Note de la fic :
Publié le 05/01/2013 à 15:06:24 par lls
[c]PARTIE II : TATOUAGES[/c]
J’attends maintenant à la gare, il est treize heures. Le train de Cécilia a 20 minutes de retard. J’ai ma pancarte, et j’ai un peu froid sur le quai. Je reçois un message de Yun qui me dit que ses cours ont été annulés cette après-midi, et qu’elle regrette de ne pas être venue avec moi. Finalement, le train arrive, je ressens une petite anxiété naturelle avant la rencontre.
Les gens descendent, et je vois une main qui se lève vers moi, dans la foule. La voilà qui arrive…
Cécilia est brune-clair, presque châtain. Ses cheveux sont libres et un peu moins longs que ceux de Yun. Elle est plus grande que ma petite coréenne, mais elle doit quand même lever ses yeux bleus vers moi. Elle est plus épaisse que Yun aussi, mais non moins désirable. Elle a un très joli visage, aux pommettes rouges et au sourire éclatant. Pas de tenue affriolante, pour celle-là. Blouson en cuir qui laisse deviner une poitrine généreuse, jean, converses. Elle tire une grosse valise et peine à porter un sac tout aussi volumineux à l’épaule. Elle se décharge devant moi, et me fait la bise. Sa peau est chaude, la mienne glacée.
-Tu t’appelles Steph, c’est ça ? me dit-elle avec un accent à couper au couteau.
-Oui, enchanté. Tu parles français ?
-J’essaie,répond-elle, en soupirant. Mais je ne suis pas très bonne.
« Ne sois pas aussi difficile avec toi-même, chuchote Courage, en la reluquant ».
Je pense que son débit est plus fluide que celui de Yun, cependant. On reste comme ça une seconde, et j’attrape le sac et prend sa valise. Elle me remercie, et on marche jusqu’à la voiture.
Elle m’a l’air sympa, mais plus réservée que Yun quand je l’ai rencontrée. On parle un peu, puis le silence s’installe dans la voiture, sans être gênant. Elle est lycéenne, ou tout du moins l’équivalent italien. Son établissement a des partenariats étrangers, et elle vient faire une Terminale Scientifique ici, car c’est là qu’elle veut vivre plus tard. Elle me dit qu’elle adore la France, et que c’est la troisième fois qu’elle vient.
On est le 13 et la rentrée des lycéens a déjà commencé depuis un bout de temps, mais je ne questionne pas son retard. Peut-être que c’est normal. Je suis à l’aise, je la considère comme une copine, une colocataire, sans arrière-pensée. Normal, quoi.
Je me gare près de la maison, et Cécilia la complimente. Je porte ses bagages, et nous nous dirigeons vers l’entrée. Je suis pris d’un doute. J’espère que Yun a bien compris que Cécilia allait faire partie de notre vie, et qu’elle ne va pas se jeter sur moi à mon arrivée pour me déshabiller, comme elle le fait souvent. Je ne veux pas me retrouver dans une situation où je dois lui dire « Non ». Je n’en ai pas du tout envie.
Mais ça ne se passe pas comme ça. Elle est debout dans le salon, et joue à Guitar Hero. Elle est toute belle, ma Yun. Elle a remplacé ses collants par de vrais bas, qui ne découvrent (malheureusement pour moi) plus la moindre petite parcelle de sa peau douce. Ils remontent jusque sous sa robe noire, qui elle s’arrête au-dessus des genoux. À notre arrivée, elle pose la guitare et nous rejoint en trottinant, ses petits pieds ne faisant aucun bruit sur le carrelage. Elle est trop mignonne avec ses deux couettes noires et sa petite mèche qui cache un de ses beaux yeux clairs.
Elle sourit gentiment à Cécilia, et je fais les présentations. Puis on fait la visite, tous les trois. J’arrive finalement devant ma chambre, et je dis :
-C’est notre chambre, en désignant Yun et moi.
Cécilia est obligée de constater qu’il n’y a qu’un seul lit, elle jette un regard à Yun toujours souriante, et je pense qu’elle a compris. Mais elle ne dit rien, et on continue.
Je lui demande finalement où elle veut dormir. J’aimerais lui imposer la pièce la plus loin de la nôtre, pour que tout le monde soit content, mais je ne sais pas comment elle va le prendre.
Elle doit penser comme moi, car elle choisit une chambre assez éloignée. On la laisse donc là pour qu’elle s’organise, se pose un moment, bref. Elle me remercie et fais un signe amical à Yun avant de fermer la porte.
-Elle semble gentil, me dit ma coréenne préférée, en posant sa tête sur mes genoux.
On a gagné le salon, et on regarde une émission, vautrés comme des gros.
Je ne me lasserai jamais de plonger dans ses yeux brillants, et je caresse tendrement sa mèche.
Elle plie les jambes, et ses genoux se touchent. J’adore ses bas.
-Elle semble gentille, je corrige. On dit souvent « Elle a l’air gentille ».
Yun répète, aux anges. Puis elle tourne la tête vers la télé, et une de ses petites mains parfaites attrape une des miennes et l’emmène sur son ventre, où elle croise ses doigts dans les miens.
Je profite pleinement des marques de tendresses de Yun, si rares. Je ne parle pas de nos ébats, bien entendu. À part les massages, où quand je caresse ses cheveux comme maintenant, on n’échange pas de baisers lorsqu’on se quitte ou lorsqu’on se retrouve, on ne se tient pas par la main quand on sort. Alors la moindre caresse est unique, magique.
Cécilia nous rejoint dans le salon vers quinze heures, et Yun s’est endormie sur moi, sa main toujours dans la mienne. Ma nouvelle colocataire italienne sort visiblement de la douche, à en juger par ses cheveux humides qui cascadent autour d’elle.
Elle me sourit, voit Yun qui dort paisiblement, et gagne un autre canapé sans faire de bruit. Elle est bien proportionnée, la Cécilia. Elle a de grosses fesses, et sans son blouson, je peux confirmer mes prédictions : belle poitrine. Mais son style vestimentaire diffère totalement de celui de Yun. Elle est plus discrète, ce qui n’est pas bien difficile. Pas de débardeur, pas de décolleté, un haut blanc qui cache un soutien-gorge, pas de jambes à l’air. Ce n’est pas le genre de filles à se balader en culotte quand elle n’est pas seule. Yun commence à bouger, et se réveille doucement. Elle me regarde à moitié endormie, et son beau sourire m’éblouit. Puis elle se redresse, masse un peu sa nuque, et remarque Cécilia. Elles se parlent en français, et on rit tous les trois de leurs accents si différents. Je crois qu’elles s’entendent bien, en tout cas pour l’instant.
Il est vendredi et Cécilia commence les cours lundi. On décide d’aller visiter son établissement demain, histoire de ne pas se presser et d’avoir une après-midi tranquille. On est des larves.
On lance Guitar Hero, et Cécilia se prête au jeu de bon cœur. Tout se passerait bien, si j’arrêtais de penser à Yun. Je suis en manque en fait, voilà, j’avoue.
En même temps, si Cécilia n’était pas là, on aurait jamais passé autant de temps ensemble sans faire l’amour. On est des animaux.
Je ne sais pas si Yun pense la même chose que moi. Elle a l’air d’être absorbée par la chanson qu’elle joue, et la voir se trémousser avec la guitare me donne encore plus envie d’elle. Mais je me retiens.
Je me résigne à attendre encore de longues heures, le soir où on sera seuls sous la couette.
Mais voilà, vers dix-sept heures, Cécilia nous annonce qu’elle va prendre l’air, se balader un peu. Je ne sais pas si je dois lui proposer de l’accompagner. Avant de me décider, elle dit qu’elle doit appeler ses parents et quelques amis. J’opte donc pour la laisser aller seule.
-Tu as mon numéro, appelle-moi si tu te perds ! je lui dis en riant.
-Merci, je fais attention. À plus tard !
Et elle s’en va. La porte se ferme et je n’ai même pas le temps de réaliser qu’on est seuls, Yun et moi, que sa main prend la mienne. Je devine son regard avant même de poser les yeux sur elle, et on va tous les deux jusqu’à la chambre. On ne peut plus le faire n’importe où, maintenant. Ça serait un peu crade.
Je ferme la porte derrière nous, en essayant de contrôler ma violente envie de lui sauter dessus. Mais c’est sans compter la libido débordante de ma compagne. Elle se jette sur mon lit, se met sur le dos, et lève sa robe rapidement, en chuchotant d’une voix pressante : « Vite vite ! »
Okay, autant pour le contrôle. Je me déshabille fébrilement, protège un Courage déjà brûlant, et m’avance vers elle. Je tire sa culotte rose mais ne l’enlève pas complètement, la laissant à ses chevilles. Elle lève les jambes bien haut et joint les pieds, et je mets une main sur le haut du collant pour la tenir comme ça, alors que je m’introduis en elle. Elle pousse un soupir, et je suis aux anges. Je m’efforce d’aller doucement au début, mais je suis impatient. Je crois qu’elle l’est aussi, je vois presque de la supplication dans ses yeux. Mais elle sait que je risque de lui faire mal, que je ne peux pas faire autrement. Finalement, je suis bien, le préservatif est humide, et je tente d’aller plus vite, tenant ses deux chevilles d’une seule main.
Elle recommence ses « Vite Vite ! », et j’accélère, lui arrachant un gémissement de soulagement. Je la débarrasse rapidement de sa culotte restée en l’air, elle écarte les cuisses et me laisse avancer, avant de croiser ses jambes sur le milieu de mon dos. J’aime bien le contact de ses bas sur ma peau. Elle laisse reposer ses mains sur sa poitrine, et paraît minuscule sous moi. Nos lèvres sont à quelques centimètres seulement, et on se dévore du regard. Ses couettes tremblent et ses yeux se voilent et se ferment à demi à chacun de mes assauts, et je glisse mes mains sous ses fesses. J’ai une prise parfaite. Je la porte presque, et j’accélère encore, l’étreinte de ses cuisses se fait plus forte. On est en nage maintenant, et Yun gémit et soupire fort. Ses sourcils se froncent, ses yeux ne sont que plaisir.
Je me sens presque gêné quand Cécilia rentre de sa balade. Il est dix-huit heures, et on cuisine, Yun et moi. Comme si de rien n’était. Mais à chaque fois que je croise le regard de la belle italienne, j’ai l’impression qu’elle sait ce qu’on a fait pendant son absence. Je sais que ça n’est pas « grave », mais ça me gêne. Yun a l’air de s’en ficher royalement, car elle nous enchante de sa bonne humeur légendaire. Quelle pipelette.
J’attends maintenant à la gare, il est treize heures. Le train de Cécilia a 20 minutes de retard. J’ai ma pancarte, et j’ai un peu froid sur le quai. Je reçois un message de Yun qui me dit que ses cours ont été annulés cette après-midi, et qu’elle regrette de ne pas être venue avec moi. Finalement, le train arrive, je ressens une petite anxiété naturelle avant la rencontre.
Les gens descendent, et je vois une main qui se lève vers moi, dans la foule. La voilà qui arrive…
Cécilia est brune-clair, presque châtain. Ses cheveux sont libres et un peu moins longs que ceux de Yun. Elle est plus grande que ma petite coréenne, mais elle doit quand même lever ses yeux bleus vers moi. Elle est plus épaisse que Yun aussi, mais non moins désirable. Elle a un très joli visage, aux pommettes rouges et au sourire éclatant. Pas de tenue affriolante, pour celle-là. Blouson en cuir qui laisse deviner une poitrine généreuse, jean, converses. Elle tire une grosse valise et peine à porter un sac tout aussi volumineux à l’épaule. Elle se décharge devant moi, et me fait la bise. Sa peau est chaude, la mienne glacée.
-Tu t’appelles Steph, c’est ça ? me dit-elle avec un accent à couper au couteau.
-Oui, enchanté. Tu parles français ?
-J’essaie,répond-elle, en soupirant. Mais je ne suis pas très bonne.
« Ne sois pas aussi difficile avec toi-même, chuchote Courage, en la reluquant ».
Je pense que son débit est plus fluide que celui de Yun, cependant. On reste comme ça une seconde, et j’attrape le sac et prend sa valise. Elle me remercie, et on marche jusqu’à la voiture.
Elle m’a l’air sympa, mais plus réservée que Yun quand je l’ai rencontrée. On parle un peu, puis le silence s’installe dans la voiture, sans être gênant. Elle est lycéenne, ou tout du moins l’équivalent italien. Son établissement a des partenariats étrangers, et elle vient faire une Terminale Scientifique ici, car c’est là qu’elle veut vivre plus tard. Elle me dit qu’elle adore la France, et que c’est la troisième fois qu’elle vient.
On est le 13 et la rentrée des lycéens a déjà commencé depuis un bout de temps, mais je ne questionne pas son retard. Peut-être que c’est normal. Je suis à l’aise, je la considère comme une copine, une colocataire, sans arrière-pensée. Normal, quoi.
Je me gare près de la maison, et Cécilia la complimente. Je porte ses bagages, et nous nous dirigeons vers l’entrée. Je suis pris d’un doute. J’espère que Yun a bien compris que Cécilia allait faire partie de notre vie, et qu’elle ne va pas se jeter sur moi à mon arrivée pour me déshabiller, comme elle le fait souvent. Je ne veux pas me retrouver dans une situation où je dois lui dire « Non ». Je n’en ai pas du tout envie.
Mais ça ne se passe pas comme ça. Elle est debout dans le salon, et joue à Guitar Hero. Elle est toute belle, ma Yun. Elle a remplacé ses collants par de vrais bas, qui ne découvrent (malheureusement pour moi) plus la moindre petite parcelle de sa peau douce. Ils remontent jusque sous sa robe noire, qui elle s’arrête au-dessus des genoux. À notre arrivée, elle pose la guitare et nous rejoint en trottinant, ses petits pieds ne faisant aucun bruit sur le carrelage. Elle est trop mignonne avec ses deux couettes noires et sa petite mèche qui cache un de ses beaux yeux clairs.
Elle sourit gentiment à Cécilia, et je fais les présentations. Puis on fait la visite, tous les trois. J’arrive finalement devant ma chambre, et je dis :
-C’est notre chambre, en désignant Yun et moi.
Cécilia est obligée de constater qu’il n’y a qu’un seul lit, elle jette un regard à Yun toujours souriante, et je pense qu’elle a compris. Mais elle ne dit rien, et on continue.
Je lui demande finalement où elle veut dormir. J’aimerais lui imposer la pièce la plus loin de la nôtre, pour que tout le monde soit content, mais je ne sais pas comment elle va le prendre.
Elle doit penser comme moi, car elle choisit une chambre assez éloignée. On la laisse donc là pour qu’elle s’organise, se pose un moment, bref. Elle me remercie et fais un signe amical à Yun avant de fermer la porte.
-Elle semble gentil, me dit ma coréenne préférée, en posant sa tête sur mes genoux.
On a gagné le salon, et on regarde une émission, vautrés comme des gros.
Je ne me lasserai jamais de plonger dans ses yeux brillants, et je caresse tendrement sa mèche.
Elle plie les jambes, et ses genoux se touchent. J’adore ses bas.
-Elle semble gentille, je corrige. On dit souvent « Elle a l’air gentille ».
Yun répète, aux anges. Puis elle tourne la tête vers la télé, et une de ses petites mains parfaites attrape une des miennes et l’emmène sur son ventre, où elle croise ses doigts dans les miens.
Je profite pleinement des marques de tendresses de Yun, si rares. Je ne parle pas de nos ébats, bien entendu. À part les massages, où quand je caresse ses cheveux comme maintenant, on n’échange pas de baisers lorsqu’on se quitte ou lorsqu’on se retrouve, on ne se tient pas par la main quand on sort. Alors la moindre caresse est unique, magique.
Cécilia nous rejoint dans le salon vers quinze heures, et Yun s’est endormie sur moi, sa main toujours dans la mienne. Ma nouvelle colocataire italienne sort visiblement de la douche, à en juger par ses cheveux humides qui cascadent autour d’elle.
Elle me sourit, voit Yun qui dort paisiblement, et gagne un autre canapé sans faire de bruit. Elle est bien proportionnée, la Cécilia. Elle a de grosses fesses, et sans son blouson, je peux confirmer mes prédictions : belle poitrine. Mais son style vestimentaire diffère totalement de celui de Yun. Elle est plus discrète, ce qui n’est pas bien difficile. Pas de débardeur, pas de décolleté, un haut blanc qui cache un soutien-gorge, pas de jambes à l’air. Ce n’est pas le genre de filles à se balader en culotte quand elle n’est pas seule. Yun commence à bouger, et se réveille doucement. Elle me regarde à moitié endormie, et son beau sourire m’éblouit. Puis elle se redresse, masse un peu sa nuque, et remarque Cécilia. Elles se parlent en français, et on rit tous les trois de leurs accents si différents. Je crois qu’elles s’entendent bien, en tout cas pour l’instant.
Il est vendredi et Cécilia commence les cours lundi. On décide d’aller visiter son établissement demain, histoire de ne pas se presser et d’avoir une après-midi tranquille. On est des larves.
On lance Guitar Hero, et Cécilia se prête au jeu de bon cœur. Tout se passerait bien, si j’arrêtais de penser à Yun. Je suis en manque en fait, voilà, j’avoue.
En même temps, si Cécilia n’était pas là, on aurait jamais passé autant de temps ensemble sans faire l’amour. On est des animaux.
Je ne sais pas si Yun pense la même chose que moi. Elle a l’air d’être absorbée par la chanson qu’elle joue, et la voir se trémousser avec la guitare me donne encore plus envie d’elle. Mais je me retiens.
Je me résigne à attendre encore de longues heures, le soir où on sera seuls sous la couette.
Mais voilà, vers dix-sept heures, Cécilia nous annonce qu’elle va prendre l’air, se balader un peu. Je ne sais pas si je dois lui proposer de l’accompagner. Avant de me décider, elle dit qu’elle doit appeler ses parents et quelques amis. J’opte donc pour la laisser aller seule.
-Tu as mon numéro, appelle-moi si tu te perds ! je lui dis en riant.
-Merci, je fais attention. À plus tard !
Et elle s’en va. La porte se ferme et je n’ai même pas le temps de réaliser qu’on est seuls, Yun et moi, que sa main prend la mienne. Je devine son regard avant même de poser les yeux sur elle, et on va tous les deux jusqu’à la chambre. On ne peut plus le faire n’importe où, maintenant. Ça serait un peu crade.
Je ferme la porte derrière nous, en essayant de contrôler ma violente envie de lui sauter dessus. Mais c’est sans compter la libido débordante de ma compagne. Elle se jette sur mon lit, se met sur le dos, et lève sa robe rapidement, en chuchotant d’une voix pressante : « Vite vite ! »
Okay, autant pour le contrôle. Je me déshabille fébrilement, protège un Courage déjà brûlant, et m’avance vers elle. Je tire sa culotte rose mais ne l’enlève pas complètement, la laissant à ses chevilles. Elle lève les jambes bien haut et joint les pieds, et je mets une main sur le haut du collant pour la tenir comme ça, alors que je m’introduis en elle. Elle pousse un soupir, et je suis aux anges. Je m’efforce d’aller doucement au début, mais je suis impatient. Je crois qu’elle l’est aussi, je vois presque de la supplication dans ses yeux. Mais elle sait que je risque de lui faire mal, que je ne peux pas faire autrement. Finalement, je suis bien, le préservatif est humide, et je tente d’aller plus vite, tenant ses deux chevilles d’une seule main.
Elle recommence ses « Vite Vite ! », et j’accélère, lui arrachant un gémissement de soulagement. Je la débarrasse rapidement de sa culotte restée en l’air, elle écarte les cuisses et me laisse avancer, avant de croiser ses jambes sur le milieu de mon dos. J’aime bien le contact de ses bas sur ma peau. Elle laisse reposer ses mains sur sa poitrine, et paraît minuscule sous moi. Nos lèvres sont à quelques centimètres seulement, et on se dévore du regard. Ses couettes tremblent et ses yeux se voilent et se ferment à demi à chacun de mes assauts, et je glisse mes mains sous ses fesses. J’ai une prise parfaite. Je la porte presque, et j’accélère encore, l’étreinte de ses cuisses se fait plus forte. On est en nage maintenant, et Yun gémit et soupire fort. Ses sourcils se froncent, ses yeux ne sont que plaisir.
Je me sens presque gêné quand Cécilia rentre de sa balade. Il est dix-huit heures, et on cuisine, Yun et moi. Comme si de rien n’était. Mais à chaque fois que je croise le regard de la belle italienne, j’ai l’impression qu’elle sait ce qu’on a fait pendant son absence. Je sais que ça n’est pas « grave », mais ça me gêne. Yun a l’air de s’en ficher royalement, car elle nous enchante de sa bonne humeur légendaire. Quelle pipelette.