Note de la fic :
Publié le 09/05/2013 à 14:55:53 par Conan
Un ballottement plus brusque que les autres me réveille. Je baisse les yeux vers ma montre. Minuit et quart. Je regarde autours de moi en tentant de sortir de ma torpeur. Le wagon est maintenant occupé par une petite dizaine de personnes. Des jeunes, vraisemblablement déjà alcoolisés. Les fenêtres laissent défiler un paysage parisien vingt mètres sous les rails. La rame ralenti, pour finir par s'arrêter à Gare de Lyon. C'est là que je descends. Changement de ligne.
Je déambule dans les couloirs du métro, complètement torpillé par les calmants et les antidouleurs.
Le toubib m'a filé la boite de cachetons, au cas où. Arrivé sur le quai, je me pose sur un banc, à coté d'un clodo endormi dans sa pisse et sa vinasse, et lis de plus près l'étiquette de la boite de médocs.
« Kétamine ». Un anesthésiant pour cheval, très prisé par les fêtards pour ses vertus K.O-tiques, à haute valeur de défonce ajoutée.
La rame arrive, et je ne saurais dire combien de temps et de stations ont séparé mon point de départ de mon point d'arrivée, mais me voilà de nouveau à l'air libre, à quelques rues de l'immeuble où vit Meyer.
Je tente une dernière fois de le rappeler. Ça sonne encore dans le vide.
Je me dirige vers sa rue, toujours un peu titubant.
L'interphone semble être cassé. Des fils multicolores pendouillent du boîtier métallique fracturé. La porte est déverrouillée. Je n'ai qu'a la pousser et à monter l'escalier, jusqu'à son appartement. Dans le hall, je trouve une espèce de gros nœud de câblasse de cuivre, enfilé dans un épais tube en caoutchouc. Je ramasse ce qui pourra faire office de matraque de circonstance en cas de pépin, faute d'avoir mes deux amis Smith et Wesson dans la fouille.
J'arrive devant la porte de l'appartement dans lequel il vit avec sa famille. M'apprêtant à frapper, j’interromps mon mouvement après avoir perçu un bruit de fracas.
Je me couche et regarde sous le pas de la porte. Il y a un petit faisceau de lumière qui filtre, et l'on entend mieux la chute de plusieurs objets, accompagnés de bruits de pas rapides.
On dirait bien que Meyer a reçu la visite d'un ou plusieurs invités surprise. Mais la porte ne semble pas avoir été fracturée. Je me met sur le coté, légèrement en retrait, et frappe.
A l'intérieur, tous les bruits cessent. Je frappe à nouveau, plus fort.
-Qui c'est ? Gueule une voix depuis l'intérieur. Pas celle de Meyer.
Je ne lui offre pour réponse qu'une pression sur la sonnette.
La porte d'entrée se déverrouille, et s’entrouvre. Dans l'encadrement, un silencieux pointe le bout de son nez. J'attends que la main qui le tienne ne suive pour la frapper d'un grand coup de bidule.
Les doigts craquent, et lâchent l'arme. Je me précipite contre la porte, la défonce d'un grand coup d'épaule, et pénètre dans l'appartement, entraînant avec moi l'inconnu, un grand brun avec une veste en cuir claire, un pantalon de ville beige éclaboussé de gouttes de sang et une paire de gants noirs.
Il tombe au sol en criant de douleur. Je le frappe, aussi fort que possible, partout sur le corps. Il protège sa tête avec ses avant-bras, je lui cogne les côtes, il descend les mains sur son ventre, et c'est sa gueule qui prend tout.
Je m'acharne dessus, jusqu'à ce qu'il soit totalement HS, me laissant maintenant le champ libre dans l'appartement, vide, à priori.
Toutes les affaires sont retournées. Dans la kitchenette, les ustensiles et l'électro-ménager ont été balayés de la table et des plans de travail. Dans le salon, le canapé a été démonté, déchiré. L'ordinateur, lui aussi explosé, est posé en vrac sur le bureau vidé de tous ses tiroirs. Les placards, grands ouverts, ont été dévastés.
Au milieu de ce capharnaüm dans lequel j'avance lentement, pistolet à silencieux en main, je remarque des traces rouges sur le sol, et d'autres traînées de sang sur les murs. Elles semblent toutes mener vers la salle de bains, située au fond de l'appartement.
Je pousse lentement la porte entrouverte, faisant rouler quelques douilles de neuf millimètres à mes pieds. Mon cœur bat mes tempes. Jamais je n'aurai cru assister à cette scène à laquelle j'étais loin d'être préparé. Jamais je n'aurai cru replonger dans une telle horreur.
La femme de Meyer est recroquevillée en sous-vêtements au fond de la baignoire. Sa peau a été percée à plusieurs reprises. Son corps est recouvert de dégoulinades de sang séché. Elle tient quelque chose contre elle. Comme un précieux, qu'elle aurait voulu protéger au détriment de sa propre vie, quitte à le payer au prix d'une dizaine de balles dans le dos. Du bout de mon doigt, je pousse légèrement son bras collant par le sang coagulé.
Une petite touffe de cheveux en sort. Avec deux yeux grands ouverts en dessous. J'ai un mouvement de recul. Ces deux yeux me fixent, sans me voir. Perdus dans le néant et terrorisés. Le fils de Meyer est allongé au fond de la baignoire. Son pyjama est tâché de sang. Ses petits doigts sont crispés sur le bras de sa mère. Et déjà, la rigidité cadavérique a frappé les deux corps entrelacés, massacrés sans aucune pitié, froidement.
Pourquoi ? Pourquoi le destin s'acharne-t-il autant sur moi ? Pourquoi dois-je revivre ça, encore, et encore ? Pourquoi ne veut-on pas m'accorder la paix et le repos ? Qu'ai-je fait pour mériter cela ?
Je me précipite vers les chiottes et y vomis tout ce que mes tripes contiennent. J'aimerai bien vomir tout ce qu'il y a en moi, jusqu'au dernier organe, et crever, enfin. Débarrassé de toute cette merde, de toute cette saloperie.
Je retourne dans le salon. Le tueur s'est réveillé. Il rampe lamentablement vers la porte, en espérant pouvoir s’échapper.
Je me précipite sur lui, et pose les deux mains sur son col pour le retourner. Il ne peut retenir un cri d'effroi. Je le frappe, aussi fort que possible.
-Espèce de sale fils de pute ! Comment ! Comment t'as pu faire ça ?
J'ai envie de le tuer de mes propres mains. De l'étrangler, de lui exploser le crâne sur le sol, de lui enfoncer mes pompes au plus profond de sa gorge, et l'étouffer dans son propre sang. Je veux lui faire mal au plus profond de son être.
Je continue à le massacrer, en hurlant, en l'insultant, lui, et tout le reste.
Mais une voix retient mon attention. Une voix affaiblie, blessée. Je me retourne.
La porte de la chambre qui jouxte la salle de bain est ouverte. Je m'y rend, et y retrouve Meyer, assis contre son lit, dans une flaque de sang. Sa chemise grise a tourné au pourpre au niveau de l'abdomen.
-Brennan. C'est... C'est toi ?
Je m'accroupis à coté de lui.
-Qu'est-ce qu'il s'est passé, Meyer ?
Il grimace, en toussant et en glaviotant du sang entre chaque phrase.
-C'est le... C'est le Hollandais. C'est Vanderbeke... Il nous a piégés... Il nous a tous piégés...
-Pourquoi ?
-C'est lui... Qui m'a dit de t'envoyer sur les docks. Il m'avait dit que tu allais essayer de me retrouver. Je savais que c'était un plan foireux... Mais... Quand j'ai vu c'qu'il avait fait à Pablito... J'me suis dit que j'y passerai aussi... Alors, j'y suis allé... Pour essayer de t'en empêcher... Mais, t'étais déjà blessé quand j'suis arrivé... Mais ça... J'aurai pas cru... Pourquoi, putain... Pourquoi ma femme ? Pourquoi mon gosse... Ils y étaient pour rien...
Il commence à vaciller. Il essaye de se dépêcher de quitter ce monde, pour rejoindre les siens, et arrêter de souffrir. Mais j'ai encore besoin d'en savoir plus.
-Meyer ! Me lâche pas ! Dis-moi où il est !
-Il a... Une maison de campagne... En Seine-et-Marne. Dans les bois... Il y va souvent pour s'y refaire une santé... C'est bien gardé...
-Mes flingues, où ils sont ?
-Tu les avais plus quand j't'ai récupéré... Va dans le salon. Sous la télé, dans le meuble, tu verras un coffre-fort. Le code, c'est 4758. A l'intérieur, tu trouveras mon flingue, prends-le.
Avec les dernières forces qu'il lui reste, il me saisit par les épaules, et plonge ses yeux rougis dans les miens, perdus.
-Bute-les, Brennan. Bute-les tous, jusqu'au dernier.
Puis, son regard s'éteint. Il repose son dos contre le lit, et cesse de respirer. Je clos ses yeux d'un geste de la main, et retourne dans la pièce principale.
Le gros enculé est encore allongé par terre, tout gémissant. J'ouvre le petit meuble, compose le code, et ouvre le coffre.
A l'intérieur, il y a bien un Colt 1911, et trois chargeurs. Je les met à ma ceinture et retourne vers le tueur.
J'enfonce le canon du flingue dans sa bouche.
-On a pas fini de discuter tous les deux. C'est Vanderbeke qui t'envoie ?
Il hoche la tête.
-Et il est où, en ce moment ?
-'Ans sont 'alet.
-Dans son quoi ? J'comprends rien.
Je commence doucement à presser la détente.
-'On 'alet ! 'On 'alet !
-Son chalet ?
-Oui ! En 'eine et 'arne. 'Ans le 'oi'ante 'ix 'ept !
-Dans le soixante dix sept ?
Il hoche la tête.
-Et il y a du monde, dans son chalet ?
-'rois 'ardes, ar'és.
-Armés de quoi ?
Je suis interrompu dans mon interrogatoire par une sirène de police, juste en bas, dans la rue. Des lumières bleues flashent sur les fenêtres et les façades assombries par la nuit.
-On en reparlera plus tard.
Je déambule dans les couloirs du métro, complètement torpillé par les calmants et les antidouleurs.
Le toubib m'a filé la boite de cachetons, au cas où. Arrivé sur le quai, je me pose sur un banc, à coté d'un clodo endormi dans sa pisse et sa vinasse, et lis de plus près l'étiquette de la boite de médocs.
« Kétamine ». Un anesthésiant pour cheval, très prisé par les fêtards pour ses vertus K.O-tiques, à haute valeur de défonce ajoutée.
La rame arrive, et je ne saurais dire combien de temps et de stations ont séparé mon point de départ de mon point d'arrivée, mais me voilà de nouveau à l'air libre, à quelques rues de l'immeuble où vit Meyer.
Je tente une dernière fois de le rappeler. Ça sonne encore dans le vide.
Je me dirige vers sa rue, toujours un peu titubant.
L'interphone semble être cassé. Des fils multicolores pendouillent du boîtier métallique fracturé. La porte est déverrouillée. Je n'ai qu'a la pousser et à monter l'escalier, jusqu'à son appartement. Dans le hall, je trouve une espèce de gros nœud de câblasse de cuivre, enfilé dans un épais tube en caoutchouc. Je ramasse ce qui pourra faire office de matraque de circonstance en cas de pépin, faute d'avoir mes deux amis Smith et Wesson dans la fouille.
J'arrive devant la porte de l'appartement dans lequel il vit avec sa famille. M'apprêtant à frapper, j’interromps mon mouvement après avoir perçu un bruit de fracas.
Je me couche et regarde sous le pas de la porte. Il y a un petit faisceau de lumière qui filtre, et l'on entend mieux la chute de plusieurs objets, accompagnés de bruits de pas rapides.
On dirait bien que Meyer a reçu la visite d'un ou plusieurs invités surprise. Mais la porte ne semble pas avoir été fracturée. Je me met sur le coté, légèrement en retrait, et frappe.
A l'intérieur, tous les bruits cessent. Je frappe à nouveau, plus fort.
-Qui c'est ? Gueule une voix depuis l'intérieur. Pas celle de Meyer.
Je ne lui offre pour réponse qu'une pression sur la sonnette.
La porte d'entrée se déverrouille, et s’entrouvre. Dans l'encadrement, un silencieux pointe le bout de son nez. J'attends que la main qui le tienne ne suive pour la frapper d'un grand coup de bidule.
Les doigts craquent, et lâchent l'arme. Je me précipite contre la porte, la défonce d'un grand coup d'épaule, et pénètre dans l'appartement, entraînant avec moi l'inconnu, un grand brun avec une veste en cuir claire, un pantalon de ville beige éclaboussé de gouttes de sang et une paire de gants noirs.
Il tombe au sol en criant de douleur. Je le frappe, aussi fort que possible, partout sur le corps. Il protège sa tête avec ses avant-bras, je lui cogne les côtes, il descend les mains sur son ventre, et c'est sa gueule qui prend tout.
Je m'acharne dessus, jusqu'à ce qu'il soit totalement HS, me laissant maintenant le champ libre dans l'appartement, vide, à priori.
Toutes les affaires sont retournées. Dans la kitchenette, les ustensiles et l'électro-ménager ont été balayés de la table et des plans de travail. Dans le salon, le canapé a été démonté, déchiré. L'ordinateur, lui aussi explosé, est posé en vrac sur le bureau vidé de tous ses tiroirs. Les placards, grands ouverts, ont été dévastés.
Au milieu de ce capharnaüm dans lequel j'avance lentement, pistolet à silencieux en main, je remarque des traces rouges sur le sol, et d'autres traînées de sang sur les murs. Elles semblent toutes mener vers la salle de bains, située au fond de l'appartement.
Je pousse lentement la porte entrouverte, faisant rouler quelques douilles de neuf millimètres à mes pieds. Mon cœur bat mes tempes. Jamais je n'aurai cru assister à cette scène à laquelle j'étais loin d'être préparé. Jamais je n'aurai cru replonger dans une telle horreur.
La femme de Meyer est recroquevillée en sous-vêtements au fond de la baignoire. Sa peau a été percée à plusieurs reprises. Son corps est recouvert de dégoulinades de sang séché. Elle tient quelque chose contre elle. Comme un précieux, qu'elle aurait voulu protéger au détriment de sa propre vie, quitte à le payer au prix d'une dizaine de balles dans le dos. Du bout de mon doigt, je pousse légèrement son bras collant par le sang coagulé.
Une petite touffe de cheveux en sort. Avec deux yeux grands ouverts en dessous. J'ai un mouvement de recul. Ces deux yeux me fixent, sans me voir. Perdus dans le néant et terrorisés. Le fils de Meyer est allongé au fond de la baignoire. Son pyjama est tâché de sang. Ses petits doigts sont crispés sur le bras de sa mère. Et déjà, la rigidité cadavérique a frappé les deux corps entrelacés, massacrés sans aucune pitié, froidement.
Pourquoi ? Pourquoi le destin s'acharne-t-il autant sur moi ? Pourquoi dois-je revivre ça, encore, et encore ? Pourquoi ne veut-on pas m'accorder la paix et le repos ? Qu'ai-je fait pour mériter cela ?
Je me précipite vers les chiottes et y vomis tout ce que mes tripes contiennent. J'aimerai bien vomir tout ce qu'il y a en moi, jusqu'au dernier organe, et crever, enfin. Débarrassé de toute cette merde, de toute cette saloperie.
Je retourne dans le salon. Le tueur s'est réveillé. Il rampe lamentablement vers la porte, en espérant pouvoir s’échapper.
Je me précipite sur lui, et pose les deux mains sur son col pour le retourner. Il ne peut retenir un cri d'effroi. Je le frappe, aussi fort que possible.
-Espèce de sale fils de pute ! Comment ! Comment t'as pu faire ça ?
J'ai envie de le tuer de mes propres mains. De l'étrangler, de lui exploser le crâne sur le sol, de lui enfoncer mes pompes au plus profond de sa gorge, et l'étouffer dans son propre sang. Je veux lui faire mal au plus profond de son être.
Je continue à le massacrer, en hurlant, en l'insultant, lui, et tout le reste.
Mais une voix retient mon attention. Une voix affaiblie, blessée. Je me retourne.
La porte de la chambre qui jouxte la salle de bain est ouverte. Je m'y rend, et y retrouve Meyer, assis contre son lit, dans une flaque de sang. Sa chemise grise a tourné au pourpre au niveau de l'abdomen.
-Brennan. C'est... C'est toi ?
Je m'accroupis à coté de lui.
-Qu'est-ce qu'il s'est passé, Meyer ?
Il grimace, en toussant et en glaviotant du sang entre chaque phrase.
-C'est le... C'est le Hollandais. C'est Vanderbeke... Il nous a piégés... Il nous a tous piégés...
-Pourquoi ?
-C'est lui... Qui m'a dit de t'envoyer sur les docks. Il m'avait dit que tu allais essayer de me retrouver. Je savais que c'était un plan foireux... Mais... Quand j'ai vu c'qu'il avait fait à Pablito... J'me suis dit que j'y passerai aussi... Alors, j'y suis allé... Pour essayer de t'en empêcher... Mais, t'étais déjà blessé quand j'suis arrivé... Mais ça... J'aurai pas cru... Pourquoi, putain... Pourquoi ma femme ? Pourquoi mon gosse... Ils y étaient pour rien...
Il commence à vaciller. Il essaye de se dépêcher de quitter ce monde, pour rejoindre les siens, et arrêter de souffrir. Mais j'ai encore besoin d'en savoir plus.
-Meyer ! Me lâche pas ! Dis-moi où il est !
-Il a... Une maison de campagne... En Seine-et-Marne. Dans les bois... Il y va souvent pour s'y refaire une santé... C'est bien gardé...
-Mes flingues, où ils sont ?
-Tu les avais plus quand j't'ai récupéré... Va dans le salon. Sous la télé, dans le meuble, tu verras un coffre-fort. Le code, c'est 4758. A l'intérieur, tu trouveras mon flingue, prends-le.
Avec les dernières forces qu'il lui reste, il me saisit par les épaules, et plonge ses yeux rougis dans les miens, perdus.
-Bute-les, Brennan. Bute-les tous, jusqu'au dernier.
Puis, son regard s'éteint. Il repose son dos contre le lit, et cesse de respirer. Je clos ses yeux d'un geste de la main, et retourne dans la pièce principale.
Le gros enculé est encore allongé par terre, tout gémissant. J'ouvre le petit meuble, compose le code, et ouvre le coffre.
A l'intérieur, il y a bien un Colt 1911, et trois chargeurs. Je les met à ma ceinture et retourne vers le tueur.
J'enfonce le canon du flingue dans sa bouche.
-On a pas fini de discuter tous les deux. C'est Vanderbeke qui t'envoie ?
Il hoche la tête.
-Et il est où, en ce moment ?
-'Ans sont 'alet.
-Dans son quoi ? J'comprends rien.
Je commence doucement à presser la détente.
-'On 'alet ! 'On 'alet !
-Son chalet ?
-Oui ! En 'eine et 'arne. 'Ans le 'oi'ante 'ix 'ept !
-Dans le soixante dix sept ?
Il hoche la tête.
-Et il y a du monde, dans son chalet ?
-'rois 'ardes, ar'és.
-Armés de quoi ?
Je suis interrompu dans mon interrogatoire par une sirène de police, juste en bas, dans la rue. Des lumières bleues flashent sur les fenêtres et les façades assombries par la nuit.
-On en reparlera plus tard.
Commentaires
- Droran
10/05/2013 à 00:12:22
C'est ça Brennan, bute-les tous !