Note de la fic :
Publié le 09/08/2009 à 17:19:25 par MassiveDynamic
Juste un petit HS pour dire merci à tous ceux qui lisent ma fic, ce chapitre sera assez mouvementé et le prochain aussi fera bouger les choses, c'est juste pour vous prévenir que dans un ou deux chapitres l'intrigue de ma fic sera belle et bien lancée et que le rythme se calmera beaucoup par la suite. J'espère que ce chapitre vous prouvera une fois de plus que je sais où je vais
Allez, bonne lecture
Chapitre 6 : No Man's Land, Partie III : ...avant la tempête !
- Harper ! Dépêche toi on a pas le temps, faut mettre les voiles !
C'était Julie. Je pouvais la voir. Ils n'ont pas utilisé le tyrodal ?
-Pouah, tu m'as flanqué la frousse ! J'ai cru que vous étiez... bref t'as raison, foutons le camp d'ici.
Je suivais Julie, parcourant le couloir en direction du rez-de-chaussée. Ca puait le brûlé à plein nez, d'ailleurs l'odeur du brûlé avait réussi à masquer l'infecte odeur de renfermé. Qu'est ce qu'il se passe ici ?
On descend les marches en courant, l'une d'elle s'effondre sous le poids écrasant de mes rangers, m'entrainant dans une chute jusqu'en bas des escaliers. Julie m'aide à me relever, me demande si je vais bien, je lui réponds par l'affirmative. Sans plus d'explications elle m'emmène vers l'extérieur, toujours avec un rythme de course effréné. J'entends des bruits de tirs ainsi que des sons ressemblant à des grognements provenant de dehors, et les barricades installés aux fenêtres et à la porte sont en morceaux.
Nous sortons. A l'extérieur, mon visage est happé par un spectacle désolant. Un véritable brasier haut d'au moins 3 bons mètres et longeant les extrémités de la maison sur au moins une bonne trentaine de mètres à vue d'?il. Julie me traine par la main à l'arrière de la maison, maison qui n'allait d'ailleurs pas tarder à se transformer en torche géante.
Tout le monde s'y trouvait. Ils se cachaient.
- Harper, tu nous refais plus jamais ça !
- Du calme Tom, on parlera de ça plus tard, c'est pas le moment là ! Bon, à quoi vous jouez vous tous ?
Je les scrute un par un. Tom a l'air confiant, ce qui n'est pas le cas des autres. Même Roxanne qui pourtant est toujours prête à faire la dure ne la ramène pas.
- Bah voilà, on a réussi à en avoir quelques uns quand ils ont commencé à frapper un peu partout. On devait chercher une issue, ils étaient trop nombreux. On a rapidement inspecté la maison, on a déniché des jerrycans et de l'alcool. Sébastien a fait diversion en lançant des cocktails artisanaux, puis Roxane est sortie et a foutu le feu là-dehors.
Le feu, ça les dérègle. Comment t'expliquer...Ces "animaux" ont des yeux, mais ils ne s'en servent pas comme nous, tu comprends ? Tout tourne autour de la chaleur chez eux, la chaleur c'est leur radar. C'est comme ça qu'ils nous repèrent. La moindre source de chaleur est une nouvelle proie potentielle. Maintenant, pour eux des milliers de proies potentielles se trouvent ici.
- Je vois, ok, mais nous maintenant on fait quoi ? La maison est en train de brûler et...
merde...
L'une de ces bêtes était en train de faire le tour de la maison. Lentement, rasant les murs. C'était une sorte de...d'ours à jambes humaines.
- Nom de... J'vais le fumer, à couvert !
- NON ! Roxane, ne tire surtout pas ! Ils sont sensible à la chaleur, mais aussi aux bruits de type détonation ! Tire et tu vas ramener tous ceux de l'autre côté de la maison. Ecoutez, on va avancer doucement vers les collines. Calmement, pas de gestes brusques...
Julie était collée à moi. La pauvre était littéralement dépassée par ce qui était en train d'arriver. Je la comprends, à vrai dire, moi aussi j'ai du mal à y croire...
On avançait, doucement, pas à pas. On ne pouvait s'empêcher de fixer la bête, observer ses moindres faits et gestes. Il s'arrête. Il semble...attentif.
Alors que l'on avait doucement tous ensemble, Roxane, d'une voix très nerveuse nous chuchote :
- Sérieusement... je vous jure que je vais le plomber ce monstre. Pourquoi vient-il de s'arrêter ? C'est pas normal !
- L'adrénaline... Roxane, tu dois te calmer !
- QUOI ? ET COMMENT VEUX-TU QUE JE ME CALME AVEC CE TRUC A 4 METRES DE MOI ?
- Ecoute, ton rythme cardiaque augmente beaucoup trop ! Il peut le percevoir, tous les sens de ces choses sont améliorés !Ils perçoivent tout ce qui sort de l'ordinaire chez n'importe quel individu ! Calme toi, s'il te plait, et continuons d'avan-
* BANG BANG BANG*
- Il...il s'est approché ! Vous l'avez vu hein ? VOUS L'AVEZ VU ?
Génial, Tom tente de calmer Roxane, et c'est l'effet inverse. J'ai jamais été bon au 100 mètres, encore moins avec 10 kgs de paquetage sur le dos...bon bah il y a un début à tout.
- COURREZ ! Dépêchez vous, les collines, on doit les atteindre !
Tout le monde court vers les collines, de toute façon là personne n'a le choix. On entend des cris qui se rapprochent de plus en plus. Je jette un rapide regard derrière nous. Génial, on a à peu près 5 créatures humanoïdes au cul et les autres ne trouvent rien de mieux à foutre que de s'engueuler. Tu parles d'une section d'élite.
- PAUVRE CONNE ! TU POUVAIS PAS JUSTE FERMER TA GUEULE UNE BONNE FOIS POUR TOUTE ? ON S'EN SERAIT TRES BIEN TIRE SANS L'INTERVENTION DE MISS BONNIE !
- Toi l'intello, fais bien gaffe à comment tu t'adresses à ma sœur ! Tu parles de garder son sang froid, de se calmer, mais regarde toi !
- Hey, le rat géant qui nous poursuit, il me fait penser à Spoky IL ME MANQUE, SPOOOKKYYY
Quelle bande de bras cassés. Roxane s'arrête.
- Okay, ces trucs veulent de la chaleur, j'vais leur en donner, et pas qu'un peu.
Les "bêtes" sont à une trentaine de mètres de nous .
Elle pose son sac. Je fais signe aux autres de s'arrêter. On est au sommet d'une pente raide. Ouais, c'est le moment.
Elle dégoupille une grenade, son unique grenade et la fait rouler.
La grenade dévale fièrement la pente. On aurait dit un oiseau tentant de prendre son envol. Elle roule, roule, roule, roule... Ils montent, montent, montent, montent...
*BOOOUUUMMM*
Strike. Les tripes de ces choses venaient de voler dans tous les sens.
- Hey Harper, t'as un bout de viande sur ton épaule
- Oh, merci Karl...
Dans tous les sens, sur moi y compris...
- Et bah bravo, au cas ou il y aurait des bêtes dans ces collines qui n'auraient pas ENCORE remarqué notre présence, autant leur indiquer, t'as raison.
Roxane met une gifle à Tom. Je me souvenais pas que ça claquait autant.
Après un soupir général, Julie prend la parole.
- Ecoutez... Elle vient juste de nous sauver la vie, donc pourquoi on ne reprendrait pas tous notre calme hein ? En plus la nuit va tomber, cherchons plutôt un abri pour la nuit.
Julie a raison, la dernière des choses à faire maintenant, c'est de paniquer et commencer à se disputer.
On a marché tous ensemble, une petite demie heure. Rien ne nous a interrompu cette fois ci, on sera peut être tranquille pour la nuit. Du moins, je l'espère.
On est tombé sur un petit ruisseau au milieu des collines. On a décidé de camper la pour la nuit, tentes, feu de camp, la routine habituelle.
- Hey, Karl, donne moi le talkie-walkie, je vais faire le rapport va.
- D'accord Sébastien, et demande leur pour Spoky, on sait jamais, peut être qu'il a été retrouvé
-Ouais... bien entendu, je suis sûr qu'il s'en est bien tiré mon vieux.
<< Allô, section 17 ? vous me recevez ? >>
<< VIM ici 17, comment se déroule la mission ?>>
<< Et bien... on a été attaqué par ces bêtes engendrés par l'Almo... euh, on a traversé les terres arides du No Man's Land, on se trouve au milieu des collines actuellement. D'ailleurs, c'est bizarre que l'on est du réseau...>>
<< Au contraire, il y a un campement de sectionnaires non loin de vous et des lignes électriques parcourent ces collines. Mais écoutez moi, Harper est-t-il toujours présent ? Et à qui ai-je l'honneur ?>>
<< Moi, c'est Sebastien, matricule 24. Euh, oui, Harper est toujours là, ils sont tous sous les tentes là. Pourquoi ? Il s'est passé quelque chose ? >>
<< Très bien Sébastien. Ecoutez, nous sommes désolés pour ce qui va suivre, mais c'est sur ordre d'Adam. Nous ne laisserons pas les traitres se mettre en travers de notre chemin. Terminé. >>
<< Quoi... ?!>>
Je discute avec Roxane et Julie sous la tente. Karl et Tom sont dans l'autre. Tom est en froid avec nous à cause de tout à l'heure.
Et Sébastien... il en met du temps à faire ce rapport.
*PSHHHHHH*
De la fumée ? Non, des fumigènes !
- TOUT LE MONDE LES MAINS EN L'AIR !
Bordel, 3 gars armés viennent de débouler dans la tente. Qu'est ce que c'est encore que ce foutu merdier ? Des gars de l'Almo ? Non, leur combinaison... Les sectionnaires ? Mais qu'est ce que ça veut dire ?!Ils nous attrapent, on se débat, rien à faire. deux autres arrivent dans la tente. Ils ont eu Karl et Tom. Les 5 sectionnaires nous baillonent et nous attachent les mains. On ne peut pas bouger, on ne peut pas parler. C'est arrivé trop vite. Mon arme est derrière eux. C'est fini...
- Harper Bishop, vous êtes accusé de traitrise envers les sectionnaires, d'avoir compromis la mission d'assassinat du président, d'avoir engendré le massacre de l'usine désaffectée et enfin d'avoir assassiné le président. Vous êtes l'ennemi public numéro 1 aux yeux de l'Almo qui prennent désormais les sectionnaires pour responsable de la mort de leur président, président qui était censé mourir empoisonné. Il a été retrouvé la nuque brisée. De plus, vos empruntes ont été retrouvées sur lui. Pour l'Almo, il n'y a plus de doute. Vous venez de compromettre la révolte. Les sectionnaires attaquant Paris ont été massacrés, l'Almo nous attendaient ! Ils savaient, à cause de vous ! C'est de votre faute, vous allez devoir payer de vos vies.
Messieurs, tuez-les.
Moi, un traître ? Non, quelqu'un a essayé de me piéger, c'est pas normal...
Julie tente de hurler, la seule chose qui s'échappe de sa bouche emprisonnée est un simple cri sourd. Je n'arrive pas à me libérer de mon étreinte . Karl ferme les yeux. Roxane tremble. Tom a le regard vide, comme perdu. Et Sébastien...
*BANG*
*BANG*
*BANG*
*BANG*
*BANG*
Allez, bonne lecture
Chapitre 6 : No Man's Land, Partie III : ...avant la tempête !
- Harper ! Dépêche toi on a pas le temps, faut mettre les voiles !
C'était Julie. Je pouvais la voir. Ils n'ont pas utilisé le tyrodal ?
-Pouah, tu m'as flanqué la frousse ! J'ai cru que vous étiez... bref t'as raison, foutons le camp d'ici.
Je suivais Julie, parcourant le couloir en direction du rez-de-chaussée. Ca puait le brûlé à plein nez, d'ailleurs l'odeur du brûlé avait réussi à masquer l'infecte odeur de renfermé. Qu'est ce qu'il se passe ici ?
On descend les marches en courant, l'une d'elle s'effondre sous le poids écrasant de mes rangers, m'entrainant dans une chute jusqu'en bas des escaliers. Julie m'aide à me relever, me demande si je vais bien, je lui réponds par l'affirmative. Sans plus d'explications elle m'emmène vers l'extérieur, toujours avec un rythme de course effréné. J'entends des bruits de tirs ainsi que des sons ressemblant à des grognements provenant de dehors, et les barricades installés aux fenêtres et à la porte sont en morceaux.
Nous sortons. A l'extérieur, mon visage est happé par un spectacle désolant. Un véritable brasier haut d'au moins 3 bons mètres et longeant les extrémités de la maison sur au moins une bonne trentaine de mètres à vue d'?il. Julie me traine par la main à l'arrière de la maison, maison qui n'allait d'ailleurs pas tarder à se transformer en torche géante.
Tout le monde s'y trouvait. Ils se cachaient.
- Harper, tu nous refais plus jamais ça !
- Du calme Tom, on parlera de ça plus tard, c'est pas le moment là ! Bon, à quoi vous jouez vous tous ?
Je les scrute un par un. Tom a l'air confiant, ce qui n'est pas le cas des autres. Même Roxanne qui pourtant est toujours prête à faire la dure ne la ramène pas.
- Bah voilà, on a réussi à en avoir quelques uns quand ils ont commencé à frapper un peu partout. On devait chercher une issue, ils étaient trop nombreux. On a rapidement inspecté la maison, on a déniché des jerrycans et de l'alcool. Sébastien a fait diversion en lançant des cocktails artisanaux, puis Roxane est sortie et a foutu le feu là-dehors.
Le feu, ça les dérègle. Comment t'expliquer...Ces "animaux" ont des yeux, mais ils ne s'en servent pas comme nous, tu comprends ? Tout tourne autour de la chaleur chez eux, la chaleur c'est leur radar. C'est comme ça qu'ils nous repèrent. La moindre source de chaleur est une nouvelle proie potentielle. Maintenant, pour eux des milliers de proies potentielles se trouvent ici.
- Je vois, ok, mais nous maintenant on fait quoi ? La maison est en train de brûler et...
merde...
L'une de ces bêtes était en train de faire le tour de la maison. Lentement, rasant les murs. C'était une sorte de...d'ours à jambes humaines.
- Nom de... J'vais le fumer, à couvert !
- NON ! Roxane, ne tire surtout pas ! Ils sont sensible à la chaleur, mais aussi aux bruits de type détonation ! Tire et tu vas ramener tous ceux de l'autre côté de la maison. Ecoutez, on va avancer doucement vers les collines. Calmement, pas de gestes brusques...
Julie était collée à moi. La pauvre était littéralement dépassée par ce qui était en train d'arriver. Je la comprends, à vrai dire, moi aussi j'ai du mal à y croire...
On avançait, doucement, pas à pas. On ne pouvait s'empêcher de fixer la bête, observer ses moindres faits et gestes. Il s'arrête. Il semble...attentif.
Alors que l'on avait doucement tous ensemble, Roxane, d'une voix très nerveuse nous chuchote :
- Sérieusement... je vous jure que je vais le plomber ce monstre. Pourquoi vient-il de s'arrêter ? C'est pas normal !
- L'adrénaline... Roxane, tu dois te calmer !
- QUOI ? ET COMMENT VEUX-TU QUE JE ME CALME AVEC CE TRUC A 4 METRES DE MOI ?
- Ecoute, ton rythme cardiaque augmente beaucoup trop ! Il peut le percevoir, tous les sens de ces choses sont améliorés !Ils perçoivent tout ce qui sort de l'ordinaire chez n'importe quel individu ! Calme toi, s'il te plait, et continuons d'avan-
* BANG BANG BANG*
- Il...il s'est approché ! Vous l'avez vu hein ? VOUS L'AVEZ VU ?
Génial, Tom tente de calmer Roxane, et c'est l'effet inverse. J'ai jamais été bon au 100 mètres, encore moins avec 10 kgs de paquetage sur le dos...bon bah il y a un début à tout.
- COURREZ ! Dépêchez vous, les collines, on doit les atteindre !
Tout le monde court vers les collines, de toute façon là personne n'a le choix. On entend des cris qui se rapprochent de plus en plus. Je jette un rapide regard derrière nous. Génial, on a à peu près 5 créatures humanoïdes au cul et les autres ne trouvent rien de mieux à foutre que de s'engueuler. Tu parles d'une section d'élite.
- PAUVRE CONNE ! TU POUVAIS PAS JUSTE FERMER TA GUEULE UNE BONNE FOIS POUR TOUTE ? ON S'EN SERAIT TRES BIEN TIRE SANS L'INTERVENTION DE MISS BONNIE !
- Toi l'intello, fais bien gaffe à comment tu t'adresses à ma sœur ! Tu parles de garder son sang froid, de se calmer, mais regarde toi !
- Hey, le rat géant qui nous poursuit, il me fait penser à Spoky IL ME MANQUE, SPOOOKKYYY
Quelle bande de bras cassés. Roxane s'arrête.
- Okay, ces trucs veulent de la chaleur, j'vais leur en donner, et pas qu'un peu.
Les "bêtes" sont à une trentaine de mètres de nous .
Elle pose son sac. Je fais signe aux autres de s'arrêter. On est au sommet d'une pente raide. Ouais, c'est le moment.
Elle dégoupille une grenade, son unique grenade et la fait rouler.
La grenade dévale fièrement la pente. On aurait dit un oiseau tentant de prendre son envol. Elle roule, roule, roule, roule... Ils montent, montent, montent, montent...
*BOOOUUUMMM*
Strike. Les tripes de ces choses venaient de voler dans tous les sens.
- Hey Harper, t'as un bout de viande sur ton épaule
- Oh, merci Karl...
Dans tous les sens, sur moi y compris...
- Et bah bravo, au cas ou il y aurait des bêtes dans ces collines qui n'auraient pas ENCORE remarqué notre présence, autant leur indiquer, t'as raison.
Roxane met une gifle à Tom. Je me souvenais pas que ça claquait autant.
Après un soupir général, Julie prend la parole.
- Ecoutez... Elle vient juste de nous sauver la vie, donc pourquoi on ne reprendrait pas tous notre calme hein ? En plus la nuit va tomber, cherchons plutôt un abri pour la nuit.
Julie a raison, la dernière des choses à faire maintenant, c'est de paniquer et commencer à se disputer.
On a marché tous ensemble, une petite demie heure. Rien ne nous a interrompu cette fois ci, on sera peut être tranquille pour la nuit. Du moins, je l'espère.
On est tombé sur un petit ruisseau au milieu des collines. On a décidé de camper la pour la nuit, tentes, feu de camp, la routine habituelle.
- Hey, Karl, donne moi le talkie-walkie, je vais faire le rapport va.
- D'accord Sébastien, et demande leur pour Spoky, on sait jamais, peut être qu'il a été retrouvé
-Ouais... bien entendu, je suis sûr qu'il s'en est bien tiré mon vieux.
<< Allô, section 17 ? vous me recevez ? >>
<< VIM ici 17, comment se déroule la mission ?>>
<< Et bien... on a été attaqué par ces bêtes engendrés par l'Almo... euh, on a traversé les terres arides du No Man's Land, on se trouve au milieu des collines actuellement. D'ailleurs, c'est bizarre que l'on est du réseau...>>
<< Au contraire, il y a un campement de sectionnaires non loin de vous et des lignes électriques parcourent ces collines. Mais écoutez moi, Harper est-t-il toujours présent ? Et à qui ai-je l'honneur ?>>
<< Moi, c'est Sebastien, matricule 24. Euh, oui, Harper est toujours là, ils sont tous sous les tentes là. Pourquoi ? Il s'est passé quelque chose ? >>
<< Très bien Sébastien. Ecoutez, nous sommes désolés pour ce qui va suivre, mais c'est sur ordre d'Adam. Nous ne laisserons pas les traitres se mettre en travers de notre chemin. Terminé. >>
<< Quoi... ?!>>
Je discute avec Roxane et Julie sous la tente. Karl et Tom sont dans l'autre. Tom est en froid avec nous à cause de tout à l'heure.
Et Sébastien... il en met du temps à faire ce rapport.
*PSHHHHHH*
De la fumée ? Non, des fumigènes !
- TOUT LE MONDE LES MAINS EN L'AIR !
Bordel, 3 gars armés viennent de débouler dans la tente. Qu'est ce que c'est encore que ce foutu merdier ? Des gars de l'Almo ? Non, leur combinaison... Les sectionnaires ? Mais qu'est ce que ça veut dire ?!Ils nous attrapent, on se débat, rien à faire. deux autres arrivent dans la tente. Ils ont eu Karl et Tom. Les 5 sectionnaires nous baillonent et nous attachent les mains. On ne peut pas bouger, on ne peut pas parler. C'est arrivé trop vite. Mon arme est derrière eux. C'est fini...
- Harper Bishop, vous êtes accusé de traitrise envers les sectionnaires, d'avoir compromis la mission d'assassinat du président, d'avoir engendré le massacre de l'usine désaffectée et enfin d'avoir assassiné le président. Vous êtes l'ennemi public numéro 1 aux yeux de l'Almo qui prennent désormais les sectionnaires pour responsable de la mort de leur président, président qui était censé mourir empoisonné. Il a été retrouvé la nuque brisée. De plus, vos empruntes ont été retrouvées sur lui. Pour l'Almo, il n'y a plus de doute. Vous venez de compromettre la révolte. Les sectionnaires attaquant Paris ont été massacrés, l'Almo nous attendaient ! Ils savaient, à cause de vous ! C'est de votre faute, vous allez devoir payer de vos vies.
Messieurs, tuez-les.
Moi, un traître ? Non, quelqu'un a essayé de me piéger, c'est pas normal...
Julie tente de hurler, la seule chose qui s'échappe de sa bouche emprisonnée est un simple cri sourd. Je n'arrive pas à me libérer de mon étreinte . Karl ferme les yeux. Roxane tremble. Tom a le regard vide, comme perdu. Et Sébastien...
*BANG*
*BANG*
*BANG*
*BANG*
*BANG*
Commentaires
- Kinroi
10/08/2009 à 19:50:31
Très bien écrit, je dévore tout
Vivement le prochain chap - Pseudo supprimé
09/08/2009 à 20:42:39
Argh trop de suspense
Need la sweet vite