Note de la fic : Non notée

Confessions d'un assassin parfait.


Par : Sagedish
Genre : Action, Fantastique
Statut : Abandonnée



Chapitre 9


Publié le 18/08/2012 à 13:07:38 par Sagedish

Les 4 heures de routes que j'avais vécu en la compagnie de ces personnes furent sans conteste les plus riches en informations de ma vie.

En premier lieu, J'appris que je fus repéré très tôt, à la maternité.
Selon Mr Krantz, ma mère biologique fut morte en couche, et je n'avais plus de famille restante, mon père n'ayant jamais donné de traces de vie, j'étais définitivement seul. Mais loin de lui l'idée d'avoir fait un geste altruiste envers un nouveau né orphelin, j'avais tapé dans l'oeil de son organisation pour une autre raison.


Tout bébé, une fois né, subit une batterie d'examen, ceux là allant d'un simple test des réflexes à des prélèvement sanguins plus poussé.
Ce qui a attiré le regard avisé de l'organisation de ce cher vieillard, c'était le taux anormalement élevé "de tout" selon propres termes.

Oui, selon ces mots, tout chez moi était en trop grande quantité, j'avais trop de globules rouges et blanc, trop de sodium, calcium et autres vitamines aux noms imprononçable, trop de toxines aussi. Bref, selon lui, toute mes composantes corporels furent élevé, et certainement pas de la meilleur des façons.

En plus de cela, les test auditif, visuel et physique était excellent, certainement pas d'un niveau de nourrisson.

J'avais donc selon eux, "une santé de cadavre, dans un corps d'athlète"


Krantz aurait réussi à intercepter toute ses données dans les fichiers de l’hôpital, et aurait accélérer les démarches d'adoption, en ayant pris soin de sélectionner lui même mes parents adoptifs, en prenant toute les précautions nécessaires pour que les traits physique soient les plus semblables entre moi et eux.

Le délire total.

- Nous y voilà, et bien, Alex, descend et admire ton nouveau chez toi !

Je descendis, et ne vis rien. Une plaine s'étendait au loin, l'air campagnard emplissait mes poumons trop longtemps habitué à l'oxygène aseptisé des hôpitaux, mais sinon, rien.

- Nous y voilà ! Jérémy, voudriez vous remettre le chèque comme promis au couple Stendale ici présent ? Dit Krantz d'une voix rauque
- Bien sûr, chef.

Jérémy sortit de son attaché-case un pistolet doté d'un silencieux, et tira deux balles dans les têtes de mes supposé parents. Ces derniers n'eurent même pas le temps de comprendre ce qu'il s'était passé, et ils s'effondrèrent lourdement presque en même temps sur le sol, salissant au passage la voiture.

Quand à moi, j'étais immobile, paralysé, le vide totale, ni peur ni frayeur, je n'avais même pas sursauté, vu que je m'attendais à cette issue, un drôle de pressentiment d'ailleurs. Néanmoins, j'avais certes obtenu quelques réponse, mais sans connaitre la finalité totale de tout ceci.

Le bras de Jérémy était encore tendu, il semblait sous le choc, tétanisé par son action, se rendant sans doute compte de la gravité de son geste, ce devait très certainement être la première fois.



C'est là que je me rendis compte que j'avais une ouverture pour le désarmer, et récupérer son arme.


Commentaires

Aucun commentaire pour ce chapitre.