Note de la fic :
Publié le 14/02/2010 à 16:50:59 par Schivardi
Chapitre 11 : Une gaffe suffit.
« - C’est dégoûtant ! » S’exclama Midna.
Comment après tant de raffinement, était-il possible que la sage de l’eau soit cette chose verdâtre et visqueuse, sans aucun détail corporel précis ? Le prince Lars ouvrit le bocal dans lequel la fille reposait en position verticale après l’avoir faite basculer. Une puissante odeur d’eau trop vieille, vaseuse, et de pourriture, se dégagea alors, et même Zelda fronça légèrement les ailes du nez.
« - Je crois que nous devrions la nettoyer… » Proposa doucement Eva en s’approchant du corps.
Après un regard entendu, le prince Zora les aida à sortir la dormeuse visqueuse du cercueil et ils la portèrent jusqu’à la source de l’esprit, puis, l’élément masculin sorti pudiquement monter la garde à l’extérieur.
Les jeunes filles se regardèrent en silence et un ange passa tranquillement au-dessus de leur têtes. La princesse du Crépuscule s’apprêtait finalement à lancer un « Bon… » somnolent afin d’inciter chacun à se mettre à la tâche, mais Deby fut plus rapide, et bondit sur le corps, essayant de ne pas glisser sur l’épaule à texture d’algue tandis qu’il frottait vigoureusement ce qui semblait être le menton. Après un instant, il poussa un couinement de triomphe : le vert avait enfin laissé place à ce qui semblait être une peau naturelle à peu près normale, donc la couleur apparaissait marbrée d’aurore, entre le blanc, le bleu, et le rose pâle.
Chacun s’attela à la tâche, grattant délicatement un bras, une jambe (qui s’avéra partiellement palmée), ou le visage ; révélant au final une nouvelle beauté complexante, diaphane et ondine, aux longs cheveux de sirène.
Comme la dernière fois, Zelda commença à apposer ses mains sur la jeune fille endormie, et après une prière l’éveilla en douceur et l’aida à se lever.
Chacun pu apprendre le nom de la sage, Maryele, et constater qu’elle était par chance plus habillée qu’Eva, vêtue d’une minijupe simple et d’un haut en peau de crocodile vert bouteille, avant qu’un fort bruit retentisse et les fasse sursauter. Un monstre volant venait de se fracasser contre un rocher et se relevait en chancelant, grondant contre le groupe et plus particulièrement Midna qui pouffait de rire.
Elle s’arrêta cependant bien vite, quand une vingtaine de bêtes identiques se révélèrent à l’entrée de la source. Ils s’immobilisèrent brièvement, leurs ailes seules produisant un bref mouvement afin de les maintenir en hauteur, tenant les jeunes filles en joue par leur regard acerbe. Ils fondirent brusquement sur le sol, toutes griffes sorties, et Midna se trouva jetée à terre dans un mouvement collectif pour les éviter, la main qu’elle avait levé au-dessus de sa tête pour se protéger le visage éraflée par un ongle crochu.
Soudain, plusieurs éclairs lumineux éclatèrent, aveuglant une partie des monstres qui s’entrechoquèrent béatement et tombèrent dans la source, puis éclatèrent en une multitude de bulles noires.
« - C’étaient… Des animaux qui venaient de mon monde !? Murmura Midna, reconnaissant la façon bien particulière aux bêtes twiliennes ensorcelées de mourir au contact de la lumière.
- Cette lumière… Le pouvoir de l’esprit Lanelle !? » S’exclama Zelda.
Des centaines d’étincelles semblèrent déborder de l’eau, et dans un rayonnement l’esprit apparu, dominant le reste des personnes présentes.
« - Ho, vous, pèlerins et sauveurs légendaires, vous apparaissez enfin devant moi… Déclara-t-il solennellement.
- Il veut bien nous parler ! Il nous parle ! » Cria Deby en sautillant de joie. « Esprit, esprit ! Nous avons de gros gros ennuis !
- Je sais, Deby, écureuil éclairé. Nous ne pouvions malheureusement pas parler lorsqu’une tragédie s’est abattue sur les terres du crépuscule… L’horreur que des habitants des terres sacrées et pures d’Hyrule puisse s’adonner à de tels actes, des actes si vils, nous a paralysé. Mais maintenant que les forces obscures se sont mises en action, notre devoir de protéger le monde de lumière nous a rendu notre liberté de moyen… »
Cette règle exaspéra définitivement la princesse du crépuscule. Comment Hyrule pouvait-il être indulgent à ce point envers les imbéciles qui le peuplaient ?
« - Alors comme ça, vous ne pouvez punir que les étrangers ? Votre loi est complètement stupide. » Déclara-t-elle froidement. « Quelle importance l’endroit d’où viennent les victimes, le fait est que des gens souffrent et sont attaqués, et vous vous ne faites rien d’autre que de les plaindre gentiment, alors que vous pourriez, que vous auriez pu empêcher des dégâts effroyables ! Et maintenant que nous sommes agressés par des monstres crépusculaires, vous intervenez parce que Hyrule est attaqué ?
- Princesse du Crépuscule… Ta naïveté est franche et directe, cependant, nous sommes soumis à des interdits bien plus complexes qui nous ont été donnés par les trois déesses, des interdits que vous, humains, ne pouvez pas comprendre. Ce n’est pas seulement la protection d’Hyrule qui m’est incombée tandis que je vous parle aujourd’hui, mais la protection du monde entier… Cette quête que vous cherchez à accomplir, n’est rien d’autre en fait que la manoeuvre d’une guerre nouvelle qui s’engage, une guerre terrible où les buts s’entrecroisent et parfois s’entrechoquent, une guerre où les amis deviennent occasionnels…
- Hum, c’est effrayant ce que vous dites là, esprit Lanelle. » Se moqua la twilienne. « Déjà que je n’avais pas beaucoup confiance en Zelda, mais maintenant je vais être obligée de la surveiller jours et nuit, et je n’hésiterais pas à la trahir pour arriver à mes fins.
- Non, vous ne devez pas perdre votre foi… Votre alliance sacrée est l’unique moyen d’arriver à vos fins ! Éveillez vos sœurs sages, éveillez-les toutes, et le monde pourra échapper au chaos… Vous devez vous presser, Princesses, l’ennemi… Est très proche. »
Après ces révélations de triste augure, Lanelle s’estompa dans un scintillement vaporeux, laissant le groupe sous le choc.
« - Quel radin ! » S’exclama Midna. « Il aurait pu tout de même nous donner des informations supplémentaires ou quelque chose d’utile !
- Il nous a tout de même fourni quelques indices… » Déclara la princesse d’Hyrule dans un élan d’optimisme. « Mais nous devrions nous hâter de quitter le Lac Hylia, si il a dit vrai, nous devrions avoir de la visite dans peu de temps… La voie est-elle libre, Prince Lars ? » Demanda-t-elle en se tournant vers le zora qui revenait.
« - De ce côté-ci, oui, mais le lac est cerné par des soldats patrouillant un peu partout, vous allez avoir du mal à passer discrètement.
- Ne t’inquiète pas, nous avons parmi nous une grande stratège qui trouvera bien un moyen de nous tirer de ce mauvais pas. » Sourit Zelda en jetant un regard entendu à la princesse du crépuscule. « Retourne discrètement chez toi et fais bien attention, nous nous débrouillerons seules par la suite. »
Le prince zora salua et s’éclipsa. Midna jeta un bref regard en dehors de la grotte et visualisa les troupes et leur parcours. Puis elle se concerta avec le reste du groupe. Finalement, ils décidèrent d’employer les dons des deux sages qu’ils avaient éveillées, en envoyant Deby, perché sur la tête de Maryele, par voie d’eau, afin de faire diversion ; tandis qu’Eva utiliserait son pouvoir de glace pour former un parcours solide qui les ferait passer à l’abri des regards et en dehors des chemins.
Le début du plan se déroula comme prévu et sans le moindre encombre : le rongeur parvint à attirer l’attention des soldats en faisant tomber des feuilles des arbres et en chassant les oiseaux, tandis que le reste du groupe arrivait derrière le canon, dont le propriétaire était par chance absent, qui leur offrirait la voie de sortie, et en escaladait prudemment l’embouchure.
Les choses commencèrent à déraper lorsque Midna glissa et vint se cogner sur les épaules de Zelda.
« - Aie… Commença la twilienne qui se sentait glisser vers le sol.
- Chuut ! » Souffla Zelda en la retenant par un bras tandis qu’Eva et Maryele les poussaient pour ne pas trahir leur présence.
C’est alors que le vent, tourné pour une fois contre elle, souffla d’un coup si fort qu’il arracha la cape de la princesse du crépuscule et l’envoya voler au-dessus des gardes. Ces derniers s’étonnèrent de voir ce tissu sauvage rôder et, l’ayant vu partir du canon, ils décidèrent bien évidemment d’aller y jeter un coup d’œil.
Les entendant arriver, Zelda fit un ultime effort et parvint à hisser Midna sur le bord du canon, se précipitant ensuite avec les deux autres jeunes filles à ses côtés. Se saisissant de la cape d’ombre comme il l’avait déjà fait quelques jours auparavant, Deby courut et sauta sur le pommeau de départ pour appuyer dessus. Le canon s’ébranla, et l’écureuil bondit dans l’interstice, accrochant la cape au levier, et changeant la direction sans s’en rendre compte.
Alors que les soldats arrivaient, le canon tourna une dernière fois sur lui-même avant de produire une détonation assourdissante et de propulser ses passagers au hasard.
« - Ne me dites pas que je les ai encore ratées ? »
Kard apparu devant les militaires qui se mirent immédiatement au garde-à-vous. S’intéressant au canon, il remarqua que ce dernier était hors service.
« - Ils sont sans doute morts, Général : le canon était fermé pour réparations, il tire n’importe où… Les passagers sont sans doute noyé dans la mer s’ils n’ont déjà brûlé à l’intérieur…
- Ce sont des passagers coriaces et chanceux… Je pense plutôt qu’ils sont arrivés sans encombre au désert. » Déclara maussadement l ‘homme. « Faites venir une monture ailée, et n’oubliez pas: La princesse Zelda a été enlevée et se trouve sans doute actuellement entre les mains des plus dangereux guerriers qui soient ! Il va falloir faire en finesse pour la récupérer saine et sauve… »
« - C’est dégoûtant ! » S’exclama Midna.
Comment après tant de raffinement, était-il possible que la sage de l’eau soit cette chose verdâtre et visqueuse, sans aucun détail corporel précis ? Le prince Lars ouvrit le bocal dans lequel la fille reposait en position verticale après l’avoir faite basculer. Une puissante odeur d’eau trop vieille, vaseuse, et de pourriture, se dégagea alors, et même Zelda fronça légèrement les ailes du nez.
« - Je crois que nous devrions la nettoyer… » Proposa doucement Eva en s’approchant du corps.
Après un regard entendu, le prince Zora les aida à sortir la dormeuse visqueuse du cercueil et ils la portèrent jusqu’à la source de l’esprit, puis, l’élément masculin sorti pudiquement monter la garde à l’extérieur.
Les jeunes filles se regardèrent en silence et un ange passa tranquillement au-dessus de leur têtes. La princesse du Crépuscule s’apprêtait finalement à lancer un « Bon… » somnolent afin d’inciter chacun à se mettre à la tâche, mais Deby fut plus rapide, et bondit sur le corps, essayant de ne pas glisser sur l’épaule à texture d’algue tandis qu’il frottait vigoureusement ce qui semblait être le menton. Après un instant, il poussa un couinement de triomphe : le vert avait enfin laissé place à ce qui semblait être une peau naturelle à peu près normale, donc la couleur apparaissait marbrée d’aurore, entre le blanc, le bleu, et le rose pâle.
Chacun s’attela à la tâche, grattant délicatement un bras, une jambe (qui s’avéra partiellement palmée), ou le visage ; révélant au final une nouvelle beauté complexante, diaphane et ondine, aux longs cheveux de sirène.
Comme la dernière fois, Zelda commença à apposer ses mains sur la jeune fille endormie, et après une prière l’éveilla en douceur et l’aida à se lever.
Chacun pu apprendre le nom de la sage, Maryele, et constater qu’elle était par chance plus habillée qu’Eva, vêtue d’une minijupe simple et d’un haut en peau de crocodile vert bouteille, avant qu’un fort bruit retentisse et les fasse sursauter. Un monstre volant venait de se fracasser contre un rocher et se relevait en chancelant, grondant contre le groupe et plus particulièrement Midna qui pouffait de rire.
Elle s’arrêta cependant bien vite, quand une vingtaine de bêtes identiques se révélèrent à l’entrée de la source. Ils s’immobilisèrent brièvement, leurs ailes seules produisant un bref mouvement afin de les maintenir en hauteur, tenant les jeunes filles en joue par leur regard acerbe. Ils fondirent brusquement sur le sol, toutes griffes sorties, et Midna se trouva jetée à terre dans un mouvement collectif pour les éviter, la main qu’elle avait levé au-dessus de sa tête pour se protéger le visage éraflée par un ongle crochu.
Soudain, plusieurs éclairs lumineux éclatèrent, aveuglant une partie des monstres qui s’entrechoquèrent béatement et tombèrent dans la source, puis éclatèrent en une multitude de bulles noires.
« - C’étaient… Des animaux qui venaient de mon monde !? Murmura Midna, reconnaissant la façon bien particulière aux bêtes twiliennes ensorcelées de mourir au contact de la lumière.
- Cette lumière… Le pouvoir de l’esprit Lanelle !? » S’exclama Zelda.
Des centaines d’étincelles semblèrent déborder de l’eau, et dans un rayonnement l’esprit apparu, dominant le reste des personnes présentes.
« - Ho, vous, pèlerins et sauveurs légendaires, vous apparaissez enfin devant moi… Déclara-t-il solennellement.
- Il veut bien nous parler ! Il nous parle ! » Cria Deby en sautillant de joie. « Esprit, esprit ! Nous avons de gros gros ennuis !
- Je sais, Deby, écureuil éclairé. Nous ne pouvions malheureusement pas parler lorsqu’une tragédie s’est abattue sur les terres du crépuscule… L’horreur que des habitants des terres sacrées et pures d’Hyrule puisse s’adonner à de tels actes, des actes si vils, nous a paralysé. Mais maintenant que les forces obscures se sont mises en action, notre devoir de protéger le monde de lumière nous a rendu notre liberté de moyen… »
Cette règle exaspéra définitivement la princesse du crépuscule. Comment Hyrule pouvait-il être indulgent à ce point envers les imbéciles qui le peuplaient ?
« - Alors comme ça, vous ne pouvez punir que les étrangers ? Votre loi est complètement stupide. » Déclara-t-elle froidement. « Quelle importance l’endroit d’où viennent les victimes, le fait est que des gens souffrent et sont attaqués, et vous vous ne faites rien d’autre que de les plaindre gentiment, alors que vous pourriez, que vous auriez pu empêcher des dégâts effroyables ! Et maintenant que nous sommes agressés par des monstres crépusculaires, vous intervenez parce que Hyrule est attaqué ?
- Princesse du Crépuscule… Ta naïveté est franche et directe, cependant, nous sommes soumis à des interdits bien plus complexes qui nous ont été donnés par les trois déesses, des interdits que vous, humains, ne pouvez pas comprendre. Ce n’est pas seulement la protection d’Hyrule qui m’est incombée tandis que je vous parle aujourd’hui, mais la protection du monde entier… Cette quête que vous cherchez à accomplir, n’est rien d’autre en fait que la manoeuvre d’une guerre nouvelle qui s’engage, une guerre terrible où les buts s’entrecroisent et parfois s’entrechoquent, une guerre où les amis deviennent occasionnels…
- Hum, c’est effrayant ce que vous dites là, esprit Lanelle. » Se moqua la twilienne. « Déjà que je n’avais pas beaucoup confiance en Zelda, mais maintenant je vais être obligée de la surveiller jours et nuit, et je n’hésiterais pas à la trahir pour arriver à mes fins.
- Non, vous ne devez pas perdre votre foi… Votre alliance sacrée est l’unique moyen d’arriver à vos fins ! Éveillez vos sœurs sages, éveillez-les toutes, et le monde pourra échapper au chaos… Vous devez vous presser, Princesses, l’ennemi… Est très proche. »
Après ces révélations de triste augure, Lanelle s’estompa dans un scintillement vaporeux, laissant le groupe sous le choc.
« - Quel radin ! » S’exclama Midna. « Il aurait pu tout de même nous donner des informations supplémentaires ou quelque chose d’utile !
- Il nous a tout de même fourni quelques indices… » Déclara la princesse d’Hyrule dans un élan d’optimisme. « Mais nous devrions nous hâter de quitter le Lac Hylia, si il a dit vrai, nous devrions avoir de la visite dans peu de temps… La voie est-elle libre, Prince Lars ? » Demanda-t-elle en se tournant vers le zora qui revenait.
« - De ce côté-ci, oui, mais le lac est cerné par des soldats patrouillant un peu partout, vous allez avoir du mal à passer discrètement.
- Ne t’inquiète pas, nous avons parmi nous une grande stratège qui trouvera bien un moyen de nous tirer de ce mauvais pas. » Sourit Zelda en jetant un regard entendu à la princesse du crépuscule. « Retourne discrètement chez toi et fais bien attention, nous nous débrouillerons seules par la suite. »
Le prince zora salua et s’éclipsa. Midna jeta un bref regard en dehors de la grotte et visualisa les troupes et leur parcours. Puis elle se concerta avec le reste du groupe. Finalement, ils décidèrent d’employer les dons des deux sages qu’ils avaient éveillées, en envoyant Deby, perché sur la tête de Maryele, par voie d’eau, afin de faire diversion ; tandis qu’Eva utiliserait son pouvoir de glace pour former un parcours solide qui les ferait passer à l’abri des regards et en dehors des chemins.
Le début du plan se déroula comme prévu et sans le moindre encombre : le rongeur parvint à attirer l’attention des soldats en faisant tomber des feuilles des arbres et en chassant les oiseaux, tandis que le reste du groupe arrivait derrière le canon, dont le propriétaire était par chance absent, qui leur offrirait la voie de sortie, et en escaladait prudemment l’embouchure.
Les choses commencèrent à déraper lorsque Midna glissa et vint se cogner sur les épaules de Zelda.
« - Aie… Commença la twilienne qui se sentait glisser vers le sol.
- Chuut ! » Souffla Zelda en la retenant par un bras tandis qu’Eva et Maryele les poussaient pour ne pas trahir leur présence.
C’est alors que le vent, tourné pour une fois contre elle, souffla d’un coup si fort qu’il arracha la cape de la princesse du crépuscule et l’envoya voler au-dessus des gardes. Ces derniers s’étonnèrent de voir ce tissu sauvage rôder et, l’ayant vu partir du canon, ils décidèrent bien évidemment d’aller y jeter un coup d’œil.
Les entendant arriver, Zelda fit un ultime effort et parvint à hisser Midna sur le bord du canon, se précipitant ensuite avec les deux autres jeunes filles à ses côtés. Se saisissant de la cape d’ombre comme il l’avait déjà fait quelques jours auparavant, Deby courut et sauta sur le pommeau de départ pour appuyer dessus. Le canon s’ébranla, et l’écureuil bondit dans l’interstice, accrochant la cape au levier, et changeant la direction sans s’en rendre compte.
Alors que les soldats arrivaient, le canon tourna une dernière fois sur lui-même avant de produire une détonation assourdissante et de propulser ses passagers au hasard.
« - Ne me dites pas que je les ai encore ratées ? »
Kard apparu devant les militaires qui se mirent immédiatement au garde-à-vous. S’intéressant au canon, il remarqua que ce dernier était hors service.
« - Ils sont sans doute morts, Général : le canon était fermé pour réparations, il tire n’importe où… Les passagers sont sans doute noyé dans la mer s’ils n’ont déjà brûlé à l’intérieur…
- Ce sont des passagers coriaces et chanceux… Je pense plutôt qu’ils sont arrivés sans encombre au désert. » Déclara maussadement l ‘homme. « Faites venir une monture ailée, et n’oubliez pas: La princesse Zelda a été enlevée et se trouve sans doute actuellement entre les mains des plus dangereux guerriers qui soient ! Il va falloir faire en finesse pour la récupérer saine et sauve… »