Note de la fic :
Publié le 11/08/2009 à 21:26:45 par MassiveDynamic
Chapitre 8 : No Man's Land, Partie V : La colline a des yeux.
Ma montre sonne.
- Ok les gars, c'est l'heure de notre dose d'A-Z.
On se pique tous, puis Tom prend la parole.
- Le sommet des collines doit être à à peu près 30 minutes de marche. Une fois là-haut, je vous expliquerai ce qui va suivre.
Sébastien et Tom se lançaient des regards, un genre de langage codé peut être ? En tout cas, j'ai faim et j'ai soif. Ca va bientôt faire 24 heures que je ne me suis rien mis sous la dent. Mon estomac ne manque pas de me le rappeler.
Je m'arrête, pose mon sac et en sort une bouteille d'eau et une boite de conserve. Je m'installe au sol.
Tom m'observe, il n'a pas l'air d'apprécier.
- Harper, tu joues à quoi là ? T'as pas entendu ce que je viens de dire ?
Entre deux gorgées d'eau et une bouchée de ce qui ressemble plus à de la bouille de légume qu'à un repas, je lui répond.
- Ecoute Tom, on est tous à cran, ça fait 24 heures qu'on a rien mangé, en plus le soleil se pointe et si l'on ne boit rien on sera déshydraté dans quelques heures. Et puis on est largement dans les temps de notre mission, pas vrai ?
Le geek me fixait. Le genre de regard où l'on ne sait pas si il compte nous en coller une ou bien nous faire un gros bisou baveux. Honnêtement, je préfèrerai ni l'un ni l'autre.
Sans dire un mot, il pose son fessier sur un rocher, ouvre son sac et commence à manger. Les autres font de même. Nous sommes réunis, tous ensemble à nouveau. Peut-être s'était-il enfin calmé ?
Roxane entame une discussion avec Sébastien et Tom à propos de l'avant-guerre. Je les observe calmement, ingurgitant ma conserve. Je me retourne, Karl parle avec un lezard trouvé sous une pierre. Julie se met assise à mes côtés.
- Harper... qu'est ce qu'on va faire ? Je veux dire... on ne peut plus bénéficier de l'aide des sectionnaires à présent. D'ailleurs, ils nous traquent. Tu crois vraiment qu'on y arrivera ? On va vraiment pouvoir rejoindre Paris ?
- Ne t'en fais pas Julie. On ne va pas faire que rejoindre Paris, je m'occuperai personnellement de tuer Treznor. C'est un chien de l'Almo, une fois qu'il sera mort, nous récupèrerons la France. Ensuite, on en finira une bonne fois pour toute.
Fais moi confiance.
Julie me prend la main. Elle regarde nos trois autres camarades discuter, puis elle me chuchote.
- J'ai peur Harper...Depuis leur discussion en dehors de la tente, Tom agit bizarrement. Sébastien et lui cachent quelque chose...
- ...
Je ne lui réponds pas.
- Bon allez, la pause est finie, on a du pain sur la planche.
Il se prend vraiment pour notre leader. Manquerait plus qu'on doive l'appeler "Monsieur".
- Au revoir Spooky 2, tu vas me manquer
Notre équipement à nouveau rassemblé, nous marchons en direction des dernières collines.
Le sol est dur, le paysage est aride, ça doit faire longtemps qu'une goutte de pluie n'est pas tombée. Plus on avance, plus mon intuition se renforce. Il y a quelque chose de pas normal ici. On aurait déjà du croiser une équipe tactique étant donné que la section qui nous attaqué n'a pas pu faire son rapport...
Julie et moi marchons côte à côte. Tout en restant sur ses gardes, elle m'interpelle.
- Dis, une fois à Paris, tu comptes aller la voir ?
Elle remet ça. On en avait plus parlé depuis plusieurs mois.
- Elle est nanopucée. On doit d'abord détruire les serveurs de l'Almo. Après ça, il y aura un sacré bordel quand les gens reprendront leur esprit. Mais une fois tout ça terminé, oui, j'irai la voir.
Elle continue d'évoquer le passé.
- Tu te souviens du jour où nous avions fuis l'académie ?
Comment oublier ce jour là...
- Comme si c'était hier. Nous étions en classe. Un fumigène rempli de gaz explose une fenêtre. Tout le monde s'effondre, je retiens ma respiration en restant en état de choc au beau milieu de la salle. Tu me prends par la main et me sort de là, tout comme l'autre jour à l'usine d'ailleurs. Au fond du couloir, des soldats avec des masques à gaz. On descend les escaliers, une trentaine d'étudiants ayant eu les mêmes réflexes que nous courent dans tous les sens. Certains se font abattre. On sort, les rues sont bondés de fuyards.
C'était l'anarchie.
Elle me fait un sourire et me tapote la tête.
- Heureusement que j'étais là pour toi, une fois de plus.
Tu l'as dit ma vieille.
Nous arrivons dans les collines. Le sommet se trouve droit devant nous. Enfin, droit devant nous, et séparé par un mur de pierres de 7 bons mètres de hauteur.
Je prends la parole.
- J'vais escalader la paroi rocheuse et ensuite vous monterez en rappel un par un.
Tom me dévisage à nouveau.
- Bon sang Tom, fais moi un peu confiance ! J'suis toujours le même !
Il reste silencieux. Julie me dit de faire attention à moi. Je m'accroche à une pierre qui dépasse, elle semble solide. C'est bon, j'ai ma prise. J'escalade doucement, laissant s'échapper quelques petits cailloux par-ci par-là. Une fois au sommet, je pose mon sac, j'en sors ma tente et je prends la corde servant à la maintenir montée. Je fais un n?ud autour de mon poignet puis leur jette l'autre extrémité de la corde. Je prends un appui au sol et me prépare.
- Ok, ne vous inquiétez pas, j'ai une bonne prise. Allez-y, montez l'un après l'autre.
Et ils grimpent, grimpent, grimpent. Non pas sans difficulté, après tout je pense qu'aucun d'eux n'avait fait du rappel avant aujourd'hui.
- Ok, parfait.
Tout le monde est là. Le sommet, c'est une surface plate d'une dizaine de mètres. Je m'avance vers l'autre bord. Je vois le campement des sectionnaires, et à quelques kilomètres un grand lac. Non, un fleuve. C'est la Seine. On arrivera à Rouen en le suivant. Une des seules villes encore debout depuis la Reconstruction.
Tom prend la parole.
- Bon, on suit le plan initial comme prévu. On doit franchir ces terres arides puis ce campement de sectionnaires puis longer la Seine pour arriver à Rouen. Une fois là-bas on doit s'infiltrer et parvenir à la cathédrale Notre-Dame où des rebelles étaient censés nous escorter à Paris. Tout cela en partant du principe qu'on parvienne à franchir ce campement en un seul morceau, étant donné que grâce au dénommé Bishop on est recherché dans tout le pays.
Et voilà, fallait encore qu'il la ramène.
- Bon, on doit descendre un rappel pour atteindre le sol.
Je réponds à Tom au quart de tour.
- Attends, c'était ça ton plan ? On pouvait pas simplement contourner les collines ?
- Je devais évaluer la situation ducon, au cas où t'aurais pas remarqué si on est encore en vie jusqu'ici c'est grâce à moi, alors tu m'écoutes et tu la boucle.
Ouais, et on risque aussi de tous se faire descendre à cause de lui. Je prépare le n?ud autour de mon poignet. on a une bonne vingtaine de mètres à descendre en rappel. Le campement des sectionnaires est à quoi ? 300 mètres d'ici ? C'est de la folie, ils vont nous repérer dès que l'on aura commencé à descendre.
Julie descend la première. Elle est anxieuse. Ah oui, elle a le vertige...
Après quelques minutes de frissons, elle parvient à atteindre le sol. Karl suit. Lui n'a aucun problème. Forcément, il est plus expérimenté que nous tous. Sébastien descend à son tour avec un peu de mal. Voilà le tour de Tom. Il hésite à descendre. Apparemment il ne me fait toujours pas confiance...
Je tente de le rassurer. Les autres en bas s'impatientent. Après tout ils sont à découvert.
Il se met à descendre lentement. arrivé à mis chemin, il manque de tomber. Il continue, assez craintif. Il ne lui reste que 5 mètres à franchir. Mes mains commencent à brûler, c'est pas de tout repos de supporter des kilos et des kilos en aller-retour.
Et puis j'ai toujours ce foutu pressentiment.
*BANG*
Un bruit de tir lointain ? Tiens, la corde est beaucoup plus légère...du mou ? Je la remonte... elle est coupée en deux ?!
- AAAAAAAAAAAH
Des cris combinés ?! Bordel ! Je m'avance vers le vide, jette un regard vers le sol. Tom se trouve 20 mètres plus bas, la jambe empalée par un bout de bois d'une bonne trentaine de centimètre. Il est tombé en plein dessus. Il semble inerte, alors que la panique s'est emparé de ma section.
*BANG*
Un impact de balle vient s'écraser contre un rocher à quelques centimètres de moi.
- DES SNIPERS ! Mettez vous à couvert !
Bon bah...va falloir descendre...
Ma montre sonne.
- Ok les gars, c'est l'heure de notre dose d'A-Z.
On se pique tous, puis Tom prend la parole.
- Le sommet des collines doit être à à peu près 30 minutes de marche. Une fois là-haut, je vous expliquerai ce qui va suivre.
Sébastien et Tom se lançaient des regards, un genre de langage codé peut être ? En tout cas, j'ai faim et j'ai soif. Ca va bientôt faire 24 heures que je ne me suis rien mis sous la dent. Mon estomac ne manque pas de me le rappeler.
Je m'arrête, pose mon sac et en sort une bouteille d'eau et une boite de conserve. Je m'installe au sol.
Tom m'observe, il n'a pas l'air d'apprécier.
- Harper, tu joues à quoi là ? T'as pas entendu ce que je viens de dire ?
Entre deux gorgées d'eau et une bouchée de ce qui ressemble plus à de la bouille de légume qu'à un repas, je lui répond.
- Ecoute Tom, on est tous à cran, ça fait 24 heures qu'on a rien mangé, en plus le soleil se pointe et si l'on ne boit rien on sera déshydraté dans quelques heures. Et puis on est largement dans les temps de notre mission, pas vrai ?
Le geek me fixait. Le genre de regard où l'on ne sait pas si il compte nous en coller une ou bien nous faire un gros bisou baveux. Honnêtement, je préfèrerai ni l'un ni l'autre.
Sans dire un mot, il pose son fessier sur un rocher, ouvre son sac et commence à manger. Les autres font de même. Nous sommes réunis, tous ensemble à nouveau. Peut-être s'était-il enfin calmé ?
Roxane entame une discussion avec Sébastien et Tom à propos de l'avant-guerre. Je les observe calmement, ingurgitant ma conserve. Je me retourne, Karl parle avec un lezard trouvé sous une pierre. Julie se met assise à mes côtés.
- Harper... qu'est ce qu'on va faire ? Je veux dire... on ne peut plus bénéficier de l'aide des sectionnaires à présent. D'ailleurs, ils nous traquent. Tu crois vraiment qu'on y arrivera ? On va vraiment pouvoir rejoindre Paris ?
- Ne t'en fais pas Julie. On ne va pas faire que rejoindre Paris, je m'occuperai personnellement de tuer Treznor. C'est un chien de l'Almo, une fois qu'il sera mort, nous récupèrerons la France. Ensuite, on en finira une bonne fois pour toute.
Fais moi confiance.
Julie me prend la main. Elle regarde nos trois autres camarades discuter, puis elle me chuchote.
- J'ai peur Harper...Depuis leur discussion en dehors de la tente, Tom agit bizarrement. Sébastien et lui cachent quelque chose...
- ...
Je ne lui réponds pas.
- Bon allez, la pause est finie, on a du pain sur la planche.
Il se prend vraiment pour notre leader. Manquerait plus qu'on doive l'appeler "Monsieur".
- Au revoir Spooky 2, tu vas me manquer
Notre équipement à nouveau rassemblé, nous marchons en direction des dernières collines.
Le sol est dur, le paysage est aride, ça doit faire longtemps qu'une goutte de pluie n'est pas tombée. Plus on avance, plus mon intuition se renforce. Il y a quelque chose de pas normal ici. On aurait déjà du croiser une équipe tactique étant donné que la section qui nous attaqué n'a pas pu faire son rapport...
Julie et moi marchons côte à côte. Tout en restant sur ses gardes, elle m'interpelle.
- Dis, une fois à Paris, tu comptes aller la voir ?
Elle remet ça. On en avait plus parlé depuis plusieurs mois.
- Elle est nanopucée. On doit d'abord détruire les serveurs de l'Almo. Après ça, il y aura un sacré bordel quand les gens reprendront leur esprit. Mais une fois tout ça terminé, oui, j'irai la voir.
Elle continue d'évoquer le passé.
- Tu te souviens du jour où nous avions fuis l'académie ?
Comment oublier ce jour là...
- Comme si c'était hier. Nous étions en classe. Un fumigène rempli de gaz explose une fenêtre. Tout le monde s'effondre, je retiens ma respiration en restant en état de choc au beau milieu de la salle. Tu me prends par la main et me sort de là, tout comme l'autre jour à l'usine d'ailleurs. Au fond du couloir, des soldats avec des masques à gaz. On descend les escaliers, une trentaine d'étudiants ayant eu les mêmes réflexes que nous courent dans tous les sens. Certains se font abattre. On sort, les rues sont bondés de fuyards.
C'était l'anarchie.
Elle me fait un sourire et me tapote la tête.
- Heureusement que j'étais là pour toi, une fois de plus.
Tu l'as dit ma vieille.
Nous arrivons dans les collines. Le sommet se trouve droit devant nous. Enfin, droit devant nous, et séparé par un mur de pierres de 7 bons mètres de hauteur.
Je prends la parole.
- J'vais escalader la paroi rocheuse et ensuite vous monterez en rappel un par un.
Tom me dévisage à nouveau.
- Bon sang Tom, fais moi un peu confiance ! J'suis toujours le même !
Il reste silencieux. Julie me dit de faire attention à moi. Je m'accroche à une pierre qui dépasse, elle semble solide. C'est bon, j'ai ma prise. J'escalade doucement, laissant s'échapper quelques petits cailloux par-ci par-là. Une fois au sommet, je pose mon sac, j'en sors ma tente et je prends la corde servant à la maintenir montée. Je fais un n?ud autour de mon poignet puis leur jette l'autre extrémité de la corde. Je prends un appui au sol et me prépare.
- Ok, ne vous inquiétez pas, j'ai une bonne prise. Allez-y, montez l'un après l'autre.
Et ils grimpent, grimpent, grimpent. Non pas sans difficulté, après tout je pense qu'aucun d'eux n'avait fait du rappel avant aujourd'hui.
- Ok, parfait.
Tout le monde est là. Le sommet, c'est une surface plate d'une dizaine de mètres. Je m'avance vers l'autre bord. Je vois le campement des sectionnaires, et à quelques kilomètres un grand lac. Non, un fleuve. C'est la Seine. On arrivera à Rouen en le suivant. Une des seules villes encore debout depuis la Reconstruction.
Tom prend la parole.
- Bon, on suit le plan initial comme prévu. On doit franchir ces terres arides puis ce campement de sectionnaires puis longer la Seine pour arriver à Rouen. Une fois là-bas on doit s'infiltrer et parvenir à la cathédrale Notre-Dame où des rebelles étaient censés nous escorter à Paris. Tout cela en partant du principe qu'on parvienne à franchir ce campement en un seul morceau, étant donné que grâce au dénommé Bishop on est recherché dans tout le pays.
Et voilà, fallait encore qu'il la ramène.
- Bon, on doit descendre un rappel pour atteindre le sol.
Je réponds à Tom au quart de tour.
- Attends, c'était ça ton plan ? On pouvait pas simplement contourner les collines ?
- Je devais évaluer la situation ducon, au cas où t'aurais pas remarqué si on est encore en vie jusqu'ici c'est grâce à moi, alors tu m'écoutes et tu la boucle.
Ouais, et on risque aussi de tous se faire descendre à cause de lui. Je prépare le n?ud autour de mon poignet. on a une bonne vingtaine de mètres à descendre en rappel. Le campement des sectionnaires est à quoi ? 300 mètres d'ici ? C'est de la folie, ils vont nous repérer dès que l'on aura commencé à descendre.
Julie descend la première. Elle est anxieuse. Ah oui, elle a le vertige...
Après quelques minutes de frissons, elle parvient à atteindre le sol. Karl suit. Lui n'a aucun problème. Forcément, il est plus expérimenté que nous tous. Sébastien descend à son tour avec un peu de mal. Voilà le tour de Tom. Il hésite à descendre. Apparemment il ne me fait toujours pas confiance...
Je tente de le rassurer. Les autres en bas s'impatientent. Après tout ils sont à découvert.
Il se met à descendre lentement. arrivé à mis chemin, il manque de tomber. Il continue, assez craintif. Il ne lui reste que 5 mètres à franchir. Mes mains commencent à brûler, c'est pas de tout repos de supporter des kilos et des kilos en aller-retour.
Et puis j'ai toujours ce foutu pressentiment.
*BANG*
Un bruit de tir lointain ? Tiens, la corde est beaucoup plus légère...du mou ? Je la remonte... elle est coupée en deux ?!
- AAAAAAAAAAAH
Des cris combinés ?! Bordel ! Je m'avance vers le vide, jette un regard vers le sol. Tom se trouve 20 mètres plus bas, la jambe empalée par un bout de bois d'une bonne trentaine de centimètre. Il est tombé en plein dessus. Il semble inerte, alors que la panique s'est emparé de ma section.
*BANG*
Un impact de balle vient s'écraser contre un rocher à quelques centimètres de moi.
- DES SNIPERS ! Mettez vous à couvert !
Bon bah...va falloir descendre...