Note de la fic : Non notée

Confessions d'un assassin parfait.


Par : Sagedish
Genre : Action, Fantastique
Statut : Abandonnée



Chapitre 10 : Harcèlement ?


Publié le 20/08/2012 à 08:52:15 par Sagedish

Voyant le bras tendu de Jérémy, deux options s'offrirent à moi.

La première, tenter de le désarmer en cassant son coude bien trop tendu. Le pointer sur Krantz pour obtenir toute les raisons, et surtout ce qu'il voulait faire de moi, au final.

Le seconde, c'était de ne rien faire, regarder deux personnes se faire abattre, puis continuer mon chemin avec ses parfaits inconnus, armés et dangereux.

Il est bien évident que seul la première option s'offrait à moi.

J'analysais avec une rapidité déconcertante les ouvertures et possibilité offert par ce bras si tendu. La corpulence de mon futur adversaire étant assez équivalente à la mienne, sa petite taille m'offrait néanmoins une possibilité non négligeable de le mettre au sol.

C'était bon, je savais comment procédé, un soudain éclair de génie me traversa. Je ne peux l'expliquer en mots, mais sachez que l'espace d'un instant, je fus comme transcendé, comme vous pourriez l'être peu avant l'arrivé d'une course.

Je pris la parole, d'un ton assuré dont je n'étais pas habitué.


- Dites moi Monsieur Krantz, votre homme de main a tué deux personnes, mais pourquoi cette lâcheté, votre position vous empêcherez t'elle d'agir comme un homme, au point de laisser cette tache à de parfait bleu ?
Il ne fut point impressionné par mon excès de témérité...
- Vous m’impressionnez Alex, mais sachez que vos futiles provocations ne m'atteignent en rien, à vrai dire, Jérémy ici présent est très doué, mais comment avez vous su qu'il était nouveau ? questionna Krantz, d'un air paradoxalement enjoué.
- Sa posture, son regard, son port d'arme, ses jambes molles. Dit moi, Jérémy..

Il se tourna vers moi, avec dans ses yeux le début d'une colère, mes petites piques semblait avoir fait mouche.

J'eus un dernier éclair de génie.

Son pendentif fut orné un coeur en or, du genre qu'une mère porterait.

- Jérémy, votre mère serait-elle fier de ce que vous êtes devenu ?

Le regard empli d'une haine soudaine, il leva le bras (toujours trop tendu), prêt à appuyer sur la détente.

L'ouverture parfaite, se tenant face à moi, je sus qu'il était temps.

Je saisissais son avant bras avec ma main gauche, et avec le droit, j'entrepris de le frapper de toute mes forces à la gorge avec mon poing serré.

Il fut légèrement sonné. Avec mon pied, je le frappais de toute mes force au thorax.

Il tomba à la renverse. Une fois à terre, il suffoquait, sa main tenant son cou, l'attaque à la gorge couplée à mon pied sur son thorax eut raison de lui.

J'avais son arme à la main, et d'un pas de coté, je le pointai désormais sur ce sale vieillard.


Dans mon brillant éclair de génie, j'oubliais juste un détail - et non des moindre - .

Eva était toujours assis dans la voiture, qui se situait derrière moi désormais.
Mais ça, je l'avais oublié.


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