Note de la fic :
Publié le 05/01/2013 à 15:26:42 par lls
Ana marche devant moi sur le trottoir, et sa démarche est clairement provocante, mais respire l’autorité et la puissance. Je me demande si elle a des penchants SM.
Ses talons heurtent le sol avec force et assurance, faisant vibrer ses cuisses à chacun de ses pas. Et ses grosses fesses remuent, tentantes mais vraiment inaccessibles. On arrive à la maison, et je laisse entrer les filles. Sans perdre son sourire moqueur, ma nouvelle invitée se tourne, détaille sa nouvelle demeure, observe la décoration, la tapisserie. Elle s’approprie ce lieu. Elle se penche en avant pour retirer ses bottes, et je réalise le « Harder ! » tatoué en gras juste au-dessus de ses fesses, sur le bas du dos.
Courage sursaute dans sa prison, et je ferme les yeux, croyant rêver. Mais lorsque je les rouvre, l’inscription est bien là. Putain.
Elle est plus petite sans ses talons, mais reste néanmoins supérieure. Je peux voir que ses longues jambes sont tatouées jusqu’aux chevilles, alors qu’on gagne la cuisine. C’est surprenant, mais Cécilia est levée, alors qu’il n’est que 10h. En chemise de nuit, elle peine à se réveiller devant une grande tasse de café. Elle a dû tomber du lit.
Okay doucement, je crois qu’il va me falloir du temps pour m’habituer aux trois paires de jambes douces qui m’entourent.
La petite italienne se retourne à notre arrivée, et j’assiste en direct à ce que provoque la rencontre d’Ana sur le visage de quelqu’un d’autre. Surprise, incrédulité, surprise. Avant qu’elle n’ait le temps de se lever, Ana franchit les quelques mètres qui les séparent et l’embrasse brièvement sur la bouche. La pauvre Cécilia à moitié endormie est complètement perdue, mais parvient à former un sourire de bienvenue hésitant. Elles échangent quelques politesses, et la blonde se retourne vers moi, captant mon regard. Un frisson glacé me parcourt l’échine, et j’affronte cet épais mascara noir, ce bleu profond et glacial dans ses yeux. J’ai l’impression qu’elle est protégée derrière un masque. Mais elle est salement bonne.
Je me reprends et lui fait visiter la maison, Yun sur nos talons, comme toujours. Je lui montre notre chambre, celle de Cécilia, et lui demande finalement où elle veut dormir.
-Si je dors dans la pièce où tu as une chaîne, je pourrai écouter la musique ? Je mettrais pas le volume trop fort.
Son français est fluide, quasiment impeccable.
-Oui, bien sûr, je réponds simplement.
Je la laisse donc là, à quelques mètres de notre chambre, à Yun et moi. Puis je me rappelle d’un truc, et ajoute :
-Je n’ai pas ton numéro de téléphone par contre.
-Je n’ai pas de téléphone, répond-t-elle.
-Tu ne veux pas prévenir tes parents que tu es arrivée ? je demande, surpris.
-Non, ça ira.
Elle paraît amusée devant mon expression étonnée. Toujours ce petit sourire moqueur. Finalement je souris, et elle ferme la porte, vaquant à ses occupations.
-Elle est… belle, déclare Cécilia, toujours sous le choc.
-Elle a l’air gentille, surenchérit Yun, toute contente.
Elle est comme ça Yun. Elle trouve tout le monde gentil.
C’est incroyable comment elle peut changer d’attitude, de comportement. C’est une petite fille dans un monde de Bisounours, rien à voir avec la Yun qui me demande mettre Courage dans sa bouche et de l’étouffer en pleine nuit. Je suis certain que Cécilia ne me croirait pas si je lui racontais. Mais bon, j’ai pas vraiment envie de le faire, de toute façon.
Je me suis trompé à propos d’Ana. Si elle est loin d’égaler la sociabilité débordante de Yun, elle nous tient compagnie après le repas, et c’est Cécilia qui reste dans sa chambre durant l’après-midi, alors qu’on mate un film tous les trois. Pas de canapé pour l’amie russe. Elle s’allonge sur le tapis, s’appuie sur ses coudes et met sa tête dans ses mains. Et elle agite ses jambes lentement derrière elle.
Le choc commence à passer. Je m’habitue peu à peu à elle. Finalement, c’est une humaine un peu bizarre.
Mais elle commente le film, laisse même échapper un petit rire. Sans perdre ses yeux de glace et son sourire. Je l’oublie peu à peu, me concentrant sur le petit bout de coréenne qui se tortille près de moi depuis dix minutes. Les mains de Yun bougent sur mes cuisses, et sachant qu’elle n’aime pas les préliminaires ni les caresses, elle doit être vraiment en manque. Elle me fait un petit regard mêlée de supplication et d’envie, et commence à me chauffer sérieusement. Mais il est quinze heures, et rien ne nous sauvera cette fois.
Le lendemain matin, on est lundi, et la maison s’active peu à peu. Yun quitte le lit avant moi pour se préparer. Je dois louper les amphis du matin pour accompagner Ana, mais j’ai le temps. Elle fait une prépa infirmière, apparemment. Je l’imagine en blouse blanche, touchant mon front. Aucun doute, elle va guérir tous les malades en un regard.
Elle me rejoint dans l’entrée vers 9 h, encore très peu habillée. Mini-jupe verte sans bas ni collants, débardeur noir, bottes, et un petit sac à main vert. Elle a un peu moins forcé sur le mascara, histoire de pas se faire virer le premier jour. Déjà que là, je sais pas si ça va passer.
On sort, et il y a un peu de vent.
-Tu n’as pas froid ? je demande en désignant ses jambes.
-Je suis russe, me répond-t-elle simplement, et l’évidence me heurte.
Bah oui bien sûr, ça doit être la canicule pour elle.
Ça me fait bizarre d’être dehors avec une fille sans Yun. Les gens se retournent derrière nous, je me sens mal à l’aise.
Mais ma colocataire semble paisible, et garde toujours sa démarche d’allumeuse, son petit sourire, son regard pénétrant. On parle un peu, et je dois dire que je me sens un peu mieux, même si je sais qu’elle me fera toujours un peu peur.
Le reste de la semaine se passe très bien. On développe une sorte de routine, on s’entend tous très bien. Yun et moi s’habituons peu à peu à notre vie sexuelle chamboulée, et nos moment seuls sont souvent très très chauds.
Cécilia passe beaucoup de temps à travailler pour le lycée, je crois qu’elle veut décrocher la mention Très Bien. Mais ça ne l’empêche pas d’être sympa, d’être à l’aise avec nous. Elle participe volontiers aux parties de cartes ou de Guitar Hero, elle rigole, c’est bien.
Et Ana. Son année d’étude va être difficile, mais j’ai l’impression qu’elle travaille moins que la petite italienne. Je me suis trompé sur son compte. Elle ne sort jamais et nous tient compagnie très souvent, même si elle garde sa part de mystère, son regard distant. On entend souvent la musique dans sa chambre, ça rend la demeure vivante et animée. Elle s’entend très bien avec Yun. Mercredi, en rentrant de cours, je les ai trouvées en train de faire des cookies en écoutant du rock.
Jeudi, elles m’ont accueilli en débardeurs, culotte et string dans le salon, et jouaient à Dead or Alive. J’ai essayé de détourner les yeux de la petite ficelle entre les fesses d’Ana, toujours couchée sur le tapis. Elle avait l’air à l’aise en ma présence, et je me suis installé près de Yun qui m’invitait sur le canapé. Elle s’est assise sur mes genoux et j’ai posé mes mains sur ses cuisses nues, alors qu’elles jouaient toutes les deux. Yun ne paraissait pas dérangée le moins du monde qu’une autre fille se montre à moitié nue devant moi. J’ai hésité à prendre une photo pour faire rager le 15-18.
Tout s’est vraiment bien passé cette semaine.
FIN
Non fake.
Je reprends : tout s’est vraiment bien passé cette semaine, jusqu’à vendredi…
Ses talons heurtent le sol avec force et assurance, faisant vibrer ses cuisses à chacun de ses pas. Et ses grosses fesses remuent, tentantes mais vraiment inaccessibles. On arrive à la maison, et je laisse entrer les filles. Sans perdre son sourire moqueur, ma nouvelle invitée se tourne, détaille sa nouvelle demeure, observe la décoration, la tapisserie. Elle s’approprie ce lieu. Elle se penche en avant pour retirer ses bottes, et je réalise le « Harder ! » tatoué en gras juste au-dessus de ses fesses, sur le bas du dos.
Courage sursaute dans sa prison, et je ferme les yeux, croyant rêver. Mais lorsque je les rouvre, l’inscription est bien là. Putain.
Elle est plus petite sans ses talons, mais reste néanmoins supérieure. Je peux voir que ses longues jambes sont tatouées jusqu’aux chevilles, alors qu’on gagne la cuisine. C’est surprenant, mais Cécilia est levée, alors qu’il n’est que 10h. En chemise de nuit, elle peine à se réveiller devant une grande tasse de café. Elle a dû tomber du lit.
Okay doucement, je crois qu’il va me falloir du temps pour m’habituer aux trois paires de jambes douces qui m’entourent.
La petite italienne se retourne à notre arrivée, et j’assiste en direct à ce que provoque la rencontre d’Ana sur le visage de quelqu’un d’autre. Surprise, incrédulité, surprise. Avant qu’elle n’ait le temps de se lever, Ana franchit les quelques mètres qui les séparent et l’embrasse brièvement sur la bouche. La pauvre Cécilia à moitié endormie est complètement perdue, mais parvient à former un sourire de bienvenue hésitant. Elles échangent quelques politesses, et la blonde se retourne vers moi, captant mon regard. Un frisson glacé me parcourt l’échine, et j’affronte cet épais mascara noir, ce bleu profond et glacial dans ses yeux. J’ai l’impression qu’elle est protégée derrière un masque. Mais elle est salement bonne.
Je me reprends et lui fait visiter la maison, Yun sur nos talons, comme toujours. Je lui montre notre chambre, celle de Cécilia, et lui demande finalement où elle veut dormir.
-Si je dors dans la pièce où tu as une chaîne, je pourrai écouter la musique ? Je mettrais pas le volume trop fort.
Son français est fluide, quasiment impeccable.
-Oui, bien sûr, je réponds simplement.
Je la laisse donc là, à quelques mètres de notre chambre, à Yun et moi. Puis je me rappelle d’un truc, et ajoute :
-Je n’ai pas ton numéro de téléphone par contre.
-Je n’ai pas de téléphone, répond-t-elle.
-Tu ne veux pas prévenir tes parents que tu es arrivée ? je demande, surpris.
-Non, ça ira.
Elle paraît amusée devant mon expression étonnée. Toujours ce petit sourire moqueur. Finalement je souris, et elle ferme la porte, vaquant à ses occupations.
-Elle est… belle, déclare Cécilia, toujours sous le choc.
-Elle a l’air gentille, surenchérit Yun, toute contente.
Elle est comme ça Yun. Elle trouve tout le monde gentil.
C’est incroyable comment elle peut changer d’attitude, de comportement. C’est une petite fille dans un monde de Bisounours, rien à voir avec la Yun qui me demande mettre Courage dans sa bouche et de l’étouffer en pleine nuit. Je suis certain que Cécilia ne me croirait pas si je lui racontais. Mais bon, j’ai pas vraiment envie de le faire, de toute façon.
Je me suis trompé à propos d’Ana. Si elle est loin d’égaler la sociabilité débordante de Yun, elle nous tient compagnie après le repas, et c’est Cécilia qui reste dans sa chambre durant l’après-midi, alors qu’on mate un film tous les trois. Pas de canapé pour l’amie russe. Elle s’allonge sur le tapis, s’appuie sur ses coudes et met sa tête dans ses mains. Et elle agite ses jambes lentement derrière elle.
Le choc commence à passer. Je m’habitue peu à peu à elle. Finalement, c’est une humaine un peu bizarre.
Mais elle commente le film, laisse même échapper un petit rire. Sans perdre ses yeux de glace et son sourire. Je l’oublie peu à peu, me concentrant sur le petit bout de coréenne qui se tortille près de moi depuis dix minutes. Les mains de Yun bougent sur mes cuisses, et sachant qu’elle n’aime pas les préliminaires ni les caresses, elle doit être vraiment en manque. Elle me fait un petit regard mêlée de supplication et d’envie, et commence à me chauffer sérieusement. Mais il est quinze heures, et rien ne nous sauvera cette fois.
Le lendemain matin, on est lundi, et la maison s’active peu à peu. Yun quitte le lit avant moi pour se préparer. Je dois louper les amphis du matin pour accompagner Ana, mais j’ai le temps. Elle fait une prépa infirmière, apparemment. Je l’imagine en blouse blanche, touchant mon front. Aucun doute, elle va guérir tous les malades en un regard.
Elle me rejoint dans l’entrée vers 9 h, encore très peu habillée. Mini-jupe verte sans bas ni collants, débardeur noir, bottes, et un petit sac à main vert. Elle a un peu moins forcé sur le mascara, histoire de pas se faire virer le premier jour. Déjà que là, je sais pas si ça va passer.
On sort, et il y a un peu de vent.
-Tu n’as pas froid ? je demande en désignant ses jambes.
-Je suis russe, me répond-t-elle simplement, et l’évidence me heurte.
Bah oui bien sûr, ça doit être la canicule pour elle.
Ça me fait bizarre d’être dehors avec une fille sans Yun. Les gens se retournent derrière nous, je me sens mal à l’aise.
Mais ma colocataire semble paisible, et garde toujours sa démarche d’allumeuse, son petit sourire, son regard pénétrant. On parle un peu, et je dois dire que je me sens un peu mieux, même si je sais qu’elle me fera toujours un peu peur.
Le reste de la semaine se passe très bien. On développe une sorte de routine, on s’entend tous très bien. Yun et moi s’habituons peu à peu à notre vie sexuelle chamboulée, et nos moment seuls sont souvent très très chauds.
Cécilia passe beaucoup de temps à travailler pour le lycée, je crois qu’elle veut décrocher la mention Très Bien. Mais ça ne l’empêche pas d’être sympa, d’être à l’aise avec nous. Elle participe volontiers aux parties de cartes ou de Guitar Hero, elle rigole, c’est bien.
Et Ana. Son année d’étude va être difficile, mais j’ai l’impression qu’elle travaille moins que la petite italienne. Je me suis trompé sur son compte. Elle ne sort jamais et nous tient compagnie très souvent, même si elle garde sa part de mystère, son regard distant. On entend souvent la musique dans sa chambre, ça rend la demeure vivante et animée. Elle s’entend très bien avec Yun. Mercredi, en rentrant de cours, je les ai trouvées en train de faire des cookies en écoutant du rock.
Jeudi, elles m’ont accueilli en débardeurs, culotte et string dans le salon, et jouaient à Dead or Alive. J’ai essayé de détourner les yeux de la petite ficelle entre les fesses d’Ana, toujours couchée sur le tapis. Elle avait l’air à l’aise en ma présence, et je me suis installé près de Yun qui m’invitait sur le canapé. Elle s’est assise sur mes genoux et j’ai posé mes mains sur ses cuisses nues, alors qu’elles jouaient toutes les deux. Yun ne paraissait pas dérangée le moins du monde qu’une autre fille se montre à moitié nue devant moi. J’ai hésité à prendre une photo pour faire rager le 15-18.
Tout s’est vraiment bien passé cette semaine.
FIN
Non fake.
Je reprends : tout s’est vraiment bien passé cette semaine, jusqu’à vendredi…