Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Riposte Graduée


Par : MassiveDynamic
Genre : Action
Statut : Terminée



Chapitre 18


Publié le 23/08/2009 à 21:20:36 par MassiveDynamic

HS : Chapitre assez court et pas super parce que je manquais terriblement d'inspiration, je ne sais pas si il y en aura un autre ce soir, si oui ça sera un pavé par contre pour compenser mais j'en doute, j'suis pas très inspiré aujourd'hui :noel:


Chapitre 18 : Ray, un ami qui vous veut du bien.

Roxane fixe Ray du regard.

"Et pourquoi on devrait te faire confiance ? T'es l'un d'eux. T'es un pourri. "

Je l'observe. C'est vrai, il sort d'où ce gars ?!

" Pourquoi ? Voilà pourquoi ! "

Il sort un talkie walkie. Roxane s'apprête à lui tirer dessus, je lui dis de garder son calme. De le laisser faire.

<< QG Almo, ici Ray, rapport de mission de reconnaissance pour l'explosion du commissariat. Le stock de grenades a implosé, provoqué par une force humaine. C'est sûrement Mathias qui devait encore se griller une clope et qui a tout fait sauté par inadvertance. >>

<<Bien reçu, on envoi une équipe d'analystes, ils inspecteront les lieux de l'incident. >>

<<Reçu...>>

Il range son engin puis nous adresse la parole.

" Vous avez entendu ? Faut bouger d'ici le plus vite possible. Ils envoient des hommes, et une fois qu'ils se rendront compte que l'explosion était volontaire, j'aurai de sérieux comptes à rendre et surtout ils sauront que des intrus se trouvent ici. On a 72 heures pour passer à l'action. Passé ce délais, le rapport sera déjà sur le bureau d'Adam et on sera traqué jusqu'au dernier. Vous êtes avec moi ou pas ? "

<< Ray, tu t'imposes trop. >>

Il est étrange ce gars. Je m'avance vers lui.

"Tu suggères quoi ? On avait prévu d'attaquer la prison pour libérer les sectionnaires détenus là-bas. Tu penses pouvoir faire quelque chose pour nous aider ? "

Ray se tâte la tête.

" Attaquer une prison gardée par des centaines de gardes. T'en a des autres dans le même genre ? Quoi que... On pourrait commencer par la réserve. Il y a un hangar de l'Almo pas loin d'ici. Des stocks massifs de tyrodal y sont entreposés. On en vole une caisse puis on s'infiltre dans la prison, ça sera déjà un début. "

Karl prend les devants.

" Attends, en gros t'es à l'Almo et tu veux les détruire ? Un genre d'agent double ? KOM C ASSTUSSIEU :hap: "

"C'est exact. Mais d'abord, faut se trouver un endroit où nicher pour planifier toutes ces attaques. Il y a une grande maison desafectée pas loin d'ici, c'est là où je vie. Suivez moi. On va passer par les souterrains pour éviter les caméras. "

Il nous somme de le suivre.
Roxane revient à la charge vers moi. Nous marchons côte à côte, elle en profite pour faire des messes basses.

" Dis, tu trouves pas ça un peu trop facile ? J'ai l'impression que ce type nous conduit droit dans un piège. Je ne lui fais pas confiance. "

" Moi non plus Roxane, moi non plus. Mais on a pas d'autres options. Et il a l'air honnête. De toute manière, je l'ai à l'oeil. "

On descend dans une plaque d'égout. Les égouts de Paris. Je me remémore toutes nos escapades dans les égouts précédents. On planifiait tout. Maintenant on est en plein dedans.
On marche sur quelques cinquantaines de mètres. C'est étroit, ça pue, ça couine le rat. Des égouts quoi. On marche tous à la queue leu-leu. Une belle brochette de renégats vadrouillant gaiement dans les égouts de paris. Les discussions vont bon train. Ray nous raconte ses quelques sabotages au sein de l'Almo. Julie et moi discutons de nous deux. De notre futur. Futur pour le moment très trouble. A l'arrière, c'est Morgane, son acolyte Chuck, Sébastien, Roxane et Karl. On est nombreux. Mais pas encore assez.
On arrive au fond. Ray pousse une porte métallique. On arrive dans une cave. UNE CAVE A VIN ! De l'alcool :bave:
Je m'empresse d'empoigner une bouteille tandis que Ray nous fait faire le tour du proprio.

" Va y mollo quand-même sur le vin Harper, c'est du douze ans d'âge. Bon bah bienvenue chez moi, dans mon repaire secret. Venez à l'étage, on va aller dans le salon, j'vous montrerez vos chambres et on se reposera tous un petit moment. On passera à l'action demain matin."

Nous le suivons à l'étage, et j'en profite pour entamer ma petite bouteille de rouge. C'est d'la qualité, il a bon goût ce gars. Et sa maison est spacieuse. Moderne, les murs tapissés sobrement, un éclairage ni trop fort ni trop faible. Le top du top, on se croirait dans une maison d'avant-guerre.
Nous prenons place sur ses canapés. Il se met au milieu de la pièce, puis nous communique le déroulement de la situation.

" Bon, le hangar est gardé par quelques personnes seulement. On devrait avoir aucun mal à y subtiliser le matériel qu'on veut. On avisera une fois sur place. En attendant..."

Il appuie sur un bouton sur son mur. Le mur disparait, laissant place à une salle secrète. Il nous fait entrer. Ambiance style 21ème siècle, un juke-box, un mini-bar, des divans, des télévisions. Le top du top. Il allume le Juke-Box. Petite musique bien vieillotte d'au moins deux siècles.



On danse, on discute, on se bourre la gueule On avait plus vécu ça depuis ce foutu jour au lycée où tout a commencé. Merde, j'vais avoir du mal à décuver demain.
On était à cran après tout ça. Et tout le monde se lâche. Je danse avec Julie. A l'arrivée d'une musique plus calme, nos corps se collent. On s'embrasse. Sous la pression de l'alcool et bourrés comme des usines à bière, certes, mais on s'embrasse. Ca faisait si longtemps. Certes, l'odeur de l'alcool s'échappant de la bouche de Julie pour se faufiler dans mes narines ça casse un peu le charme, mais c'est ça qui rend la situation si unique.

Et on reste comme ça, pendant 30 bonnes minutes, pendant que les autres rigoles en cœur.
Puis Ray coupe le jukebox. Il allume la télévision.

" Bon, les gars, si on meurt demain, mieux vaut nous visionner un bon petit chef d'oeuvre avant, histoire de mourir la conscience tranquille. Et j'ai le film qu'il faut. Un film qui a 200 ans, chef d'oeuvre de l'humour anglaise, Shaunanard of the Dead ! "

Et on s'est tous installés, côte à côte. Une bonne soirée film, ça faisait longtemps. On a rigolé comme jamais. C'était magique, je donnerais n'importe quoi pour revivre ça. Pour revivre cette nuit en compagnie de Julie.

Le lendemain matin, alors qu'on venait à peine de décuver, enfin, façon de parler parce que j'ai une sacré gueule de bois, Ray vient nous réveiller.
On a bien déconné, les choses sérieuses arrivent.


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