Note de la fic :
Publié le 08/08/2009 à 00:19:46 par MassiveDynamic
Chapitre 2 : L'imprévu
Ah les égouts ! Que de joies, ce lieu où règne une puanteur infecte, capable de vous faire mourir tellement ça vous dégoûte. Et les rats, les coins humides, les échelles rouillés...
Depuis le 21ème siècle, ça doit bien être le seul endroit à ne pas avoir changé. Bien entendu, on l'a un peu customisé à notre goût. Des installations électriques, de la lumière, des tueurs de rats attitrés. Bref pas mal de trucs. On contrôle les bâtiments abandonnés à proximité des bouches d'égout. A qu'elle est belle cette vie de renégat. Mais bon, je peux pas me plaindre.
-Hé abruti ! Bouge toi d'aller à l'haut-parleur et de les prévenir ! On se rejoint dans le bâtiment 5, l'usine désaffectée sortie 8 des égouts. Dépêche toi, je commencerai le briefing dans une dizaine de minutes.
J'acquiesce d'un signe de tête. Toujours aussi sympathique ce bon vieux Tom. Après avoir fait ce qui m'était demandé, je me rend à l'usine. J'ai un mal de crâne... presque quotidien. J'ai trop forcé sur le tyrodal, peut être aussi sur l'alcool. Non, l'alcool là je donnerais n'importe quoi pour en avoir la moindre goutte. J'arrive à la sortie 8, et Julie m'interpelle.
- Ca alors, t'es revenu en un seul morceau ! J'en reviens pas que tu sois en vie bon sang, sérieusement ta mission c'était pas du gâteau !
Elle me câline. Une présence féminine, ça faisait longtemps. Julie, c'est la seconde fille de notre section. Elle est assez grande, un mètre soixante-dix, cheveux blonds, yeux bleus. J'irai pas jusqu'à m'exprimer sur ses mensurations, c'est pas le sujet et on est juste partenaires, pas la peine de se faire des idées. Comme d'habitude, elle porte sa tenue de section. On est la section VIM, constituée de 6 membres. Tom en est également. Et moi bien entendu. En gros, les missions capitales ou limite suicidaires reviennent à qui ? La VIM ! C'est sûr qu'on bute pas un président à l'influence internationale tous les jours. Mais c'est le seul moyen. On a pas le choix.
- Ouais, bof, la routine ! Tuer un président, quoi de plus simple ?
-Dis...après la réunion, vient faire un tour avec moi s'il te plait, faut sérieusement qu'on parle. C'est à propos d'Almo.
-Euh..D'accord... On se voit après...
Usine désaffectée : 21h23
Tom : -Bonjour à tous, et désolé de cette réunion d'urgence, cependant nous avons des informations capitales. La mission de ma section est un succès. Le président a bien été assassiné, et sa montre récupérée comme convenu. Et à l'intérieur de cette montre se trouve une disquette. Dans cette même disquette, une liste de noms. plus d'une centaine. C'est à eux que l'on doit le monde dans lequel nous vivons aujourd'hui. C'est à cause d'eux si nous vivons sous terre ou dans des lieux abandonnés à proximité des villes, juste pour le refus de nous laisser pucer. Ce sont eux qui ont libéré le Zetrofan, le virus qui transforme nos semblables en bêtes assoiffés de sang, c'est à cause d'eux si nous devons nous piquer avec des seringues jour après jour, après chaque opération pour éviter une mutation ! Et pourquoi ? Pourquoi avoir orchestré tout ça ?
Nous voulons des réponses depuis trop longtemps, et bien nous allons les avoir. Dès demain, nous lancerons des assauts groupés, une fois l'annonce du président mort d'un évident accident cardio-vasculaire, ce qui semblera la seule option pour eux, nous lancerons la révolte. Prévoyez des réseves conséquentes de doses anti Zetrofan, car demain nous réécrivons l'histoire !
*BOUM*
Un corps, du haut de son estrade, s'effondre. Cris, panique générale, tirs dans tous les sens. L'Almo nous a localisé. Ils brisent le pacte de non-agression, c'est notre territoire. Je sais pourquoi. J'ai fauté. Quel abruti.
Nos hommes armés tentaient tant bien que mal de nous défendre, tandis que les sectionnaires redescendaient dans les égouts. Un bain de sang. Les gens tombaient autour de moi. J'étais effrayé. après tout, je n'ai jamais tué. Je ne suis pas habitué à cette violence, pourtant ce n'est pas le premier raid de l'almo. Mais je suis sensé n'être qu'un simple espion larbin.
Une main familière m'agrippe par le bras et me traine vers les égouts à toute hâte. C'était Julie. Elle me parlait, mes ses mots se noyaient dans le bruit des tirs et des cris.
On descend. On doit verrouiller l'accès. On abandonne la trentaine d'hommes qui étaient au combat.
Je m'adosse à un mur, l'esprit vagabondant. Tout le monde autour de moi est agité. Décompte des personnes manquantes, vérification des zones souterraines, verrouillage des plaques. Une voix retentissante jaillit des hauts-parleurs : celle d'Adam, notre leadeur.
-A tous les sectionnaires, l'Almo vient de briser notre nouveau pacte de non-agression établi depuis 4 mois. Le dernier raid remontait de leur part remontait à l'an dernier, quand nous ne leur fournissions pas encore des anti-Zetrofan.
Nous venons de perdre un sixième de nos forces, c'est catastrophique. L'assaut de demain est cependant toujours maintenu, et il est maintenant plus que jamais valable.
Demain, nous reprendrons Paris !
J'ai merdé. J'ai merdé. J'ai merdé...
Je dois en parler à quelqu'un. Justement, voilà Julie. Elle a l'air...désorientée. Bah, pas plus que moi en tout cas.
-Bon sang, tu foutais quoi là haut, au milieu des tirs ? T'es plus sous tyrodal ! Réveil toi, si je t'aurais pas ramené, va savoir comment ça aurait pu se terminer...Et puis c'est pas logique, pourquoi nous attaquer maintenant, après des mois d'abstention ?
-...
Je ne réponds pas. Je ne sais pas quoi lui dire. C'est...étrange.
- Bon... et puis Tom... Il est en soin en salle 2. On en sait pas plus sur son état. Mais on a récupéré la liste. Enfin, je sais pas, je dois m'aérer l'esprit là.
Après cet échange assez bref, elle marchait doucement, à pas lourds vers nos quartiers. Effectivement, dure journée pour nous deux, mais surtout pour moi. Demain on lance un assaut et j'ai pas fermé l'?il depuis 24 heures. C'est... stupide. Et merde.
- JULIE ! Attends... je dois te parler de quelque chose.
On rentre dans notre chambre de section. Les autres sont pas là. Profitons-en.
- Quand je suis entré dans le bureau du président...je me suis comme évanouis. Probablement assommé par quelqu'un qui était là avant moi. A mon réveil, il était mort.
- Quoi ? Mais pourquoi tu nous l'as pas dit ?
- Ben justement. A mon réveil, aucune alarme, les gardes n'avaient pas bougés. Je vais aller droit au but, je pense que c'est quelqu'un d'ici qui a tué le président. Il n'y a que dans ces égouts que nous avons accès au tyrodal.
Julie me regarde avec un air dubitatif.
- Un traitre ? Quelqu'un de l'Almo s'en prendrait à l'un des leurs ?
- Pas forcément de l'Almo. Enfin pour le moment j'en sais rien, et je suis lessivé. J'veux juste dormir.
Ah les égouts ! Que de joies, ce lieu où règne une puanteur infecte, capable de vous faire mourir tellement ça vous dégoûte. Et les rats, les coins humides, les échelles rouillés...
Depuis le 21ème siècle, ça doit bien être le seul endroit à ne pas avoir changé. Bien entendu, on l'a un peu customisé à notre goût. Des installations électriques, de la lumière, des tueurs de rats attitrés. Bref pas mal de trucs. On contrôle les bâtiments abandonnés à proximité des bouches d'égout. A qu'elle est belle cette vie de renégat. Mais bon, je peux pas me plaindre.
-Hé abruti ! Bouge toi d'aller à l'haut-parleur et de les prévenir ! On se rejoint dans le bâtiment 5, l'usine désaffectée sortie 8 des égouts. Dépêche toi, je commencerai le briefing dans une dizaine de minutes.
J'acquiesce d'un signe de tête. Toujours aussi sympathique ce bon vieux Tom. Après avoir fait ce qui m'était demandé, je me rend à l'usine. J'ai un mal de crâne... presque quotidien. J'ai trop forcé sur le tyrodal, peut être aussi sur l'alcool. Non, l'alcool là je donnerais n'importe quoi pour en avoir la moindre goutte. J'arrive à la sortie 8, et Julie m'interpelle.
- Ca alors, t'es revenu en un seul morceau ! J'en reviens pas que tu sois en vie bon sang, sérieusement ta mission c'était pas du gâteau !
Elle me câline. Une présence féminine, ça faisait longtemps. Julie, c'est la seconde fille de notre section. Elle est assez grande, un mètre soixante-dix, cheveux blonds, yeux bleus. J'irai pas jusqu'à m'exprimer sur ses mensurations, c'est pas le sujet et on est juste partenaires, pas la peine de se faire des idées. Comme d'habitude, elle porte sa tenue de section. On est la section VIM, constituée de 6 membres. Tom en est également. Et moi bien entendu. En gros, les missions capitales ou limite suicidaires reviennent à qui ? La VIM ! C'est sûr qu'on bute pas un président à l'influence internationale tous les jours. Mais c'est le seul moyen. On a pas le choix.
- Ouais, bof, la routine ! Tuer un président, quoi de plus simple ?
-Dis...après la réunion, vient faire un tour avec moi s'il te plait, faut sérieusement qu'on parle. C'est à propos d'Almo.
-Euh..D'accord... On se voit après...
Usine désaffectée : 21h23
Tom : -Bonjour à tous, et désolé de cette réunion d'urgence, cependant nous avons des informations capitales. La mission de ma section est un succès. Le président a bien été assassiné, et sa montre récupérée comme convenu. Et à l'intérieur de cette montre se trouve une disquette. Dans cette même disquette, une liste de noms. plus d'une centaine. C'est à eux que l'on doit le monde dans lequel nous vivons aujourd'hui. C'est à cause d'eux si nous vivons sous terre ou dans des lieux abandonnés à proximité des villes, juste pour le refus de nous laisser pucer. Ce sont eux qui ont libéré le Zetrofan, le virus qui transforme nos semblables en bêtes assoiffés de sang, c'est à cause d'eux si nous devons nous piquer avec des seringues jour après jour, après chaque opération pour éviter une mutation ! Et pourquoi ? Pourquoi avoir orchestré tout ça ?
Nous voulons des réponses depuis trop longtemps, et bien nous allons les avoir. Dès demain, nous lancerons des assauts groupés, une fois l'annonce du président mort d'un évident accident cardio-vasculaire, ce qui semblera la seule option pour eux, nous lancerons la révolte. Prévoyez des réseves conséquentes de doses anti Zetrofan, car demain nous réécrivons l'histoire !
*BOUM*
Un corps, du haut de son estrade, s'effondre. Cris, panique générale, tirs dans tous les sens. L'Almo nous a localisé. Ils brisent le pacte de non-agression, c'est notre territoire. Je sais pourquoi. J'ai fauté. Quel abruti.
Nos hommes armés tentaient tant bien que mal de nous défendre, tandis que les sectionnaires redescendaient dans les égouts. Un bain de sang. Les gens tombaient autour de moi. J'étais effrayé. après tout, je n'ai jamais tué. Je ne suis pas habitué à cette violence, pourtant ce n'est pas le premier raid de l'almo. Mais je suis sensé n'être qu'un simple espion larbin.
Une main familière m'agrippe par le bras et me traine vers les égouts à toute hâte. C'était Julie. Elle me parlait, mes ses mots se noyaient dans le bruit des tirs et des cris.
On descend. On doit verrouiller l'accès. On abandonne la trentaine d'hommes qui étaient au combat.
Je m'adosse à un mur, l'esprit vagabondant. Tout le monde autour de moi est agité. Décompte des personnes manquantes, vérification des zones souterraines, verrouillage des plaques. Une voix retentissante jaillit des hauts-parleurs : celle d'Adam, notre leadeur.
-A tous les sectionnaires, l'Almo vient de briser notre nouveau pacte de non-agression établi depuis 4 mois. Le dernier raid remontait de leur part remontait à l'an dernier, quand nous ne leur fournissions pas encore des anti-Zetrofan.
Nous venons de perdre un sixième de nos forces, c'est catastrophique. L'assaut de demain est cependant toujours maintenu, et il est maintenant plus que jamais valable.
Demain, nous reprendrons Paris !
J'ai merdé. J'ai merdé. J'ai merdé...
Je dois en parler à quelqu'un. Justement, voilà Julie. Elle a l'air...désorientée. Bah, pas plus que moi en tout cas.
-Bon sang, tu foutais quoi là haut, au milieu des tirs ? T'es plus sous tyrodal ! Réveil toi, si je t'aurais pas ramené, va savoir comment ça aurait pu se terminer...Et puis c'est pas logique, pourquoi nous attaquer maintenant, après des mois d'abstention ?
-...
Je ne réponds pas. Je ne sais pas quoi lui dire. C'est...étrange.
- Bon... et puis Tom... Il est en soin en salle 2. On en sait pas plus sur son état. Mais on a récupéré la liste. Enfin, je sais pas, je dois m'aérer l'esprit là.
Après cet échange assez bref, elle marchait doucement, à pas lourds vers nos quartiers. Effectivement, dure journée pour nous deux, mais surtout pour moi. Demain on lance un assaut et j'ai pas fermé l'?il depuis 24 heures. C'est... stupide. Et merde.
- JULIE ! Attends... je dois te parler de quelque chose.
On rentre dans notre chambre de section. Les autres sont pas là. Profitons-en.
- Quand je suis entré dans le bureau du président...je me suis comme évanouis. Probablement assommé par quelqu'un qui était là avant moi. A mon réveil, il était mort.
- Quoi ? Mais pourquoi tu nous l'as pas dit ?
- Ben justement. A mon réveil, aucune alarme, les gardes n'avaient pas bougés. Je vais aller droit au but, je pense que c'est quelqu'un d'ici qui a tué le président. Il n'y a que dans ces égouts que nous avons accès au tyrodal.
Julie me regarde avec un air dubitatif.
- Un traitre ? Quelqu'un de l'Almo s'en prendrait à l'un des leurs ?
- Pas forcément de l'Almo. Enfin pour le moment j'en sais rien, et je suis lessivé. J'veux juste dormir.