Note de la fic :
Publié le 16/02/2016 à 10:31:50 par Megakoul
- Adam, défend toi ! s’amusa la jeune femme.
- Lisa, arrête, tu vas rameuter du monde.
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- Mettez là un peu en veilleuse, je ne suis pas fan de ce genre d’endroit, lança Victor en haussant le ton.
- Ecoute le celui-là, le morceau de près de cent kilos, avoir peur du noir, s’amusa Lisa.
- Je n’aimerais pas qu’on se fasse remarquer, c’est tout, répondit-il toujours aussi sec.
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- Oh ! Qu’est-ce qu’ils foutent dans notre rue les bourgeois la !
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- Regardez-moi le joli petit paquet que nous avons. Finalement, on va vous laissez partir les gars. Mais pas toi, ma jolie, se mit-il à ricaner.
Ces derniers mots résonnaient dans sa tête comme un raffut incessant. Finalement, qu’est-ce qui avait changée ici ? Ce n’était ni la route parsemée de trous, ni l’état consternant des lampadaires, ni même l’obscurité, qui dominait de long en large la triste quinzième rue. C’était la deuxième fois dans sa vie qu’Adam posait le pas en ce sinistre lieu. La première fois, il s’en souvient très bien. Il en était ressorti avec de multiples fractures, et avec un répugnant gout de sang dans la bouche. Ses amis, bien moins chanceux que lui, y ont perdu la vie, quand Adam y perdait une part d’humanité.
Le jeune homme pressait le pas, un sac à dos autour du bras, à la recherche d’un nom étiqueté sur la sonnette d’une porte. S’il n’avait pas la crainte d’être remarqué par un voisin un peu trop curieux, au vu de l’heure tardive qu’il était, il ne pouvait s’empêcher de se ressasser les évènements de ces deux dernières heures. Cette fois, il n’avait pas pris la peine d’être discret. Les hurlements de ces deux dernières victimes avait sans doute provoqué la panique chez les vagabonds qui vivaient aux alentours. Peut-être même que la police était déjà à sa recherche.
La main vacillante, Adam sortit son téléphone de sa poche et tentait une nouvelle fois de joindre son ami.
- Cédric, répond... Répond bordel... murmura nerveusement Adam. Qu’est-ce que tu fous...
Cédric savait où Gary Karic habitait, et si Billy était bel et bien son voisin, Adam n’aurait aucun mal à lui mettre la main dessus. Le téléphone rangé après avoir entendu le même message d’erreur, le jeune homme reprit son investigation seul, scrutant les portes d’entrées les unes après les autres.
Alors que la pluie fit son apparition, le jeune homme arrivait presque au bout de la rue. Cet endroit si peu chaleureux fit remonter à l’esprit d’Adam de sombres réminiscences. Lui qui n’avait jamais vraiment pu se souvenir avec exactitude du déroulement de cette triste soirée – mis à part quelques courts instants – l’apparition de certains éléments le fit stopper net. Il n’avait finalement pas oublié le trottoir où Victor s’était fait briser la colonne vertébrale, ni le pan de route où Lisa avait subi la barbarie de quatre sadiques bourrés et dopés au crack. Ni l’endroit même où l’un de ces monstres l’avait obligé à regarder. Jusqu’au bout. Il se souvient de chaque instant, chaque hurlement, chaque appel au secours. Il avait réussi, jusque-là, à oublier tout ou partie de ces détails sordides.
Adam s’approcha de l’une des dernières maisons. Il s’agissait de vieux appartements emboités l’un sur l’autre, sur à peu près deux cent mètres de long. La façade grisonnante et la vétusté apparente des portes et des fenêtres collaient parfaitement à l’environnement général. Sur la première porte, deux noms s’affichaient. Si l’un était sans intérêt, sur l’autre l’on pouvait lire « 1èr étage – Billy Femter ». Il était donc la, la dent en or. Grâce à l’absence de verrouillage de la porte d’entrée, Adam put s’engouffrer rapidement dans le hall du bâtiment et grimpa nerveusement les marches du vieil escalier de bois. L’inscription sur la porte de l’appartement confirmait l’identité du locataire. La main tremblante, Adam frappa trois fois sur l’épaisse porte, faisant résonner ses coups dans tout le bâtiment. Le jeune homme posa son sac et sortit une espèce de gros bâton, ressemblant vaguement à une matraque métallique. Se préparant à ce qui allait se manifester derrière la porte, Adam savait qu’il n’allait pas avoir plusieurs chances. Il haussa les épaules, l’arme à la main, prêt à porter le premier coup, lorsque qu’une petite voix se fit entendre.
- Papa ? Maman ?
Adam restait de marbre. Il n’avait clairement pas envisagé cette situation, mais s’efforça quand même de répondre, timidement.
- Bonjour, je suis un ami de ton papa. Il n’est pas là ?
- Non, il est parti avec Maman dehors. Vous êtes qui ?
- Je suis Adam, un ami de ton papa... J’ai... quelque chose de très important à lui donner. Tu peux m’ouvrir ?
- Je ne sais pas... Papa m’a dit de ne pas ouvrir aux inconnus... Et je dois garder ma petite sœur.
- Mais je ne suis pas un inconnu, je suis un très bon ami à lui. Et j’ai un cadeau pour lui. Il ne serait pas content si je ne lui donnais pas aujourd’hui.
- D’accord... Attendez, j’ouvre la porte, dit-elle après une longue hésitation
Derrière, une petite tête blonde, à peine l’âge de savoir lire et écrire et armée d’un nounours brun, fixait avec insistance Adam. Le jeune homme avait remis l’arme dans son sac, mais restait tout de même méfiant.
- Bonjour, ma petite. C’est gentil de m’avoir ouvert... Je peux entrer, et laisser le cadeau de ton papa ?
- D’accord, mais ne le mettez pas dans la chambre. Papa nous a interdit d’y entrer, répondit timidement la jeune fille. Et ne faites pas de bruit, ma petite sœur est en train de dormir.
- Très bien, je te remercie.
Le jeune homme avança lentement dans l’appartement, tandis que la fillette ne cessait de le dévisager. Adam posa négligemment son sac contre le mur.
- Comment tu t’appelles ? murmura-t-il, s’agenouillant à hauteur de la fille.
- Elisa, et ma petite sœur, elle s’appelle Johanna. Tu sais, mon Papa va me punir si je ne suis pas au lit quand il rentrera avec Maman.
- Ne t’inquiète pas, Elisa. Je ne vais pas t’embêter plus longtemps. Je vais rester sagement dans le couloir, pour attendre ton Papa et lui donner son cadeau. Toi, tu peux retourner au lit et tu ne te feras pas disputer, lui souffla Adam, souriant.
- D’accord, merci monsieur.
La fillette, après avoir de nouveau fermé l’appartement, laissa Adam seul dans le petit couloir d’entrée. Le jeune homme, plongé dans l’obscurité, récupéra sa petite matraque, et se plaça délicatement dans l’encadrure de la porte de la cuisine. Adossé au mur, Adam attendait. Il pouvait attendre des heures ainsi, tapi dans l’ombre. Si la petite fille avait dit la vérité, les parents n’allaient pas tarder à rentrer. Les longues minutes qui passaient laissaient le temps au jeune homme d’imaginer toute sorte de scénarios. Laissant le stress monter en lui, il ne cessait de déglutir.
Et si la mère rentrait seule ? Et s’ils étaient plus que deux ? Et s’il était armé ? Et s’ils ne venaient tout simplement pas ?
Une réflexion d’à peine une demi-heure. On vient. Des bruits de pas. Peu bruyants, ils ne doivent pas être plus de deux. Quelques murmures. Le cliquetis de la serrure, et la porte s’ouvre. Adam, la suée au front, le cœur tambourinant, le bras tendu, entrevoit une première silhouette. Il frappe. La silhouette tombe nette à terre. L’autre personne hurle à pleine gorge. Adam frappe la femme en pleine tête, qui s’effondre. Plus un bruit.
- Lisa, arrête, tu vas rameuter du monde.
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- Mettez là un peu en veilleuse, je ne suis pas fan de ce genre d’endroit, lança Victor en haussant le ton.
- Ecoute le celui-là, le morceau de près de cent kilos, avoir peur du noir, s’amusa Lisa.
- Je n’aimerais pas qu’on se fasse remarquer, c’est tout, répondit-il toujours aussi sec.
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- Oh ! Qu’est-ce qu’ils foutent dans notre rue les bourgeois la !
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- Regardez-moi le joli petit paquet que nous avons. Finalement, on va vous laissez partir les gars. Mais pas toi, ma jolie, se mit-il à ricaner.
Ces derniers mots résonnaient dans sa tête comme un raffut incessant. Finalement, qu’est-ce qui avait changée ici ? Ce n’était ni la route parsemée de trous, ni l’état consternant des lampadaires, ni même l’obscurité, qui dominait de long en large la triste quinzième rue. C’était la deuxième fois dans sa vie qu’Adam posait le pas en ce sinistre lieu. La première fois, il s’en souvient très bien. Il en était ressorti avec de multiples fractures, et avec un répugnant gout de sang dans la bouche. Ses amis, bien moins chanceux que lui, y ont perdu la vie, quand Adam y perdait une part d’humanité.
Le jeune homme pressait le pas, un sac à dos autour du bras, à la recherche d’un nom étiqueté sur la sonnette d’une porte. S’il n’avait pas la crainte d’être remarqué par un voisin un peu trop curieux, au vu de l’heure tardive qu’il était, il ne pouvait s’empêcher de se ressasser les évènements de ces deux dernières heures. Cette fois, il n’avait pas pris la peine d’être discret. Les hurlements de ces deux dernières victimes avait sans doute provoqué la panique chez les vagabonds qui vivaient aux alentours. Peut-être même que la police était déjà à sa recherche.
La main vacillante, Adam sortit son téléphone de sa poche et tentait une nouvelle fois de joindre son ami.
- Cédric, répond... Répond bordel... murmura nerveusement Adam. Qu’est-ce que tu fous...
Cédric savait où Gary Karic habitait, et si Billy était bel et bien son voisin, Adam n’aurait aucun mal à lui mettre la main dessus. Le téléphone rangé après avoir entendu le même message d’erreur, le jeune homme reprit son investigation seul, scrutant les portes d’entrées les unes après les autres.
Alors que la pluie fit son apparition, le jeune homme arrivait presque au bout de la rue. Cet endroit si peu chaleureux fit remonter à l’esprit d’Adam de sombres réminiscences. Lui qui n’avait jamais vraiment pu se souvenir avec exactitude du déroulement de cette triste soirée – mis à part quelques courts instants – l’apparition de certains éléments le fit stopper net. Il n’avait finalement pas oublié le trottoir où Victor s’était fait briser la colonne vertébrale, ni le pan de route où Lisa avait subi la barbarie de quatre sadiques bourrés et dopés au crack. Ni l’endroit même où l’un de ces monstres l’avait obligé à regarder. Jusqu’au bout. Il se souvient de chaque instant, chaque hurlement, chaque appel au secours. Il avait réussi, jusque-là, à oublier tout ou partie de ces détails sordides.
Adam s’approcha de l’une des dernières maisons. Il s’agissait de vieux appartements emboités l’un sur l’autre, sur à peu près deux cent mètres de long. La façade grisonnante et la vétusté apparente des portes et des fenêtres collaient parfaitement à l’environnement général. Sur la première porte, deux noms s’affichaient. Si l’un était sans intérêt, sur l’autre l’on pouvait lire « 1èr étage – Billy Femter ». Il était donc la, la dent en or. Grâce à l’absence de verrouillage de la porte d’entrée, Adam put s’engouffrer rapidement dans le hall du bâtiment et grimpa nerveusement les marches du vieil escalier de bois. L’inscription sur la porte de l’appartement confirmait l’identité du locataire. La main tremblante, Adam frappa trois fois sur l’épaisse porte, faisant résonner ses coups dans tout le bâtiment. Le jeune homme posa son sac et sortit une espèce de gros bâton, ressemblant vaguement à une matraque métallique. Se préparant à ce qui allait se manifester derrière la porte, Adam savait qu’il n’allait pas avoir plusieurs chances. Il haussa les épaules, l’arme à la main, prêt à porter le premier coup, lorsque qu’une petite voix se fit entendre.
- Papa ? Maman ?
Adam restait de marbre. Il n’avait clairement pas envisagé cette situation, mais s’efforça quand même de répondre, timidement.
- Bonjour, je suis un ami de ton papa. Il n’est pas là ?
- Non, il est parti avec Maman dehors. Vous êtes qui ?
- Je suis Adam, un ami de ton papa... J’ai... quelque chose de très important à lui donner. Tu peux m’ouvrir ?
- Je ne sais pas... Papa m’a dit de ne pas ouvrir aux inconnus... Et je dois garder ma petite sœur.
- Mais je ne suis pas un inconnu, je suis un très bon ami à lui. Et j’ai un cadeau pour lui. Il ne serait pas content si je ne lui donnais pas aujourd’hui.
- D’accord... Attendez, j’ouvre la porte, dit-elle après une longue hésitation
Derrière, une petite tête blonde, à peine l’âge de savoir lire et écrire et armée d’un nounours brun, fixait avec insistance Adam. Le jeune homme avait remis l’arme dans son sac, mais restait tout de même méfiant.
- Bonjour, ma petite. C’est gentil de m’avoir ouvert... Je peux entrer, et laisser le cadeau de ton papa ?
- D’accord, mais ne le mettez pas dans la chambre. Papa nous a interdit d’y entrer, répondit timidement la jeune fille. Et ne faites pas de bruit, ma petite sœur est en train de dormir.
- Très bien, je te remercie.
Le jeune homme avança lentement dans l’appartement, tandis que la fillette ne cessait de le dévisager. Adam posa négligemment son sac contre le mur.
- Comment tu t’appelles ? murmura-t-il, s’agenouillant à hauteur de la fille.
- Elisa, et ma petite sœur, elle s’appelle Johanna. Tu sais, mon Papa va me punir si je ne suis pas au lit quand il rentrera avec Maman.
- Ne t’inquiète pas, Elisa. Je ne vais pas t’embêter plus longtemps. Je vais rester sagement dans le couloir, pour attendre ton Papa et lui donner son cadeau. Toi, tu peux retourner au lit et tu ne te feras pas disputer, lui souffla Adam, souriant.
- D’accord, merci monsieur.
La fillette, après avoir de nouveau fermé l’appartement, laissa Adam seul dans le petit couloir d’entrée. Le jeune homme, plongé dans l’obscurité, récupéra sa petite matraque, et se plaça délicatement dans l’encadrure de la porte de la cuisine. Adossé au mur, Adam attendait. Il pouvait attendre des heures ainsi, tapi dans l’ombre. Si la petite fille avait dit la vérité, les parents n’allaient pas tarder à rentrer. Les longues minutes qui passaient laissaient le temps au jeune homme d’imaginer toute sorte de scénarios. Laissant le stress monter en lui, il ne cessait de déglutir.
Et si la mère rentrait seule ? Et s’ils étaient plus que deux ? Et s’il était armé ? Et s’ils ne venaient tout simplement pas ?
Une réflexion d’à peine une demi-heure. On vient. Des bruits de pas. Peu bruyants, ils ne doivent pas être plus de deux. Quelques murmures. Le cliquetis de la serrure, et la porte s’ouvre. Adam, la suée au front, le cœur tambourinant, le bras tendu, entrevoit une première silhouette. Il frappe. La silhouette tombe nette à terre. L’autre personne hurle à pleine gorge. Adam frappe la femme en pleine tête, qui s’effondre. Plus un bruit.
Commentaires
- naon
19/02/2016 à 14:10:38
Je ne comprends pas ce chapitre, les paragraphes ne semblent pas avoir de liens entre eux:
Policier1: Le suspect a obligatoirement un complice, il n'a pas les moyens de Dexter pour agir seul.
Policier2: Attendez, j'ai trouvé le nom de son complice dans un journal
Policier1:Mon dieu, ce journal indique que ce complice n'existe pas!!
Du coup, à quoi sert le premier paragraphe si il n'a pas de complice?
Et puis que contenait le document effrayant sorti d'on ne sait quelle poche du chapitre 2?