Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Un chemin difficile


Par : LeRaconteur
Genre : Sentimental
Statut : C'est compliqué



Chapitre 7


Publié le 07/03/2009 à 19:10:48 par LeRaconteur

Chapitre 7

J’ai frappé lourdement, mais je dois avouer qu’un frisson m’a parcouru le corps, de haut en bas (en passant partout :oui: ), et que je suis maintenant impatient. Mais j’ai aussi l’envie de fuir, qu’est-ce que je fous ici alors qu’hier j’étais à mon lycée ? Bref, je n’attendis pas une éternité avant d’entendre un « j’arrive » qui provenait d’une voix féminine. Effectivement, 10 secondes plus tard je me retrouvais devant ma nouvelle tante, enfin peut-être mère aussi, ou dictatrice, ou petite amie … Non oublie mais taggle ! Je dois avouer que mon oncle avait déniché un sacré joyau à la capitale. Une jeune femme, brune, cheveux mi-longs, aux premiers abords très souriante, des yeux perlés d’un bleu azur envahissant, un petit nez on ne plus normal, des lèvres ornées d’un rose scintillant, le visage angélique d’une déesse qui se prépare pour le bal divin de la Saint Valentin (je pense encore à ce putain de jour :snif: ) et à en être la reine par la même occasion. Elle ne tarda pas à rompre ma rêverie interne :

??? : Salut moi c’est Charlotte, la femme à ton oncle, tu es David ?
Moi : Salut ! Euh oui c’est bien moi !
Charlotte : Et bien entre qu’est ce que t’attends !
Moi : Ok ok

Elle a la voix un peu cassée, mais bon OSEF elle avait l’air plutôt cool, enfin je dis ça mais on vient juste d’échanger 3 mots. Inutile de rajouter qu’elle avait un corps embelli de jolies formes pour ceux que ça intéresse :ok: .

Charlotte : Ton oncle dort alors ne fais pas trop de bruit !
Moi : A 4h de l’aprèm ????
Charlotte : Oui il travaille dans une boîte de nuit et hier soir il est rentré à 6h, mais il ne devrait pas tarder à se réveiller.
Moi : C’est cool ça comme job, une boîte de nuit, il se fait carrément pas chier dis donc ! Et toi ? T’es une amie de l’ANPE ? Euh « vous » pardon …
Charlotte : Hem … Non non tu peux me tutoyer attends quand même ! Je travaille dans un restaurant en tant que serveuse donc je finis moins tard que lui et j’ai des journées plus équilibrées.
Moi : Vous avez des boulots sympas alors … Bon euh, j’ai une chambre ou quoi ?
Charlotte : Oui oui t’en fais pas suis-moi je vais te la montrer.
Moi : Okay :)

Arrivé dans la pièce, je dois dire que je n’étais pas déçu ! Un lit assez grand avec deux oreillers (pour une personne ? Ou alors ils sont prévoyants :noel: ), des les tons gris clair, une moquette, une armoire, une commode, mais surtout, une téloche !

Moi : Je m’attendais à moins que ça !
Charlotte : Il n’y a pas le câble sur la télé …
Moi : :( Bah … c’est mieux que rien ! (Je cache ma déception :snif: )
Charlotte : Installe-toi c’est ton nouveau chez toi !
Moi : Je ne sais pas si ça sera utile, je m’installerai à l’internat. D’ailleurs j’y vais quand ?
Charlotte : Quelle pain bêche (ah ok l’expression bourgeoise), j’avais oublié ! Normalement ce soir, tu es censé aller en cours demain, tes parents ont déjà rempli les papiers pour le lycée aussi.
Moi : Demain ??? Déjà ??? T’appelles ça des parents toi ? C’est des monstres, ils m’ont carrément expulsé légalement de leur vie, avec MON argent en plus, et l’accord des autorités et de mon lycée et sans que personne ne s’y oppose.
Charlotte : Fallait pas faire de conneries coco, tu dois assumer, nous on est déjà bien gentils de t’héberger les quelques week-end où tu pourras sortir de l’internat alors …

Je lui coupe la parole.
Moi : Alors vous êtes complices des deux connards qui m’ont mis au monde, c’est tout !

A ce moment là, mon oncle entra dans la chambre. Il est vrai que j’avais haussé le ton, je crois que j’ai encore fait une connerie, je suis vraiment bon à rien ces temps-ci :-( .

Hubert : Mais qu’est ce qui se passe ici ? David je peux savoir ce qu’il te prend ? On accepte de te loger exceptionnellement, et toi, tu nous envoies chier ?
Moi : Euh, j’suis vraiment désolé je voulais pas…
Hubert : Moi aussi je suis désolé, je ne voulais pas accepter, prends tes affaires, je t’emmène directement à l’internat. Tes parents ne s’étaient pas trompés à ton sujet, tu passeras tous tes week-end là-bas, je ne te veux pas chez moi, clair ?
Moi : J’ai pas vraiment le choix, mais quelque chose me dit que je serai mieux là-bas qu’ici avec vous.

PAF ! Il m’en a collé une, et une belle, ça me rappelait bien celles de mon père.

Hubert : Ton père m’avait dit de ne surtout pas hésiter, il aura suffit de quelques minutes, allé, dépêche toi, j’ai autre chose à foutre que de m’occuper d’un cas social désespéré.

Je ne suis même pas resté digne, j’ai baissé les yeux. Devais-je être plus triste encore, ou en colère ? Qu’importe. L’internat était payé de toute façon, avec mes sous, eux ils ne me vireront pas, enfin j’espère :( . Cependant, je me demande vraiment ce que j’ai fait pour en arriver là, je ne suis pas mauvais au fond, juste malheureux et malaimé.


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