Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Riposte Graduée


Par : MassiveDynamic
Genre : Action
Statut : Terminée



Chapitre 23


Publié le 30/08/2009 à 01:00:53 par MassiveDynamic

Hs : J'ai complètement du réécrire le chapitre, il est donc moins long et peut-être moins complet que le précédent. :( Désolé aussi pour le retard, mais l'idée de tout réécrire m'avait assez refroidi. :( Par contre pour compenser les révélations commencent déjà à arriver :oui:





Chapitre 23 : La fin d'un règne.


* Boum * Ratatatata*

Nos soldats détruisent toutes les défenses extérieurs de l'Almo. Ils font tout voler en fumée, tout s'en va, des obus rasent les murs, nous permettant ainsi de pénétrer au coeur du QG. Nos soldats foncent à l'intérieur, éliminant toute résistance extérieur. Ils sont fait comme des rats. Et nous nous dirigeons droit vers ce trou à rat. AVEC DE LA MOOOOORT AU RAT !

"GO GO GO GO GO !"

Ca y est, nous sommes entrés en empruntant un gros trou créé précédemment. Les sectionnaires pénètrent en même temps que nous. Nous débouchons dans une grande salle métallique avec des escaliers un peu partout, des bruits de machines qui tournent à plein régime et surtout des gardes de l'Almo un peu partout. Des fils électriques jonchent le sol. Un peu d'eau et on grille tous. Nos hommes dégoupillent des grenades et les lancent un peu partout. Ils veulent tout détruire sur leur passage. N'importe quel engin susceptible de fonctionner. Des fumigènes virevoltent dans tous les sens. Ray nous prend les bras et nous nous mettons à couvert un moment.

" Okay les gars, on doit foncer à l'ascenseur qui se trouve au fond de cette salle. Suivez moi, on trace ! On est pas là pour tout détruire, d'ailleurs il doit nous rester un peu moins d'une heure. On doit foutre le camp le plus vite possible !"

Sur ces mots, il se met à courir vers l'ascenseur. Nous le suivons. C'est assez difficile de voir quoi que ce soit ici. La fumée des fumigènes a complètement recouvert la salle. Les cris des sectionnaires parviennent à se faire entendre dans cet espèce de brouillard géant. Les tirs passent un peu partout. On pourrait facilement prendre une balle perdue. Nous arrivons à l'ascenseur et quittons cette salle.
Ray appuie sur un bouton.

"Direction la salle des maintenances. Mon contact y bosse. Je dois le prévenir de préparer le jet sur la piste, on devra vite y retourner. Sauver les autres en moins d'une heure, ça relève du défi..."

Nous avons 28 étages à monter et l'ascenseur va a deux à l'heure. Génial. Nous observons au fur et à mesure que les étages s'acheminent la bataille qui fait rage. Le plafond commence à s'écrouler à cause des explosions qui ne cessent de s'accumuler, les cadavres apparaissent aussi vite que des gouttes de pluie et les bombes commencent déjà à faire trembler le sol. Tout va péter dans moins d'une heure et des secousses terrestres se font déjà ressentir un peu partout, et j'ai l'impression que ce mini tremblement de terre s'étant au delà de ce QG. Ca doit déjà se faire ressentir dans tout Paris. Pourtant les bombes ne semblaient pas si puissantes.

L'étage 28, nous y sommes. Les portes coincent. Nous devons sortir l'un après l'autre. Ca y est. Nous arrivons dans une petite pièce. Avec une petite loge avec un bureau et un ordinateur posé dessus. Cet étage semble être un petit loft. Rien à voir avec les précédents endroits où règne le chaos métallique. Un espèce de geek se trouve être sur ce même ordinateur. Ray ouvre la porte de la loge.

" Hey ! Baird ! Bouge ton cul ! Faut préparer le jet, on va mettre les voiles !"

Baird se retourne et répond.

"Wow ! Tu m'avais pas dit que tu venais avec un comité d'accueil ! Bon, heureusement, le Jet a tout juste 5 places, on pourra facilement foutre le camp."

Ray prend un ton plus enclin au doute.

"Hum... en te comptant toi nous sommes 9 en tout..."

Baird prend un ton autoritaire.

" 9 ?! Non, pas moyen. On avait prévu de se barrer d'ici toi et moi seulement ! On devait être deux, et tu te ramènes avec une troupe entière !"

Sébastien prend les devants.

"Ecoute moi bien, ma soeur est prisonnière quelque part dans ce foutu bâtiment, et, tu vois, en ce moment même le bâtiment est en train de péter de tous les côtés ! Tout va s'effondrer, puis tout va exploser ! On doit foutre le camp d'ici, mes pas sans nos compagnons !"

Il s'est montré suffisamment persuasif.

"Vos...compagnons ? Prisonniers vous dites ? J'ai tapé un rapport d'arrivage de prisonniers un peu plus tôt dans la journée. Ils se trouvent...au...Sous-sol ?! Mais...Ray !"

Ray l'interrompt.

"Je sais, le sous-sol, le lieu où les serveurs et les puits de pétrole se trouvent. Ca pue le piège, mais nous n'avons pas le choix."

Je les interrompt à mon tour.

"Bon, bah on attend quoi alors ? Allons-y !"

Ray se tourne vers moi.

"Je...je vais rester ici avec Baird. Nous allons préparer les Jets. On devra en utiliser deux pour s'enfuir, ça veut dire qu'il faudra deux pilotes. On a déjà Baird mais aucun d'entre nous ne sait piloter l'un de ces engins... Enfin bon, je vous ai aidé au maximum. Si vous n'êtes pas là dans 30 minutes, nous partons sans vous."

Ray nous lâche alors que nous touchons au but. Mais je le comprends. Il a déjà beaucoup fait pour nous. Mais Sébastien ne l'entend pas de cet avis là.

"Attends un peu enfoiré ! C'est TOI qui nous a tous mis dans la merde ! Nos amis ne devraient pas être aux mains de l'Almo à l'heure qu'il est ! Tout est de TA faute !"

Morgane met un terme à ce début de dispute.

"Ca suffit vous tous ! Notre temps est compté ! On s'engueulera plus tard ! S'il ne veut pas descendre avec nous, tant pis. Nous irons sans lui. Il nous offre un ticket de sortie, nous avons juste à nous dépecher."

Nous repartons dans l'ascenseur. Je rentre le premier. Les portes se referment ?! L'ascenseur monte tout seul ?!!

"Merde ! HARPER! Tu fous quoi ?!"

L'ascenseur commence à monter tout doucement.

"J...J'en sais rien ! J'ai rien touché ! Ca s'est activé tout seul ! Je comprends pas... merde...."

Ca y est, je suis au 29ème étage. Je ne les vois plus. 30 ème étage. La porte s'ouvre. Une pièce toute faite d'or plaquée s'ouvre à moi, à son centre, un bureau et un homme derrière celui-ci. C'est Adam. Des écrans se trouvent derrière lui. Une caméra attire mon attention. Elle semble... bouger en même temps que moi. Reproduire mes mouvements. Mais je n'ai pas vraiment le temps de réfléchir.

"Bonjour Harper."

Je dégaine mon arme en sa direction, m'apprêtant à l'abattre.

"Oh, tu peux me tuer si ça te chante. En fait, tu vas me tuer. Tu es scripté, Harper. Nous t'avons programmé depuis le jour où tu es arrivé dans mes égouts. Dans deux minutes tu me tueras, puis tu descendras au sous-sol rejoindre tes amis, puis au final tu tuera ta Julie, sans savoir pourquoi. Et tu élimineras le reste de ton équipe. Ils ne se douteront de rien. Certes, Ray a échappé à mon contrôle. Beaucoup de fourbes parviennent à nous échapper. Mais estime toi heureux, tu es le prototype d'un nouveau genre d'arme humaine. Tu seras le premier homme d'une nouvelle race d'hommes soldats. C'est un grand honneur, tu devrais en être honoré !"

Il jette un oeil à sa montre.

"Oh, d'ailleurs, le gros badaboum est prévu dans 40 minutes. Tu périras ici avec les autres. Mais rassure toi, j'ai transmit tous les fichiers et les vidéos de ton périple au QG de l'Almo en antarctique. Nous disposons de suffisamment d'informations pour débuter notre nouvelle armée.
Mais le temps passe vite... Bien, je meurs dans deux minutes. Le temps de te dire une dernière chose. Tu te souviens, l'assassinat du président ? Ce fameux jour ? C'était bien toi qui l'avait assassiné. Ton tout premier script. Et nous avons réussi à brouiller ta mémoire. Malheureusement, tu es un prototype comme je l'ai dit. Tu parviens à échapper à notre contrôle par moments. Nous n'avons pas un contrôle total sur toi, chose que nous avons corrigé sur nos futures unités grâce à toi."

Sa montre sonne.

"Bon...adieu Harper."

Un sentiment de rage impossible à contenir m'envahit. Je pointe mon arme dans sa direction.
Adam me fixe. Il fixe son assassin. Oui, j'appuie sur la détente. Non, je ne voulais pas. C'était incontrôlable.
La balle part, se loge entre ses deux yeux.

Qu'est ce que j'ai fait ?!
Alors que mes pensées s'entrechoquent, je me souviens. Le jour de la fuite avec Julie. Je m'étais écroulé puis relevé tout de suite après. Non... je suis puçé ? Toutes mes actions étaient des scriptes ?! Non, pas toutes. Je ne sais pas... Je n'arrive pas à différencier le vrai du faux...Je crois que je vais...


- Vue du côté de Sébastien-

" Ca y est ! J'ai piraté le système automatique de l'ascenseur ! Il arrive !"

Dit Baird.

"Bien joué Baird, t'es un petit génie !"

Lui répond Ray d'un air enthousiaste.

Sébastien et Morgane foncent dans l'ascenseur.
Ray les interpelle.

"N'allez pas en haut... C'est là-haut que se trouve Adam.
Je doute qu'Harper soit encore en un seul morceau à l'heure actuelle...
Foncez, n'oubliez pas votre objectif principal."

Sébastien et Morgane programment une descente vers le sous-sol.
Dans l'ascenseur, ils réagissent sur ce qu'il vient de se passer.

"Merde... On aurait du monter, aller le sauver. On doit l'aider !"

"Ecoute Morgane, on a plus le temps ! Je suis désolé. Moi aussi j'aime bien Harper, ça me fait mal d'avoir à dire ça mais c'était soit lui soit ma soeur, Julie, Karl et ton collègue Chuck. Nous n'avions pas le choix ! Et il aurait voulu que nous sauvions Julie plutôt que sa propre vie. Crois moi, c'est difficile pour moi d'avoir à dire ça mais c'est la vérité."

"..."

Le reste de la descente se fait silencieusement. Jusqu'à l'arrivée au rez-de-chaussée du moins.
Ils aperçoivent la salle par laquelle ils sont entrés. Le combat fait toujours rage, la sécurité semble majoritairement présente dans cette salle précisément. Alors que l'ascenseur continue sa descente, des tirs se logent dans l'ascenseur, frôlant au passage à plusieurs reprises Morgane et Sébastien. Après ça, la descente se termina droit au sous-sol.

Les portes s'ouvrent. Ils sortent de l'ascenseur. Un long couloir mal éclairé fait office de guide ici-bas. Ils longent le couloir, torche allumée. Ils parviennent à une grosse porte métallique d'une vingtaine de mètres. Une porte massive, complètement métallique. Au dessus, un écriteau "Personnel autorisé uniquement. PUITS A PETROLE ET SERVEURS. Accès interdit à toute personne non-autorisée." Sébastien presse le bouton d'ouverture. La porte s'ouvre tout doucement, laissant place à un bruit de rouille et d'aigus assourdissants l'audition.
Puis se qui se cachait derrière cette porte se livra aux yeux de nos deux héros en herbe.
Une espèce de grotte souterraine gigantesque, des parois rocheuses englobant toute la salle. Des machines rectangulaires géantes se trouvaient couplés à des réservoirs géants. Les machines en question, c'était les serveurs. Les serveurs qui contrôlent la population. Les réservoirs, eux, renfermaient des quantités inimaginables de pétrole. Et au dessus de ces mêmes réservoirs se trouvait une cage géante, suspendue juste au dessus du pétrole. Dans cette cage, le groupe de la prison. Karl, Julie, Roxane et Chuck. Enfermés.

Les secousses s'intensifiaient de plus en plus. L'épicentre de ce futur séisme semble très proche. Couplé à une explosion, les dégâts risquent d'être colossaux.
Mais Sébastien et Morgane ne prêtaient pas d'attention à ça. Ils inspectaient les machines, essayant de trouver le bouton permettant de ramener cette cage au sol.

" On va vous sortir de là ! "

Aucune sécurité n'était présente. Ils sont tous aux étages supérieurs.
Sébastien presse un bouton. Le mauvais. La cage commence à doucement descendre, droit dans le réservoir de pétrole. Les encagés commencent à paniquer.

" OK, calmez vous, j'vais trouver le bon bouton !"

Il presse plusieurs boutons à la fois. La cage dévie finalement de sa trajectoire. Elle se dirige vers le sol, tout en continuant de descendre. Elle touche le fond. En continuant de presser les boutons, Sébastien finit par trouver celui d'ouverture de la cage, les libérant. Ils se dirigent en courant vers les deux libérateurs. Roxane se jette dans les bras de Sébastien.
Julie observe. D'un ton inquiet, elle ose poser sa question.

"Excusez-moi mais... où est Harper ?!"


- Vue de Harper -

Je ne me contrôle plus.

"Je suis là !"

J'arrive par la grande entrée, rejoignant mon groupe.
Julie se jette sur moi. Sébastien et Morgane me regardent, d'un air stupéfait.
Julie m'embrasse. Je la repousse, dégaine mon arme, la vise.

"PERSONNE NE BOUGE ! N'essayez même pas de toucher à vos armes ! "

Ils ne comprennent pas. Ils commencent à s'agiter, me demander ce qu'il me prend. Sébastien commence à avoir des sueurs froides.

"E...écoute Harper, si t'es en rogne parce qu'on est pas venu t'aider, faut pas le prendre comme ça... Je pensais que sauver Julie pour toi importait plus que..."

"TU LA FERMES !"

Je le vise. Puis je pointe mon viseur sur Julie. Elle me regarde, les larmes aux yeux. Elle est à la limite de pleurer. Je peux voir sa tristesse, son incompréhension. Je ne comprends pas plus qu'elle. Je me sens prisonnier de mon prendre corps. Il ne m'obéit pas. Il ne m'obéit plus. Adam avait donc raison. Je ne suis qu'un simple prototype. Un robot. Un puçé.
Je charge mon arme. Les autres sont tétanisés. Julie est en plein dans mon viseur. Je ne sais pas ce que je fais. Je suis censé tuer Julie ? Puis ensuite tuer les autres ?
J'essaie de résister, je me bats contre mon propre cerveau qui m'ordonne d'appuyer sur la gâchette. Je parviens à récupérer le contrôle de mon bras. Je retourne l'arme contre moi. Le flingue sur ma propre tempe. C'est le seul moyen d'arrêter tout ça.
Le moment d'exprimer mes dernières volontés. Je me suis battu pour mes idées, pour ma vision du monde. Je ne veux pas de leader, mais un monde qui m'inspire. Je ne veux pas de pays, mais un enfant qui sache sourire. Le bonheur. A nouveau. Et si résoudre mes problèmes peut aider les autres, et si résoudre mes dilemmes peut gommer mes fautes, dans ce cas, je serai le plus heureux des hommes.
J'entends les derniers mots de Julie.

"HARPER ! NOOOON !"

Désolé. Je fais ça pour toi. Pour te protéger. Pour vous protéger.
Finalement, le vrai traître, ça a toujours été moi.

-CLIC-


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