Je me réveillais dans un lit d’infirmerie vue la salle dans laquelle j’étais avec des malades sur les lits. Je voulais regarder l’heure sur ma montre, mais on me l’avait enlevée. Je tâtais ma poche mais je n’avais plus mes habits, je n’étais qu’en boxer . Je remarquais alors posés sur la table de nuit des treillis ainsi que des rangers posés au pied de mon lit. Je mis donc ces habits et remarqua sur ma manche le sigle du S.A.S. avec la fameuse devise : Who Dares Wins.
Un officier arriva alors dans l’infirmerie et me fit un salut militaire. Je le regarde, étonné, puis lui rend son salut.
-Suivez-moi, me dit-il avec un fort accent.
-Euh…c’est quoi ce bordel ? Je ne suis même pas Anglais et j’ai 16 ans et vous me faites entrer au S.A.S.?, lui demandai-je en lui emboîtant le pas.
-Tes résultats à ce fameux examen gouvernemental sont impressionnants, nous avons décidé de t’engager dans la création d’une nouvelle unité du S.A.S. qui regroupe différentes personnes d’élite quelle que soit leur nationalité.
-Voilà qui répond à ma question quant à la nationalité, mais j’ai que 16 ans !!!
-L’âge n’importe pas, me répondit-il d’un air froid. Laisse mon supérieur t’expliquer.
-Et mes parents ?
-On leur a dit que tu as été pris dans un camp aérospatial du gouvernement.
-Quelle raison nulle
-On a su donner de bons arguments …, me dit-il d’un ton me faisant comprendre que la discussion était finie.


Je regardais autour de moi d’un air impressionné ce complexe où se trouvait de multiples portes menant vers des salles de conférence, des salles de sport, ...

-On est où là ? , demandai-je.
-En Angleterre dans un centre d’entraînement du S.A.S.
-Quoi? Je suis en Angleterre ? J’ai dormi combien de temps ?
-À peu près dix-huit heures.

On arriva alors dans un couloir brillamment éclairé où l’officier me dirigea vers une porte où était écrit sur une plaque de cuivre : Colonel McCoal. L’officier m’ouvrit la porte :

- Après toi.