Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Le flic, le génie et l'inconnue.


Par : WhatCanIDo
Genre : Polar, Action
Statut : C'est compliqué



Chapitre 13 : 13.


Publié le 19/08/2012 à 14:04:25 par WhatCanIDo

Chapitre 13 : Chapitre sans titre.

Igor emmène au galop les filles à son chef, Vladimir, les secouant et les remuant très violemment.
Vladimir, la tête dans le cul et pas très bien réveillé, ne les salue même pas et les fixe, une par une. On se croirait dans une scène d'exécution, pas croyable. Certaines sont au bord des larmes.
Puis, à voix basse, il leur murmure : " Chacune votre tour, vous viendrez dans ma chambre, une par une. Celle qui mentira subira les pires tortures avant sa mort, vous m'entendez ? Antonina, tu es la première. Approche ".

Sa voix est horrible. Un mélange d'abus de cigarette et de sadisme. Puis, il tourne le dos aux filles et entre dans sa chambre, suivi par Antonina. Puis, il hausse le ton :

- Alors, toi, t'as vu quelque chose ?
- N..N-n-n-non, je.. je dormais Vladimir. Je te le jure.
- C'est vrai ?
- Oui.
- Si une des filles t'a vu éveillée, tu crèves de la manière la plus atroce, alors répète-moi en me regardant droit dans les yeux que tu dormais et que tu n'as rien.
Antonina a les larmes yeux, et est au bord d'exploser.
- Pleure pas salope, crie Vladimir en la giflant d'une agressivité monstrueuse. Répète moi ça, gueula-t-il à s'en arracher les cordes vocales.
- Je n'ai rien vu, je dormais, dit Antonina d'une manière inaudible à cause du cumul de ses pleurs.
- Gare à toi si tu racontes des conneries, maintenant va te préparer et commence à faire le trottoir, suivante !

Cette scène est horrible. Le mental de ces gamines doit être résistant pour ne pas faire couler les larmes. Pourtant, certaines d'entres elles telles que Viktoria et Aleksandra devront parler au risque de finir en bouillie..

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Mikael et Jean retournent sur les lieux du crime, plus précisément à l'appart' d'à côté où vit Marc Boucher :

- Bonjour Marc, dit Mikael en serrant la main à la bête.
- Bonjour. Vous avez encore des questions sur les Zenit ?
- Exactement.
- Laissez-moi vous faire un café, je vais me vider le cerveau sur tous ce que j'ai sur eux.
- Merci bien, sourit Garcia.

Une fois, installés dans la petite cuisine de Marc, ils reprennent les discussions concernant cette famille assassinée.

- Voilà, les médecins spécialistes ont décrété que l'arme du crime était une hache. Savez-vous si les Zenit en possédaient une ?
- Aucune idée, j'ai jamais joué au bûcheron avec Patrick. Mais à ce sujet, j'ai quelque chose qui peut vous intéresser. Un beau jour, il y a six ou sept ans je crois bien, j'ai invité Patrick, que lui, à boire l'apéro chez moi. On a discuté sur notre adolescence, nos passions etc, bref je rentre dans les détails, et il m'a annoncé qu'il travaillait dans l'armée, par le passé quand il était âgé de dix-huit, dix-neuf ans.
- Continue, fait Mikael en se redressant sur sa chaise.
- Il m'a clairement dit qu'il avait gardé un de ses flingues. C'est une image de lui que je garde en tête.
- Quel flingue ?
- Un colt de l'armée, un Glock 17 pour être précis.
- Tu en es sûr ?
- J'en suis persuadé.
- Pourtant, nos services de police n'ont pas trouvé de Glock 17.
- Ce qui rejoindrait votre hypothèse pour..
- Pour ?
- Kurt, dit Marc en se mordant la lèvre, pensif.
- J'allais y venir. Ce fameux Kurt. Dis m'en plus sur ce garçon.
- Vous l'avez défini comme le principal suspect ?
- Ca ne te regarde pas, déclare Garcia. Maintenant, décris nous Kurt Zenit dans les détails les plus explicites et justes.
- Très bien. L'histoire de Kurt a débuté en..

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- Qui es-tu ? dit-elle, avec son accent russe, assoupie et souffrant de douleurs musculaires très gênantes.
- Je m'appelle Kurt, rassure-toi, je ne te veux aucun mal. Comment te nommes-tu toi ?
- Elena. Elena Maksimov.


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