Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

La vie d'une classe de seconde.


Par : WhatCanIDo
Genre : Action
Statut : C'est compliqué



Chapitre 20


Publié le 17/05/2012 à 22:50:10 par WhatCanIDo

Quelques mois plus tard..

- On va où ? Putain j'ai peur, merde je sens qu'on va aussi y passer.
- Non je serai là ma chérie, c'est bientôt fini..
- Attention !


Luana - 13h40
Ca vient de sonner et je me range devant la salle d'histoire en attendant le prof, monsieur Laulet. Un autre vieux croûton, mais bizarrement il est pas chiant avec les filles lui. Sinon, mon nom est Luana, ma mère est italienne. Je ne suis pas égoïste ni une fille commère. Je m'en fous de ce que pensent les autres, ne suis jamais chez moi et n'apprécie pas forcément les mecs, ces espèces de porcs. La seule expérience que j'ai vécu avec l'un de ces spécimens s'est mal déroulé et je ne veux plus trop en parler. C'est pas dans mon intérêt.
Bref, sans me surestimer, je suis quelqu'un de simple, j'ai des amies, drôle, sympa et "trop bonne" selon les garçons. De nos jours les gens ne jugent que sur le physique et les mentalités sont laissées de côté. Le lycée n'est pas si génial que ça au vue de la bolossitude de certains, notamment et surtout dans ma classe.
Bref ma vie banale et limpide n'intéresse pas grand monde, du moins pour l'instant..

Arthur - Même heure, même lieu.
Et ouais je suis encore un nouveau qui vient vous emmerder pour en placer une et raconter ma vie. A vrai dire je ne suis ni un Samy, ni un Grégory et parler est un problème pour moi. Exercer ce mouvement avec mes deux lèvres où l'on est obligé d'exprimer ce que l'on pense, je déteste.
Comment des gens peuvent passer une heure à discuter sans s'arrêter comme ça ?
Il faut également dire que je n'ai pas non plus une existence simple et aisée. Alors que j'étais seulement âgé de trois ans, à l'époque où j'avais la joie de vivre et je parlais comme un autiste, et bien j'ai perdu mon père. Mort, non. Disparu. A vrai dire je ne sais pas, personne ne sait, sauf ma mère qui a perdu tout espoir depuis la mort de son mari. C'est très compliqué pour elle, heureusement mes deux petites soeurs et moi sommes très calmes, conscients de la situation. Maman est infirmière et à part ça, c'est le néant total. Aucun hobby, et une tristesse impardonnable. La fatigue et la lassitude se lisent facilement sur son doux visage. Moi j'ai hérité de ça, le sourire n'est pas mon fort, je suis associable, peur d'aller au contact.

Pourtant je suis habillé normalement et dans la moyenne niveau beauté, n'ayant jamais connu l'acné. On dit souvent que j'ai encore un visage d'enfant et malgré mes seize ans, je n'ai toujours pas mué et on me confond toujours avec ma frangine de huit ans au téléphone.
Bref un mot pour résumer ma vie modeste, ma timidité traumatisante.

Actuellement nous allons entrer en histoire. En ce moment, je sais pas je ressens un truc bizarre entre les profs, c'est comme ça. Ils nous montrent du doigt et crachent sur notre immobilité et manque de maturité dès que l'occasion se présente à eux. Dans la cour de récré, ils rigolent entre eux comme si ils prévoyaient quelque chose. De plus l'ambiance de la 2nd4 entre élèves est l'une des pires que j'ai jamais vu. En tout cas mon instinct ne prévoit rien de bon..

Thomas.
Bon allez je me présente aussi pour qu'il n'en reste plus beaucoup. Je suis arrivé dans une dépression totale au lycée, je voulais aller en professionnel mais mon père m'a obligé de migrer vers la générale, alors que je tourne à 10 de moyenne. Je pensais être la victime affolée de ma classe, j'ai stressé comme un porc tout l'été mais finalement, ça c'est bien passé.
Je suis Thomas, de classe sociale moyenne, sympa, mais mon problème réside dans mon physique. La gueule en particulier. Bon voilà je le dis.. J'ai pleins de boutons d'acné. Mais plein, pas plein, vraiment partout. Je vais pas vous mettre un lien Google Image pour vous montrer, la description reste mieux. J'ai une tête normale le problème c'est qu'elle est totalement envahie par ces merdes. Mon corps est sûrement composé à 35% de ces saloperies qui m'ont fait vivre un enfer inbuvable durant les années collégiennes. Maltraité et sans cesse insulté. Des surnoms peu affectueux du style tableau de bord, calculette ou autre trucs pas vraiment affectifs et plutôt moqueurs. Le pire étant l'été où je ne peux m'exposer au soleil.
Petite anecdote même, un jour un mec du collège m'avait tiré exprès dans la gueule. Je me suis pris le ballon d'une force impressionante, tout a explosé et j'ai saigné 24 heures non stop.

Et en arrivant au lycée Ynoga, en voyant les Samy et autres, je me suis dit que le calvaire allait reprendre de plus belle. Et bien finalement, je passe inaperçu, certes je n'ai pas d'ami, mais on me fout la paix. Et oui, je sers à rien dans l'histoire, pour l'instant.


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