Note de la fic :
Publié le 05/01/2013 à 15:16:09 par lls
Je ne sais vraiment pas par où commencer quand il s’agit de décrire Ana. Commençons par dire qu’elle est ultra méga giga super bonne. Ça c’est fait.
Bon, je me lance… Déjà, elle est grande et mince. Bon, okay. Je pense qu’elle est blonde naturellement, mais elle a teint ses cheveux presque en blanc. Sa peau est assez claire, et parait au moins aussi douce que celle de Yun.
Bon, je ne veux pas donner d’à priori ou de préjugés, mais comprenez-bien qu’Ana est habillée comme une prostituée. Malgré la température, minishort en jean qui laisse donc apparaître ses cuisses fermes à l’air et ses jambes interminables. Celles-ci atterrissent dans des bottes en cuir à talons noires. Elle est quasiment aussi grande que moi avec, et je suis certain qu’elle doit cacher une paire dans ses bagages qui m’obligera à lever les yeux pour la regarder. Quand elle avance vers nous, je prends immédiatement conscience de sa démarche et jalouse les mecs qui sont derrière elle. Elle a un déhanché qui doit faire tressauter ses belles fesses, à en juger par les regards qui la suivent, les yeux qui s’écarquillent.
Son haut est une espèce de débardeur qu’elle a nouée au milieu de son ventre, comme si elle avait trop chaud.
Le résultat ? Ça la découvre jusqu’au-dessus du nombril, et serre une poitrine définitivement moins imposante que celles de mes autres colocataires, mais que j’irais tâter sans problèmes.
Son visage est fin, sans défaut. Je pense qu’elle n’est pas maquillée, à part un mascara noir exagérément prononcé qui peint le coin de ses yeux en pointes. Ses cheveux sont donc blonds presque blancs et laissés libres, frôlant ses épaules nues. Elle porte des bagues à chaque main, et les sommets de ses oreilles sont décorés de piercings reliés à ses lobes par une petite chaînette en argent leste. À deux mètres de nous, elle sourit et ouvre la bouche, me laissant voir une petite bille de métal qui orne sa langue.
Voilà, vous voyez le topo ? Bah maintenant, imaginez qu’elle ne fait pas du tout le genre prostituée. Pas du tout.
Car premièrement, Ana a des tatouages. Beaucoup de tatouages. Sur ses cuisses, ses jambes, sur son ventre, ses bras. Ils sont tous en couleurs, représentent des anges, des inscriptions, des monstres mythologiques, des animaux… Ils sont gros petits, longs…J’en vois qui disparaissent dans ses bottes, et je suis certains qu’il y en a de nombreux autres cachés à la vue. Sa peau est tantôt rouge, tantôt verte, puis bleue… Je crois qu’il n’y a pas un endroit sur ses cuisses où je pourrais poser ma main sans toucher un tatouage. Ça lui donne un air surnaturel. Les têtes se tournent en premier lieu pour regarder ses tatouages unique, et non pas admirer ses cuisses et ses fesses de rêves.
Deuxièmement, Ana a un regard et un sourire dévastateurs. Ses lèvres sont empreintes d’un air moqueur, et ses yeux d’un bleu glacial portent une infinie confiance en elle. La grâce de ses déplacements, la façon dont elle détaille ce qui l’entoure, tout en elle inspire la puissance, la maîtrise absolue de son environnement et des autres. Elle est intimidante, je pense que c’est le mot. Et ça n’est pas parce qu’elle est à moitié nue. Je suis persuadé que les wesh se reprennent à deux fois avant de l’aborder ou de la siffler dans la rue. Son attitude dégage une aura qui fait douter, il est impossible de savoir de quoi elle est capable. Le peu qu’elle nous montre, c’est qu’elle sait être extraordinairement aguicheuse et désirable sans faire pute.
Tout ça, je le remarque alors qu’elle avance vers nous, en quelques secondes. Je vous laisse imaginer la bête. Et elle n'a que dix-neuf ans.
En clair, malgré son corps de rêve et son attitude à faire bander un saint, c’est de l’appréhension qui m’envahit plus que du désir. Je ne sais pas, je ne sais rien sur elle. J’ai l’impression qu’une bulle la protège, qu’elle ne fait pas partie de notre monde. Je n’arrive pas à imaginer son type d’hommes. Certainement pas moi, déjà. Peut-être un black immense avec des bras gros comme mes cuisses.
Mais même pas. Un mec aussi tatoué qu’elle, aussi excentrique ? Trop prévisible. Non, je ne vois vraiment pas à quoi pourraient ressembler ses conquêtes, ses amis, sa famille. Je crois qu’elle est unique. J’ai le sentiment qu’on ne va pas beaucoup la voir. On est pas de son monde. Elle va juste partager nos repas, et disparaître avec sa meute mythologique dans la nuit, je ne sais où.
Elle s’arrête devant nous et pose deux énormes valises, alors que je tire ces dernières conclusions dans mon esprit embrumé par son parfum de rose. Puis elle nous embrasse, Yun et moi. Sur la bouche. Comme ça. Ses lèvres sucrées rencontrent les miennes brièvement, me laissant pantois. Je crois que je suis dans un état de transe totale. Ma langue est un pavé informe dans ma bouche, et mon corps entier est raide comme la justice.
La réaction de Yun est impressionnante, mais finalement très commune. Ses yeux s’illuminent de surprise quand les lèvres d’Ana se posent sur les siennes, et elle éclate de rire, visiblement peu intimidée par notre nouvelle colocataire. Elle est comme ça Yun, nature et fraîche en toute circonstance.
« Je suis Ana » dit-elle, avec un accent léger.
Le timbre de sa voix rentre totalement en adéquation avec son regard : puissant et sensuel. Je me demande si cette créature ressent la peur.
On se présente enfin, moi je balbutie comme un demeuré, et j’attrape ses valises, alors qu’on retourne au bus. Je la sens qui marche près de moi, et même sans affronter son regard, je suis incapable de dire un mot. Mais Yun est toute curieuse et fait la conversation, avec son naturel légendaire.
Les gens nous regardent comme si on était des extraterrestres. Il faut dire, je suis entre deux filles à la beauté insolente mais issues de deux mondes complètement différents. Je ne saurais pas dire laquelle des deux est la plus jolie ou la plus désirable, et c’est parce qu’absolument tout les oppose.
Je suis perdu dans mes pensées, et je n’écoute même pas les réponses qu’Ana donne aux nombreuses questions de Yun. Je capte juste qu’elle parle très très bien français. On monte dans le bus, et les conversations se tarissent presque instantanément. J’essaie de me recomposer, de me ressaisir, mais cette rencontre a été un choc terrible. Je vois des mecs louches d’environ mon âge qui ne savent pas où donner de la tête. Tantôt ils louchent sur la poitrine de Yun, tantôt sur les tatouages d’Ana. Mais ils ne disent rien, ils ne s’encouragent pas. Je crois qu’elle leur fait plus peur que moi.
Il reste deux sièges, et Ana va se mettre contre la vitre, avant de croiser ses longues jambes de déesse. N’oubliant pas mon éducation de jeune homme galant ( ) je m’écarte pour laisser passer Yun, mais elle me pousse gentiment, et je suis obligé de m’asseoir. Il n’y a personne devant nous et je laisse les bagages à nos pieds. Yun grimpe sur mes genoux, et se colle à moi. Je suis un peu surpris, mais j’arrive à guetter la réaction d’Ana. Si elle est impressionnée, elle ne laisse rien paraître. Son sourire moqueur s’étend un peu, mais son regard reste glacial, et semble sonder mon âme.
Yun prend mes mains pour que je les passe autour d’elle, et je les pose sur son ventre. Elle se laisse aller contre moi, confortable. Je sens ses jambes qui battent contre les miennes, et elle continue à parler, cette pipelette. Je crois qu’en d’autres circonstances, j’aurais bombé le torse, j’aurais été fier, j’aurais regardé tout le monde dans le bus d’un air de dire : « C’est mes colocataires. ))"> »
Mais là je suis une tapette, un petit garçon apeuré par une fille à la personnalité qui le domine complètement. Sérieux, faut que je me reprenne.
Bon, je me lance… Déjà, elle est grande et mince. Bon, okay. Je pense qu’elle est blonde naturellement, mais elle a teint ses cheveux presque en blanc. Sa peau est assez claire, et parait au moins aussi douce que celle de Yun.
Bon, je ne veux pas donner d’à priori ou de préjugés, mais comprenez-bien qu’Ana est habillée comme une prostituée. Malgré la température, minishort en jean qui laisse donc apparaître ses cuisses fermes à l’air et ses jambes interminables. Celles-ci atterrissent dans des bottes en cuir à talons noires. Elle est quasiment aussi grande que moi avec, et je suis certain qu’elle doit cacher une paire dans ses bagages qui m’obligera à lever les yeux pour la regarder. Quand elle avance vers nous, je prends immédiatement conscience de sa démarche et jalouse les mecs qui sont derrière elle. Elle a un déhanché qui doit faire tressauter ses belles fesses, à en juger par les regards qui la suivent, les yeux qui s’écarquillent.
Son haut est une espèce de débardeur qu’elle a nouée au milieu de son ventre, comme si elle avait trop chaud.
Le résultat ? Ça la découvre jusqu’au-dessus du nombril, et serre une poitrine définitivement moins imposante que celles de mes autres colocataires, mais que j’irais tâter sans problèmes.
Son visage est fin, sans défaut. Je pense qu’elle n’est pas maquillée, à part un mascara noir exagérément prononcé qui peint le coin de ses yeux en pointes. Ses cheveux sont donc blonds presque blancs et laissés libres, frôlant ses épaules nues. Elle porte des bagues à chaque main, et les sommets de ses oreilles sont décorés de piercings reliés à ses lobes par une petite chaînette en argent leste. À deux mètres de nous, elle sourit et ouvre la bouche, me laissant voir une petite bille de métal qui orne sa langue.
Voilà, vous voyez le topo ? Bah maintenant, imaginez qu’elle ne fait pas du tout le genre prostituée. Pas du tout.
Car premièrement, Ana a des tatouages. Beaucoup de tatouages. Sur ses cuisses, ses jambes, sur son ventre, ses bras. Ils sont tous en couleurs, représentent des anges, des inscriptions, des monstres mythologiques, des animaux… Ils sont gros petits, longs…J’en vois qui disparaissent dans ses bottes, et je suis certains qu’il y en a de nombreux autres cachés à la vue. Sa peau est tantôt rouge, tantôt verte, puis bleue… Je crois qu’il n’y a pas un endroit sur ses cuisses où je pourrais poser ma main sans toucher un tatouage. Ça lui donne un air surnaturel. Les têtes se tournent en premier lieu pour regarder ses tatouages unique, et non pas admirer ses cuisses et ses fesses de rêves.
Deuxièmement, Ana a un regard et un sourire dévastateurs. Ses lèvres sont empreintes d’un air moqueur, et ses yeux d’un bleu glacial portent une infinie confiance en elle. La grâce de ses déplacements, la façon dont elle détaille ce qui l’entoure, tout en elle inspire la puissance, la maîtrise absolue de son environnement et des autres. Elle est intimidante, je pense que c’est le mot. Et ça n’est pas parce qu’elle est à moitié nue. Je suis persuadé que les wesh se reprennent à deux fois avant de l’aborder ou de la siffler dans la rue. Son attitude dégage une aura qui fait douter, il est impossible de savoir de quoi elle est capable. Le peu qu’elle nous montre, c’est qu’elle sait être extraordinairement aguicheuse et désirable sans faire pute.
Tout ça, je le remarque alors qu’elle avance vers nous, en quelques secondes. Je vous laisse imaginer la bête. Et elle n'a que dix-neuf ans.
En clair, malgré son corps de rêve et son attitude à faire bander un saint, c’est de l’appréhension qui m’envahit plus que du désir. Je ne sais pas, je ne sais rien sur elle. J’ai l’impression qu’une bulle la protège, qu’elle ne fait pas partie de notre monde. Je n’arrive pas à imaginer son type d’hommes. Certainement pas moi, déjà. Peut-être un black immense avec des bras gros comme mes cuisses.
Mais même pas. Un mec aussi tatoué qu’elle, aussi excentrique ? Trop prévisible. Non, je ne vois vraiment pas à quoi pourraient ressembler ses conquêtes, ses amis, sa famille. Je crois qu’elle est unique. J’ai le sentiment qu’on ne va pas beaucoup la voir. On est pas de son monde. Elle va juste partager nos repas, et disparaître avec sa meute mythologique dans la nuit, je ne sais où.
Elle s’arrête devant nous et pose deux énormes valises, alors que je tire ces dernières conclusions dans mon esprit embrumé par son parfum de rose. Puis elle nous embrasse, Yun et moi. Sur la bouche. Comme ça. Ses lèvres sucrées rencontrent les miennes brièvement, me laissant pantois. Je crois que je suis dans un état de transe totale. Ma langue est un pavé informe dans ma bouche, et mon corps entier est raide comme la justice.
La réaction de Yun est impressionnante, mais finalement très commune. Ses yeux s’illuminent de surprise quand les lèvres d’Ana se posent sur les siennes, et elle éclate de rire, visiblement peu intimidée par notre nouvelle colocataire. Elle est comme ça Yun, nature et fraîche en toute circonstance.
« Je suis Ana » dit-elle, avec un accent léger.
Le timbre de sa voix rentre totalement en adéquation avec son regard : puissant et sensuel. Je me demande si cette créature ressent la peur.
On se présente enfin, moi je balbutie comme un demeuré, et j’attrape ses valises, alors qu’on retourne au bus. Je la sens qui marche près de moi, et même sans affronter son regard, je suis incapable de dire un mot. Mais Yun est toute curieuse et fait la conversation, avec son naturel légendaire.
Les gens nous regardent comme si on était des extraterrestres. Il faut dire, je suis entre deux filles à la beauté insolente mais issues de deux mondes complètement différents. Je ne saurais pas dire laquelle des deux est la plus jolie ou la plus désirable, et c’est parce qu’absolument tout les oppose.
Je suis perdu dans mes pensées, et je n’écoute même pas les réponses qu’Ana donne aux nombreuses questions de Yun. Je capte juste qu’elle parle très très bien français. On monte dans le bus, et les conversations se tarissent presque instantanément. J’essaie de me recomposer, de me ressaisir, mais cette rencontre a été un choc terrible. Je vois des mecs louches d’environ mon âge qui ne savent pas où donner de la tête. Tantôt ils louchent sur la poitrine de Yun, tantôt sur les tatouages d’Ana. Mais ils ne disent rien, ils ne s’encouragent pas. Je crois qu’elle leur fait plus peur que moi.
Il reste deux sièges, et Ana va se mettre contre la vitre, avant de croiser ses longues jambes de déesse. N’oubliant pas mon éducation de jeune homme galant ( ) je m’écarte pour laisser passer Yun, mais elle me pousse gentiment, et je suis obligé de m’asseoir. Il n’y a personne devant nous et je laisse les bagages à nos pieds. Yun grimpe sur mes genoux, et se colle à moi. Je suis un peu surpris, mais j’arrive à guetter la réaction d’Ana. Si elle est impressionnée, elle ne laisse rien paraître. Son sourire moqueur s’étend un peu, mais son regard reste glacial, et semble sonder mon âme.
Yun prend mes mains pour que je les passe autour d’elle, et je les pose sur son ventre. Elle se laisse aller contre moi, confortable. Je sens ses jambes qui battent contre les miennes, et elle continue à parler, cette pipelette. Je crois qu’en d’autres circonstances, j’aurais bombé le torse, j’aurais été fier, j’aurais regardé tout le monde dans le bus d’un air de dire : « C’est mes colocataires. ))"> »
Mais là je suis une tapette, un petit garçon apeuré par une fille à la personnalité qui le domine complètement. Sérieux, faut que je me reprenne.