Note de la fic :
Publié le 02/03/2009 à 19:42:12 par LeRaconteur
Chapitre 5
« Tu pars demain matin. » Voilà ce qui me préoccupe maintenant. Je ne savais cependant même plus qui j’étais . Ma 360 ne me manquait pas, mon PC un peu, même si je n’avais pas envie de parler à qui que ce soit, sauf sur le 15-18 en fait. Je ne vais pas dormir de la nuit, et puis j’ai déjà dormi peut-être 4-5h et je dois me préparer. Mes fringues, je dois tout prendre, même les sales, pas le temps de laver de toute façon . Mais je vais devoir attendre que tout le monde se couche pour descendre tout chercher. Bref OSEF, qu’est-ce que je vais emporter ? Mon iPod évidemment, que je chargerai à fond cette nuit (vous savez où …), devrais-je en profiter pour faire M+Z sur les films Pournou de mon tendre et hainé père Mmh, non, quoique . Des affaires de toilette, c'est-à-dire lentilles, mousse à raser, rasoir, brosse à dent, dentifrice, cotons tiges , gel, parfum (Giorgio Armani ), crème dépilatoire, crème contre l’acné, coupe ongle, shampoing (DOP ) … On dirait presque une meuf, manque plus que le gloss et le fond de teint. Je n’oublierai pas la photo de mon meilleur ami, dans le médaillon que je garde toujours sur moi. Mon portable, mon chargeur … Argh ! J’ai que l'USB pour recharger mon iPod, si y a pas de PC là-bas je vais faire comment putain de … Bon, calmos, je cramerai les sous qu’il me reste si c’est le cas.
La liste établie (ma mère qui fait les courses pour 3 semaines en gros …) il est déjà 21h, le temps est passé bien vite et ça me réjouit quelque part. Mon frère est couché (pas le choix), j’entends mes parents discuter de boulot, ils m’ont déjà oublié Je me pose sur mon lit avec la musique pour passer le temps et attendre qu’ils se couchent. Puis 22h15 je descends discrètement chercher le sac de voyage que je prends d’habitude pour aller en vacances, ça me rappelle de bons souvenirs … je prends tous les fringues sales que je trouve (je les laverai là-bas, enfin, si je peux ) je les entasse dans le sac, et je m’apprête à remonter dans ma chambre. Mais, là, CRACK ! Oh putain, le vase que mon père a ramené d’Afrique il y a 20 ans, le genre d’objet auquel il tient plus qu’à moi, pfff, décidément, j’ai le don pour me le mettre à dos l’autre numéro !
Il arrive en courant, imaginez le bouquant, il pèse 110 kg quand même. Amoureusement il me crie dessus :
Père : Je te donne 5 minutes pour sortir de cette baraque, tu m’entends ? 5 MINUTES !!!
Je n’ai même pas répondu, sinon je vais m’en prendre une, d’ailleurs ça m’étonne que ça soit pas déjà fait. Bref, je mets tout rapidement dans mon sac, j’avais tout rassemblé, je ne peux oublier, et heureusement. Enfin, je sors de la maison avec mon énorme sac, en fermant la porte amoureusement aussi : VLAM !
Libre ! Comme l’air ! Mais, attends putain il fait vraiment froid dehors, je n’ai pas pris de duvet moi ! Pas d’oreiller non plus ! Bah, j’avais dit que je ne dormirai pas, d’ailleurs je regarde, il est 22h45. Je me demande comme je vais aller à Paris au fait ??? En train sûrement, du coup, je décide d’aller chercher le billet dans la maison. Ma mère est là, dans la cuisine, tiens je vais la voir et je lui demande :
Moi : Tant qu’à faire, filez moi le billet de train, j’aurai pas besoin que vous m’emmeniez demain, pas d’adieu avec des larmes, pas de déchirures, rien quoi
Mère : T’as cassé le vase que ton père m’avait offert à notre premier anniversaire de mariage, tu le sais ça
Moi : Je m’en tâtonne de ton vase, demain je pars à Paris, tu ne me reverras peut-être plus jamais, et tu penses à ton vase ? Allé ta gueule file moi le billet et je me casse !
Mère : Tiens, David.
Pas un au revoir, pas une larme, pas la moindre émotion, et j’ai fermé la porte de mon ancienne vie. Maintenant je suis dehors, sauf que la ville est à 15km et qu’il y a 8km de nationale. Tant pis, il est 23h, j’ai tout le temps devant moi de toute façon, sur le billet, il est indiqué que mon train part à 7h07. J’entame donc ma marche vers la gare, vers ma nouvelle vie, qu’importe si elle sera nulle, ça ne pourra qu’être mieux. Au bout de 300m, une voiture s’arrête, lucky ? C’est mon voisin, il est flic, il travaille de nuit et va taffer !
Voisin : Mais qu’est ce que tu fous ???
Moi : Je vais à la gare, tu me prends ?
Voisin : A cette heure-ci ? A pied ? Avec un sac ? Tu fugues ?
Moi : Non, je vais t’expliquer …
C’est ainsi qu’en 5 minutes je lui ai raconté toute l’histoire, il n’en revient pas, putain c’est vrai que les gens ne sont pas au courant. Tous mes potes de lycée par exemple, même si je n’ai pas d’amis sur qui compter, ils n’en savent rien. Et ? Je m’en fous fallait y penser avant
Il me dépose à la gare, il est 23h30, un au revoir amical, et maintenant, je dois attendre jusqu’à 7h07. J’écoute de la musique, et je m’endors sur un banc sur le quai N°6 (ah ok le clochard ). Et je me réveille à 5h30 ! Oh la vache j’ai une gueule à réveiller le cimetière du Père Lachaise moi. Position très inconfortable spotted. Plus qu’une heure et demie ! Je vérifie que je ne me suis rien fait piquer, OMG, j’ai plus rien !!! Fake, j’aurais fait attaché aux rails + train sinon . Je vous passe les détails de la dernière heure, dans ma tête il se passe bien des choses, est-ce que je dois être heureux ? Malheureux d’être dans une telle situation ? Qu’importe, il est 7h07, je monte dans le train, je me souhaite bon voyage.
« Tu pars demain matin. » Voilà ce qui me préoccupe maintenant. Je ne savais cependant même plus qui j’étais . Ma 360 ne me manquait pas, mon PC un peu, même si je n’avais pas envie de parler à qui que ce soit, sauf sur le 15-18 en fait. Je ne vais pas dormir de la nuit, et puis j’ai déjà dormi peut-être 4-5h et je dois me préparer. Mes fringues, je dois tout prendre, même les sales, pas le temps de laver de toute façon . Mais je vais devoir attendre que tout le monde se couche pour descendre tout chercher. Bref OSEF, qu’est-ce que je vais emporter ? Mon iPod évidemment, que je chargerai à fond cette nuit (vous savez où …), devrais-je en profiter pour faire M+Z sur les films Pournou de mon tendre et hainé père Mmh, non, quoique . Des affaires de toilette, c'est-à-dire lentilles, mousse à raser, rasoir, brosse à dent, dentifrice, cotons tiges , gel, parfum (Giorgio Armani ), crème dépilatoire, crème contre l’acné, coupe ongle, shampoing (DOP ) … On dirait presque une meuf, manque plus que le gloss et le fond de teint. Je n’oublierai pas la photo de mon meilleur ami, dans le médaillon que je garde toujours sur moi. Mon portable, mon chargeur … Argh ! J’ai que l'USB pour recharger mon iPod, si y a pas de PC là-bas je vais faire comment putain de … Bon, calmos, je cramerai les sous qu’il me reste si c’est le cas.
La liste établie (ma mère qui fait les courses pour 3 semaines en gros …) il est déjà 21h, le temps est passé bien vite et ça me réjouit quelque part. Mon frère est couché (pas le choix), j’entends mes parents discuter de boulot, ils m’ont déjà oublié Je me pose sur mon lit avec la musique pour passer le temps et attendre qu’ils se couchent. Puis 22h15 je descends discrètement chercher le sac de voyage que je prends d’habitude pour aller en vacances, ça me rappelle de bons souvenirs … je prends tous les fringues sales que je trouve (je les laverai là-bas, enfin, si je peux ) je les entasse dans le sac, et je m’apprête à remonter dans ma chambre. Mais, là, CRACK ! Oh putain, le vase que mon père a ramené d’Afrique il y a 20 ans, le genre d’objet auquel il tient plus qu’à moi, pfff, décidément, j’ai le don pour me le mettre à dos l’autre numéro !
Il arrive en courant, imaginez le bouquant, il pèse 110 kg quand même. Amoureusement il me crie dessus :
Père : Je te donne 5 minutes pour sortir de cette baraque, tu m’entends ? 5 MINUTES !!!
Je n’ai même pas répondu, sinon je vais m’en prendre une, d’ailleurs ça m’étonne que ça soit pas déjà fait. Bref, je mets tout rapidement dans mon sac, j’avais tout rassemblé, je ne peux oublier, et heureusement. Enfin, je sors de la maison avec mon énorme sac, en fermant la porte amoureusement aussi : VLAM !
Libre ! Comme l’air ! Mais, attends putain il fait vraiment froid dehors, je n’ai pas pris de duvet moi ! Pas d’oreiller non plus ! Bah, j’avais dit que je ne dormirai pas, d’ailleurs je regarde, il est 22h45. Je me demande comme je vais aller à Paris au fait ??? En train sûrement, du coup, je décide d’aller chercher le billet dans la maison. Ma mère est là, dans la cuisine, tiens je vais la voir et je lui demande :
Moi : Tant qu’à faire, filez moi le billet de train, j’aurai pas besoin que vous m’emmeniez demain, pas d’adieu avec des larmes, pas de déchirures, rien quoi
Mère : T’as cassé le vase que ton père m’avait offert à notre premier anniversaire de mariage, tu le sais ça
Moi : Je m’en tâtonne de ton vase, demain je pars à Paris, tu ne me reverras peut-être plus jamais, et tu penses à ton vase ? Allé ta gueule file moi le billet et je me casse !
Mère : Tiens, David.
Pas un au revoir, pas une larme, pas la moindre émotion, et j’ai fermé la porte de mon ancienne vie. Maintenant je suis dehors, sauf que la ville est à 15km et qu’il y a 8km de nationale. Tant pis, il est 23h, j’ai tout le temps devant moi de toute façon, sur le billet, il est indiqué que mon train part à 7h07. J’entame donc ma marche vers la gare, vers ma nouvelle vie, qu’importe si elle sera nulle, ça ne pourra qu’être mieux. Au bout de 300m, une voiture s’arrête, lucky ? C’est mon voisin, il est flic, il travaille de nuit et va taffer !
Voisin : Mais qu’est ce que tu fous ???
Moi : Je vais à la gare, tu me prends ?
Voisin : A cette heure-ci ? A pied ? Avec un sac ? Tu fugues ?
Moi : Non, je vais t’expliquer …
C’est ainsi qu’en 5 minutes je lui ai raconté toute l’histoire, il n’en revient pas, putain c’est vrai que les gens ne sont pas au courant. Tous mes potes de lycée par exemple, même si je n’ai pas d’amis sur qui compter, ils n’en savent rien. Et ? Je m’en fous fallait y penser avant
Il me dépose à la gare, il est 23h30, un au revoir amical, et maintenant, je dois attendre jusqu’à 7h07. J’écoute de la musique, et je m’endors sur un banc sur le quai N°6 (ah ok le clochard ). Et je me réveille à 5h30 ! Oh la vache j’ai une gueule à réveiller le cimetière du Père Lachaise moi. Position très inconfortable spotted. Plus qu’une heure et demie ! Je vérifie que je ne me suis rien fait piquer, OMG, j’ai plus rien !!! Fake, j’aurais fait attaché aux rails + train sinon . Je vous passe les détails de la dernière heure, dans ma tête il se passe bien des choses, est-ce que je dois être heureux ? Malheureux d’être dans une telle situation ? Qu’importe, il est 7h07, je monte dans le train, je me souhaite bon voyage.
Commentaires
- Pseudo supprimé
02/03/2009 à 22:17:39
Ah Ok, me faire casser la gueule, me faire insulter et résultats en baisse, je connais, je le vit tout les jours
M'enfin, superbe fic' sinon - Vanoob
02/03/2009 à 19:59:29
Sérieux, j'adore cette fiction, mais en même temps, j'ai un nœuds dans l'estomac à chaque fois que je lis un chapitre...
C'est tellement bien écrit que c'est possible de se mettre dans la peau du personnage, de presque ressentir les émotions en lisant, comme dis sur un com' du chapitre précédent.
Enfin bref, suite