Hs : Allez le second chapitre de la soirée vu que l'autre était court... mais celui là l'est aussi
Pour les commentaires je comprends tout à fait que vous n'arriviez pas à suivre au vu des derniers chapitres, mais tout devrait s'éclaircir sur une fin qui s'ouvrira à des tas de théories. Je publierai ma propre fin mais ensuite libre à vous de théoriser. Enfin vous comprendrez tous ça une fois la fic terminée.

Chapitre 28 : Le contrat

-Lex, quelques heures après son arrivé en 2009-

L'heure du changement est arrivée. Je ne pensais pas que ça marcherait, et je risque de ne pas pouvoir rester ici très longtemps. L'heure n'est plus à la rigolade. Tout doit changer. Radicalement. Vincent, ton sang doit être versé. C'est la dernière réalité que nous modifierons. Je t'ai pris de vitesse. Cette fois-ci, je suis le premier à revenir en arrière. Les voyages dans le temps t'ont quasiment tué. Tu n'es plus que l'ombre de toi-même. Et tu n'aurai jamais du exister. Moi non plus. Nous avons modifié des trentaines de fois l'ordre des choses. Et au final, tu arrivais toujours à tes fins. Dominateur du monde, patron de tonnes de multinationales, tuer en série, j'en passe et des meilleurs et maintenant tu es président. Sauf que à cet instant précis, tu ne l'es pas encore. Et comme d'habitude, à cet instant précis, à quelques jours avant que tout cela ne commence, tu es mon meilleur ami. Dans le présent, te tuer ne servirait à rien. Mais dans le passé... Je peux nous supprimer avant que tout cela commence. Cette boucle infernale. Va savoir combien d'univers parallèles nous avons créé avec tes petits jeux ? Et ça ne peut plus durer. Cette boucle infernale doit trouver sa fin. Tout a un début. Tout a une fin. L'amour, l'art, la planète Terre, toi, moi. Surtout moi. J'ai déjà accepté ma mort. En feras-tu de même ? Je ne pense pas. Sinon tu ne passerai pas ton temps à fuir, vie après vie. C'est une bonne chose Que mon précédent moi m'ait prévenu de toute cette mascarade. Mes moi antérieurs ont constitué un véritable puzzle pour déjouer ton jeu. Ils s'y sont pris trop tard, mais finalement, je t'ai eu. Tu es déjà condamné. Tu as passé je ne sais pas combien de vies à tenter de me mettre hors d'état de nuire. Tu t'y prenais soit trop tôt, soit trop tard. La faute à une machine trop irrégulière... ou au destin. Je ne crois pas au destin. Disons qu'avec ton projet, tu t'es piégé tout seul. J'ai infiltré ta propre unité. Tu voulais me tuer, mais je t'ai devancé. Tu vas mourir. Je vais mourir. Et le cours des choses arrivera. Oui, il y aura une tuerie. Oui, des gens mourront. Mais c'est ce qui devait arriver. Je vais me tuer. Je ne sais pas ce que ça changera, ni l'impact que ça aura. Mais il faut parfois prendre des risques pour arriver à ses fins.

Enfin. Les précédents moi ont bien étudié toutes les possibilités. J'espère que c'est bien le seul moyen. Me voilà, modifiant le futur. Créant un nouveau futur potentiel, qui prendra brutalement fin. Je rédige un fax rapidement dans un hôtel. J'espère que c'est bien leur coordonnés. Je l'ai prévenu à mon arrivée qu'il recevra un ultime contrat dépendant de sa vie dans quelques heures... pourvue qu'il l'accepte. De toute façon je prendrai toutes les précautions. J'ai hésité à lui dire la vérité. Ils m'ont bien précisé de ne rien lui dire. C'est donc probablement que l'un des autres moi a déjà tenté ça... bon, si c'est la seule solution.
Je termine de rédiger le contrat chargé de l'exécution de Vincent. Désolé Morgan, mais avec ça tu es sûr de vivre cette fois-ci. J'espère juste que ton père ne s'en mêlera pas à nouveau... c'est à chaque fois la même rengaine visiblement...

Fax envoyé. Bon, je ferai mieux de me préparer. Il va me falloir un déguisement pour ne pas qu'il me reconnaisse. Je me souviens m'être tué à cause de ça. J'étais à visage découvert et j'ai été abattu en plein milieu du lycée. La situation sera incontrôlable là-bas, mais qu'importe. Je ne le préviendrai pas, cette fois-ci. Si j'échoue, Vincent gagnera. Et si il gagne... il aura le poste qu'il souhaite, la vie qu'il souhaite. Mais il sera toujours aussi perverti. Je ne sais pas ce qui lui ait arrivé. Je ne sais pas comment tout cela a commencé. La seule chose que je puisse faire à présent, c'est y mettre un terme.

Je pénètre dans une boutique de farce et attrape et me dirige vers le vendeur qui semblait en train de ranger son magasin. Logique en même temps puisque je fais irruption en pleine nuit. Mais je n'ai pas d'autre choix et je n'ai pas le temps.

"Vous avez des déguisements ? Pour carnaval en particulier. "