Note de la fic : Non notée

Confessions d'un assassin parfait.


Par : Sagedish
Genre : Action, Fantastique
Statut : Abandonnée



Chapitre 7


Publié le 16/08/2012 à 16:22:23 par Sagedish

-P.. Pardon ? Articula une voix à la fois affaiblie, assoiffé et apeurée.


Cette femme me fixa ardemment de ses yeux noisettes, comme voulant découvrir quelque chose en fond de moi.


- Saches, Alex, que tu es en danger. Je resterai ici avec toi jusqu'à ce que tu sois en mesures de te déplacer sur de longues distances. D'ici là, tu es en sécurité à mes cotés. Dit une voix pleine d'assurance, et de fermeté.


La peur fut toujours aussi présente. J'en venais même à remettre en question ma vie "d'avant coma", comme si mon lycée, mes amis, ma télé, mes parents... Bref, comme si la vie que j'avais eu juste avant ne fut qu'un sombre rêve lucide. Tellement d'idées fusaient dans mon esprit que j'étais proche du délire, bien que physiquement, mon tourment était indécelable.

Et qui était cette fichue femme, d'où venait elle ? Et pourquoi s'invitait elle aussi grossièrement à mes cotés ?


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Voici un enregistrement audio que j'ai découvert le 24 août 2017. On y entend ce que j'avais cru être une sorte de scientifique, chercheur ou médecin, ce fut assez confus la première fois.

" Vendredi 19 mars 1971, 8 heures 34, le projet Rocheval est lancé. On m'a confié les pleins pouvoirs ainsi que des moyens conséquents pour arriver à mon but. Je dispose de plus d'une marge de temps assez importante et d'un apport des meilleurs chercheurs du bloc démocratique. Nous allons entamer les travaux théoriques demain, et j'ai bon espoir que nous pourrons commencer les recherche pratiques d'ici 5 à 10 ans, voir moins ! "

Le sens de cet enregistrement ? Vous le comprendrez avec l'apport des autres, qui arriveront au fur et à mesure que vous connaîtrez ma vie.
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Cela faisait plus d'un mois que Eva fut à mes cotés, de son "vrai" nom.
Durant ce premier mois en sa compagnie, peu de choses à signaler, nous n'avons jamais eu de conversation dépassant les politesses habituelles.
Elle dormait dans le siège situé à la droite du lit, et à aucun moment cela ne semblait la déranger.


Pendant ce mois, j'avais eu la visite de l'inspecteur Duchossoy, il semblerait que le caractère criminel de l'accident avait été confirmé, mais que malgré la coté spectaculaire de l'incident, aucune piste n'avait été trouvé. Si bien que j'ai été désigné l'espace d'un temps suspect principale de l'enquête.
Chose que monsieur Duchossoy a rapidement écarté lors de l'interrogatoire improvisé, il faut dire que des larmes de colère d'adolescent frustré de son ignorance et un vase exploser sur le mur à quelques centimètre du visage d'un policier font les meilleurs justifications, quoiqu'on en dise.


L'enquête piétinait, et bien que l'affaire eut occupé les unes de tout les quotidiens français, même le contre terrorisme ne trouvait aucune piste. Le temps passait, et les priorités médiatique et policière aussi aussi.


Et "tata Eva" dans tout ça ? Et bien, mis à part ses exploits de contorsionniste nocturne pour trouver le sommeil, on pouvait remarquer que régulièrement, elle sortait dans les couloirs, pour n'en revenir que quelques minutes après.
Lorsque je lui demandais de quoi il s'agissait, elle ne répondait rien, une indifférence totale poussant à silence complet de ma part.


Et par dessus tout, je n'avais aucune idée de qui elle était ! Elle n'a jamais voulu me dire ce qu'était les "dangers" qui me guettait, s'emmurant toujours dans ce silence de plomb.


Aussi difficile que cela puisse paraître, elle est resté à mes cotés sans se justifier, m'ordonnant pour ma vie de ne pas griller sa "couverture familiale" et surtout, de ne pas poser de questions. Cela peut sembler surréaliste, mais je vous assure, elle a été plus fidèle que n'importe quel caniche de ce monde.


Le temps passait, les jours aussi, et je portais un deuil, deuil plus facile qu'il n'y paraissait, tant j'avais l'impression finalement d'avoir perdu deux bons amis, plutôt que deux parents, me rendant compte petit à petit à quel points je ne connaissais finalement pas beaucoup mes parents.



Après 4 mois de cette routine ennuyeuse, de cours par correspondance et de rééducation ridicule, j'allais sortir.


Ah oui, je ne vous ai pas dit. Entre le moment de l'explosion, et celui de mon premier réveil, il s'est écoulé 8 mois. J'avais raté un été assez mauvais, d'après certains, mais surtout, c'était une année de ma vie qui fut perdue à jamais.


Ma date de sortie fut fixé au lundi 8 mars. J'ai eu pour l'occasion un joli fauteuil roulant, ainsi que de somptueuses béquilles.
Mon bilan médicale est assez miraculeux selon les médecins. Mis à part une perte d’ouïe, et quelques cicatrices aux ventre et aux jambes, tout mon corps était fonctionnel, et ma colonne vertébrale fut épargné par les chocs que j'avis subis.

Eva poussait ma chaise vers la sortie, quand en face de l'entrée de l’hôpital, se trouvait une limousine noir, aux vitres tintées.


"On fait pas les choses à moitié, et on a le sens de l'hospitalité." Me murmura Eva à l'oreille.


"On" ?


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