Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Riposte Graduée


Par : MassiveDynamic
Genre : Action
Statut : Terminée



Chapitre 25


Publié le 03/09/2009 à 01:47:15 par MassiveDynamic

HS : Et bien voilà, c'est terminé. Ce chapitre peut très bien faire office de fin, bien que j'ai encore pas mal d'idées. Cependant, l'intrigue que j'avais initialement créé est maintenant terminée. Et grâce à mes quelques lecteurs, à vous les gars, parce que je n'aurais peut être pas trouvé la force de tout rédiger sinon, donc merci à vous de m'avoir suivi jusqu'ici :coeur:
D'ici quelques jours, le premier chapitre de ma nouvelle fic verra le jour. Cette fic là sera donc un peu laissée de côté, en attendant que je réfléchisse à une suite correcte. Voilà donc pourquoi je vous sollicite maintenant. Lisez ce dernier chapitre, et après ça, dites moi si vous voulez une suite en bonne et due forme de la fic ou tout simplement un gros épilogue :oui: Sachant que dans tous les cas, je saurai quoi faire et mon autre fic arrivera :)

Bon, savourez bien ce dernier chapitre, je l'ai soigné en trois jours pour être sûr d'offrir un truc divertissant :oui:

NB : Jouez la première musique en boucle jusqu'à l'arrivée de la seconde qui vous sera suggérée à un certain endroit du chapitre :)

Bonne lecture :oui:




Chapitre 25 : La fuite, Partie II : RIOT !

J'ouvre les yeux. L'explosion et le choc qui s'en est suivi semble avoir atténué les effets du contrôle de la puce. Je suis à nouveau maître de mon corps. Du moins, pour l'instant. Je me relève. Je peux ressentir un liquide couler sur mon visage. Je tente de passer ma main dessus pour vérifier ce que c'est. Impossible. Je suis menotté, c'est vrai... Le mur qui tenait ici a été remplacé pour de gros débris, me donnant une vue vers ce qu'il se passe aux alentours du QG. Le champ de bataille semble s'être dispersé aux alentours. Des chars, des hélicoptères, des tas d'hommes contre une armée d'hommes invisibles. Grandiose. Un combat inutile malheureusement. Ils vont tous mourir. Ils vont mourir pour rien. On aurait pu les sauver. Mais ils sont condamnés. C'est trop tard. Et les prévenir ne servirait à rien. La seule vie que je peux encore sauver à présent, c'est la mienne.
Je regarde le panneau. Dixième étage. J'ai encore un gros bout de chemin à parcourir.
Sébastien a été trop loin. Il risque de représenter un danger envers moi, comme envers les autres. Cette situation de contre la montre et contre la mort nous a bien mis à cran. Personne ne devrait avoir à subir ça. Surtout pas moi. Je continue de gravir les étages en courant alors que tout commence à s'effondrer. Je ne sais plus qui je suis. Au fond, était-ce bien moi qui agissait pendant tout ce temps ? Répondais-je vraiment de mes actes ? Je ne suis plus sûr de rien. Un pantin manipulé. Au fond c'est peut-être ce que j'ai toujours été. J'ai toujours du répondre des ordres de quelqu'un. Toujours. Et quand j'ai enfin cru à ma liberté d'action, à mes idées, quand je suis devenu leader et que j'entreprenais des choses pour rétablir l'ordre, j'apprends que je ne suis qu'un pantin de l'Almo.
Une puce implantée au plus profond de ma chaire. Depuis plus d'un an déjà. Et je ne remarque même pas quand elle se manifeste. Au fond, tous les évènements étranges depuis peu, comme le gros blackout dans la prison de Rouen récemment, où j'avais parait-il perdu le contrôle, c'était eux. Ils jouaient avec moi. Ils me testaient. Ils testaient leur nouvelle arme. Ils vont créer une armée de super soldats. C'est donc à ça que tout cela rime ? Et les puits et réservoirs de pétrole ? Non, encore trop de questions.
Et une partie de ces réponses partira en fumée dans une dizaine de minutes. Un quart d'heure tout au plus. Je les rejoindrai peut-être si je ne me dépêche pas. Mais je ne veux pas. Sébastien a tenté de me tuer. Il a trahit notre section. Il a enfreint les règles. En temps de guerre, il y a des règles. Il vient de passer au travers. Il devra répondre de ses actes.

A bout de souffle, je fais une pose. Je jette un oeil pour suivre ma progression. 21ème étage. Encore 7. Je récupère mon souffle. Tous les étages se suivent et se ressemblent ici. Normal, je suis dans une très grande cage d'escalier. Et je n'ai clairement pas le temps de fouiller les étages.
Mes mains sont liées dans le dos. Alors que je récupère un peu, je cherche par tous les moyens à me libérer de cette foutue étreinte. Mes poignets me font mal. Et je ne vous parle même pas de la difficulté à courir menotté, les mains dans le dos. C'est horrible. Comme si on nous tirait sans cesse vers l'arrière.
Après avoir un peu récupéré, je toussote. J'ai réussi à tousser ?!

"Un deux un deux, vous me recevez ?"

J'arrive de nouveau à parler. La puce est donc belle est bien inactive. Pour le moment.
Je me lève et me remet en route.


-Vue du côté de Sébastien et les autres, pendant l'ascension d'Harper-

"Julie ! Garde ton calme s'il te plait, c'est vraiment pas le moment ! Sébastien n'y est pour rien d'accord !"

Au beau milieu de la salle de maintenance, les liens se brisent. Une atmosphère pesante règne.

Julie est agrippée à Sébastien. Son flingue posé sur le derrière du crâne du gourou. Elle est en pleurs. Au bout du rouleau.
Sébastien balbutie quelques mots.

"Ecoute Julie... S'il te plait... Ne fait pas de bêtises... Je l'ai laissé en bas, c'est un traitre bon sang ! Tu l'as vu toi-même ! Son arme était braquée dans ta direction, il était prêt à faire feu ! Merde enfin, Tom déjà le soupçonnait dès notre arrivée dans le no man's land ! Il est pas net ce gars ! Tiens, tu te souviens cette nuit dans la tente, hein ? Quand tous les gars de l'Almo, ou les sectionnaires, je sais plus, bref quand des gars ont déboulé pour vous tuer ?! Juste avant que je les descende, vous sauvant la vie au passage, j'ai entendu l'un d'entre eux vous pondre un discours. Discours très lourd contre Harper ! Alors s'il te plait, rend toi au moins compte qu'il a quelque chose de louche ce type !"

Sébastien transpire et sourit bêtement. Il a peur. Peur de la mort. Peur de comment Julie réagira. Pour elle, Harper est mort. Elle a perdu le dernier être qu'elle chérissait, sans avoir eu le temps de lui dire.
Julie tremble. Elle est à bout de nerfs, ne sait pas quoi faire.

"S'il te plait Julie... laisse mon frère tranquille ! Il est venu nous sauver merde ! On y est pour rien si Harper décide au plus mauvais moment possible de nous révéler son jeu ! "

Roxane braque Julie. Elle la braque depuis l'instant même où Julie a posée son arme sur la tête de son frère. La situation est explosive. Et personne ne peut la désamorcer.
Ray tente quand même de calmer le jeu, en s'y prenant toutefois avec très peu de tact.

"Euh... je sais que la situation est mal choisie mais on doit foutre le camp dans 8 minutes. Tout va péter dans 15 minutes, on doit s'assurer d'être suffisamment loin du lieu de l'explosion. Et...euh, les jets sont déjà à quai..."

Pas de réaction. Julie détient toujours Sébastien en otage, les larmes ayant laissées place à la haine. Elle regarde Roxane dans les yeux. Les deux femmes se dévisagent.

" Tu vas me tuer ? Ton arme est braquée sur mon frère. Tu vas le tuer, et ensuite ? Tu vas te faire tirer dessus sauf si tu me tue, parce que je te jure que je t'exploserai le crâne. Alors c'est ça ? On va tous s'entretuer ? C'est là où tu veux en venir ? Juste pour défendre un putain de traitre ?! "

Les autres commencent à paniquer. Bien entendu, Julie leur a défendu de faire le moindre geste. Auquel cas elle abattrait Sébastien.
Baird, très anxieux, profite du clash entre les deux dames pour proposer un plan de secours à Ray.
Les deux hommes étant côte à côte, il chuchote de sorte que personne n'entende.

"Faut vraiment qu'on foute le camp Ray. Et je n'ai pas la moindre envie d'embarquer avec ces tarés à bord. Je vais me casser. Il doit rester une dizaine de minutes à tout casser. En plus, on est les plus proche de la porte. On y va, toi et moi. Tu sais pas piloter donc je te prends dans mon jet. On leur en laissera un, ils se démerderont pour le nombre de places, après tout je les connais pas, et pour le peu de temps que je les connaisse ça va partir en tuerie générale. Je te laisse une minute de réflexion, et dans une minute je cours. Je me casse d'ici. Avec ou sans toi. Tu as ta chance, à toi de la saisir. "

"Fais pas le con Baird ! Si tu te barres, tu vas vraiment faire péter un plomb à tout le monde. Ils vont s'entretuer pour pouvoir s'enfuir !"

"Désolé Ray, mais c'est pas mon problème. Tu viens ou pas. Ca dépend de toi."

Karl braque Roxane et prend la parole.

" Ca suffit vous deux. Toi aussi Roxane. Personne ne tuera personne et personne ne tirera sur personne !"

Roxane retourne son arme vers Karl.

" Pou...Pourquoi tu me vises Karl ?! Toi aussi t'es de son côté ?! TU VEUX ME TUER ?! PUTAIN MAIS C'EST QUOI VOTRE PROBLEME ICI ?!"

Roxane perd le contrôle d'elle-même. Elle ne sait plus à qui se fier. Elle ne sait pas quoi faire pour sauver son frère. Elle a peur de le perdre. La peur fait parfois faire des choses idiotes.

Morgane et Chuck restent en retrait. Tout comme Ray et Baird. Ils ne prennet pas part à ce conflit qui risque à tout moment de tourner au vinaigre.
D'ailleurs, la minute est écoulée. Baird s'apprête à détaler. Mais étant tout aussi surpris que les autres, il attend encore quelques secondes.

"Julie, s'il te plait, baisse ton arme, ne fait pas de bêtises."

"...HARPER ?!"

Instantanément après ma phrase, Julie, de joie, se tourne vers moi, libérant Sébastien. Elle me regarde, le visage plein de joie.

* BANG BANG BANG BANG BANG BANG *



Son sourire vire à un début de larmes. Elle tend la main vers moi. Et elle...s'effondre ? son corps tombe disgracieusement à la renverse. Elle s'écroule au sol, à mes pieds. Face contre terre. Me laissant voir son dos, criblé de balle. Elle respire à pleins poumons, difficilement, rendant ses derniers soupires. Je me sens envahit d'un désespoir soudain, ne faisant même pas attention à l'agitation autour de moi. Je m'accroupis. Dans un dernier effort, elle lève son visage et me regarde. Sa bouche laisse échapper des flots de sang. Elle me regarde, son dernier regard. Ses larmes coulent. Elle tente de prononcer ses dernières paroles, redoublant d'effort. Je quelque chose. Impossible de comprendre quoi que ce soit. Elle continue de se vider de son sang. Je ne peux même pas la toucher, ni l'embrasser une dernière fois. Je la regarde, mon regard toujours fixé dans ses yeux. Ses yeux commencent à se fermer. Doucement. Elle est en train de rendre l'âme. Et elle ne reposera jamais en paix.
A cause de lui.

Je perd le contrôle de moi-même. Ca n'est pas la puce qui reprend le contrôle. Non, c'est juste mon corps qui se remplit d'une rage jamais atteinte auparavant. Je me lève, bouillonnant de l'intérieur. Et je le regarde. Sébastien. Son visage qui laisse voir une expression figée. Il regarde le vide, l'arme avec laquelle il vient de tuer Julie entre les mains, visant le vide. Il a peut-être fait ça spontanément. Sur le moment. Il ne voulait pas. Et à cause de ça, il va mourir. Je vais le tuer. Je m'avance en courant vers lui.

"NON !"

Roxane hurle, tentant de m'arrêter. alors que je m'apprête à asséner un violent coup de tête à Sébastien, Roxane me braque désespérément. Karl tire. Roxane s'effondre à son tour. Au même moment, ma tête entre en contacte avec celle de celui qui vient de provoquer notre perte. Mon crâne heurte son visage à toute vitesse. Il est projeté par terre, le nez très probablement cassé. Il saigne abondamment.
Je le frappe avec mes pieds. De toutes mes forces. Je l'enchaine. Il ne se défend même pas. Il prend toutes sortes de coup, figé au sol.

Karl s'approche de Roxane. Elle est blessée. En vie, mais grièvement blessée. Elle s'est écroulée en laissant tomber son arme à quelques mètres d'elle. Elle simule sa mort, laissant Karl s'approcher d'elle.

Au même moment, un gros bruit d'avion résonne. Baird s'est enfui. Il a du profiter de la situation dégénérant pour nous fausser compagnie.
Ray est resté. D'ailleurs, il tente de me séparer de Sébastien. Non, je ne le lâcherai pas. Même s'il meurt, je ne m'arrêterai pas de le frapper. Je dois libérer ma rage.

Morgane et Chuck restent figés. En état de choc. Ils ne bougent pas, se contentant de regarder. Réaction qu'ont d'ailleurs la plupart des gens normaux.

Karl s'approche de Roxane pour vérifier son pouls, les larmes aux yeux.

"Désolé, je voulais pas te..."

Il mange une méchante droite qui le sonne un moment. Roxane se relève et se jette sur moi. Elle saigne. Et elle me frappe. Je ne peux pas me défendre, mes mains sont liées. Je sens ses coups. Des coups de désespoir. Nous avons tout perdu ici. C'est la fin.

Sébastien se ressaisit.

"Dégage, Seb ! T'occupes pas de moi ! Va t'en, je t'en supplies... Je t'aime merde, dégage ! "

Roxane somme son frère de s'en aller, déversant cette dernière phrase en larmes.
Sébastien boiteux nous fausse compagnie et emprunte la porte menant au dernier Jet.
Des explosions commencent à retentir. Il ne doit même pas rester deux minutes, tout va sauter. C'est la fin. Je n'arrive plus à réfléchir. J'encaisse les coups de Roxane. Ils ne me font rien. Je suis ailleurs. Julie n'est pas morte. Elle ne peut pas mourir. Ca ne devait pas se passer comme ça.
Adam avait raison. J'ai provoqué la mort de Julie. Si elle vient de mourir, c'est de ma faute. Il avait raison. Je vais provoquer la mort de tous mes camarades. Il avait raison...

Karl furieux attrape Roxane, me séparant de son emprise et la propulse un mètre plus loin.
Il me relève et s'adresse à Morgane, Ray et Chuck.

"Restez pas plantés là, rattrapez-le !"

Sur ces mots, Morgane et Chuck se lancent à la poursuite de Sébastien.

Karl regarde Roxane. Elle ne trouve pas la force de se relever et perd son sang.

"Allons-y. On ne peut plus rien faire pour elle..."

Je cours, empruntant la même porte que les autres. Je débouche sur une grosse passerelle, un petit Jet se trouvant à quai. Complètement confus. Je ne vais pas vous mentir, un grand danger recouvre notre monde. Et je ne pense pas être de taille. Je ne pense plus. Je n'aspire plus à rien. Karl me précède, rentrant dans le jet avant moi. J'y pénètre à mon tour.
Sébastien est attaché. Morgane et Chuck chacun sur un siège.
Et Ray nous adresse la parole.

"Non non non non ! Attendez ! Je peux pas décoller ! La limite de poids, c'est 5 maximum ! Ce jet est pas conçu pour transporter autant de monde ! On doit se débarrasser de quelqu'un !"

Nos visages se tournent vers Sébastien. Je le regarde dans les yeux. Je veux le tuer. Je veux le faire souffrir. Putain, tu vas m'implorer de te tuer sale merde. J'en ai même pas commencé avec toi.

"Non, je le veux. Je le veux vivant."

*FERMETURE AUTOMATIQUE DES PORTES*

Ray reprend la parole, paniqué.

"MERDE ! Baird avait programmé un départ automatique ! Et on n'a pas de pilote !"

Karl prend les commandes. C'est un ancien de l'Almo. Il sait piloter. On lui a enseigné tous les rudiments de la guerre. Pilotage y compris. Nous prenons place, parés au décollage. Ray nous branche en liaison radio avec Baird.

<< Vous êtes vivants ? Bon, écoutez, vous devez vous tirer d'ici très vite ! Vous voyez le bouton bleu sur le panneau de contrôle ?! C'est un bouton spécial appelé "Stargate". En gros, il vous permet de traverser des pays en quelques secondes. Mais avant ça, je vais vous donner un itinéraire de destination à entrer. Ca vous emmènera directement à l'endroit où nous devons nous réunir. >>

Karl répond.

<< D'accord, donnez-moi les coordonnées à entrer dans l'itinéraire. >>

<< Ligne 4, coordonnées 81 ; 51 ; 62 ; 34 ; 2. Une fois ces données entrées appuyez sur le bouton. >>

Karl rentre les coordonnées. Il presse le bouton. Le vaisseau accélère. Nous nous sentons bizarre. Nous venons de quitter le QG en une fraction de seconde. Ce même QG explosa dans tous les sens, provoquant l'implosion immédiate de Paris. Mais ça, nous ne l'avons pas vu. Nous sommes déjà bien loin. Nous arrivons à destination. Nous volons à présent normalement, la vitesse se stabilise.

<< Très bien, nous sommes arrivés à vos coordonnées. Quelle est la suite ? >>

<< Continuez de voler. Maintenez le cap tout droit, dans quelques minutes vous devrez apercevoir une piste d'atterrissage improvisée. >>

<< Bien reçu>>

Karl continue de piloter. Mais nous sommes de plus en plus tirés vers le bas.

"Merde, quelque chose ne va pas, on est tiré vers le bas ! Les instruments ont de plus en plus de mal à répondre !"

Ray répond.

"Je sais, Karl, je t'avais prévenu. La limite de poids est dépassée ! On aurait du se débarrasser de ce chien !"

Dit-il, pointant Sébastien du doigt.
Au même moment, la porte menant à la soute s'ouvre brusquement. Effet de surprise oblige, on se fait tirer dessus. Non, Chuck se fait tirer dessus. Roxane n'a pas le temps de faire plus de victimes, puisqu'elle est en même temps que nous désorientée, projetée dans tous les sens. Karl, surpris, a totalement perdu le contrôle de l'appareil. Le jet pique du nez.

<< Mayday ! Mayday ! On va s'écraser ! Nom de.>>

"Putain de merde, la radio ne répond plus !"

Karl est projeté contre le toit du cockpit. Il retombe sur son siège, assommé. La porte de l'appareil vole. Roxane est happée par le vent. Elle est tombée. L'avion continue de chuter. Nous nous cramponnons tous à quelque chose pour ne pas être happé vers l'extérieur.

Je suis perdu. J'aperçois le lieu de notre mort à tous, quelques secondes avant notre crash imminent.



J'ai rompu ma promesse. Je vais mourir. Ils vont mourir. J'ai causé la mort de tout le monde. Adam avait raison.


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