moins ce que l'on est censé faire ! "
Reprit Roderick.
Treeves se pinça la lèvre.
"Je vous l'ai déjà dit ! Je ne peux rien dire ! Vous devrez vous en rendre compte par vous même en temps voulu ! S'il vous plait, vous êtes arrivés si loin, jusqu'ici... Faites-moi confiance ! "
"Je vous fais confiance, personnellement, à défaut d'avoir réellement le choix. Mais j'ai l'impression que ça n'est pas le cas de la totalité de mes camarades. "
Déclara Mehdi, tourné vers eux.
Roxanne bégayait dans son coin. Elle ne voulait pas se résoudre à croire aux dires de Treeves. Elle ne pouvait pas l'accepter, adhérer à ce qu'il racontait. Elle ne voulait pas, et n'était pas prête au moindre changement. C'en était déjà trop pour elle.
"Faites ce que vous voulez, mais moi je me casse. "
Déclara Roderick, cinglant et froid.
Tous les regards étaient braqués sur lui. Treeves le dévisageait de manière suspecte.
"Pardon... ? "
Dit ce dernier, feignant une incompréhension.
"Bah, ouais. Je me tire. Quitte à crever, autant que ça soit sur cette terre, dans ce monde. Restez dans votre délire star trek ou sliders si vous voulez, mais moi, j'en suis pas. Désolé les gars, dit-il tourné vers ses camarades, mais... c'est pas ma guerre. "
Des combinaisons de chiffres défilaient sur l'écran géant, sur lequel s'étaient posés les yeux de Roderick qui fuyait le regard de ses amis. Et avant que quiconque n'eut le temps d'émettre une objection, une autre voix se joint au déserteur.
"Mo... Moi aussi. Je m'en vais. "
Une voix timide, imprégnée d'une peur opaque mais perceptible, celle de Roxanne.
"Comment ça ?! Mais vous ne pouvez pas partir ! "
Objecta Treeves.
"Ah oui... Et pourquoi ?! Vous n'avez rien à dire, c'est vous qui avez besoin de nous, pas l'inverse ! "
Hurla Roderick.
"Justement ! Mais vous ne réalisez pas ? C'est des milliards et des milliards de vies humaines qui sont en jeu ! Vous ne pouvez pas juste partir ! "
"Il y a des milliards de vies humaines, celle de notre monde ! Votre monde parallèle, là, il n'est pas réel ! "
"Mais tu divagues complètement ! Ce n'est pas parce que ceux de mon monde ont la même apparence physique que ceux du tien qu'ils sont les mêmes. Ce sont des êtres à part entière, qui ont autant le droit de vivre que ceux d'ici ! "
Treeves s'énerva, en réponse aux piques de Roderick.
"Mais soit, si vous voulez partir, allez y ! La suite de l'opération peut très bien se dérouler sans vous ! A moins que quelqu'un d'autre compte encore nous fausser compagnie ?! "
Tout le monde se regardait. Raphaël devait retrouver ses parents sur le continent. Shaun allait bientôt devenir celui qu'il souhaitait être. Et Mehdi..., lui, suivait sa propre destinée. Tous trois se devaient de continuer.
"Bien... Bon... il se fait tard. Messieurs, suivez Fly, il va vous conduire à vos quartiers pendant que j'escorte vos compagnons à la sortie. Une rude journée nous attend demain. "
Et ce fut les dernières paroles que les trois adolescents restants entendirent pour la journée.
Les heures avaient passé, et, quelque part sous terre, en dessous du hangar, quelqu'un téléphonait, car vraisemblablement un réseau téléphonique était disponible.
"Tout se passe comme prévu. L'Ombre Noire va bientôt éclater. Qui ? Eux ? Non, ne t'en fais pas. Ils ne sont pas partis. Ils ont voulu quitter leur groupe, mais ils sont sous contrôle désormais. Très bien, merci. Toi aussi. moi aussi je t'aime, Papa. ".
Commentaires
- MassiveDynamic
22/12/2010 à 23:49:25
- Pseudo supprimé
22/12/2010 à 22:55:20
les vrais ?