Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Le flic, le génie et l'inconnue.


Par : WhatCanIDo
Genre : Polar, Action
Statut : C'est compliqué



Chapitre 8 : 8.


Publié le 18/08/2012 à 02:10:36 par WhatCanIDo

Chapitre 8 : Action 2.

Ensuite, il éteint la lumière et quitte la pièce, pieds nus, comme il est venu.
Kurt referme doucement la porte de sa chambre. Il fait preuve d'un silence imperméable. Finalement, il a bouleversé son plan au dernier moment. Il a déduit que le bruit du pistolet, une fois qu'il appuyera sur la gâchette, pourrait alerter les voisins. Il a donc décidé d'anéantir ses ennemis à l'aide de sa hâche. Il inspire lentement de l'air tout en fermant les yeux très forts, puis il passe à l'action, le moment est venu d'en finir.

Kylian est tranquillement posé sur son lit, la manette en main. Il considère ses parties nocturnes comme les meilleures, car là, au moins, personne ne l'emmerde pendant qu'il joue. Il regarde son radio-réveil. Minuit. Pendant le chargement de la partie, il s'étire longuement tout en passant la main dans son sachet de chips pour s'empiffrer.
Soudain, il tourne la tête vers la porte et voit la poignée de la porte se tourner, doucement. Il met jeu en pause pour observer mais se fait complètement surprendre.
Il ne reconnaît pas son frère. Il ne sait pas s'il est déguisé ou s'il porte un masque. Une espèce de bête sauvage, en short et torse nu. Celui-ci déclenche une extension suffoquante pour venir toucher Kylian avec son arme dans les airs. Ce dernier meurt instantanément à l'instant précis où le tranchant de la hâche coupe son dos en deux parties, juste en dessous des omoplates. Kylian décède sur le champs, sans pouvoir déterminer l'identité de son assassin. Un sur quatre.

Direction la chambre de Lindsay pour Kurt. A peine il ouvre la porte qu'il établit qu'elle sera l'objectif le plus facile à décimer. Lindsay est de dos, tournée vers sa glace, où elle se brosse les cheveux. Au moment où elle aperçoit la bête derrière elle grâce à son miroir, elle se tourne instinctivement.
Pas le temps pour elle de pousser le moindre gémissement, qu'elle subit le même sort que son frère. Un coup de hâche ravageur vient lui balayer le visage d'une rage inouïe.
Kurt amortit intelligemment la chute en faisant tomber sa soeur sur son lit. Puis, il la laisse où elle est, et referme la porte.
Deux sur quatre.

Jenny est dans la cuisine et se prépare un café. Elle aussi se trouve de dos lorsque Kurt fait son apparition dans la pièce.
Son fils la regarde longuement et pensivement. Les sourcils froncés, l'air sadique.
Elle fredonne un air que Kurt ne peut pas définir, elle semble heureuse. Tant mieux pour elle, qu'elle finisse sur une bonne note cette pouffiasse, celle qui a oppressé sa vie.
Kurt repense à toutes les horreurs qu'elle lui a fait subir, puis il s'élance sur son petit corps, l'esprit plein de remords.
Il lui flanque un coup d'une puissance stratosphérique en plein crâne. Jenny s'écroule directement sur le carrelage et baigne dans son propre sang.
Trois sur quatre.

La rage de Kurt s'amplifie de plus en plus. Il en bave presque. Ses émotions s'agitent et remuent dans sa tête. Il n'est pas déçu de ce qu'il vient d'accomplir. Sa fureur est maintenant en pleine expansion et sa colère s'accroît.
Son père se trouve, comme à son habitude, sur son canapé. Kurt désire que sa mort soit la plus brutale.

Pour faucher et exterminer le dernier survivant de sa putain de famille, Kurt compte corser l'affaire. A pas lents, il se place juste derrière son paternel, qui n'a rien remarqué, tellement envoûté et hypnotisé par le téléviseur.
Kurt retient alors sa respiration et s'approprie la télécommande, posée sur l'accoudoir du canapé de cuir.
Avec, il éteint le poste, pour surprendre son père. Son temps de réaction est très lent, mais Patrick se retourne tout de même pour voir ce qu'il cloche.
Il n'a pas le temps de reconnaître Kurt. Son visage totalement remodelé ne lui dit rien. Kurt sort alors le couteau de sa ceinture et le colle au cou de son père. Il y enfonce un petit bout de la lame pour le faire saigner.
Patrick, pris d'une terreur hystérique, ne dit rien, transpirant à grosses gouttes.
Kurt pose alors son doigt sur sa bouche, pour lui faire signe de pas l'ouvrir, sa grande gueule.
Toujours par mimiques, Kurt lui fait signe de se lever. Patrick lui obéit en hochant la tête et soulevant son gros cul.

- Maintenant, tu vas te coller au mur là, lui fit-il d'une voix sanglante et lourde.

Patrick reconnaît alors son fils, à sa voix, mais n'affiche aucune réaction, si ce n'est une épouvante impressionnante.
Kurt le fixe alors longuement, imaginant la sentence qu'il va lui infliger. Puis, une idée lumineuse lui vient à l'esprit.
Il sort sa hâche et coupe sans pitié les deux jambes de Patrick, amputé et ne pouvant plus rien faire. Kurt vérifie lucidement si le téléphone n'est pas à sa portée. Non, c'est bon. Le vieux con hurle comme un taré.
Kurt se rue alors vers la cuisine, sort une gamelle d'un placard et fait chauffer l'eau du robinet. Quand celle-ci atteint la température maximale, il remplit le récipient, d'une impatience foudroyante.

Puis, il revient dans le salon. Son père est toujours là, les yeux illuminés par les larmes. Dans un mutisme sidéral, Kurt court vers lui le visage rempli d'émotions, en train de repenser à son affreux passé, et lui renverse la gamelle d'eau bouillante entière, en plein visage.
Patrick n'a même pas le temps d'hurler que Kurt, illico après avoir reposer l'écuelle, s'empare de sa hâche et le décapite avec une violence innée. Quatre sur quatre.
Cet assassinat est le plus symbolique de tous. Kurt examine interminablement son père. Son visage est carbonisé, sa peau s'est évaporé avec l'eau brûlée. Il ressemble à un personnage de Happy Tree Friends décédé. La gueule éperdument calcinée. On croirait qu'il est passé à la poêle.
Une fois le spectacle terminé, Kurt rassemble ses affaires, s'approprie la clef de l'appart, referme celui-ci et s'en va lutter contre son avenir.

Combien de temps mettront les poulets à l'identifier ?

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Mikael est tranquillement installé sur son fauteuil au boulot. Plus qu'une demie-heure et il pourra rentrer chez lui. Il se sent lessivé.
Alors qu'il rédige quelques notes, le téléphone se met à sonner.

- Allô, ici l'inspecteur Jakobsson, je vous écoute.

La voix à l'autre bout du combiné est masculine mais tremblante, hésitante. Rien qu'à l'entendre, Mikael comprend tout de suite que quelque chose de grave vient d'arriver.

- Il.. il.. il y a eu un quadruple meurtre..

Mikael sursaute, et demande à ce que l'on lui répète les faits.

- Oui, c'est bien ça.. Un.. Un quadruple meurtre.
- C'est pas possible..

Le début d'un nouveau calvaire pour Mikael et sa bande.


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