Note de la fic :
Publié le 19/08/2009 à 17:29:45 par MassiveDynamic
HS : En réponse à Lukhio : J'essaie de la développer au fur et à mesure, même si parfois je fais quelques chapitres de transition pour privilégier un peu plus les dialogues, comme celui-ci par exemple, bien qu'il soit un peu plus court que les précédents
Allez, bonne lecture.
Chapitre 11 : No Man's Land, Partie VIII : Et soudain...
La Seine au petit matin. On boit de l'eau, on se baigne dedans. Après tout, on refoulait autant qu'un cadavre en décomposition, après tout 3 jours sans douche c'est normal qu'on sent le mort. Julie ne souriait toujours pas. La pauvre, elle a vu Tom mourir sous ses yeux, normal qu'elle soit troublée. Après notre petite baignade, on se rhabille et on reprend notre route. Nous marchons en binôme. Julie me colle. Elle a besoin de réconfort. Elle est à cran. Je me demande si elle va tenir le coup.
Roxane et Sébastien marchent côte à côte et Karl traine du pied derrière.
On longe le fleuve. On finira bien par tomber sur les remparts de Rouen. Le problème n'est pas d'arriver à Rouen, mais y rentrer. La ville est tenue par des rebelles anti-Almo, ils ne laissent pas approcher n'importe qui.
On continue notre route. La Seine coule au beau milieu d'une grande et nouvelle forêt naturelle. Impossible de voir quoi que ce soit. On ne peut qu'avancer.
"Harper... Je ne peux pas. J'y arriverai pas..."
Julie est exténuée. Effectivement, si on s'en sort ça sera très difficile pour elle.
Je lui prends la main et nous continuons notre route.
"Julie, tout le monde est à cran. Sébastien s'entendait parfaitement avec Tom, ça a été très dur pour lui aussi. Sa mort prématurée nous a tous fait souffrir. Crois-moi, je sais ce que tu ressens. Mais de toute façon tu veux aller où ? Tu veux faire quoi d'autre ? On ne peut rien faire, on est lié par des chaînes invisibles, notre seul espoir de sortir de ce merdier c'est nous. Les sectionnaires restants sont tombé dans un guet-appens, nous avons été infiltrés au sein même de notre communauté. Nous ne pouvons nous fier qu'à nous-même désormais. On va y arriver, je te le promets."
Elle sourit puis pose sa tête sur mon épaule. On continue de marcher comme ça pendant des dizaines de minutes...puis une heure, puis deux...échangeant diverses conversations par-ci par-là.
"Hey, Seb. Tu te souviens de la fois où je t'ai tiré dessus par accident ? "
Sébastien soupir.
"Ouais, Roxane. Je me souviens."
"C'était pas un accident. J'avais tellement les boules contre toi après ça. Enfin je veux dire, t'étais pas obligé merde ! T'étais pas obligé de le faire ! Ils allaient nous laisser vivre, c'était nos parents merde... Enfin... je suis désolée...mais je ne regrette pas. Ils vivraient encore à l'heure qu'il est. "
Sébastien garde son calme. Il ne semble pas étonné.
" Nos parents étaient pucé. Ils n'avaient plus rien dans le cerveau. C'était des coquilles vides. Nous ou eux, tu te souviens ? Je l'ai fait pour te protéger. J'suis ton frère, c'est mon devoir de te protéger. Si c'était à refaire, je le referai. Et de toute façon, le deuil est fait. Inutile de ressasser le passé, ça ne peut nous faire que du mal. "
Roxane soupir.
" Ouais. Va te faire foutre."
Sa manière a elle d'approuver, rien d'étonnant.
On avance encore et toujours, et c'est les mêmes paysages qui reviennent sans cesse. Des forêts, des arbres, la Seine qui déferle au beau milieu de ce spectacle naturel. C'est beau. Ca me fait oublier durant quelques secondes l'invivable monde dans lequel je me trouve. On peut enfin profiter d'un voyage sans surprises funèbres ou bien hostiles, alors que nous nous dirigeons vers ce qui pourra se révéler notre tombeau. Julie toujours la tête sur mon épaule. Nous marchons doucement, à un rythme de promenade. On tente de s'évader de ce monde l'espace de quelques heures. Certains évoquent le passé, comme Roxane et Sébastien, nous, nous nous contentons de marcher main dans la main silencieusement. Et Karl... écrit. Tout en marchant, il écrit. Je ne sais pas quoi, et je ne le saurais pas, je préfère garder ce silence apaisant, garder cette communion avec la nature, rester dans ce nouveau domaine naturel. Finalement, j'aime la vie. Je veux vivre. Je ne mourrai pas. Je me le promet, je ne mourrai pas.
Julie brise enfin ce silence. Elle me communique ses pensées, d'une voix apaisée.
" Je me sens bien là. Ca me rappelle avant. Quand tout cela n'avait pas débuté. Quand on allait à la fac ensemble. Quand nous étions de bons amis. Nostalgique. Je suis nostalgique."
Elle semble sereine. Elle a retrouvée la paix avec elle-même. J'aimerai que cette promenade soit éternelle. Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin.
Les portes fortifiés de Rouen. Elles sont intact. Le campement n'a pas du tomber dessus. Au beau milieu de cette gigantesque forêt. Voilà pourquoi l'Almo ne parvenait pas à détruire cette ville rebelle. Le rêve est terminé. La réalité, la dure réalité se dresse devant nous, sous nos yeux. Nous rappelant qui nous sommes. Pour la France, nous sommes des traitres ayant assassiné un président. Sauf que je ne l'ai pas tué. C'est Adam. Adam doit payer. L'Almo doit payer. Le sang va couler par torrents.
Tirez les sirènes de l'apocalypse, votre fin est proche. Nous devons acquérir l'aide des rebelles, et vous mourrez. Oh oui, vous périrez. Enclenchons la douce mélodie de l'apocalypse, car demain nous dinerons aux enfers !
*FLUIT*
C'était quoi ça ? Je me retourne. Karl commence à tourner de l'?il, puis fini par recouvrir les feuilles jonchant le sol. Le même son se fait entendre à nouveau. Cette fois-ci, Sébastien s'écroule. Roxane tente de fuir, elle fini par s'écrouler quelques mètres plus loin. Julie. Elle tombe dans mes bras. Nous nous regardons, alors que nos yeux se ferment lentement.
T'as de beaux yeux Julie.
Allez, bonne lecture.
Chapitre 11 : No Man's Land, Partie VIII : Et soudain...
La Seine au petit matin. On boit de l'eau, on se baigne dedans. Après tout, on refoulait autant qu'un cadavre en décomposition, après tout 3 jours sans douche c'est normal qu'on sent le mort. Julie ne souriait toujours pas. La pauvre, elle a vu Tom mourir sous ses yeux, normal qu'elle soit troublée. Après notre petite baignade, on se rhabille et on reprend notre route. Nous marchons en binôme. Julie me colle. Elle a besoin de réconfort. Elle est à cran. Je me demande si elle va tenir le coup.
Roxane et Sébastien marchent côte à côte et Karl traine du pied derrière.
On longe le fleuve. On finira bien par tomber sur les remparts de Rouen. Le problème n'est pas d'arriver à Rouen, mais y rentrer. La ville est tenue par des rebelles anti-Almo, ils ne laissent pas approcher n'importe qui.
On continue notre route. La Seine coule au beau milieu d'une grande et nouvelle forêt naturelle. Impossible de voir quoi que ce soit. On ne peut qu'avancer.
"Harper... Je ne peux pas. J'y arriverai pas..."
Julie est exténuée. Effectivement, si on s'en sort ça sera très difficile pour elle.
Je lui prends la main et nous continuons notre route.
"Julie, tout le monde est à cran. Sébastien s'entendait parfaitement avec Tom, ça a été très dur pour lui aussi. Sa mort prématurée nous a tous fait souffrir. Crois-moi, je sais ce que tu ressens. Mais de toute façon tu veux aller où ? Tu veux faire quoi d'autre ? On ne peut rien faire, on est lié par des chaînes invisibles, notre seul espoir de sortir de ce merdier c'est nous. Les sectionnaires restants sont tombé dans un guet-appens, nous avons été infiltrés au sein même de notre communauté. Nous ne pouvons nous fier qu'à nous-même désormais. On va y arriver, je te le promets."
Elle sourit puis pose sa tête sur mon épaule. On continue de marcher comme ça pendant des dizaines de minutes...puis une heure, puis deux...échangeant diverses conversations par-ci par-là.
"Hey, Seb. Tu te souviens de la fois où je t'ai tiré dessus par accident ? "
Sébastien soupir.
"Ouais, Roxane. Je me souviens."
"C'était pas un accident. J'avais tellement les boules contre toi après ça. Enfin je veux dire, t'étais pas obligé merde ! T'étais pas obligé de le faire ! Ils allaient nous laisser vivre, c'était nos parents merde... Enfin... je suis désolée...mais je ne regrette pas. Ils vivraient encore à l'heure qu'il est. "
Sébastien garde son calme. Il ne semble pas étonné.
" Nos parents étaient pucé. Ils n'avaient plus rien dans le cerveau. C'était des coquilles vides. Nous ou eux, tu te souviens ? Je l'ai fait pour te protéger. J'suis ton frère, c'est mon devoir de te protéger. Si c'était à refaire, je le referai. Et de toute façon, le deuil est fait. Inutile de ressasser le passé, ça ne peut nous faire que du mal. "
Roxane soupir.
" Ouais. Va te faire foutre."
Sa manière a elle d'approuver, rien d'étonnant.
On avance encore et toujours, et c'est les mêmes paysages qui reviennent sans cesse. Des forêts, des arbres, la Seine qui déferle au beau milieu de ce spectacle naturel. C'est beau. Ca me fait oublier durant quelques secondes l'invivable monde dans lequel je me trouve. On peut enfin profiter d'un voyage sans surprises funèbres ou bien hostiles, alors que nous nous dirigeons vers ce qui pourra se révéler notre tombeau. Julie toujours la tête sur mon épaule. Nous marchons doucement, à un rythme de promenade. On tente de s'évader de ce monde l'espace de quelques heures. Certains évoquent le passé, comme Roxane et Sébastien, nous, nous nous contentons de marcher main dans la main silencieusement. Et Karl... écrit. Tout en marchant, il écrit. Je ne sais pas quoi, et je ne le saurais pas, je préfère garder ce silence apaisant, garder cette communion avec la nature, rester dans ce nouveau domaine naturel. Finalement, j'aime la vie. Je veux vivre. Je ne mourrai pas. Je me le promet, je ne mourrai pas.
Julie brise enfin ce silence. Elle me communique ses pensées, d'une voix apaisée.
" Je me sens bien là. Ca me rappelle avant. Quand tout cela n'avait pas débuté. Quand on allait à la fac ensemble. Quand nous étions de bons amis. Nostalgique. Je suis nostalgique."
Elle semble sereine. Elle a retrouvée la paix avec elle-même. J'aimerai que cette promenade soit éternelle. Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin.
Les portes fortifiés de Rouen. Elles sont intact. Le campement n'a pas du tomber dessus. Au beau milieu de cette gigantesque forêt. Voilà pourquoi l'Almo ne parvenait pas à détruire cette ville rebelle. Le rêve est terminé. La réalité, la dure réalité se dresse devant nous, sous nos yeux. Nous rappelant qui nous sommes. Pour la France, nous sommes des traitres ayant assassiné un président. Sauf que je ne l'ai pas tué. C'est Adam. Adam doit payer. L'Almo doit payer. Le sang va couler par torrents.
Tirez les sirènes de l'apocalypse, votre fin est proche. Nous devons acquérir l'aide des rebelles, et vous mourrez. Oh oui, vous périrez. Enclenchons la douce mélodie de l'apocalypse, car demain nous dinerons aux enfers !
*FLUIT*
C'était quoi ça ? Je me retourne. Karl commence à tourner de l'?il, puis fini par recouvrir les feuilles jonchant le sol. Le même son se fait entendre à nouveau. Cette fois-ci, Sébastien s'écroule. Roxane tente de fuir, elle fini par s'écrouler quelques mètres plus loin. Julie. Elle tombe dans mes bras. Nous nous regardons, alors que nos yeux se ferment lentement.
T'as de beaux yeux Julie.