Note de la fic :
Publié le 01/11/2009 à 23:06:15 par MassiveDynamic
Chapitre 14 : Flash Forward
"Au...maximum ? Lex, tu sais ce que tu encours en faisant ça ? "
Lui dit Beth au microphone. Sa voix résonnant dans la petite capsule dans laquelle Lex se trouvait.
" Je le sais. Mais on manque de temps, et tu le sais. L'état fait pression sur nous. Le projet TT va bientôt devoir avoir son rapport. Et quand les inspecteurs passeront, on sera tous fusillés. Je dois y retourner maintenant. De toute façon nous sommes déjà condamnés. "
Un scientifique en blouse blanche s'approche de Beth.
"Beth... écoute-le. C'est notre dernière chance. Il doit à tout prix empêcher que tout cela n'arrive. "
"Je..."
Beth relève sa frange. Elle fronce les sourcils. Puis prononce quelques mots.
"Puissance maximum. "
Une boule magnétique se met à tourner à 360 degrés. Lentement. Très lentement. Puis elle va de plus en plus vite. La machine contenant Lex commence à tournoyer, puis fini par atteindre une vitesse invisible à l'œil nu.
"C'est de la folie..."
S'exclame Beth.
"Le fait même d'être ici, c'est fou. "
Lui rétorque l'un des scientifiques.
La machine commence à ralentir de plus en plus, avant de s'arrêter complètement, faisant au passage cesser le bruit de ferraille assourdissant.
"Déverrouillez la salle et la machine ! Unités de secours, entrez ! Les autres, réduisez la pression ! "
Beth clame des ordres qui résonnent dans les oreilles de chacun, puis s'empresse de rentrer dans la salle. Au milieu de la salle, la capsule. Elle s'ouvre. Lentement. Et Beth avance vers elle. Lentement.
Au bout de quelques secondes, elle parvient à distinguer ce qui s'y trouve. Rien du tout. Lex a disparu. Tout du moins, il n'est plus là.
*Il est passé...*
Se dit alors Beth, puis, dans les secondes qui suivent, elle retourne dans la salle de contrôle. Tout le monde est en agitation dans la salle, tous à analyser des écrans de contrôle en tout genre, avec des graphiques montants et descendants, et même des cardiogrammes.
Beth demande un bilan de la situation. Des scientifiques commencent alors à parler tour à tour.
"Rythme cardiaque stabilisé à 86 pulsations par minute. "
"Signes de stress."
"Probable désorientation, choc émotionnel probable. "
" BORDEL DE MERDE ON VA TOUS Y RESTER !"
Hurle alors un barbu d'une vingtaine d'année, en évidente crise d'angoisse. Beth l'interpelle alors.
"CALMEZ-VOUS ! nous savons déjà les risques que nous encourons. Cela fait déjà deux minutes qu'il est parti et rien ne s'est passé. Il n'y a aucune raison de paniquer maintenant ! Nous devons nous focaliser sur lui ! "
"Non ! Non ! On vient d'ouvrir la boite de pandore ! Un portail ! Je veux dire, il restera des traces de tout ça à jamais ! Ca n'était pas censé se passer comme ça ! "
L'homme commence alors à déjanter. Il se met à lancer tous les objets à sa portée un peu partout. Le personnel prévient la sécurité. Des hommes arrivent et maitrisent le forcenet.
"NON ! VOUS ALLEZ TOUS NOUS FAIRE DISPARAITRE !"
Les derniers mots qui résonnent dans la salle. Et ses derniers mots tout court. L'homme est amené dans une pièce adjacente. Alors qu'un grand silence régnait dans la salle de contrôle, hormis les bips des machines, après ce qu'il venait de se passer, un bruit détonation et un léger cri d'agonie se fait alors entendre.
Beth, sous un faciès gêné, donne alors ses directives.
"Bien...euh...établissez un contact avec lui."
"Impossible."
Rétorque alors l'un des scientifiques.
"Et... pourquoi ça ? "
Surenchéri alors Beth.
"Plus de traces. On a remonté ses signes au maximum que l'on pouvait. Sa dernière donnée vitale indiquait 2009. Il est à la bonne année. Quant à savoir si il est à la bonne journée et au bon moment... nous le saurons en fin de journée... "
"..."
Les portes de la salle s'ouvre brusquement. Des bruits de tirs suivent. La dernière chose que voit Beth ? Un homme tuant un autre homme. La seule chose qui aura perduré au fil des années, des décennies et des siècles.
Ce que regrette Beth ? Rien. Elle n'a pas eu le temps.
"Avec les hommages du président ! "
S'exclame alors l'un des policiers. L'un d'eux se faufile entre les cadavres frais jonchant le sol.
"C'est quoi ce merdier ? Tous ces ordis ? Ils foutaient quoi dans cette putain de salle ? "
Un autre policier prend sa radio.
"Central, envoyez des ambulances et l'équipe scientifique. On ne sait pas encore à quoi servait cet endroit, mais c'était bien plus qu'un labo menant une étude de la physique et la mécanique quantique..."
Il fixe alors un mur sur lequel est affiché des dizaines de radios crâniennes.
"Et ramenez nous du personnel médical. Quelque chose de louche avait lieu ici. "
Il enlève alors son casque, puis fixe le cadavre de Beth.
"Désolé poupée... ordre du gouvernement. "
*SUJET STABLE*
*TRANSMISSION DES DONNÉES VISUELLES EN COURS*
"Putain, c'était quoi cette voix ? "
S'exclame alors un autre des policiers. La brigade se met alors en position de défense, s'apprêtant au pire.
L'écran géant de la salle s'allume.
"Nom de..."
"Merde... Regardez... c'est..."
Ce qui se trouve à l'écran ? Lex. Les yeux de Lex. Les policiers voient à travers ses yeux. Ils voient ce qu'il voit. Mais...
"Pas la même époque... C'est quoi ces conneries ? C'est une vidéo, ce machin ? "
-DRRRRRIIIIIINNNNNNNNNNGGGGGGGGG-
"..."
Octave ouvre les yeux.
"Le fils de pute !"
"Au...maximum ? Lex, tu sais ce que tu encours en faisant ça ? "
Lui dit Beth au microphone. Sa voix résonnant dans la petite capsule dans laquelle Lex se trouvait.
" Je le sais. Mais on manque de temps, et tu le sais. L'état fait pression sur nous. Le projet TT va bientôt devoir avoir son rapport. Et quand les inspecteurs passeront, on sera tous fusillés. Je dois y retourner maintenant. De toute façon nous sommes déjà condamnés. "
Un scientifique en blouse blanche s'approche de Beth.
"Beth... écoute-le. C'est notre dernière chance. Il doit à tout prix empêcher que tout cela n'arrive. "
"Je..."
Beth relève sa frange. Elle fronce les sourcils. Puis prononce quelques mots.
"Puissance maximum. "
Une boule magnétique se met à tourner à 360 degrés. Lentement. Très lentement. Puis elle va de plus en plus vite. La machine contenant Lex commence à tournoyer, puis fini par atteindre une vitesse invisible à l'œil nu.
"C'est de la folie..."
S'exclame Beth.
"Le fait même d'être ici, c'est fou. "
Lui rétorque l'un des scientifiques.
La machine commence à ralentir de plus en plus, avant de s'arrêter complètement, faisant au passage cesser le bruit de ferraille assourdissant.
"Déverrouillez la salle et la machine ! Unités de secours, entrez ! Les autres, réduisez la pression ! "
Beth clame des ordres qui résonnent dans les oreilles de chacun, puis s'empresse de rentrer dans la salle. Au milieu de la salle, la capsule. Elle s'ouvre. Lentement. Et Beth avance vers elle. Lentement.
Au bout de quelques secondes, elle parvient à distinguer ce qui s'y trouve. Rien du tout. Lex a disparu. Tout du moins, il n'est plus là.
*Il est passé...*
Se dit alors Beth, puis, dans les secondes qui suivent, elle retourne dans la salle de contrôle. Tout le monde est en agitation dans la salle, tous à analyser des écrans de contrôle en tout genre, avec des graphiques montants et descendants, et même des cardiogrammes.
Beth demande un bilan de la situation. Des scientifiques commencent alors à parler tour à tour.
"Rythme cardiaque stabilisé à 86 pulsations par minute. "
"Signes de stress."
"Probable désorientation, choc émotionnel probable. "
" BORDEL DE MERDE ON VA TOUS Y RESTER !"
Hurle alors un barbu d'une vingtaine d'année, en évidente crise d'angoisse. Beth l'interpelle alors.
"CALMEZ-VOUS ! nous savons déjà les risques que nous encourons. Cela fait déjà deux minutes qu'il est parti et rien ne s'est passé. Il n'y a aucune raison de paniquer maintenant ! Nous devons nous focaliser sur lui ! "
"Non ! Non ! On vient d'ouvrir la boite de pandore ! Un portail ! Je veux dire, il restera des traces de tout ça à jamais ! Ca n'était pas censé se passer comme ça ! "
L'homme commence alors à déjanter. Il se met à lancer tous les objets à sa portée un peu partout. Le personnel prévient la sécurité. Des hommes arrivent et maitrisent le forcenet.
"NON ! VOUS ALLEZ TOUS NOUS FAIRE DISPARAITRE !"
Les derniers mots qui résonnent dans la salle. Et ses derniers mots tout court. L'homme est amené dans une pièce adjacente. Alors qu'un grand silence régnait dans la salle de contrôle, hormis les bips des machines, après ce qu'il venait de se passer, un bruit détonation et un léger cri d'agonie se fait alors entendre.
Beth, sous un faciès gêné, donne alors ses directives.
"Bien...euh...établissez un contact avec lui."
"Impossible."
Rétorque alors l'un des scientifiques.
"Et... pourquoi ça ? "
Surenchéri alors Beth.
"Plus de traces. On a remonté ses signes au maximum que l'on pouvait. Sa dernière donnée vitale indiquait 2009. Il est à la bonne année. Quant à savoir si il est à la bonne journée et au bon moment... nous le saurons en fin de journée... "
"..."
Les portes de la salle s'ouvre brusquement. Des bruits de tirs suivent. La dernière chose que voit Beth ? Un homme tuant un autre homme. La seule chose qui aura perduré au fil des années, des décennies et des siècles.
Ce que regrette Beth ? Rien. Elle n'a pas eu le temps.
"Avec les hommages du président ! "
S'exclame alors l'un des policiers. L'un d'eux se faufile entre les cadavres frais jonchant le sol.
"C'est quoi ce merdier ? Tous ces ordis ? Ils foutaient quoi dans cette putain de salle ? "
Un autre policier prend sa radio.
"Central, envoyez des ambulances et l'équipe scientifique. On ne sait pas encore à quoi servait cet endroit, mais c'était bien plus qu'un labo menant une étude de la physique et la mécanique quantique..."
Il fixe alors un mur sur lequel est affiché des dizaines de radios crâniennes.
"Et ramenez nous du personnel médical. Quelque chose de louche avait lieu ici. "
Il enlève alors son casque, puis fixe le cadavre de Beth.
"Désolé poupée... ordre du gouvernement. "
*SUJET STABLE*
*TRANSMISSION DES DONNÉES VISUELLES EN COURS*
"Putain, c'était quoi cette voix ? "
S'exclame alors un autre des policiers. La brigade se met alors en position de défense, s'apprêtant au pire.
L'écran géant de la salle s'allume.
"Nom de..."
"Merde... Regardez... c'est..."
Ce qui se trouve à l'écran ? Lex. Les yeux de Lex. Les policiers voient à travers ses yeux. Ils voient ce qu'il voit. Mais...
"Pas la même époque... C'est quoi ces conneries ? C'est une vidéo, ce machin ? "
-DRRRRRIIIIIINNNNNNNNNNGGGGGGGGG-
"..."
Octave ouvre les yeux.
"Le fils de pute !"
Commentaires
- Pseudo supprimé
02/11/2009 à 13:32:13
Sweet
- hui
02/11/2009 à 00:08:03
Sweet