Note de la fic :
Chloe et moi
Par : 5xBan
Genre : Sentimental, Horreur
Statut : C'est compliqué
Chapitre 17 : Chaque vie a son importance.
Publié le 29/08/2015 à 08:52:14 par 5xBan
Ça me faisait mal de me dire cela a moi même.
De me dire que j'allais de nouveau laisser les choses se reproduirent alors que j'obtenais la chance de changer cela.
Mais je n’étais qu'un enfant et j'avais assez souffert comme ça, je méritais aussi une vie normal ... même si ça impliquait le sacrifice de mes amis, et d'ailleurs ce n’était même pas mes amis.
Juste des personnes que je n'ai pas eu la chance de mieux connaître, si je ne pouvais pas changer leurs futurs je pouvais au moins changer le mien... je devais le faire.
Tout ce que j'avais a faire c’était de rester chez moi et de ne rien faire, prétendre avoir mal au ventre ou d’être malade pour éviter la sombre journée qui s’annonçait bientôt.
Me persuadant moi même que c’était ce qu'il y avait de mieux a faire je me couchai sur le flanc et tentai de m'endormir.
Oubliant le chat qui dormait sur mon torse par la même occasion ce dernier tomba juste a coté de moi mais ne sembla pas se réveiller continuant a de respirer lentement.
Je fermai les yeux et tentai de penser a autre chose, je n'arrivais toujours pas a encaisser le fait que j’étais bel et bien revenu a l'enfance sans réellement comprendre pourquoi.
Soit tout ce que j'avais vécu était un rêve, soit j’étais revenu dans le passé, soit j’étais mort et je revivais une vie que je n'ai pas pu avoir la première fois.
La dernier option laissa planer le doute durant un instant avant que je balaye l'idée de mon esprit, ça ne pouvait pas être ça.
Mais une autre idée occupa elle aussi mes pensées et celle ci je ne pouvais pas la chasser de ma tête malgré mes tentatives.
C’était une question qui revenait en boucle et sans cesse.
Était je égoïste a ce point ?
Ma vie valait-elle plus que la leurs ?
Est ce que ma souffrance justifiait le choix que j'allais prendre ?
Bon sang je ne savais plus quoi faire, ça ne devait pas être aussi difficile, alors pourquoi j’hésitais autant, après tout peut être que je devrais appeler la police au risque de passer pour un blagueur mais une fois sur place ils verraient bien que quelque chose cloche. Non je ne pouvais pas faire cela, je ne laisserais pas mes amis mourir une seconde fois, pas en sachant ce qu'ils allaient subir, c’était mon devoir, mon obligation de faire quelque chose.
Une centaines de pensées différentes me passèrent par la tête, je fus tantôt tenter des les abandonner puis de rester sur ma décision,...
Puis la sonnette de la maison retentit durant un instant, intrigué et n'attendant personne je me demandai qui cela pourrait bien être.
Je descendis les marches prenant garde de ne pas trébucher et me dirigeai vers la porte d'entrée, la porte étant vitrée flou je pouvais légèrement apercevoir l'ombre derrière celle ci.
Imaginant voir Mattheo sûrement revenu insister sur sa proposition la réalité fut tout autre.
En ouvrant la porte je ne trouva rien d'autres que le vide.
Je n'en cru pas mes yeux sur l'instant, le chemin par lequel j’étais passé il y a même pas quelques minutes avait complètement disparu pour laisser place au vide complet, en baissant la tête je vis juste un brouillard cachant le sol, je reculai rapidement pris de vertige mais fut bloqué contre quelque chose et tombai vers l'avant comme si quelque chose m'avait poussé.
L’adrénaline se déchargea d'un seul coup dans mon corps alors que j'entamai le début de ma chute, en me retournant brièvement pour voir mon point de chute je remarquai qu'il n'y avait plus de maison, juste la porte tenant tout seul dans les airs.
Je me débattis dans les airs comme si battre des mains m'aiderait a changer quelque chose, il n'y avait rien autour de moi, pas de montagnes, ou de paysage, rien.
C'est comme si je venais de sauter en avion, je pouvais sentir le vent fouetter mon visage m’empêchant d'ouvrir clairement les yeux, le ciel était bleu et éclairé, pas un nuage, juste moi et le vide.
Vide qui se fit de plus en plus proche, le brouillard que j'avais aperçus se faisait de plus en plus proche.
Comprenant que hurler comme un fou furieux ne me servirait a rien je décidai d’économiser mon souffle, drôle de décision sachant que j'allais sûrement mourir.
Tout s’enchaîna d'ailleurs si vite que j'eus a peine le temps de me questionner sur ce qu'il se passait réellement.
Le point d'impact se fit de plus en plus proche, je fermai les yeux attendant le pire, et lorsque le brouillard ne fut plus qu'a quelques mètres.
Le ciel disparut rapidement effacé par les ténèbres qui m’entourèrent lorsque je fus dans le cœur du brouillard.
Ça ne ralentit pas ma chute pour autant et je gardai la même vitesse, allant d'ailleurs de plus en plus vite.
Après une courte traversé je sentis le contact de quelque chose de froid contre ma peau puis je fus complètement plongé dans un liquide que je reconnus immédiatement, c’était de l'eau.
Ouvrant tout doucement les yeux je me rendis compte que j’étais sous l'eau, mon cerveau se mit sûrement en mode veille a ce moment la car je fus dans l’incompréhension général et incapable de comprendre cet enchaînement d’événements.
Je bloquai automatiquement ma respiration mais je savais que je ne tiendrais pas longtemps, j'avais toujours été mauvais a l'apnée et ça allait encore se prouver maintenant mais au plus mauvais moment qu'il soit.
Mon corps entama une longue descente dans les profondeurs, je battis des bras sans succès comme bloqué dans une même position, j’étais également incapable de bouger ou même de me retourner mais ayant une peur bleu des abysses je ne l'aurais sûrement pas fait même si j'avais pu.
Le manque d'air ne tarda pas a se faire ressentir et je sentis mon corps se raidir de plus en plus sous l'effet de l'asphyxie.
Bien qu'ayant tenté de garder mon calme je me débattis encore une fois aussi fort que je pus, mon champ de vision se fit de plus en plus obscure.
Atteignant mes dernières limites, mes poumons réclamèrent une bouffée d'air mais a la place de l'air c'est l'eau qu'ils reçurent.
Jamais je n'avais connu sensation plus désagréable que celle-ci.
Je sentis l'eau salée de la mer me remplir les poumons, le goût qu'elle laissa dans ma gorge devenait insupportable.
Petit a petit, je fermai les yeux et sombrai dans l'inconscience.
Mais c'est alors que je pensais être mort que tout l'eau autour de moi disparut d'un seul coup, en fait elle ne disparut pas mais tomba d'un seul coup sur le ...sol qui était apparu m’entraînant dans sa chute.
Le sol était dur et métallique, je le sentis au contact et a la douleur que ça me provoqua.
Me mettant rapidement a quatre pattes je vomis tout l'eau que j'avais ingurgité haletant comme une bête mourante.
Tout l'eau contenu dans mes poumons s’étala sur le sol dans un bruit de flasque nauséabonde.
Les yeux encore embrumés je relevai la tête prenant de grosses bouffés d’oxygènes, ma poitrine me fit pas mal souffrir car incapable de reprendre un rythme correcte je m’étouffais moi même.
Les battements de mon cœur se firent moins rapides et ma respiration plus régulière après quelques instants.
J'y voyais enfin plus clair, enfin pour ce qui y était de voir clair la pièce était plongée dans la pénombre, l'unique lumiere de cet endroit était celle qui éclairait l'emplacement ou je me tenais.
Je relevai la tête et n'y vis que l'obscurité s’étendant Dieu sait ou.
Pas d’océan, pas d'eau, juste l'obscurité.
-Hey, il y a quelqu'un ? Hurlai-je bien que c’était sûrement inutile.
Calme toi Joëlle, c'est dans ta tête, tout ça c'est dans ta tête, ce n'est pas réel, pas réel, tu va bientôt te réveiller dans ton lit avec ton chaton et tu ira bien.
Je tentai de fermer les yeux et de me concentrer fort espérant me réveiller en sursaut ailleurs mais rien ne se produisit.
Me remettant debout, je décidai de marcher droit devant moi n'ayant pas d'autre choix.
Le sol était métal troué comme si je marchais sur une rampe.
Mais cette rampe semblait gigantesque tant elle couvrait tout la longueur de l'endroit ou je me trouvais.
Ça ressemblait a quelque chose que j'avais déjà vu mais je n'arrivais pas a me remémorer quoi exactement.
Pour ne rien cacher j’étais effrayé, je me savais sûrement a terre devant la porte d'entrée en train de convulsé comme un possédé mais ça semblait si réel que je ne pouvais pas faire comme si cela ne m'affectait pas.
C'est alors que je sentis cette présence derrière moi, je ne pouvais rien voir mais j'avais la net impression qu'il y avait quelque chose la tapis dans l'ombre prêt a me bondir dessus.
J'ignore si c’était mon imagination mais je pouvais l'entendre respirer, je ne savais par contre pas si c’était humain ou autre chose de pire encore.
Prudemment je fis un pas en arrière mais alors que je le fis j'eus l'impression que la masse s’avança aussi.
Pris de peur je me retournai d'un seul coup et courus en ligne droite devant moi, je ne voyais toujours pas ou j'allais.
J'avais l'impression de courir dans une salle sans fin s’étendant jusqu’à l'infini.
Mon corps montra très vite ses limites et je fus obligé de ralentir.
Je luttai aussi longtemps que je pus mais en fin de compte je fus obligé de m’arrêter. Me retournant avec crainte je sentis cette présence se rapprocher de plus en plus.
N'ayant nul part ou fuir je me contentai juste de lever les mains attendant que l’inévitable se produise.
-Va y approche donc. Hurlai-je dans sa direction.
La fumée me heurta de plein fouet, m'aveuglant et irritant mes yeux, pris de douleur je me pliai en deux et toussai frénétiquement, je balançai mes mains au dessus de ma tête comme si je chasser des mouches en espérant dégager la fumée.
Puis a bout de force, je tombai a genoux toussant toujours aussi fort.
Levant les mains au hasard devant moi je touchai quelque chose de froid et solide, surpris par le contact soudain je reculai aussitôt.
Quand le brouillard s'estompa je pu enfin voir ce que c’était.
Devant moi ce tenait un grand miroir.
Ce que j'avais touché n’était autre que la glace, cette même glace semblait scintillé alors qu'aucune source de lumière ne pénétrait ces lieux.
Mais ce n'est pas tant la glace mais ce que j'y vis qui me choqua.
On me voyait moi naturellement sur mes genoux, mais je tenais dans ma main ce qui semblait être une lame et j’étais blessé et écorché de partout.
Regardant alors mes propres mains je n'y vis aucune trace de couteau mais mon reflet en tenait bel et bien un.
J’étais sur le point de faire quelque chose quand je fus violemment aspiré vers l’arrière, le choc fut si brutal que j'en tombai a la renverse.
Un puissant courant d'air me traîna comme une simple feuille.
On aurait dit ce qu'il se passait lorsque on ouvrait la porte d'un avion en plein vol.
Le miroir disparut a une vitesse folle et les ténèbres se refermèrent sur moi.
Puis l'instant d’après je me réveillai en sursaut dans mon lit.
Le chat sursauta sur le coup et détalla en galopant.
Ma chambre, mon lit.
Je suis de retour .
De me dire que j'allais de nouveau laisser les choses se reproduirent alors que j'obtenais la chance de changer cela.
Mais je n’étais qu'un enfant et j'avais assez souffert comme ça, je méritais aussi une vie normal ... même si ça impliquait le sacrifice de mes amis, et d'ailleurs ce n’était même pas mes amis.
Juste des personnes que je n'ai pas eu la chance de mieux connaître, si je ne pouvais pas changer leurs futurs je pouvais au moins changer le mien... je devais le faire.
Tout ce que j'avais a faire c’était de rester chez moi et de ne rien faire, prétendre avoir mal au ventre ou d’être malade pour éviter la sombre journée qui s’annonçait bientôt.
Me persuadant moi même que c’était ce qu'il y avait de mieux a faire je me couchai sur le flanc et tentai de m'endormir.
Oubliant le chat qui dormait sur mon torse par la même occasion ce dernier tomba juste a coté de moi mais ne sembla pas se réveiller continuant a de respirer lentement.
Je fermai les yeux et tentai de penser a autre chose, je n'arrivais toujours pas a encaisser le fait que j’étais bel et bien revenu a l'enfance sans réellement comprendre pourquoi.
Soit tout ce que j'avais vécu était un rêve, soit j’étais revenu dans le passé, soit j’étais mort et je revivais une vie que je n'ai pas pu avoir la première fois.
La dernier option laissa planer le doute durant un instant avant que je balaye l'idée de mon esprit, ça ne pouvait pas être ça.
Mais une autre idée occupa elle aussi mes pensées et celle ci je ne pouvais pas la chasser de ma tête malgré mes tentatives.
C’était une question qui revenait en boucle et sans cesse.
Était je égoïste a ce point ?
Ma vie valait-elle plus que la leurs ?
Est ce que ma souffrance justifiait le choix que j'allais prendre ?
Bon sang je ne savais plus quoi faire, ça ne devait pas être aussi difficile, alors pourquoi j’hésitais autant, après tout peut être que je devrais appeler la police au risque de passer pour un blagueur mais une fois sur place ils verraient bien que quelque chose cloche. Non je ne pouvais pas faire cela, je ne laisserais pas mes amis mourir une seconde fois, pas en sachant ce qu'ils allaient subir, c’était mon devoir, mon obligation de faire quelque chose.
Une centaines de pensées différentes me passèrent par la tête, je fus tantôt tenter des les abandonner puis de rester sur ma décision,...
Puis la sonnette de la maison retentit durant un instant, intrigué et n'attendant personne je me demandai qui cela pourrait bien être.
Je descendis les marches prenant garde de ne pas trébucher et me dirigeai vers la porte d'entrée, la porte étant vitrée flou je pouvais légèrement apercevoir l'ombre derrière celle ci.
Imaginant voir Mattheo sûrement revenu insister sur sa proposition la réalité fut tout autre.
En ouvrant la porte je ne trouva rien d'autres que le vide.
Je n'en cru pas mes yeux sur l'instant, le chemin par lequel j’étais passé il y a même pas quelques minutes avait complètement disparu pour laisser place au vide complet, en baissant la tête je vis juste un brouillard cachant le sol, je reculai rapidement pris de vertige mais fut bloqué contre quelque chose et tombai vers l'avant comme si quelque chose m'avait poussé.
L’adrénaline se déchargea d'un seul coup dans mon corps alors que j'entamai le début de ma chute, en me retournant brièvement pour voir mon point de chute je remarquai qu'il n'y avait plus de maison, juste la porte tenant tout seul dans les airs.
Je me débattis dans les airs comme si battre des mains m'aiderait a changer quelque chose, il n'y avait rien autour de moi, pas de montagnes, ou de paysage, rien.
C'est comme si je venais de sauter en avion, je pouvais sentir le vent fouetter mon visage m’empêchant d'ouvrir clairement les yeux, le ciel était bleu et éclairé, pas un nuage, juste moi et le vide.
Vide qui se fit de plus en plus proche, le brouillard que j'avais aperçus se faisait de plus en plus proche.
Comprenant que hurler comme un fou furieux ne me servirait a rien je décidai d’économiser mon souffle, drôle de décision sachant que j'allais sûrement mourir.
Tout s’enchaîna d'ailleurs si vite que j'eus a peine le temps de me questionner sur ce qu'il se passait réellement.
Le point d'impact se fit de plus en plus proche, je fermai les yeux attendant le pire, et lorsque le brouillard ne fut plus qu'a quelques mètres.
Le ciel disparut rapidement effacé par les ténèbres qui m’entourèrent lorsque je fus dans le cœur du brouillard.
Ça ne ralentit pas ma chute pour autant et je gardai la même vitesse, allant d'ailleurs de plus en plus vite.
Après une courte traversé je sentis le contact de quelque chose de froid contre ma peau puis je fus complètement plongé dans un liquide que je reconnus immédiatement, c’était de l'eau.
Ouvrant tout doucement les yeux je me rendis compte que j’étais sous l'eau, mon cerveau se mit sûrement en mode veille a ce moment la car je fus dans l’incompréhension général et incapable de comprendre cet enchaînement d’événements.
Je bloquai automatiquement ma respiration mais je savais que je ne tiendrais pas longtemps, j'avais toujours été mauvais a l'apnée et ça allait encore se prouver maintenant mais au plus mauvais moment qu'il soit.
Mon corps entama une longue descente dans les profondeurs, je battis des bras sans succès comme bloqué dans une même position, j’étais également incapable de bouger ou même de me retourner mais ayant une peur bleu des abysses je ne l'aurais sûrement pas fait même si j'avais pu.
Le manque d'air ne tarda pas a se faire ressentir et je sentis mon corps se raidir de plus en plus sous l'effet de l'asphyxie.
Bien qu'ayant tenté de garder mon calme je me débattis encore une fois aussi fort que je pus, mon champ de vision se fit de plus en plus obscure.
Atteignant mes dernières limites, mes poumons réclamèrent une bouffée d'air mais a la place de l'air c'est l'eau qu'ils reçurent.
Jamais je n'avais connu sensation plus désagréable que celle-ci.
Je sentis l'eau salée de la mer me remplir les poumons, le goût qu'elle laissa dans ma gorge devenait insupportable.
Petit a petit, je fermai les yeux et sombrai dans l'inconscience.
Mais c'est alors que je pensais être mort que tout l'eau autour de moi disparut d'un seul coup, en fait elle ne disparut pas mais tomba d'un seul coup sur le ...sol qui était apparu m’entraînant dans sa chute.
Le sol était dur et métallique, je le sentis au contact et a la douleur que ça me provoqua.
Me mettant rapidement a quatre pattes je vomis tout l'eau que j'avais ingurgité haletant comme une bête mourante.
Tout l'eau contenu dans mes poumons s’étala sur le sol dans un bruit de flasque nauséabonde.
Les yeux encore embrumés je relevai la tête prenant de grosses bouffés d’oxygènes, ma poitrine me fit pas mal souffrir car incapable de reprendre un rythme correcte je m’étouffais moi même.
Les battements de mon cœur se firent moins rapides et ma respiration plus régulière après quelques instants.
J'y voyais enfin plus clair, enfin pour ce qui y était de voir clair la pièce était plongée dans la pénombre, l'unique lumiere de cet endroit était celle qui éclairait l'emplacement ou je me tenais.
Je relevai la tête et n'y vis que l'obscurité s’étendant Dieu sait ou.
Pas d’océan, pas d'eau, juste l'obscurité.
-Hey, il y a quelqu'un ? Hurlai-je bien que c’était sûrement inutile.
Calme toi Joëlle, c'est dans ta tête, tout ça c'est dans ta tête, ce n'est pas réel, pas réel, tu va bientôt te réveiller dans ton lit avec ton chaton et tu ira bien.
Je tentai de fermer les yeux et de me concentrer fort espérant me réveiller en sursaut ailleurs mais rien ne se produisit.
Me remettant debout, je décidai de marcher droit devant moi n'ayant pas d'autre choix.
Le sol était métal troué comme si je marchais sur une rampe.
Mais cette rampe semblait gigantesque tant elle couvrait tout la longueur de l'endroit ou je me trouvais.
Ça ressemblait a quelque chose que j'avais déjà vu mais je n'arrivais pas a me remémorer quoi exactement.
Pour ne rien cacher j’étais effrayé, je me savais sûrement a terre devant la porte d'entrée en train de convulsé comme un possédé mais ça semblait si réel que je ne pouvais pas faire comme si cela ne m'affectait pas.
C'est alors que je sentis cette présence derrière moi, je ne pouvais rien voir mais j'avais la net impression qu'il y avait quelque chose la tapis dans l'ombre prêt a me bondir dessus.
J'ignore si c’était mon imagination mais je pouvais l'entendre respirer, je ne savais par contre pas si c’était humain ou autre chose de pire encore.
Prudemment je fis un pas en arrière mais alors que je le fis j'eus l'impression que la masse s’avança aussi.
Pris de peur je me retournai d'un seul coup et courus en ligne droite devant moi, je ne voyais toujours pas ou j'allais.
J'avais l'impression de courir dans une salle sans fin s’étendant jusqu’à l'infini.
Mon corps montra très vite ses limites et je fus obligé de ralentir.
Je luttai aussi longtemps que je pus mais en fin de compte je fus obligé de m’arrêter. Me retournant avec crainte je sentis cette présence se rapprocher de plus en plus.
N'ayant nul part ou fuir je me contentai juste de lever les mains attendant que l’inévitable se produise.
-Va y approche donc. Hurlai-je dans sa direction.
La fumée me heurta de plein fouet, m'aveuglant et irritant mes yeux, pris de douleur je me pliai en deux et toussai frénétiquement, je balançai mes mains au dessus de ma tête comme si je chasser des mouches en espérant dégager la fumée.
Puis a bout de force, je tombai a genoux toussant toujours aussi fort.
Levant les mains au hasard devant moi je touchai quelque chose de froid et solide, surpris par le contact soudain je reculai aussitôt.
Quand le brouillard s'estompa je pu enfin voir ce que c’était.
Devant moi ce tenait un grand miroir.
Ce que j'avais touché n’était autre que la glace, cette même glace semblait scintillé alors qu'aucune source de lumière ne pénétrait ces lieux.
Mais ce n'est pas tant la glace mais ce que j'y vis qui me choqua.
On me voyait moi naturellement sur mes genoux, mais je tenais dans ma main ce qui semblait être une lame et j’étais blessé et écorché de partout.
Regardant alors mes propres mains je n'y vis aucune trace de couteau mais mon reflet en tenait bel et bien un.
J’étais sur le point de faire quelque chose quand je fus violemment aspiré vers l’arrière, le choc fut si brutal que j'en tombai a la renverse.
Un puissant courant d'air me traîna comme une simple feuille.
On aurait dit ce qu'il se passait lorsque on ouvrait la porte d'un avion en plein vol.
Le miroir disparut a une vitesse folle et les ténèbres se refermèrent sur moi.
Puis l'instant d’après je me réveillai en sursaut dans mon lit.
Le chat sursauta sur le coup et détalla en galopant.
Ma chambre, mon lit.
Je suis de retour .