Note de la fic :
Le flic, le génie et l'inconnue.
Par : WhatCanIDo
Genre : Polar, Action
Statut : C'est compliqué
Chapitre 11 : 11.
Publié le 18/08/2012 à 02:12:02 par WhatCanIDo
Chapitre 11 : Une percée dans l'enquête.
Mikael débarque à l'hôpital. A chaque assassinat choc, il passe par là voir le boulot des médecins. Ceux-ci sont très souvent efficaces, déduisant souvent l'arme utilisée et les heures des actes. Jakobsson s'intéresse grandement à leur travail et va régulièrement leur faire visite.
Le chef de cette équipe, Vincent Fournier, est un ami de longue date de Mikael. Ils se sont rencontrés à ses débuts dans la police et depuis, ils se fréquentent assez souvent.
Une fois entré à l'hôpital et s'être dirigé vers les salles d'examens, tout en montrant sa carte, il sert la main à Fournier :
- Comment tu vas Vincent ?
- Bof, je suis crevé, cinq mois sans congé, lessivé..
- Tu m'étonnes, fait Mikael. Nous aussi, on bosse pas mal ces derniers temps et ce quadruple meurtre risque d'accélérer encore nos heures de travail. L'effectif est déjà vachement limité, c'est la galère au poste..
- Je vois.
- Du nouveau alors pour les cadavres ? s'interroge Jakobsson.
- Pas vraiment non. On a pu observé que les deux adolescents se sont effectivement fait tranchés par une hache. C'est sûr et certain. Pareil pour Jenny Zenit.
- Ouais, pas besoin d'un BAC+8 pour le voir. Continue.
- Pour le père, ça a été moins catégorique. Je présume que l'assassin lui a fait calciner la gueule avec une gamelle d'eau bouillante, puis s'est emparé de sa hache pour couronner le tout. Entre-temps, il lui a coupé les pattes. On imagine qu'il a fait ça pour l'immobiliser le temps d'aller chercher la gamelle.
- Hmm, très plausible comme scénario. On a donc eu affaire à quelqu'un de très radical dans ses crimes, mais qui n'a pas eu de véritables problèmes, si l'on en croit ce que tu dis.
- Il doit quand même avoir les couilles, je veux dire de casser les jambes au mec, comme ça, et revenir avec une gamelle d'eau chaude. Enfin, il y a des fous partout sur terre. Vous avez des pistes pour l'enquête ?
- C'est encore très flou. Je vais commencer les interrogatoires et je te tiens au courant. Sinon, tu penses que tu pourras m'apporter encore d'autres choses avec tes examens ?
- Non, nous pensons avoir tout décortiquer, vous devrez vous satisfaire de ce que je viens de t'énoncer, ou presque.
- D'accord, merci Vincent, bonne journée. On ira boire un coup ensemble quand tout ça sera fini ?
- Ouais, ce serait sympa. Allez, bon courage pour la suite Jakobsson.
- Toi aussi vieux.
Ils se serrent la main et se quittent, le sourire aux lèvres. Puis, Mikael se rend à nouveau à ce luxueux appartement du 7ème arrondissement, dans le quartier Jamap, où a eu lieu ce fameux quadruple meurtre. Il y retrouve quatre agents de police, encore en train d'examiner chaque recoin du domicile des Zenit. Jakobsson les salue et les aide un bon quart d'heure dans leurs recherches, vainement.
Il échange un petit moment avec ses collègues, sans toutefois pouvoir grandement améliorer l'enquête.
Fatigué, il se rend en ville et se pose dehors, sur une terrasse, et commande un café. Puis, il ira retrouver Garcia et organisera sûrement une réunion. Demain, une conférence de presse est prévue, et, en tant que enquêteur principal, il sera tenu de la gérer.
- - - - - - - - - - - - - - -
Kurt se réveille en douceur. Il voit que son petit radio-réveil lui indique six heures et quart. Il se frotte les yeux, encore un peu endormi, se lève, passe sous l'eau, s'habille puis se désaltère avec un bon verre de jus d'orange. Son autonomie est hallucinante. D'un autre côté, maintenant, il doit se gérer tout seul. Evidemment, il préfère ça que se faire lever tous les matins par un gros coup de pied au cul de son con de père. Mais celui-ci n'est plus de ce monde, c'est fini.
Kurt est quelqu'un de très matinal. Epanoui très jeune, il a compris que les grasses matinées gaspillent les journées. Une fois qu'il a eu son projet en tête, il n'a pas beaucoup dormi et a préféré être souvent éveillé pour l'alimenter d'idées. Mais, le gamin semble avoir gardé ses bonnes habitudes en se levant assez tôt.
Une fois le ventre rempli et la gorge abreuvée, il retourne dans sa petite chambre pour constater que cette mystérieuse fille vient de s'éveiller..
- - - - - - - - - - - - - - - -
" Qu'est-ce que.. Oh, j'ai mal à la tête, pas possible ! Jamais eu une migraine aussi désagréable. Que m'est-il arrivé ? Je ne me rappelle de rien. Mon dernier souvenir remonte à mon évasion, après, le néant total. Rien. Je ne me souviens de rien. J'ai faim, j'ai soif, j'ai mal partout. Mes muscles ont besoin de se dégourdir, je ne suis pas bien.
Mais surtout, où suis-je ? Et qui est ce grand homme à mes côtés.
Oh non, pas encore un de ces vieux pervers dégantés, pitié, seigneur, tout mais pas ça.. "
Mikael débarque à l'hôpital. A chaque assassinat choc, il passe par là voir le boulot des médecins. Ceux-ci sont très souvent efficaces, déduisant souvent l'arme utilisée et les heures des actes. Jakobsson s'intéresse grandement à leur travail et va régulièrement leur faire visite.
Le chef de cette équipe, Vincent Fournier, est un ami de longue date de Mikael. Ils se sont rencontrés à ses débuts dans la police et depuis, ils se fréquentent assez souvent.
Une fois entré à l'hôpital et s'être dirigé vers les salles d'examens, tout en montrant sa carte, il sert la main à Fournier :
- Comment tu vas Vincent ?
- Bof, je suis crevé, cinq mois sans congé, lessivé..
- Tu m'étonnes, fait Mikael. Nous aussi, on bosse pas mal ces derniers temps et ce quadruple meurtre risque d'accélérer encore nos heures de travail. L'effectif est déjà vachement limité, c'est la galère au poste..
- Je vois.
- Du nouveau alors pour les cadavres ? s'interroge Jakobsson.
- Pas vraiment non. On a pu observé que les deux adolescents se sont effectivement fait tranchés par une hache. C'est sûr et certain. Pareil pour Jenny Zenit.
- Ouais, pas besoin d'un BAC+8 pour le voir. Continue.
- Pour le père, ça a été moins catégorique. Je présume que l'assassin lui a fait calciner la gueule avec une gamelle d'eau bouillante, puis s'est emparé de sa hache pour couronner le tout. Entre-temps, il lui a coupé les pattes. On imagine qu'il a fait ça pour l'immobiliser le temps d'aller chercher la gamelle.
- Hmm, très plausible comme scénario. On a donc eu affaire à quelqu'un de très radical dans ses crimes, mais qui n'a pas eu de véritables problèmes, si l'on en croit ce que tu dis.
- Il doit quand même avoir les couilles, je veux dire de casser les jambes au mec, comme ça, et revenir avec une gamelle d'eau chaude. Enfin, il y a des fous partout sur terre. Vous avez des pistes pour l'enquête ?
- C'est encore très flou. Je vais commencer les interrogatoires et je te tiens au courant. Sinon, tu penses que tu pourras m'apporter encore d'autres choses avec tes examens ?
- Non, nous pensons avoir tout décortiquer, vous devrez vous satisfaire de ce que je viens de t'énoncer, ou presque.
- D'accord, merci Vincent, bonne journée. On ira boire un coup ensemble quand tout ça sera fini ?
- Ouais, ce serait sympa. Allez, bon courage pour la suite Jakobsson.
- Toi aussi vieux.
Ils se serrent la main et se quittent, le sourire aux lèvres. Puis, Mikael se rend à nouveau à ce luxueux appartement du 7ème arrondissement, dans le quartier Jamap, où a eu lieu ce fameux quadruple meurtre. Il y retrouve quatre agents de police, encore en train d'examiner chaque recoin du domicile des Zenit. Jakobsson les salue et les aide un bon quart d'heure dans leurs recherches, vainement.
Il échange un petit moment avec ses collègues, sans toutefois pouvoir grandement améliorer l'enquête.
Fatigué, il se rend en ville et se pose dehors, sur une terrasse, et commande un café. Puis, il ira retrouver Garcia et organisera sûrement une réunion. Demain, une conférence de presse est prévue, et, en tant que enquêteur principal, il sera tenu de la gérer.
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Kurt se réveille en douceur. Il voit que son petit radio-réveil lui indique six heures et quart. Il se frotte les yeux, encore un peu endormi, se lève, passe sous l'eau, s'habille puis se désaltère avec un bon verre de jus d'orange. Son autonomie est hallucinante. D'un autre côté, maintenant, il doit se gérer tout seul. Evidemment, il préfère ça que se faire lever tous les matins par un gros coup de pied au cul de son con de père. Mais celui-ci n'est plus de ce monde, c'est fini.
Kurt est quelqu'un de très matinal. Epanoui très jeune, il a compris que les grasses matinées gaspillent les journées. Une fois qu'il a eu son projet en tête, il n'a pas beaucoup dormi et a préféré être souvent éveillé pour l'alimenter d'idées. Mais, le gamin semble avoir gardé ses bonnes habitudes en se levant assez tôt.
Une fois le ventre rempli et la gorge abreuvée, il retourne dans sa petite chambre pour constater que cette mystérieuse fille vient de s'éveiller..
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" Qu'est-ce que.. Oh, j'ai mal à la tête, pas possible ! Jamais eu une migraine aussi désagréable. Que m'est-il arrivé ? Je ne me rappelle de rien. Mon dernier souvenir remonte à mon évasion, après, le néant total. Rien. Je ne me souviens de rien. J'ai faim, j'ai soif, j'ai mal partout. Mes muscles ont besoin de se dégourdir, je ne suis pas bien.
Mais surtout, où suis-je ? Et qui est ce grand homme à mes côtés.
Oh non, pas encore un de ces vieux pervers dégantés, pitié, seigneur, tout mais pas ça.. "