Note de la fic :
Publié le 30/08/2016 à 18:03:40 par maKharena
Le lundi, en arrivant en cours, j'eu l'espoir de reprendre ma vie d'avant. Tenue conventionnelle, pas de maquillage, cheveux détachés, j'étais redevenue la Léa d'avant à une exception près : Gwen m'ignorait.
En cours, elle s'était installée à côté d'une autre fille, exprès pour m'éviter, et m'avait donc forcée à prendre place à la droite de Julie. Je me demandais à quel point j'avais vexée la jeune fille, mais c'était inconcevable pour moi de m'excuser.
Le matin même, j'avais envoyé un message à Jérémy pour qu'il puisse m'appeler en cas d'envie. Sa réponse, un simple "ok", ne réussit pas à me démoraliser, malgré son caractère peu engageant.
Au final, ce week-end m'avait fait perdre ma virginité, ma meilleure amie et une grande partie de mon amour propre. Si le diction "une de perdue, dix de trouvées" était valable, je doutais qu'il ne s'applique dans ces conditions.
-... e dis ne vous intéresse pas, vous pouvez me le dire Léa.
La voix du professeur de mathématiques me sortit de mes pensées. Lentement, je levai vers lui un regard épuisé digne d'une vache dans un pré. La classe entière eut alors la joie de voir la veine de son front palpiter alors qu'il relâchait un soupir d'exaspération.
-Vous n'avez pas l'air de vous rendre compte de votre chance dans cette classe. Je pensais que c'était juste un petit groupe, mais si même les élèves les plus calmes se mettent à s'oublier, rien ne va plus. Ça n'est pas parce que vos parents ont des revenus modestes qu'il faut vous dire que vous n'avez aucune chance dans la vie. Au contraire, luttez et vous vous en sortirez, vous ferez de grandes études et vous atteindrez des sommets.
-Et vous ? rétorqua un élève. Vous êtes arrivé prof dans une banlieue de merde, c'est ça votre sommet ?
-J'ai choisi d'éduquer des générations d'enfant, je ne vois pas ce qu'il y a de mal là-dedans.
-C'est pas mal, ça fait juste pitié. Mais allez-y, continuez à balancer vos conneries sur les fonctions polynômes.
La moitié de la classe éclata de rire, l'autre moitié était en train de dormir. C'était ça le quotidien ici. Si mes parents savaient ça, jamais ils ne m'auraient demandé d'avoir quatorze de moyenne. Les cours n'étaient pas suffisamment fournis pour réussir les contrôles, et les contrôles trop déprimants pour qu'on pense pouvoir réussir le prochain en apprenant son cours.
Les élèves qui arrivaient à avoir des moyennes convenables étaient soit des petits génies, soit des bourreaux du travail avec qui personne ne voulait traîner. Peu importe ce qu'on pouvait dire sur l'égalité des chances, ici on était pas fait pour devenir des ingénieurs et des commerciaux.
L'ennuie était palpable, de l'entrée dans le lycée à la sortie des cours en passant par la cantine, les journées étaient épuisantes et inutiles. Finalement, le soir, je rentrais chez moi sans me soucier de la colère de mes parents.
Ma mère, avachie dans le canapé, reçut mes excuses. Mon père ne rentra pas ce soir là, nous mangeâmes entre femmes. En allant me coucher, j'avais presque l'impression que ma vie était rentrée dans l'ordre. Ce fut aussi le cas du soir suivant, et encore du suivant, jusqu'au jeudi.
Ce jour, durant une récréation particulièrement ennuyante où Julie avait décidée de me laisser pour lire un livre, j'avais fais le choix de passer le temps en regardant Gwen draguer un groupe de terminal. Mon attention fut redirigée quand je vis un garçon de ma classe s'asseoir à côté de moi, le téléphone à la main. Il ne semblait pas être venu pour discuter mais j'avais follement besoin de chaleur humaine après le départ de mon amie, alors...
-Salut, tu fais quoi ? lui demandai-je sur un ton innocent.
-J'organise mon anniv' ce samedi. Ça te dirait de venir ? Y aura à peu près toute la classe et puis d'autres gens.
-Euh... Ouais, pourquoi pas ? Gwen sera là ?
-Je pense, elle rate pas une occasion de sortir elle. Vous êtes en froid, non ?
-Un peu, un peu beaucoup en fait.
-Je vois pas comment on peux se disputer avec elle. Le prends pas mal, mais elle est tellement tout le temps de bonne humeur, c'est le bonheur cette meuf.
-S'tu le dis, mais je pense que t'es légèrement aveuglé par le truc entre tes jambes. Elle a quand même quelques défauts, à commencer par celui qui fait sa réputation.
-Je t'avoue que le truc que j'ai entre les jambes, j'aimerais mieux ne pas l'avoir quand je vois cette meuf. Être son amie, genre dormir chez elle, l'aider à choisir ses vêtements, pouvoir se coller à elle en permanence, ça doit être trop bien.
-Je suis pas sûre qu'elle refuse qu'un mec lui fasse ça.
-J'ai t'assure que si. Une fois qu'on l'a baisé, elle se tire, et je parle en connaissance de cause. Elle te chauffe, elle te baise, elle se casse. Des fois elle recommence, mais je pense qu'elle est fidèle qu'avec ses amies.
-Elle te paie pour me faire culpabiliser ? demandai-je en ne plaisantant qu'à moitié.
-Non, t'inquiètes. Enfin bref, je t'attends chez moi à vingt heures samedi, c'est cool ?
-Ouais, je serais là. Mais tu détesterais être amie avec cette fille, c'est épuisant.
Comme pour montrer qu'il ne me croyait pas, le garçon balaya mes propos d'un geste de la main puis se leva pour rejoindre ses amis, une seconde avant que la cloche ne sonne la reprise des cours.
Le soir même, de retour dans ma chambre, je m'interrogeai sur mon choix. Retourner à une fête, après ce qui s'était passé pendant la première ? Au pire je devrais me contenter de limiter ma consommation d'alcool, tout devrait bien se passer. D'un autre côté, je restais quand même anxieuse vis à vis des possibilités.
Tandis que j'étais en train de regarder un vidéo sur mon portable, j'entendis quelqu'un toquer à la porte de ma chambre. Immédiatement, je reconnus les coups réguliers de mon père et mon cœur se serra dans ma poitrine quand je l'autorisai à entrer.
Il avait l'air relativement sobre, à mon grand soulagement, mais sa chemise sale trahissait les plusieurs jours passées en dehors de la maison sans vêtements de rechange.
-Je peux savoir où t'étais ? me demanda-t-il d'une voix rauque et puant l'alcool.
La question aurait pu me faire mourir de rire si elle n'avait pas été sérieuse. Sauf qu'elle l'était, aussi me devais-je de respecter l'autorité et de répondre dans le plus grand des calmes.
-Chez une amie, j'avais besoin de prendre du recul et je suis désolée, ça ne se reproduira plus.
À part samedi soir où je compte recommencer.
-Je préfère ça. Léa, tu dois comprendre qu'on fait ça pour ton bien. Tu es notre fierté, on ne veut pas te voir sombrer dans les problèmes de cette ville.
-Je sais, je suis reconnaissante de vous deux.
-Ça c'est ma petite fille. Je t'appellerais pour le dîner.
Il sortit comme il était entré, et une grande partie de mes problèmes s'envolèrent avec lui. Je me sentais libérée d'un poids, désormais il n'y avait plus que Gwendoline qui se mettait en travers de ma rédemption, elle et mon hymen brisé.
Soudain, je repensais à Jérémy. Le garçon ne m'avait toujours pas envoyé de nouveau message, peut être n'y avait-il pas pensé. J'hésitais à le contacter pour me tenir au courant. Ses traits si gracieux, son sourire à la fois timide est assuré, sa coupe travaillée, son corps musclé, j'avais vraiment envie de le revoir.
C'était bizarre, il m'avait presque violée, et pourtant ce garçon me faisait un effet monstrueux. Peut être était-ce sans rapport, ou alors c'était lié, mais j'aurais adoré me faire à nouveau draguer par le jeune arabe.
Pourtant, je n'arrivais pas à lui envoyer de nouveau message, j'avais peur de brusquer les choses, de tout gâcher. J'allais lui laisser jusqu'à samedi, ensuite je verrais comment les choses avanceraient.
Mais après avoir ramené ces souvenirs dans mon esprit, une petite flamme s'était réveillée à un endroit bien précis, une petite flamme qui ne demandait qu'à grandir. Cette fois-ci, rien ne pouvait m'empêcher d'agir.
D'un bond, je sautais hors du lit et, le portable à la main, je rejoignis ma salle de bain. Là, je fermais la porte à clé et commençai à ma déshabiller en sentant déjà l'excitation monter en moi. C'était comme une vague de frissons qui partaient de ma vulve pour parcourir tout mon corps, pendant que mon cœur accélérait son rythme.
Sans faire attention aux problèmes de canalisations ou aux parois à moitié détruites, je m'installai dans la cabine de douche en prenant soin de coincer la pomme entre mes jambes, le jet orienté vers mon vagin.
J'allumai alors l'eau, et cette dernière vint se jeter sur mon endroit intime pour mon plus grand bonheur. Je sentais le plaisir monter tout doucement quand je pris mon téléphone et partis à la recherche du profil Facebook de Jérémy. Il me suffit de faire une recherche par prénom : c'était le quatrième de la liste des Jérémy dans les environs.
Il était aussi beau en photo qu'en vrai, peut être même plus en photo d'ailleurs. Le bruit de l'eau qui caressait doucement mon sexe était agréable, reposant, il était comme une berceuse. J'augmentai un peu le débit d'eau tout en pénétrant dans la galerie du jeune homme.
J'allais pouvoir passer aux choses sérieuses.
De ma main gauche, j'écartai mes lèvres pour faire profiter du jet à mon clitoris, de la droite je faisais défiler les différentes photos du garçon. Le première femme qui avait eu l'inspiration de se masturber sous la douche était une génie sans égale. Lentement mais sûrement, le plaisir montait au même rythme que la force du jet que j'augmentais régulièrement.
C'était comme une transformation, le liquide transparent venait se jeter sur mon clitoris, puis de là il devenait quelque chose de plus intense. Une symbolisation physique du bonheur qui, partant de mon vagin, descendait le long de mes jambes et remontait jusque dans mes seins.
J'étais devant une photo de vacances, il était en haut d'une montagne en Italie. Son teint était encore plus bronzé qu'à l'accoutumé et sous ses lunettes de soleil, son sourire enjôleur paraissait destiné à m'envoûter.
Ma respiration devenait saccadée et, même si je ne l'entendais pas à cause du bruit de l'eau, je voyais mon ventre se gonfler et se vider à un rythme effréné. Mes jambes s'étaient mises à trembler légèrement, au point que je peinais à les maintenir serrées autour du pommeau.
Maintenant, c'était lui et un de ses amis. Ils étaient dans un parc, le soleil se reflétait sur les gouttes de sueur qui perlaient à son front. Dans ses yeux noisettes se lisait une profonde joie de vivre, la même que dans son sourire jovial.
Même si je savais que ça n'était pas le cas, j'avais l'impression que mon clitoris enflait, comme s'il était gorgé de plaisir et sur le point d'exploser. L'eau coulait sur mes hanches, une infime partie pénétrait en moi. Je commençais à quitter mon corps pour rejoindre le septième ciel.
Jérémy était étendu devant une piscine. Ses cheveux étaient encore humides, tout comme son corps d'athlète. Une goutte d'eau glissait le long de ses abdominaux, soulignant ses formes parfaites et le rendant encore plus désirable.
Je ne pouvais pas m'empêcher de sourire, et ce malgré mes traits étirés par le plaisir. Mon corps vibrait, j'étais comme transcendée, j'avais envie de hurler pour évacuer ce trop plein de bonheur que j'étais incapable de contenir, mais je savais que mes parents étaient dans la pièce adjacente. Alors, au lieu de ça, je soufflais de plus en plus fort et laissais mon cœur battre de plus en plus vite.
Il était sur une plage, en maillot de bain. Derrière lui, l'océan s'étendait à perte de vue et sa peau encore sèche indiquait qu'il était sur le point de sauter dedans. Sa main droite était posée sur un de ses pectoraux, comme pour le mettre en valeur, le reste de son corps ne perdant pas de son aspect d'Ephèse.
Dans un ultime sursaut, je laissai la pomme de douche glisser entre mes jambes et atterrir sur le sol. J'étais comme une folle, puis la seconde d'après, je me trouvais apaisée. Mon sexe me brûlait, mais c'était une brûlure agréable, un rappel de l'extase que je venais de vivre.
Non sans regret, je refermai l'entrée d'eau et caressai délicatement mon vagin, comme pour le remercier de ce moment parfait. Le contact avec ma main produisit une émotion tellement forte qu'elle me fit tressaillir et je lâchai un gémissement de plaisir.
C'était tellement agréable, tout mon être était une immense zone érogène, et le moindre contact me faisait soupirer de plaisir. C'était pourquoi je me massais machinalement les seins en enfilant mon pantalon de pyjama, de manière à maintenir en place cet état d'excitation total. Tout ce que je ressentais était décuplé, j'en avais encore la chair de poule.
Un rapide regard dans le miroir me permit d'entrevoir mon visage encore rouge de plaisir. J'affichai un sourire béât, comme si j'avais été une simple d'esprit, et ma bouche légèrement entrouverte laissait s'échapper une respiration encore irrégulière.
Une fois habillée et séchée, je retournais dans ma chambre et profitai d'une petite vidéo YouTube en attendant que l'on m'appelle pour manger. Je me sentais tellement apaisée que j'en oubliais presque ma dispute avec Gwen et la soirée qui approchait à grands pas...
En cours, elle s'était installée à côté d'une autre fille, exprès pour m'éviter, et m'avait donc forcée à prendre place à la droite de Julie. Je me demandais à quel point j'avais vexée la jeune fille, mais c'était inconcevable pour moi de m'excuser.
Le matin même, j'avais envoyé un message à Jérémy pour qu'il puisse m'appeler en cas d'envie. Sa réponse, un simple "ok", ne réussit pas à me démoraliser, malgré son caractère peu engageant.
Au final, ce week-end m'avait fait perdre ma virginité, ma meilleure amie et une grande partie de mon amour propre. Si le diction "une de perdue, dix de trouvées" était valable, je doutais qu'il ne s'applique dans ces conditions.
-... e dis ne vous intéresse pas, vous pouvez me le dire Léa.
La voix du professeur de mathématiques me sortit de mes pensées. Lentement, je levai vers lui un regard épuisé digne d'une vache dans un pré. La classe entière eut alors la joie de voir la veine de son front palpiter alors qu'il relâchait un soupir d'exaspération.
-Vous n'avez pas l'air de vous rendre compte de votre chance dans cette classe. Je pensais que c'était juste un petit groupe, mais si même les élèves les plus calmes se mettent à s'oublier, rien ne va plus. Ça n'est pas parce que vos parents ont des revenus modestes qu'il faut vous dire que vous n'avez aucune chance dans la vie. Au contraire, luttez et vous vous en sortirez, vous ferez de grandes études et vous atteindrez des sommets.
-Et vous ? rétorqua un élève. Vous êtes arrivé prof dans une banlieue de merde, c'est ça votre sommet ?
-J'ai choisi d'éduquer des générations d'enfant, je ne vois pas ce qu'il y a de mal là-dedans.
-C'est pas mal, ça fait juste pitié. Mais allez-y, continuez à balancer vos conneries sur les fonctions polynômes.
La moitié de la classe éclata de rire, l'autre moitié était en train de dormir. C'était ça le quotidien ici. Si mes parents savaient ça, jamais ils ne m'auraient demandé d'avoir quatorze de moyenne. Les cours n'étaient pas suffisamment fournis pour réussir les contrôles, et les contrôles trop déprimants pour qu'on pense pouvoir réussir le prochain en apprenant son cours.
Les élèves qui arrivaient à avoir des moyennes convenables étaient soit des petits génies, soit des bourreaux du travail avec qui personne ne voulait traîner. Peu importe ce qu'on pouvait dire sur l'égalité des chances, ici on était pas fait pour devenir des ingénieurs et des commerciaux.
L'ennuie était palpable, de l'entrée dans le lycée à la sortie des cours en passant par la cantine, les journées étaient épuisantes et inutiles. Finalement, le soir, je rentrais chez moi sans me soucier de la colère de mes parents.
Ma mère, avachie dans le canapé, reçut mes excuses. Mon père ne rentra pas ce soir là, nous mangeâmes entre femmes. En allant me coucher, j'avais presque l'impression que ma vie était rentrée dans l'ordre. Ce fut aussi le cas du soir suivant, et encore du suivant, jusqu'au jeudi.
Ce jour, durant une récréation particulièrement ennuyante où Julie avait décidée de me laisser pour lire un livre, j'avais fais le choix de passer le temps en regardant Gwen draguer un groupe de terminal. Mon attention fut redirigée quand je vis un garçon de ma classe s'asseoir à côté de moi, le téléphone à la main. Il ne semblait pas être venu pour discuter mais j'avais follement besoin de chaleur humaine après le départ de mon amie, alors...
-Salut, tu fais quoi ? lui demandai-je sur un ton innocent.
-J'organise mon anniv' ce samedi. Ça te dirait de venir ? Y aura à peu près toute la classe et puis d'autres gens.
-Euh... Ouais, pourquoi pas ? Gwen sera là ?
-Je pense, elle rate pas une occasion de sortir elle. Vous êtes en froid, non ?
-Un peu, un peu beaucoup en fait.
-Je vois pas comment on peux se disputer avec elle. Le prends pas mal, mais elle est tellement tout le temps de bonne humeur, c'est le bonheur cette meuf.
-S'tu le dis, mais je pense que t'es légèrement aveuglé par le truc entre tes jambes. Elle a quand même quelques défauts, à commencer par celui qui fait sa réputation.
-Je t'avoue que le truc que j'ai entre les jambes, j'aimerais mieux ne pas l'avoir quand je vois cette meuf. Être son amie, genre dormir chez elle, l'aider à choisir ses vêtements, pouvoir se coller à elle en permanence, ça doit être trop bien.
-Je suis pas sûre qu'elle refuse qu'un mec lui fasse ça.
-J'ai t'assure que si. Une fois qu'on l'a baisé, elle se tire, et je parle en connaissance de cause. Elle te chauffe, elle te baise, elle se casse. Des fois elle recommence, mais je pense qu'elle est fidèle qu'avec ses amies.
-Elle te paie pour me faire culpabiliser ? demandai-je en ne plaisantant qu'à moitié.
-Non, t'inquiètes. Enfin bref, je t'attends chez moi à vingt heures samedi, c'est cool ?
-Ouais, je serais là. Mais tu détesterais être amie avec cette fille, c'est épuisant.
Comme pour montrer qu'il ne me croyait pas, le garçon balaya mes propos d'un geste de la main puis se leva pour rejoindre ses amis, une seconde avant que la cloche ne sonne la reprise des cours.
Le soir même, de retour dans ma chambre, je m'interrogeai sur mon choix. Retourner à une fête, après ce qui s'était passé pendant la première ? Au pire je devrais me contenter de limiter ma consommation d'alcool, tout devrait bien se passer. D'un autre côté, je restais quand même anxieuse vis à vis des possibilités.
Tandis que j'étais en train de regarder un vidéo sur mon portable, j'entendis quelqu'un toquer à la porte de ma chambre. Immédiatement, je reconnus les coups réguliers de mon père et mon cœur se serra dans ma poitrine quand je l'autorisai à entrer.
Il avait l'air relativement sobre, à mon grand soulagement, mais sa chemise sale trahissait les plusieurs jours passées en dehors de la maison sans vêtements de rechange.
-Je peux savoir où t'étais ? me demanda-t-il d'une voix rauque et puant l'alcool.
La question aurait pu me faire mourir de rire si elle n'avait pas été sérieuse. Sauf qu'elle l'était, aussi me devais-je de respecter l'autorité et de répondre dans le plus grand des calmes.
-Chez une amie, j'avais besoin de prendre du recul et je suis désolée, ça ne se reproduira plus.
À part samedi soir où je compte recommencer.
-Je préfère ça. Léa, tu dois comprendre qu'on fait ça pour ton bien. Tu es notre fierté, on ne veut pas te voir sombrer dans les problèmes de cette ville.
-Je sais, je suis reconnaissante de vous deux.
-Ça c'est ma petite fille. Je t'appellerais pour le dîner.
Il sortit comme il était entré, et une grande partie de mes problèmes s'envolèrent avec lui. Je me sentais libérée d'un poids, désormais il n'y avait plus que Gwendoline qui se mettait en travers de ma rédemption, elle et mon hymen brisé.
Soudain, je repensais à Jérémy. Le garçon ne m'avait toujours pas envoyé de nouveau message, peut être n'y avait-il pas pensé. J'hésitais à le contacter pour me tenir au courant. Ses traits si gracieux, son sourire à la fois timide est assuré, sa coupe travaillée, son corps musclé, j'avais vraiment envie de le revoir.
C'était bizarre, il m'avait presque violée, et pourtant ce garçon me faisait un effet monstrueux. Peut être était-ce sans rapport, ou alors c'était lié, mais j'aurais adoré me faire à nouveau draguer par le jeune arabe.
Pourtant, je n'arrivais pas à lui envoyer de nouveau message, j'avais peur de brusquer les choses, de tout gâcher. J'allais lui laisser jusqu'à samedi, ensuite je verrais comment les choses avanceraient.
Mais après avoir ramené ces souvenirs dans mon esprit, une petite flamme s'était réveillée à un endroit bien précis, une petite flamme qui ne demandait qu'à grandir. Cette fois-ci, rien ne pouvait m'empêcher d'agir.
D'un bond, je sautais hors du lit et, le portable à la main, je rejoignis ma salle de bain. Là, je fermais la porte à clé et commençai à ma déshabiller en sentant déjà l'excitation monter en moi. C'était comme une vague de frissons qui partaient de ma vulve pour parcourir tout mon corps, pendant que mon cœur accélérait son rythme.
Sans faire attention aux problèmes de canalisations ou aux parois à moitié détruites, je m'installai dans la cabine de douche en prenant soin de coincer la pomme entre mes jambes, le jet orienté vers mon vagin.
J'allumai alors l'eau, et cette dernière vint se jeter sur mon endroit intime pour mon plus grand bonheur. Je sentais le plaisir monter tout doucement quand je pris mon téléphone et partis à la recherche du profil Facebook de Jérémy. Il me suffit de faire une recherche par prénom : c'était le quatrième de la liste des Jérémy dans les environs.
Il était aussi beau en photo qu'en vrai, peut être même plus en photo d'ailleurs. Le bruit de l'eau qui caressait doucement mon sexe était agréable, reposant, il était comme une berceuse. J'augmentai un peu le débit d'eau tout en pénétrant dans la galerie du jeune homme.
J'allais pouvoir passer aux choses sérieuses.
De ma main gauche, j'écartai mes lèvres pour faire profiter du jet à mon clitoris, de la droite je faisais défiler les différentes photos du garçon. Le première femme qui avait eu l'inspiration de se masturber sous la douche était une génie sans égale. Lentement mais sûrement, le plaisir montait au même rythme que la force du jet que j'augmentais régulièrement.
C'était comme une transformation, le liquide transparent venait se jeter sur mon clitoris, puis de là il devenait quelque chose de plus intense. Une symbolisation physique du bonheur qui, partant de mon vagin, descendait le long de mes jambes et remontait jusque dans mes seins.
J'étais devant une photo de vacances, il était en haut d'une montagne en Italie. Son teint était encore plus bronzé qu'à l'accoutumé et sous ses lunettes de soleil, son sourire enjôleur paraissait destiné à m'envoûter.
Ma respiration devenait saccadée et, même si je ne l'entendais pas à cause du bruit de l'eau, je voyais mon ventre se gonfler et se vider à un rythme effréné. Mes jambes s'étaient mises à trembler légèrement, au point que je peinais à les maintenir serrées autour du pommeau.
Maintenant, c'était lui et un de ses amis. Ils étaient dans un parc, le soleil se reflétait sur les gouttes de sueur qui perlaient à son front. Dans ses yeux noisettes se lisait une profonde joie de vivre, la même que dans son sourire jovial.
Même si je savais que ça n'était pas le cas, j'avais l'impression que mon clitoris enflait, comme s'il était gorgé de plaisir et sur le point d'exploser. L'eau coulait sur mes hanches, une infime partie pénétrait en moi. Je commençais à quitter mon corps pour rejoindre le septième ciel.
Jérémy était étendu devant une piscine. Ses cheveux étaient encore humides, tout comme son corps d'athlète. Une goutte d'eau glissait le long de ses abdominaux, soulignant ses formes parfaites et le rendant encore plus désirable.
Je ne pouvais pas m'empêcher de sourire, et ce malgré mes traits étirés par le plaisir. Mon corps vibrait, j'étais comme transcendée, j'avais envie de hurler pour évacuer ce trop plein de bonheur que j'étais incapable de contenir, mais je savais que mes parents étaient dans la pièce adjacente. Alors, au lieu de ça, je soufflais de plus en plus fort et laissais mon cœur battre de plus en plus vite.
Il était sur une plage, en maillot de bain. Derrière lui, l'océan s'étendait à perte de vue et sa peau encore sèche indiquait qu'il était sur le point de sauter dedans. Sa main droite était posée sur un de ses pectoraux, comme pour le mettre en valeur, le reste de son corps ne perdant pas de son aspect d'Ephèse.
Dans un ultime sursaut, je laissai la pomme de douche glisser entre mes jambes et atterrir sur le sol. J'étais comme une folle, puis la seconde d'après, je me trouvais apaisée. Mon sexe me brûlait, mais c'était une brûlure agréable, un rappel de l'extase que je venais de vivre.
Non sans regret, je refermai l'entrée d'eau et caressai délicatement mon vagin, comme pour le remercier de ce moment parfait. Le contact avec ma main produisit une émotion tellement forte qu'elle me fit tressaillir et je lâchai un gémissement de plaisir.
C'était tellement agréable, tout mon être était une immense zone érogène, et le moindre contact me faisait soupirer de plaisir. C'était pourquoi je me massais machinalement les seins en enfilant mon pantalon de pyjama, de manière à maintenir en place cet état d'excitation total. Tout ce que je ressentais était décuplé, j'en avais encore la chair de poule.
Un rapide regard dans le miroir me permit d'entrevoir mon visage encore rouge de plaisir. J'affichai un sourire béât, comme si j'avais été une simple d'esprit, et ma bouche légèrement entrouverte laissait s'échapper une respiration encore irrégulière.
Une fois habillée et séchée, je retournais dans ma chambre et profitai d'une petite vidéo YouTube en attendant que l'on m'appelle pour manger. Je me sentais tellement apaisée que j'en oubliais presque ma dispute avec Gwen et la soirée qui approchait à grands pas...