Note de la fic :
Publié le 30/08/2016 à 18:01:19 par maKharena
En me réveillant, j'eu l'impression étrange d'être prisonnière. Dans un grognement, je tentai de me libérer mais d'énormes chaînes semblaient s'être enroulées autour de mon corps pendant la nuit. Ce ne fut qu'en ouvrant péniblement un œil que je reconnus Gwendoline, les bras et les jambes serrés autour de moi.
Au niveau des bras, l'enlacement autour des épaules faisait penser à un câlin et n'était pas désagréable. Au niveau des jambes, en revanche, ces deux longs serpents qui s'enroulaient autour de mes hanches m'inspiraient des sous-entendus scabreux, aussi fis-je mon possible pour m'en délivrer tout en pensant aux tonnes de garçons qui auraient rêvé de se retrouver dans une telle position avec une fille comme Gwen.
Rapidement, mes tentatives réveillèrent mon amie qui, après m'avoir offert un grand sourire en guise de bonjour, me déposa un baiser sur le nez.
-"Salut beauté, comment te portes-tu par ce beau matin de mai ?
-T'es obligée d'être bizarre dès le matin ?
-Rhoo ça va, je plaisante !" protesta-t-elle, faussement vexée. "Si on peut plus rigoler avec toi.
-Le problème, c'est que tout ce que tu dis a des sous-entendus sexuels, du coup tes blagues ressemblent à des techniques de drague chelous.
-Je prend ça comme un compliment et je te propose de te lever. Un rude dimanche nous attend."
D'un bond, elle était sortie du lit et se dirigeait vers le salon. Il me fallut plus de temps pour réunir le courage nécessaire à l'évasion de ce douillet refuge, mais je finis tout de même par m'installer à la table où Gwen dégustait déjà un bol de céréales. En passant devant la chambre de ses parents, je m'étais aperçu qu'ils dormaient, et la jeune fille confirma l'information en mettant un doigt sur sa bouche à son arrivée.
Silencieusement, je m'installais à ses côtés et versai quelques céréales dans le bol qu'elle m'avait réservée.
-"Tu comptes rester chez moi toute la journée ?
-Ouais, sauf si ça te dérange bien sûr.
-Non, c'est bon, t'en fait pas. Comme prévu, aujourd'hui, c'est cours de drague. T'as fait ta première fois, à partir de maintenant, on enchaîne.
-Je suis pas sûre de vouloir...
-Mais si" m'interrompit-elle. "Tu en as envie, c'est normal, laisse toi faire. Règle numéro un : attendre que j'ai fini de petit déjeuner."
En silence, nous finîmes notre repas puis nous rejoignîmes la chambre de Gwen. Contrairement à la mienne, elle paraissait suivre un ordre relatif et accueillait à ses murs un étalage de poster de mannequins, hommes et femmes, dont je n'osais supposer l'usage que Gwen en faisait.
L'adolescente s'était déjà remise sur le lit, le ventre posé à même le matelas, elle balançait ses jambes à un rythme régulier en m'analysant de son regard bleuté.
-"Va te doucher, je m'occupe de te trouver de quoi t'habiller" m'ordonna-t-elle.
-"Comme tu voudras, mais je sens que je vais pas aimer.
-Je reste dans tes limites, promis."
La salle de bain de Gwen, comme toutes les salles de bain du quartier, était répugnante. Quelques mètres carrés, à peine assez pour accueillir un lavabo, une cuvette de toilettes et une douche, le tout dans un carrelage qui ne demandait qu'à s'effondrer.
Après avoir retiré le pyjama prêté par mon amie, je mis les deux pieds dans la cabine et commençai à me laver. Cet endroit avait quelque chose de sacré, connaissant Gwen, elle avait déjà dû faire un nombre hallucinant de choses avec ce jet.
Et si je...
Non. Je me ressaisis immédiatement, c'était tentant mais légèrement déplacé. D'un autre côté, je pouvais faire ça vite, ça avait quelque chose d'excitant de le faire chez quelqu'un d'autre.
Devant le cruel dilemme qui se jouait sous mes yeux, je décidai de prendre ma décision le soir même, si je reprenais ma douche ici. Je sortis donc assez vite, me séchai et enfilai une serviette verte que je serrais autour de ma poitrine avant de rejoindre Gwen dans sa chambre.
Cette dernière avait étalé un nombre hallucinant de tenues sur son lit et me les présenta avec une fierté marquée.
-"Je vais me doucher, je te laisse choisir en attendant."
Devant l'étalage de vêtements, j'étais incapable de faire le moindre choix. J'étais comme une enfant devant un magasin de bonbon, Gwen avait un goût excellent en matière d'habits et j'allais pouvoir tout essayer. C'était le paradis.
Après plusieurs minutes d'extase intérieure, je portais mon dévolu sur un short en jean clair et un tee-shirt blanc et long qui laissait mes épaules à nue. Je fermai alors la porte à clé et me déshabillai avant d'enfiler ma nouvelle tenue.
Le haut était magnifique, il tombait suffisamment bas pour cacher mon short, comme si je ne portais rien en dessous, mais sans descendre assez pour cacher trop de peau. De plus, il laissait légèrement passer la lumière et dans le miroir, je pouvais voir mon nombril et ma poitrine apparaître à travers. Intérieurement, je pris soin de me rappeler qu'il allait me falloir enfiler un soutien-gorge lorsque Gwen toqua à la porte.
Je me précipitai pour aller lui ouvrir mais, à ma grande surprise, c'était son père qui était derrière la porte. D'abord, il fut surpris de me voir, puis lança un regard lubrique à ma poitrine qui lui aurait valu une paire de claque si je n'avais pas été sous son toit.
-"Euh... Bonjour Léa..." begeya-t-il, encore envoûté par la vue. "Je ne savais pas que... Enfin que Gwen t'avais invitée.
-Oui, je suis arrivée hier soir" répondis-je en cachant mes seins derrière mes bras.
-"D'accord, très bien. Mi casa, tu casa, comme dit le proverbe. Je voulais juste m'assurer que ma fille est réveillée, je pense que c'est bon.
-Oui, merci."
Il referma alors la porte et me laissa sous le choc. Le père de ma meilleure amie, un vieux de quarante ans, il venait de me matter ? J'aurais probablement dû trouver ça degueulasse, mais ça avait quelque chose d'excitant. J'étouffai un sourire en pensant que je me rapprochais encore plus du côté coquin de Gwen quand elle pénétra dans sa chambre.
-"Très bon choix le haut, mais enfile un soutif s'il te plaît.
-C'est toi qui dit ça ?
-Suggérer, pas montrer, t'as encore beaucoup à apprendre. Un sein, c'est beau que si le mec ne le voit pas, sinon il est dégoûté et il se casse. D'après toi, quelles sont les armes de séduction massive d'une meuf ?
-J'en sais rien... Son cul et sa poitrine ?
-Pas du tout ! Erreur de débutant. C'est son dos, enfin pas que mais ses jambes, son dos, ses cheveux, bref tout ce que tu vois quand tu es derrière. Pourquoi ? Parce que l'érotisme. Tu séduis pas un gars en te foutant à poil, tu le séduis en lui donnant envie de te foutre à poil. N'importe qui avec un corps convenable, si elle se laisse regarder de dos, en short avec un haut qui met son dos à nu et laisse tomber dessus ses cheveux, sera désirable. C'est ça le principe. Même s'ils n'osent pas l'avouer parce que ça fait faible, un mec préférera toujours regarder une photo de meuf nue dans son lit où on ne voit ni son visage, ni ses seins, ni sa chatte. Tout simplement parce qu'il peut s'imaginer la fille de ses rêves.
-Et si il te voit de face, puisque ça doit arriver, tu fais quoi ?
-Tu lui plais ou tu lui plais pas, mais il faudrait être fou pour ne pas tomber dingue de toi au premier coup d'œil. Enfin, après être passée par les salons de maquillage Gwendoline & Co."
Et ainsi passa la journée, avec une pause déjeuner aux saucisses et pâtes. Le reste, c'était les conseils de Gwen, des séances d'essayage, des avis sur le maquillage, des essais de différentes coiffures, des techniques pour se déplacer en se déhanchant le plus possible. Quand dix-huit heure sonna, j'étais fin prête pour devenir une parfaite petite salope, ce qui ne me faisait pas spécialement plaisir.
À cette heure là, j'étais debout au plein milieu de la chambre. Ma vingt-troisième tenue de la journée consistait en un une jupe extrêmement courte, rouge pétant, et en un crop-top violet avec inscrit #SELFIE en lettre roses. Déjà que le tout ne devait pas recouvrir plus d'un dixième de ma surface de peau, l'absence de soutien gorge ou de culotte me rappelait qu'à n'importe quel faux-mouvement, je pouvais dévoiler une partie intime de mon anatomie.
Gwen, quant à elle, s'était assise sur le bord de son lit et me jaugeait du regard avec un air beaucoup trop sérieux. Sa main lui caressait lentement le menton et ses yeux paraissaient captivés par ma posture.
-"Tu te tiens comme une proie" m'expliquait-elle. "Ça n'est pas toi la proie quand tu porte cette tenue, tu es le prédateur. Le pêcheur qui fait tomber les poissons dans son filet. Les mecs croient qu'ils te chassent, mais c'est toi qui les pousse à te chasser, c'est toi qui crée la chasse, tu es la prédatrice. Alors arrête de te dandiner comme si tes vêtements allaient s'envoler, tiens toi comme une fille qui est fière d'elle et qui veut que le monde le sache. Tous les mecs te regardent ? Ça te fait pas claquer des dents, ça t'excite, je veux que tu mouilles ta culotte quand tu t'habilles comme ça, pas que tu sois au bord de l'évanouissement. Ok, t'as pas de culotte, et alors ? Sinon, la bouche, entrouvres la un peu, pas trop on dirait que tu vas gober les mouches. Comme si tu soupirais en permanence, le début de l'acte en gros. Il est pas encore dedans, mais t'es déjà excitée, tu sais ce moment où ton cœur commence à battre plus vite ? C'est celui là que tu dois vivre en permanence. Voilà parfait. On peux y aller."
Je sursautai en entendant cette dernière phrase, ce qui ne manqua pas de faire éclater de rire ma partenaire. Après tout, ça n'était que la millième fois qu'elle se tordait de rire à mes dépends aujourd'hui.
-"Aller où ?
-Trouver de la chair fraîche. On va mettre à exécution ton cours du jour.
-Tu préfères pas attendre demain, au lycée ?
-On ne discute pas. Je connais un bar pas loin d'ici, je veux te voir profiter de tes nouvelles compétences ma belle."
Putain, je haïssais cette fille...
Au niveau des bras, l'enlacement autour des épaules faisait penser à un câlin et n'était pas désagréable. Au niveau des jambes, en revanche, ces deux longs serpents qui s'enroulaient autour de mes hanches m'inspiraient des sous-entendus scabreux, aussi fis-je mon possible pour m'en délivrer tout en pensant aux tonnes de garçons qui auraient rêvé de se retrouver dans une telle position avec une fille comme Gwen.
Rapidement, mes tentatives réveillèrent mon amie qui, après m'avoir offert un grand sourire en guise de bonjour, me déposa un baiser sur le nez.
-"Salut beauté, comment te portes-tu par ce beau matin de mai ?
-T'es obligée d'être bizarre dès le matin ?
-Rhoo ça va, je plaisante !" protesta-t-elle, faussement vexée. "Si on peut plus rigoler avec toi.
-Le problème, c'est que tout ce que tu dis a des sous-entendus sexuels, du coup tes blagues ressemblent à des techniques de drague chelous.
-Je prend ça comme un compliment et je te propose de te lever. Un rude dimanche nous attend."
D'un bond, elle était sortie du lit et se dirigeait vers le salon. Il me fallut plus de temps pour réunir le courage nécessaire à l'évasion de ce douillet refuge, mais je finis tout de même par m'installer à la table où Gwen dégustait déjà un bol de céréales. En passant devant la chambre de ses parents, je m'étais aperçu qu'ils dormaient, et la jeune fille confirma l'information en mettant un doigt sur sa bouche à son arrivée.
Silencieusement, je m'installais à ses côtés et versai quelques céréales dans le bol qu'elle m'avait réservée.
-"Tu comptes rester chez moi toute la journée ?
-Ouais, sauf si ça te dérange bien sûr.
-Non, c'est bon, t'en fait pas. Comme prévu, aujourd'hui, c'est cours de drague. T'as fait ta première fois, à partir de maintenant, on enchaîne.
-Je suis pas sûre de vouloir...
-Mais si" m'interrompit-elle. "Tu en as envie, c'est normal, laisse toi faire. Règle numéro un : attendre que j'ai fini de petit déjeuner."
En silence, nous finîmes notre repas puis nous rejoignîmes la chambre de Gwen. Contrairement à la mienne, elle paraissait suivre un ordre relatif et accueillait à ses murs un étalage de poster de mannequins, hommes et femmes, dont je n'osais supposer l'usage que Gwen en faisait.
L'adolescente s'était déjà remise sur le lit, le ventre posé à même le matelas, elle balançait ses jambes à un rythme régulier en m'analysant de son regard bleuté.
-"Va te doucher, je m'occupe de te trouver de quoi t'habiller" m'ordonna-t-elle.
-"Comme tu voudras, mais je sens que je vais pas aimer.
-Je reste dans tes limites, promis."
La salle de bain de Gwen, comme toutes les salles de bain du quartier, était répugnante. Quelques mètres carrés, à peine assez pour accueillir un lavabo, une cuvette de toilettes et une douche, le tout dans un carrelage qui ne demandait qu'à s'effondrer.
Après avoir retiré le pyjama prêté par mon amie, je mis les deux pieds dans la cabine et commençai à me laver. Cet endroit avait quelque chose de sacré, connaissant Gwen, elle avait déjà dû faire un nombre hallucinant de choses avec ce jet.
Et si je...
Non. Je me ressaisis immédiatement, c'était tentant mais légèrement déplacé. D'un autre côté, je pouvais faire ça vite, ça avait quelque chose d'excitant de le faire chez quelqu'un d'autre.
Devant le cruel dilemme qui se jouait sous mes yeux, je décidai de prendre ma décision le soir même, si je reprenais ma douche ici. Je sortis donc assez vite, me séchai et enfilai une serviette verte que je serrais autour de ma poitrine avant de rejoindre Gwen dans sa chambre.
Cette dernière avait étalé un nombre hallucinant de tenues sur son lit et me les présenta avec une fierté marquée.
-"Je vais me doucher, je te laisse choisir en attendant."
Devant l'étalage de vêtements, j'étais incapable de faire le moindre choix. J'étais comme une enfant devant un magasin de bonbon, Gwen avait un goût excellent en matière d'habits et j'allais pouvoir tout essayer. C'était le paradis.
Après plusieurs minutes d'extase intérieure, je portais mon dévolu sur un short en jean clair et un tee-shirt blanc et long qui laissait mes épaules à nue. Je fermai alors la porte à clé et me déshabillai avant d'enfiler ma nouvelle tenue.
Le haut était magnifique, il tombait suffisamment bas pour cacher mon short, comme si je ne portais rien en dessous, mais sans descendre assez pour cacher trop de peau. De plus, il laissait légèrement passer la lumière et dans le miroir, je pouvais voir mon nombril et ma poitrine apparaître à travers. Intérieurement, je pris soin de me rappeler qu'il allait me falloir enfiler un soutien-gorge lorsque Gwen toqua à la porte.
Je me précipitai pour aller lui ouvrir mais, à ma grande surprise, c'était son père qui était derrière la porte. D'abord, il fut surpris de me voir, puis lança un regard lubrique à ma poitrine qui lui aurait valu une paire de claque si je n'avais pas été sous son toit.
-"Euh... Bonjour Léa..." begeya-t-il, encore envoûté par la vue. "Je ne savais pas que... Enfin que Gwen t'avais invitée.
-Oui, je suis arrivée hier soir" répondis-je en cachant mes seins derrière mes bras.
-"D'accord, très bien. Mi casa, tu casa, comme dit le proverbe. Je voulais juste m'assurer que ma fille est réveillée, je pense que c'est bon.
-Oui, merci."
Il referma alors la porte et me laissa sous le choc. Le père de ma meilleure amie, un vieux de quarante ans, il venait de me matter ? J'aurais probablement dû trouver ça degueulasse, mais ça avait quelque chose d'excitant. J'étouffai un sourire en pensant que je me rapprochais encore plus du côté coquin de Gwen quand elle pénétra dans sa chambre.
-"Très bon choix le haut, mais enfile un soutif s'il te plaît.
-C'est toi qui dit ça ?
-Suggérer, pas montrer, t'as encore beaucoup à apprendre. Un sein, c'est beau que si le mec ne le voit pas, sinon il est dégoûté et il se casse. D'après toi, quelles sont les armes de séduction massive d'une meuf ?
-J'en sais rien... Son cul et sa poitrine ?
-Pas du tout ! Erreur de débutant. C'est son dos, enfin pas que mais ses jambes, son dos, ses cheveux, bref tout ce que tu vois quand tu es derrière. Pourquoi ? Parce que l'érotisme. Tu séduis pas un gars en te foutant à poil, tu le séduis en lui donnant envie de te foutre à poil. N'importe qui avec un corps convenable, si elle se laisse regarder de dos, en short avec un haut qui met son dos à nu et laisse tomber dessus ses cheveux, sera désirable. C'est ça le principe. Même s'ils n'osent pas l'avouer parce que ça fait faible, un mec préférera toujours regarder une photo de meuf nue dans son lit où on ne voit ni son visage, ni ses seins, ni sa chatte. Tout simplement parce qu'il peut s'imaginer la fille de ses rêves.
-Et si il te voit de face, puisque ça doit arriver, tu fais quoi ?
-Tu lui plais ou tu lui plais pas, mais il faudrait être fou pour ne pas tomber dingue de toi au premier coup d'œil. Enfin, après être passée par les salons de maquillage Gwendoline & Co."
Et ainsi passa la journée, avec une pause déjeuner aux saucisses et pâtes. Le reste, c'était les conseils de Gwen, des séances d'essayage, des avis sur le maquillage, des essais de différentes coiffures, des techniques pour se déplacer en se déhanchant le plus possible. Quand dix-huit heure sonna, j'étais fin prête pour devenir une parfaite petite salope, ce qui ne me faisait pas spécialement plaisir.
À cette heure là, j'étais debout au plein milieu de la chambre. Ma vingt-troisième tenue de la journée consistait en un une jupe extrêmement courte, rouge pétant, et en un crop-top violet avec inscrit #SELFIE en lettre roses. Déjà que le tout ne devait pas recouvrir plus d'un dixième de ma surface de peau, l'absence de soutien gorge ou de culotte me rappelait qu'à n'importe quel faux-mouvement, je pouvais dévoiler une partie intime de mon anatomie.
Gwen, quant à elle, s'était assise sur le bord de son lit et me jaugeait du regard avec un air beaucoup trop sérieux. Sa main lui caressait lentement le menton et ses yeux paraissaient captivés par ma posture.
-"Tu te tiens comme une proie" m'expliquait-elle. "Ça n'est pas toi la proie quand tu porte cette tenue, tu es le prédateur. Le pêcheur qui fait tomber les poissons dans son filet. Les mecs croient qu'ils te chassent, mais c'est toi qui les pousse à te chasser, c'est toi qui crée la chasse, tu es la prédatrice. Alors arrête de te dandiner comme si tes vêtements allaient s'envoler, tiens toi comme une fille qui est fière d'elle et qui veut que le monde le sache. Tous les mecs te regardent ? Ça te fait pas claquer des dents, ça t'excite, je veux que tu mouilles ta culotte quand tu t'habilles comme ça, pas que tu sois au bord de l'évanouissement. Ok, t'as pas de culotte, et alors ? Sinon, la bouche, entrouvres la un peu, pas trop on dirait que tu vas gober les mouches. Comme si tu soupirais en permanence, le début de l'acte en gros. Il est pas encore dedans, mais t'es déjà excitée, tu sais ce moment où ton cœur commence à battre plus vite ? C'est celui là que tu dois vivre en permanence. Voilà parfait. On peux y aller."
Je sursautai en entendant cette dernière phrase, ce qui ne manqua pas de faire éclater de rire ma partenaire. Après tout, ça n'était que la millième fois qu'elle se tordait de rire à mes dépends aujourd'hui.
-"Aller où ?
-Trouver de la chair fraîche. On va mettre à exécution ton cours du jour.
-Tu préfères pas attendre demain, au lycée ?
-On ne discute pas. Je connais un bar pas loin d'ici, je veux te voir profiter de tes nouvelles compétences ma belle."
Putain, je haïssais cette fille...