Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Riposte Graduée


Par : MassiveDynamic
Genre : Action
Statut : Terminée



Chapitre 24


Publié le 31/08/2009 à 20:04:02 par MassiveDynamic

Hs : Le prochain chapitre clôturera la première partie de la fic. Voilà pourquoi les derniers chapitres arrivent à un ou deux jours d'intervalle. Je fais de mon mieux pour terminer cet arc en beauté.
Ce chapitre sert d'intermédiaire pour le dernier et très probablement très long chapitre qui suivra et qui arrivera demain ou après demain, je ne sais pas encore, je vais tout faire pour le soigner au maximum.
Par contre le chapitre 25 signe la fin de la riposte graduée, pour la suite la fic emprunta un petit sous-titre. Et la suite de la fic n'arrivera pas tout de suite, puisque mon second projet de fic, radicalement différent scénaristiquement verra le jour d'ici quelques jours, remplaçant l'attente de la dernière partie de Riposte Graduée :) Mais je vous expliquerez tout ça dans le HS du prochain chapitre, en attendant, savoure bien ce très court avant dernier chapitre qui ouvre la voie vers un bon petit chapitre final :oui:

Bonne lecture. :)

Enjoy Muse, en plus les lyrics collent bien à l'ambiance :noel:






-CLIC-

Chapitre 24 : La fuite, Partie I : le Prototype.

Ma pétoire s'enraye. Rien ne sort. Je me retrouve là, planté comme un con, flingue sur la tempe devant toute ma section. J'ouvre les yeux. Sébastien me fonce dessus et me plaque au sol.

"Putain de merde, il est puçé ! Tom avait raison ! C'est un connard de traître !"

Il me lie les bras, m'empêchant de bouger. Je n'arrive pas à parler, j'arrive à peine à penser à vrai dire. La puce prend entièrement le contrôle de mon corps. Et je ne peux rien y faire.

"Merde, on va en faire quoi de lui ?"

Continue Sébastien.
Karl répond.

"Les serveurs ! On doit détruire les serveurs qui servent à contrôler la France. Ca devrait faire retrouver à Harper le contrôle total de son corps et de son esprit. En attendant, continue de l'immobiliser. Bon, reculez tout le monde, ça va faire mal :fou: "

Je peux voir Karl s'armer de sa mitraillette. Il tire sur les serveurs dans tous les sens. Il vide quelques chargeurs, puis nous regarde, l'air peiné.

" Merde...Ca ne semble pas les endommager... Ces foutus serveurs semblent bien trop solide. Il nous faudrait quelque chose de plus puissant. Genre des explosifs."

Sébastien tout en me gardant prisonnier de son étreinte lui répond.

" On s'en fout. Tout va péter ici, on doit se dépêcher de remonter et de foutre le camp. Tout va exploser, il y a des bombes dans les réservoirs juste derrière vous tous. Aidez-moi à menotter Harper. Une fois que tout aura pété, les serveurs y compris, et qu'il sera de nouveau saint d'esprit, là je le libèrerai. En attendant, il représente un danger pour nous tous. "

Il me relève. Mes mains sont prisonnières d'une paire d'acier. Génial. Et ma tête tourne. L'Almo est dans ma tête.
Julie me regarde. Elle m'observe. Elle ne me reconnait pas. J'allais l'abattre. Et j'allais mourir. Mais je ne le suis pas. Mort. Je ne suis pas mort. Et j'ai la net impression que ça n'est pas qu'un simple coup du sort.
Nous quittons tous le sous-sol. Nous arrivons avec précipitation aux portes de l'ascenseur.
Tout le monde m'observe. Ils me fixent. Comme si j'étais un autre. Un renégat. Un traitre. Tom aussi me regardait comme ça. Mais je supportais son regard. Maintenant, je dois supporter ce même regard dans les yeux de toute ma section. Dans les yeux de Julie. Je la vois me regarder. C'est pas du mépris dans ses yeux. Même pas de la pitié. Juste de l'incompréhension. Et je ne peux rien leur dire.
Et après ce que je viens de faire, ils acceptent de m'emmener avec eux. Une fois tout ça terminé, je vais avoir pas mal de choses à leur dire. Même si moi-même je suis loin d'y comprendre grand chose à tout ça.

Nous sommes devant l'ascenseur. Morgane prend la parole. Elle nous briefe sur la suite des évènements.

"Euh...on doit rejoindre l'étage de maintenance. Ray et un autre type prénommé Baird vont nous évacuer en jet. Il nous reste 20 minutes à peu près pour arriver là-haut, passé ce délais, ils décollent sans nous. Donc mettons de côté cette histoire et concentrons nous pour aller de l'avant... Pour le moment..."

L'ascenseur est trop petit. Nous pouvons y entrer avec seulement 4 personnes à la fois.

Sébastien décide de faire entrer les 4 personnes que nous venons de sauver en premier. Julie, Roxane Karl et Chuck rentrent dans l'ascenseur. Sébastien serre Roxane bien fort dans ses bras et la réconforte quelques secondes, lui promettant d'arriver immédiatement. Julie, elle, reste impartiale. Elle ne dit rien. Je ne dis rien. Je ne peux rien dire. J'arrive à peine à réfléchir.
Trop tard, les portes se ferment. L'ascenseur monte. Je n'ai rien dit.
Nous attendons tous les trois silencieusement l'ascenseur. Et Sébastien brise ce silence.

" Depuis combien de temps tu joues ton petit jeu ? Je ne crois pas la version de Karl. Si tu étais vraiment puçé, tu agirais comme tous ces autres pantins que nous sommes venus libérer. Une coquille vide. Hors, tu réfléchis. Tu agis. Tu éprouves des sentiments. Ma version, c'est que t'es un putain d'infiltré de l'Almo. Tout comme la version de Tom. Tu te souviens de Tom ? La corde avait soit disant été coupée en deux. Qui nous dis que tu ne l'as tout simplement pas sabotée ? Crois moi, t'es loin d'être tiré d'affaire. Ta tentative de meurtre tout à l'heure, croit pas qu'elle restera oubliée et impunie. Une fois en dehors de cette ville, tu seras jugé. Je te trainerai personnellement. T'es un traitre."

Morgane ne dit rien. Elle laisse Sébastien parler. Peut-être est-elle aussi de son avis ?
Et Sébastien reste silencieux, peut-être dans l'attente que je réponde. Que je me défende. J'aimerais bien, mais je ne peux pas. Je n'arrive même pas à bouger le moindre doigt. L'Almo m'a à sa botte.

" Bah alors, tu réponds pas ? T'as perdu la parole depuis tout à l'heure ?
J'ai touché un point sensible peut-être, faut dire. Honnêtement, j'espère me tromper. Je t'aime bien Harper. Du moins, je t'aimais bien. Mais je ne prendrai aucun risque. Après ça, je veillerai sur Roxane, plus que jamais. Et tu ne l'approcheras plus. Traitre ou pas. "

L'ascenseur arrive. Les portes s'ouvrent.

"D'ailleurs, des risques, je vais arrêter d'en prendre. On se tire d'ici. "

Morgane rentre dans l'ascenseur.Sébastien aussi. Mes jambes avancent toutes seules vers l'entrée à leur tour. Mais Sébastien me repousse. Il dégaine son arme à feu puis me vise. Le doigt sur la détente.

" Désolé."

Il la presse.

-CLIC-

Il pousse un ricanement.

"Chargeur vide :rire: C'est ton jour de chance. Bon, en tout cas, adieu Harper. Une fois là-haut, je m'assurerai pour que l'ascenseur tombe mystérieusement en panne.
Je t'aimais bien Harper. Mais tu as déjà causé la mort de Tom. Je te laisserai pas prendre plus de vies innocentes. "

Il presse le bouton. Ils montent. Sans moi. Morgane n'a pas bougée pour empêcher cela. Je me retrouve seul, menotté avec 28 étages à monter à pied et un peu moins d'une vingtaine de minutes pour ça. En admettant bien entendu qu'ils ne partent pas sans moi. Et en plus, il y a pas d'ascenseur. Faut prendre les escaliers. J'ai à peine la force suffisante pour penser. Je ne sais pas de quelle manière je suis scripté, mais en tout cas je dois foutre le camp de mon propre chef. Mon corps entier ne m'obéit pas, mais il se dirige vers les escaliers. La sensation est des plus étranges. C'est comme être pris dans une succession de vagues. Votre corps part dans tous les sens. Cous essayez de reprendre le contrôle de celui-ci mais vous êtes sans-cesse tiré vers un autre sens. Et bien c'est exactement ce que je ressens à ce moment précis.
Et je ressens aussi de la haine. Une très grande haine. Une fois mes mains libérées, je vais m'occuper de Sébastien. Il a essayé de me tuer. Il va payer le prix fort.

Mon corps continue de monter les escaliers à vive allure. Le sol gronde. Ca commence à se réveiller là-dessous. Les chutes de pierres se font de plus violentes et fréquentes. Tout va peut-être s'écrouler avant même une quelconque explosion. Je débouche sur le rez-de-chaussée. L'endroit où nous sommes entrés. Le théâtre de guerre semble s'être dissipé. C'est devenu un cimetiere improvisé. Des cadavres partout. Nos hommes, ceux de l'Almo. Ou l'inverse. A vrai dire, je ne sais même plus à quel partie j'appartiens. Mon corps me traine vers les escaliers de service.
Yeaha, il me reste 28 étages à monter. On y croit. Les escaliers sont entourés de murs de pierres, me laissant un espace de largeur de deux mètres. Je ne vois ni ce qui se passe dehors, ni ce qui se passe au dessus. Mon corps fonce vers l'inconnu. Et je ne sais pas ce qu'il compte faire une fois là-haut. J'ai peur de faire une bêtise.

J'arrive au dixième étage, essoufflé. Une vaste explosion souffle entièrement le mur qui donnait sur l'extérieur. Projeté par l'onde de choc, je m'explose le front sur un escalier. Le choc est violent. Mon corps dévale un à un ces mêmes escaliers.
Et le temps continue de tourner.


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