Eva me portait à bout de bras pour m'installer dans cette limousine assez luxueuse pour le coin, voir carrément indécent.

Ce devait être une Mercedes. L'intérieur quand à lui fut intégralement en cuir, avec un confort inégalable.

A l'arrière de ce véhicule, deux personnes était présente, pour trois banquettes composant la voiture. La première fut un homme d'age mure, la soixantaine, au crâne totalement dégarni situé sur celle arrière. Il portait un costume sur mesure, et avait une coupe de vin rouge à la main. Bref, s'il devait y avoir un chef quelque part, c'était bien lui.

A sa gauche, un autre homme se tenait, celui là était bien plus jeune, il portait par contre lui aussi un costume, dans lequel il n'était absolument pas à l'aise du tout. Je pus même décelé dans son regard une peur, ou du moins un doute. Il tenait un attaché case avec une telle force qu'on pouvait en deviner l'importance du contenu.

Et sur la banquette près de la portière à droite se situait très certainement ce qui devait être notre place à Eva et à moi.
Elle m'aida donc à m'installer, et s'assit à mes cotés. Le chauffeur qui nous avait ouvert la portière la referma, et alla se remettre au volant.

Alors même que je m'apprêtais à évacuer toute ma frustration et ma colère sur ces inconnus qui m'emportait de force, le vieil homme pris la parole.

- Bonjour Alex, veuillez me pardonnez pour le manque de délicatesse que nous avons pu faire preuve à votre égard, mais tout cela fut nécessaire, pour notre sécurité à tous. Vous devez avoir des centaines de question, et je vous invite à me les poser maintenant. La route allant être assez longue, nous avons tout le temps d'éclaircir ces doutes qui vous ont envahi depuis l'accident.

Sa voix rauque et posé inspirais le respect, mais je n'en pouvais plus d'être intimidé et réduit au silence.

- Pourquoi toute cette comédie ? Juste... Pourquoi ? Que s'est t-il passé chez moi ? Et mes parents ? Et Eva ? Et vous, que me voulez vous ?! Et ou m'amenez vous là ?!

Au fur et à mesure que les paroles sortait de ma bouche, on sentait une colère et une rage intense monter en moi, comme si j'allais exploser d'un moment à un autre.


"Je vais vous demander de m'écouter attentivement, car je ne le répéterais pas une seconde fois. "


Voilà ce que le vieux m'avait expliqué. Déjà, il s'était présenté sous le nom de Mr Krantz. Il m'indiqua que Eva, ainsi qu'une parti du personnel chargé de s'occuper de moi durant ma convalescence fut tous salarié d'une corporation sans nom, dont il ne m'avait toujours pas indiqué le but.


-Et ? En quoi cela me concerne, et que me voulez vous ?! Demandai-je interrogateur, et toujours empli de cette frustration.
-D'après vous, qui pourrait vous en vouloir au point de faire sauter une construction de 2 étages ?

Alors que le regard de Mr Krantz ce fit bien plus sérieux, la voiture s'arrêta.

La portière s'ouvrit, et je vis deux silhouettes bien familière.


Mes parents. Mes parents furent en vie.
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"Mercredi 2 Janvier 1974.
Les recherches avancent à une vitesse étonnante, il semblerait que nous soyons en mesure d'entamer les aspects pratiques de nos découvertes avant l'été qui arrive ! Néanmoins, j'ai l'impression que l'on peut mieux faire avec les moyens conséquents qui nous ont été alloués. A vrai dire, avec une douzaines de collègues, on commence à sérieusement envisagé de mener de front le projet Rocheval, et un autre qui nous serait bien plus personnel. Mais qui irait toujours dans l'intérêt de notre employeur. A voir donc."
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Il s'asseyaient en face de moi, et ne prononcèrent pas un mot.

- Papa, Maman ... ?
- Non Alex, ce ne sont pas tes parents biologiques. Ils n'ont jamais été que des tuteurs. Mais ça, tu t'en doutais, pas vrai ? Me reprena Krantz

Au moment au il prononçait ces paroles, le jeune homme en face de moi lui tendis un attaché case, dans laquelle était contenu un paquet de feuilles assez brouillonne.

- Voilà les compte rendus de tes rendez avec ta psychologue scolaire Alex. Nous te surveillions. Tu as un gros potentiel, et nous sommes là pour le faire éclore.


Tandis que le doute m'envahissait (encore), mes "parents" furent silencieux.

-Vous avez accompli votre mission -leur indiqua t-il-. Jérémy ici présent vous accompagnera dès notre arrivé pour que vous puissiez toucher votre récompense.

C'est à ce moment que je compris le doute présent dans le regard de ce Jérémy, le jeunot en costume.

Il n'allait pas leur donner une quelconque récompense. Bien au contraire.