Note de la fic :
Publié le 19/08/2009 à 23:50:15 par MassiveDynamic
HS : Second chapitre de la journée, vu que le premier était assez maigre
Cette fois encore, vous pouvez si vous le voulez écouter la musique qui suit pendant la lecture, vu que ça colle assez bien à l'ambiance de ce chapitre.
Bonne lecture.
Chapitre 12 : Le vide.
Les gens courent dans tous les sens. Je suis au beau milieu d'une rue. Il y a de la fumée partout, des bâtiments brûlent. L'anarchie. Mon c?ur bat la chamade. Des gens se font tirer dessus, s'écroulent, puis se relèvent quelques secondes après. Je vois Julie. Elle me fait signe de la suivre. Nous fuyons dans ce bordel ambiant. Les gens se bousculent, ils nous bousculent. On parvient à joindre une gare. Le train arrive, il déraille sous nos yeux et s'écrase en plein milieu d'une rue, entrainant une masse de personne non négligeable vers une mort certaine. Nous sommes tétanisés. On redescend. Nous nous abritons dans un magasin. On se barricade, puis on s'agenouille sous le comptoir. Les bruits de tirs, d'alarmes de voitures et les cris assourdissent nos oreilles. C'est la fin du monde. Pourquoi moi ? Pourquoi nous ?
Julie est recroquevillée sur elle-même, elle tremble. Moi, je suis dans un état second.
Une fumigène explose la vitre du magasin. On se retranche vers la réserve. Nous fermons la grande porte métallique, prisonniers avec de la bouffe en conserve et des stocks de boissons. Rien de bien jouasse.
Un journal traine sur le sol, gros titre de ce matin. En première page " Le groupe terroriste de l'Almo révolutionne le monde "
Je tourne la page " L'Almo se livre enfin au grand jour. Après la colonisation de l'Antarctique et la mise en place de leur arme secrète baptisée le "tyrodal", leur troupes asservissent les pays du monde entier, s'attaquant aux structures branlantes de chaque pays. Nous ne savons pas ce qu'ils veulent, nous ne savons pas ce qu'ils font, mais une chose est sûre, une nouvelle ère se fait sentir."
C'est tout. Juste quelques lignes. Et c'est même pas correctement rédigé. Probablement fait par des bénévoles. Merde, il se passe quoi ?
*BOUM*
Une explosion balaye le mur de la réserve, laissant place à un écoulement de briques. Je ne sais pas quoi faire. Julie se met à courir. Paniqué, je la suis. Nous sommes de retour dans le centre ville. Des hélicoptères commencent à sillonner le ciel. Ils semblent de notre côté, ils s'en prennent aux gens qui nous attaquent. Mais le problème, c'est que je ne les vois pas justement nos ennemis. Comme s'ils étaient invisible. C'est étrange...
Les hélicoptères se mettent à tirer dans le vide. Merde, ils jouent à quoi ? Les gens paniquent encore plus. Je panique encore plus.
Bordel de merde on va mourir. Je vais mourir.
Je peux pas. Je ne veux pas.
"JULIE !"
Elle se retourne. Je l'embrasse. Au milieu de se massacre, je l'embrasse. Un baisé de quelques secondes, qui m'aura paru une éternité, et c'est bien mieux ainsi. Pendant quelques secondes, j'entre en communion avec elle.
Mes lèvres se détachent, je l'agrippe, nous courons. Je cours.
Des gens s'écroulent autour de nous, puis se relèvent. Ils se relèvent différents, changés. Comme s'ils étaient contrôlés par quelque chose. Nous continuons de courir. Des gens deviennent fous, quelques conducteurs foncent dans la foule à vive allure. Pourquoi ? Comment ?
Un homme nous bouscule puis il me met une grosse droite. Puis il me remet une tarte. Et une autre, et encore une. Il se déchaîne sur moi. Je ne bouge pas. Je ne réagis pas, probablement en état de choc. Il me frappe tout en hurlant ; "Ils arrivent petit con, c'est fini, on est tous mort, on est tous mort, on est tous mort". Ces mots résonnent dans ma tête. Ils résonnent presque assez fort pour me faire oublier le brouhaha apocalyptique ambiant. Puis Julie l'assomme. Ou le tue, je ne sais pas. Avec un gros panneau de signalisation qui trainait dans des décombres. Nous courons de plus belle. Des bâtiments se mettent à exploser, principalement des gratte-ciels. Une vague fumée poussiéreuse se met à recouvrir la ville. L'air va devenir irrespirable ici.
*BOUUUUUM*
Une grosse explosion lointaine cette fois-ci. En plus du nuage de fumée, un nuage d'une couleur rougeâtre approche.
Julie daigne enfin parler.
"Oh non... On doit fuir, il faut partir d'ici ! La centrale nucléaire vient d'exploser ! On va être irradiés si on reste ici !"
Elle réfléchit puis me traine vers une ruelle. Mais quelque chose me pique. Ca fait affreusement mal. Puis la douleur disparait. Je me sens euphorique. Ma vision devient trouble. Je tombe. Blackout. Puis j'ouvre les yeux. Je me relève. Julie me dévisage.
"C'était quoi ça...?"
Je lui réponds.
"C'était quoi quoi ?"
Elle me dit de laisser tomber. Julie me tire vers une plaque d'égout. Elle n'est pas soudée. Nous descendons dedans. Puis nous marchons dans cette immense puanteur pendant des heures, pour fuir cette ville et arriver dans la ville voisine.
Julie est soucieuse. Moi aussi à vrai dire. C'est trop soudain. J'ai l'esprit en bordel. Et j'ai un début de mal de crâne en plus de ça.
"Désolé pour le baiser... Enfin j'veux dire... j'pensais qu'on allait mourir alors... j'voulais que tu saches que... enfin bon voilà quoi j'avais juste peur."
Elle ne répond pas. Nous continuons notre traversée des égouts. J'ai des nausées. Merde, ses larmes à elle ont été remplacé par une expression faciale effrayante. Elle a la haine. Probablement contre ceux qui nous font ça, et je la comprends.
Nous débouchons sur une grosse porte en ferraille. Je donne quelques bons gros coups d'épaules mais sans succès.
Je frappe pendant quelques bonnes minutes, occasionnant un boucan infernal. Faut dire qu'à part les gouttes d'humidité qui tombent au sol, il y a pas des masses de bruits dans les égouts.
La porte s'ouvre. Un grand homme vêtu d'une cape ornée d'un grand "V" nous ouvre la porte. Il me dit d'entrer, que des tas de gens sont arrivés là avant nous. Je rentre, puis avant cela je me tourne vers lui, lui demandant son nom.
"Adam. Mon nom est Adam."
J'ouvre doucement les yeux. Merde, c'était un rêve ? Non, un souvenir. J'me souviens. C'était notre fuite du lycée et notre première rencontre avec cette enflure. Merde.
Je vois un plafond délabré. Je me lève, puis me rend compte de ma situation. Je suis dans une cellule bien sale avec des barreaux rouillés. J'ai été capturé. L'Almo m'a eu ? Et en plus, aucune trace des autres...
Cette fois encore, vous pouvez si vous le voulez écouter la musique qui suit pendant la lecture, vu que ça colle assez bien à l'ambiance de ce chapitre.
Bonne lecture.
Chapitre 12 : Le vide.
Les gens courent dans tous les sens. Je suis au beau milieu d'une rue. Il y a de la fumée partout, des bâtiments brûlent. L'anarchie. Mon c?ur bat la chamade. Des gens se font tirer dessus, s'écroulent, puis se relèvent quelques secondes après. Je vois Julie. Elle me fait signe de la suivre. Nous fuyons dans ce bordel ambiant. Les gens se bousculent, ils nous bousculent. On parvient à joindre une gare. Le train arrive, il déraille sous nos yeux et s'écrase en plein milieu d'une rue, entrainant une masse de personne non négligeable vers une mort certaine. Nous sommes tétanisés. On redescend. Nous nous abritons dans un magasin. On se barricade, puis on s'agenouille sous le comptoir. Les bruits de tirs, d'alarmes de voitures et les cris assourdissent nos oreilles. C'est la fin du monde. Pourquoi moi ? Pourquoi nous ?
Julie est recroquevillée sur elle-même, elle tremble. Moi, je suis dans un état second.
Une fumigène explose la vitre du magasin. On se retranche vers la réserve. Nous fermons la grande porte métallique, prisonniers avec de la bouffe en conserve et des stocks de boissons. Rien de bien jouasse.
Un journal traine sur le sol, gros titre de ce matin. En première page " Le groupe terroriste de l'Almo révolutionne le monde "
Je tourne la page " L'Almo se livre enfin au grand jour. Après la colonisation de l'Antarctique et la mise en place de leur arme secrète baptisée le "tyrodal", leur troupes asservissent les pays du monde entier, s'attaquant aux structures branlantes de chaque pays. Nous ne savons pas ce qu'ils veulent, nous ne savons pas ce qu'ils font, mais une chose est sûre, une nouvelle ère se fait sentir."
C'est tout. Juste quelques lignes. Et c'est même pas correctement rédigé. Probablement fait par des bénévoles. Merde, il se passe quoi ?
*BOUM*
Une explosion balaye le mur de la réserve, laissant place à un écoulement de briques. Je ne sais pas quoi faire. Julie se met à courir. Paniqué, je la suis. Nous sommes de retour dans le centre ville. Des hélicoptères commencent à sillonner le ciel. Ils semblent de notre côté, ils s'en prennent aux gens qui nous attaquent. Mais le problème, c'est que je ne les vois pas justement nos ennemis. Comme s'ils étaient invisible. C'est étrange...
Les hélicoptères se mettent à tirer dans le vide. Merde, ils jouent à quoi ? Les gens paniquent encore plus. Je panique encore plus.
Bordel de merde on va mourir. Je vais mourir.
Je peux pas. Je ne veux pas.
"JULIE !"
Elle se retourne. Je l'embrasse. Au milieu de se massacre, je l'embrasse. Un baisé de quelques secondes, qui m'aura paru une éternité, et c'est bien mieux ainsi. Pendant quelques secondes, j'entre en communion avec elle.
Mes lèvres se détachent, je l'agrippe, nous courons. Je cours.
Des gens s'écroulent autour de nous, puis se relèvent. Ils se relèvent différents, changés. Comme s'ils étaient contrôlés par quelque chose. Nous continuons de courir. Des gens deviennent fous, quelques conducteurs foncent dans la foule à vive allure. Pourquoi ? Comment ?
Un homme nous bouscule puis il me met une grosse droite. Puis il me remet une tarte. Et une autre, et encore une. Il se déchaîne sur moi. Je ne bouge pas. Je ne réagis pas, probablement en état de choc. Il me frappe tout en hurlant ; "Ils arrivent petit con, c'est fini, on est tous mort, on est tous mort, on est tous mort". Ces mots résonnent dans ma tête. Ils résonnent presque assez fort pour me faire oublier le brouhaha apocalyptique ambiant. Puis Julie l'assomme. Ou le tue, je ne sais pas. Avec un gros panneau de signalisation qui trainait dans des décombres. Nous courons de plus belle. Des bâtiments se mettent à exploser, principalement des gratte-ciels. Une vague fumée poussiéreuse se met à recouvrir la ville. L'air va devenir irrespirable ici.
*BOUUUUUM*
Une grosse explosion lointaine cette fois-ci. En plus du nuage de fumée, un nuage d'une couleur rougeâtre approche.
Julie daigne enfin parler.
"Oh non... On doit fuir, il faut partir d'ici ! La centrale nucléaire vient d'exploser ! On va être irradiés si on reste ici !"
Elle réfléchit puis me traine vers une ruelle. Mais quelque chose me pique. Ca fait affreusement mal. Puis la douleur disparait. Je me sens euphorique. Ma vision devient trouble. Je tombe. Blackout. Puis j'ouvre les yeux. Je me relève. Julie me dévisage.
"C'était quoi ça...?"
Je lui réponds.
"C'était quoi quoi ?"
Elle me dit de laisser tomber. Julie me tire vers une plaque d'égout. Elle n'est pas soudée. Nous descendons dedans. Puis nous marchons dans cette immense puanteur pendant des heures, pour fuir cette ville et arriver dans la ville voisine.
Julie est soucieuse. Moi aussi à vrai dire. C'est trop soudain. J'ai l'esprit en bordel. Et j'ai un début de mal de crâne en plus de ça.
"Désolé pour le baiser... Enfin j'veux dire... j'pensais qu'on allait mourir alors... j'voulais que tu saches que... enfin bon voilà quoi j'avais juste peur."
Elle ne répond pas. Nous continuons notre traversée des égouts. J'ai des nausées. Merde, ses larmes à elle ont été remplacé par une expression faciale effrayante. Elle a la haine. Probablement contre ceux qui nous font ça, et je la comprends.
Nous débouchons sur une grosse porte en ferraille. Je donne quelques bons gros coups d'épaules mais sans succès.
Je frappe pendant quelques bonnes minutes, occasionnant un boucan infernal. Faut dire qu'à part les gouttes d'humidité qui tombent au sol, il y a pas des masses de bruits dans les égouts.
La porte s'ouvre. Un grand homme vêtu d'une cape ornée d'un grand "V" nous ouvre la porte. Il me dit d'entrer, que des tas de gens sont arrivés là avant nous. Je rentre, puis avant cela je me tourne vers lui, lui demandant son nom.
"Adam. Mon nom est Adam."
J'ouvre doucement les yeux. Merde, c'était un rêve ? Non, un souvenir. J'me souviens. C'était notre fuite du lycée et notre première rencontre avec cette enflure. Merde.
Je vois un plafond délabré. Je me lève, puis me rend compte de ma situation. Je suis dans une cellule bien sale avec des barreaux rouillés. J'ai été capturé. L'Almo m'a eu ? Et en plus, aucune trace des autres...
Commentaires
- Pseudo supprimé
20/08/2009 à 19:34:20
La musique s'est terminée juste quand j'ai eu fini de lire
D'ailleurs elle collait particulièrement à l'ambiance du chapitre. Bravo
Need sweet, je suis fan - Pseudo supprimé
20/08/2009 à 11:48:37
sweet