Note de la fic :
Publié le 05/01/2013 à 15:12:02 par lls
Le réveil de mon téléphone me tire du sommeil à 7 h 30. La lumière filtre par ma fenêtre (je n’ai pas de volets), et je me frotte les yeux, fatigué. Je reluque ma coréenne, qui n’a pas bougé. Je la vois parfaitement, allongée près de moi. Elle est sur le ventre, son visage tourné dans ma direction. Ses yeux sont clos, sa respiration paisible. Ses cheveux sont en bataille, et encore une fois, la nuit a été agitée.
Elle a encore sa robe rouge, elle est toute froissée.
J’aurais dû la lui faire enlever, finalement. Une bretelle est descendue sur son bras droit, m’offrant une belle épaule nue. Je caresse ses cheveux, mais elle dort profondément. Ma main passe sur son dos et descend. Je tire la couverture, et caresse ses cuisses douces. Puis je remonte, et passe sous sa robe. Ses fesses sont chaudes et fermes, et Courage s’étire, alors que je ressens une envie furieuse de lui faire l’amour.
Et je ne sais pas si c’est parce que je suis encore à moitié endormi, mais je pense à un reportage que j’ai vu et qui m’avait choqué. Vous savez que dans certains pays, il y a un crime appelé : « surprise sex » ?
En gros c’était une femme qui avait porté plainte contre son mari, car il l’avait prise alors qu’elle dormait. C’est pas vraiment un viol, car bah, c’est sa femme quoi.
Mais voilà, il ne s’est pas assuré qu’elle soit consentante, et donc il avait été jugé. Chaud quand même, ça fait désordre.
T’es dans ton lit avec ta femme, et elle peut limite t’accuser de viol. Ami somnambules, faites gaffe.
Puis je pense à toute les fois où Yun a commencé à sucer Courage au beau milieu de la nuit sans que je sois réveillé, et je m’imagine porter plainte contre elle pour ça.
Mais enfin, revenons à mon problème : j’ai vraiment envie d’elle.
Je me redresse et vais l’embrasser dans le cou. Je plonge dans ses cheveux, pose ma tête contre elle. Je lèche les piercings au creux de son oreille. Elle commence à se réveiller lentement, et lâche un petit « Mmmh ?» de contentement. Elle n’ouvre pas les yeux, mais un petit sourire se dessine sur son visage. C’est parti. Je grimpe à califourchon sur elle. Je suis assis sur ses cuisses, Courage repose sur sa robe. Je tire le tissu doucement, et Yun s’aide de ses avant-bras pour se lever de quelques centimètres.
Je pousse la robe sous elle, dévoilant ses belles fesses de rêve. Et elle se relaisse tomber en soupirant. Elle tourne la tête derrière elle et me sourit. Puis elle referme les yeux.
Je suis à cran maintenant. Je me penche, attrape un préservatif dans mon jean, et l’enfile rapidement. Puis je passe Courage entre les cuisses de Yun, le glisse entre ses fesses sensuellement. Au bout d’un moment, je touche le bout du préservatif, et constate qu’il est humide. Je me lève donc sur mes genoux, et replonge entre les cuisses de ma compagne. Je trouve rapidement, et j’appuie avec précaution.
Elle n’écarte pas les jambes, elle ne se cambre pas et c’est encore plus serré que d’habitude. Mais je glisse lentement en elle, c’est chaud et humide… Courage est brûlant. Je l’ai rentré à moitié, et je continue encore un peu. Puis je le ressors, et recommence. Je vais plus loin cette fois, et j’entends les jambes de Yun qui se lèvent derrière moi et retombent sur le matelas. Elle se redresse sur ses avants bras et se retourne vers moi, la bouche ouverte, le regard suppliant. Je me retire, inquiet, et elle me chuchote : « Encore ! » d’une voix pressante. Alors j’y retourne. Toujours en douceur. Toujours plus loin. Je revois le même éclat de supplication, et ses jambes se relèvent involontairement.
Elle ferme les yeux sous l’effort, et ses jambes regagnent le lit. Elle se met à trembler sous moi, et me lance un sourire coquin. Elle commence déjà à transpirer. Je reprends, et c’est moins serré, plus glissant : elle est toute trempée. Je poursuis mes va-et-vient lentement, et ses jambes continuent de tressauter derrière moi, faisant résonner leurs bracelets. J’attrape alors ses fesses, et rentre entièrement Courage. Yun ne peut réprimer un deuxième « Mmmh ?» de contentement, et je sens ses pieds contre mon dos. Puis je me retire, et ils chutent. Je recommence, et elle gémit. Fort. Cette fois je me penche en arrière et attrape ses chevilles, gardant ses petits pieds contre moi. Et je continue mes mouvements, jouant avec ses bracelets. Elle s’est relevée au maximum sur ses avant-bras pour me regarder. Ses gémissements sont irréguliers, incontrôlables, et il y a toujours cet éclat suppliant. Elle fait tout pour me fixer, et essaie de prendre son regard indéchiffrable, vide. Mais elle n’arrive pas à le garder longtemps. Elle ferme les yeux, se mord la lèvre, et sourit.
Puis j’accélère, et elle se retourne et enfouit sa tête dans le coussin. J’entends un long gémissement presque plaintif, et je comprends qu’elle essaie de se retenir de faire du bruit. Je libère ses jambes et me couche sur elle. Le changement de position lui arrache un cri de plaisir bref, et elle pousse sur ses mains pour se relever, tremblante. Je suis bien plus grand qu’elle et colle mon front dans ses cheveux, sans jamais m’arrêter de bouger en elle. Yun se met à souffler vite et fort, et a de plus en plus de mal à retenir ses gémissements. Je plaque une main sur sa bouche et m’appuie sur elle, la forçant à plier ses avants bras. Je sens sa respiration brûlante sur mes doigts, et sa langue humide s’agite pour les lécher. Derrière moi, ses jambes tambourinent le matelas de manière incontrôlable. Je donne de puissants coups de reins maintenant, faisant entrer entièrement Courage à chaque fois en elle. Malgré ma main qui l’empêche de crier, elle pousse une série de gémissements semblables à des plaintes. Mais elle lèche encore mes doigts, les mordille pour se retenir d’exploser en hurlements de jouissance.
Je passe mon autre main sous elle, et pose ma paume près de son nombril. Je sens son ventre qui se gonfle quand j’entre en elle, et je vais encore plus vite. Elle se retourne encore, suçant mes doigts, et capte mon regard. Ses yeux s’agrandissent à chaque fois que Courage disparait entre ses cuisses, et je sens que je ne vais pas résister longtemps. Je deviens plus irrégulier, moins prévisible, et j’explose de bonheur, et le préservatif devient brûlant. On est en nage, l’un sur l’autre, et on cherche notre respiration. J’entends les jambes de Yun qui tombent une ultime fois sur le lit, et on tremble tous les deux de plaisir. J’embrasse son épaule nue et trempée, et elle me chuchote simplement :
« Woh… »
J’attends cinq bonnes minutes avant que le corps de Yun soit parcouru par un dernier spasme, et je consens à la libérer. Je me redresse, et elle roule sur elle-même pour me faire face. Sa robe ne ressemble plus à rien maintenant, elle est tirée jusqu’au milieu de son ventre et les deux bretelles ont dégringolé sur les bras de ma déesse, laissant apparaître ses tétons roses qui pointent. Elle tremble encore, et son regard est brillant dans le mien. Elle pose ses petites mains derrière ma nuque et m’attire à elle. Yun dévore ma bouche avidement, enroule sa langue dans la mienne, mord mes lèvres. C’est intense, somptueux. Puis elle me relâche, et me lance un sourire plein de tendresse et de plaisir.
« On refait ça après », elle dit, en guettant ma réaction.
J’arrange ses cheveux et soupire d’aise. Puis elle m’échappe pour aller à la douche. Une fois debout, elle manque de tomber, et je la rattrape de justesse avant de la ramener sur le lit, contre moi. Ses jambes tremblent encore. Elle prend une de mes mains entre les siennes, et fait mine de me gronder en la tapotant gentiment :
« Regarde ce que tu as fait. Je peux pas marcher maintenant ! » dit-elle d’une petite voix faussement triste. Ses lèvres sont à quelques centimètres des miennes, et je sens encore sa peau brûlante contre moi. Si on était pas déjà en retard pour aller chercher Ana, je crois que je la reprendrais de suite. Je suis un obsédé.
Je l’aide à se relever, et elle fait quelques pas hésitants, guidée par mes mains dans les siennes. On est morts de rire, elle a du mal à tenir debout. Je l’accompagne finalement dans la douche, où elle retrouve peu à peu l’énergie de ses jambes. Le jet d’eau est agréable sur nos deux corps bouillants. Chacun savonne le corps de l’autre avec douceur, mais sans perdre de temps. Mais j’avoue que je m’attarde à chaque fois sur sa poitrine, et elle doit toujours prendre mes mains et les écarter, en m’adressant un petit air faussement réprobateur. « Don’t tease me ! » elle me rappelle alors, et elle éclate de rire. Puis parfois, juste après ça, elle ferme le débit de l’eau, se met à genoux dans la cabine, et met Courage dans sa bouche en me regardant dans les yeux. C’est tout Yun, ça.
On sort silencieusement de la maison, et on file au bus. Je pense qu’on arrivera à l’heure. Il fait un peu frais, et Yun a remis ses bas noirs, et a opté pour une robe blanche et noire qui arrive au milieu de ses cuisses. Et des petites bottines noires qui la font arriver au niveau de mes épaules. On s’assied dans le bus, direction l’aéroport. Elle a croisé ses jambes, et ses talons me frôlent à chaque fois que le bus passe par un morceau de route abîmé. Exactement comme la première fois qu’on était dans ce même bus, elle et moi. Les choses ont pas mal évolué depuis.
On arrive au moment où l’avion atterrit. Yun brandit la pancarte, toute contente. Il y a pas mal de monde, et tout à coup, je la vois. Je sais que c’est elle, immédiatement. Ana. Elle se dirige vers nous au milieu de la foule désordonnée, et je constate que tous les têtes se tournent vers elle à son passage. Et comme je les comprends ! Moi qui croyais avoir tout vu…
Elle a encore sa robe rouge, elle est toute froissée.
J’aurais dû la lui faire enlever, finalement. Une bretelle est descendue sur son bras droit, m’offrant une belle épaule nue. Je caresse ses cheveux, mais elle dort profondément. Ma main passe sur son dos et descend. Je tire la couverture, et caresse ses cuisses douces. Puis je remonte, et passe sous sa robe. Ses fesses sont chaudes et fermes, et Courage s’étire, alors que je ressens une envie furieuse de lui faire l’amour.
Et je ne sais pas si c’est parce que je suis encore à moitié endormi, mais je pense à un reportage que j’ai vu et qui m’avait choqué. Vous savez que dans certains pays, il y a un crime appelé : « surprise sex » ?
En gros c’était une femme qui avait porté plainte contre son mari, car il l’avait prise alors qu’elle dormait. C’est pas vraiment un viol, car bah, c’est sa femme quoi.
Mais voilà, il ne s’est pas assuré qu’elle soit consentante, et donc il avait été jugé. Chaud quand même, ça fait désordre.
T’es dans ton lit avec ta femme, et elle peut limite t’accuser de viol. Ami somnambules, faites gaffe.
Puis je pense à toute les fois où Yun a commencé à sucer Courage au beau milieu de la nuit sans que je sois réveillé, et je m’imagine porter plainte contre elle pour ça.
Mais enfin, revenons à mon problème : j’ai vraiment envie d’elle.
Je me redresse et vais l’embrasser dans le cou. Je plonge dans ses cheveux, pose ma tête contre elle. Je lèche les piercings au creux de son oreille. Elle commence à se réveiller lentement, et lâche un petit « Mmmh ?» de contentement. Elle n’ouvre pas les yeux, mais un petit sourire se dessine sur son visage. C’est parti. Je grimpe à califourchon sur elle. Je suis assis sur ses cuisses, Courage repose sur sa robe. Je tire le tissu doucement, et Yun s’aide de ses avant-bras pour se lever de quelques centimètres.
Je pousse la robe sous elle, dévoilant ses belles fesses de rêve. Et elle se relaisse tomber en soupirant. Elle tourne la tête derrière elle et me sourit. Puis elle referme les yeux.
Je suis à cran maintenant. Je me penche, attrape un préservatif dans mon jean, et l’enfile rapidement. Puis je passe Courage entre les cuisses de Yun, le glisse entre ses fesses sensuellement. Au bout d’un moment, je touche le bout du préservatif, et constate qu’il est humide. Je me lève donc sur mes genoux, et replonge entre les cuisses de ma compagne. Je trouve rapidement, et j’appuie avec précaution.
Elle n’écarte pas les jambes, elle ne se cambre pas et c’est encore plus serré que d’habitude. Mais je glisse lentement en elle, c’est chaud et humide… Courage est brûlant. Je l’ai rentré à moitié, et je continue encore un peu. Puis je le ressors, et recommence. Je vais plus loin cette fois, et j’entends les jambes de Yun qui se lèvent derrière moi et retombent sur le matelas. Elle se redresse sur ses avants bras et se retourne vers moi, la bouche ouverte, le regard suppliant. Je me retire, inquiet, et elle me chuchote : « Encore ! » d’une voix pressante. Alors j’y retourne. Toujours en douceur. Toujours plus loin. Je revois le même éclat de supplication, et ses jambes se relèvent involontairement.
Elle ferme les yeux sous l’effort, et ses jambes regagnent le lit. Elle se met à trembler sous moi, et me lance un sourire coquin. Elle commence déjà à transpirer. Je reprends, et c’est moins serré, plus glissant : elle est toute trempée. Je poursuis mes va-et-vient lentement, et ses jambes continuent de tressauter derrière moi, faisant résonner leurs bracelets. J’attrape alors ses fesses, et rentre entièrement Courage. Yun ne peut réprimer un deuxième « Mmmh ?» de contentement, et je sens ses pieds contre mon dos. Puis je me retire, et ils chutent. Je recommence, et elle gémit. Fort. Cette fois je me penche en arrière et attrape ses chevilles, gardant ses petits pieds contre moi. Et je continue mes mouvements, jouant avec ses bracelets. Elle s’est relevée au maximum sur ses avant-bras pour me regarder. Ses gémissements sont irréguliers, incontrôlables, et il y a toujours cet éclat suppliant. Elle fait tout pour me fixer, et essaie de prendre son regard indéchiffrable, vide. Mais elle n’arrive pas à le garder longtemps. Elle ferme les yeux, se mord la lèvre, et sourit.
Puis j’accélère, et elle se retourne et enfouit sa tête dans le coussin. J’entends un long gémissement presque plaintif, et je comprends qu’elle essaie de se retenir de faire du bruit. Je libère ses jambes et me couche sur elle. Le changement de position lui arrache un cri de plaisir bref, et elle pousse sur ses mains pour se relever, tremblante. Je suis bien plus grand qu’elle et colle mon front dans ses cheveux, sans jamais m’arrêter de bouger en elle. Yun se met à souffler vite et fort, et a de plus en plus de mal à retenir ses gémissements. Je plaque une main sur sa bouche et m’appuie sur elle, la forçant à plier ses avants bras. Je sens sa respiration brûlante sur mes doigts, et sa langue humide s’agite pour les lécher. Derrière moi, ses jambes tambourinent le matelas de manière incontrôlable. Je donne de puissants coups de reins maintenant, faisant entrer entièrement Courage à chaque fois en elle. Malgré ma main qui l’empêche de crier, elle pousse une série de gémissements semblables à des plaintes. Mais elle lèche encore mes doigts, les mordille pour se retenir d’exploser en hurlements de jouissance.
Je passe mon autre main sous elle, et pose ma paume près de son nombril. Je sens son ventre qui se gonfle quand j’entre en elle, et je vais encore plus vite. Elle se retourne encore, suçant mes doigts, et capte mon regard. Ses yeux s’agrandissent à chaque fois que Courage disparait entre ses cuisses, et je sens que je ne vais pas résister longtemps. Je deviens plus irrégulier, moins prévisible, et j’explose de bonheur, et le préservatif devient brûlant. On est en nage, l’un sur l’autre, et on cherche notre respiration. J’entends les jambes de Yun qui tombent une ultime fois sur le lit, et on tremble tous les deux de plaisir. J’embrasse son épaule nue et trempée, et elle me chuchote simplement :
« Woh… »
J’attends cinq bonnes minutes avant que le corps de Yun soit parcouru par un dernier spasme, et je consens à la libérer. Je me redresse, et elle roule sur elle-même pour me faire face. Sa robe ne ressemble plus à rien maintenant, elle est tirée jusqu’au milieu de son ventre et les deux bretelles ont dégringolé sur les bras de ma déesse, laissant apparaître ses tétons roses qui pointent. Elle tremble encore, et son regard est brillant dans le mien. Elle pose ses petites mains derrière ma nuque et m’attire à elle. Yun dévore ma bouche avidement, enroule sa langue dans la mienne, mord mes lèvres. C’est intense, somptueux. Puis elle me relâche, et me lance un sourire plein de tendresse et de plaisir.
« On refait ça après », elle dit, en guettant ma réaction.
J’arrange ses cheveux et soupire d’aise. Puis elle m’échappe pour aller à la douche. Une fois debout, elle manque de tomber, et je la rattrape de justesse avant de la ramener sur le lit, contre moi. Ses jambes tremblent encore. Elle prend une de mes mains entre les siennes, et fait mine de me gronder en la tapotant gentiment :
« Regarde ce que tu as fait. Je peux pas marcher maintenant ! » dit-elle d’une petite voix faussement triste. Ses lèvres sont à quelques centimètres des miennes, et je sens encore sa peau brûlante contre moi. Si on était pas déjà en retard pour aller chercher Ana, je crois que je la reprendrais de suite. Je suis un obsédé.
Je l’aide à se relever, et elle fait quelques pas hésitants, guidée par mes mains dans les siennes. On est morts de rire, elle a du mal à tenir debout. Je l’accompagne finalement dans la douche, où elle retrouve peu à peu l’énergie de ses jambes. Le jet d’eau est agréable sur nos deux corps bouillants. Chacun savonne le corps de l’autre avec douceur, mais sans perdre de temps. Mais j’avoue que je m’attarde à chaque fois sur sa poitrine, et elle doit toujours prendre mes mains et les écarter, en m’adressant un petit air faussement réprobateur. « Don’t tease me ! » elle me rappelle alors, et elle éclate de rire. Puis parfois, juste après ça, elle ferme le débit de l’eau, se met à genoux dans la cabine, et met Courage dans sa bouche en me regardant dans les yeux. C’est tout Yun, ça.
On sort silencieusement de la maison, et on file au bus. Je pense qu’on arrivera à l’heure. Il fait un peu frais, et Yun a remis ses bas noirs, et a opté pour une robe blanche et noire qui arrive au milieu de ses cuisses. Et des petites bottines noires qui la font arriver au niveau de mes épaules. On s’assied dans le bus, direction l’aéroport. Elle a croisé ses jambes, et ses talons me frôlent à chaque fois que le bus passe par un morceau de route abîmé. Exactement comme la première fois qu’on était dans ce même bus, elle et moi. Les choses ont pas mal évolué depuis.
On arrive au moment où l’avion atterrit. Yun brandit la pancarte, toute contente. Il y a pas mal de monde, et tout à coup, je la vois. Je sais que c’est elle, immédiatement. Ana. Elle se dirige vers nous au milieu de la foule désordonnée, et je constate que tous les têtes se tournent vers elle à son passage. Et comme je les comprends ! Moi qui croyais avoir tout vu…