Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

La vie d'une classe de seconde.


Par : WhatCanIDo
Genre : Action
Statut : C'est compliqué



Chapitre 15


Publié le 17/05/2012 à 22:47:34 par WhatCanIDo

Jean.
On finissait de nous changer. Je savais évidemment que l'orage allait frapper. La tension était forte, ça se voyait dans les regards, clairement. Evidemment, j'avais prévu le coup grâce à mon intelligence hors-norme. Comme ça allait se fritter, les filles allaient accourir pour voir la baston, et là elles me verraient à moitié nu, juste avec un caleçon Freegun classe. A ce moment-là je bomberai le torse et les abdos et Elodie tombera raide dingue de moi. Ca va marcher mon plan. Hein ? Hein ça va marcher ?
Bref, on s'en fout un peu de ça. Mais c'est un peu dur de vous racontez, j'ai envie de gerber, y'a Hugo qu'est en train de se changer là. Oh putain ce bide. Je le clashe gentillement pour détendre l'atmosphère en tapotant un peu sa graisse pour rigoler.
- Oh r'garde ça fait des vagues ton ventre !
Les autres se mirent à rire. Soudain, le prof prit la parole :
- Bon les mômes, j'ai oublié d'aller fermer la salle de gym.
Pilou le trompa :
- Mais m'sieur, on a fait endurance, pas gym...

Mayrau suait de partout, on eut vite compris qu'il voulait téléphoner à sa femme plutôt que de prendre des vieilles reponsabilités. Son excuse était bidon. Bref, il nous laissa seul un instant et Samy profita de ce moment pour sortir son épingle du lot. Je le vis choper Noé, qui était en train de faire ses lacets, par le col.
Mon dieu, quel rageux, juste parce qu'il avait perdu et qu'il n'avait pas apprécié le majestueux sprint final.
Toutes les meufs sans exception arrivèrent en courant et je fis mon p'tit numéro en concentrant mes muscles pour faire effet à Elodie, mais celle-ci hocha la tête négativement, genre pour dire " tu crains mec ". J'arrêtai donc mon cinéma et observai la scène.
Pendant que Kévin était tout content de crier : "Baston ! Baston ! Baston ", Grégory enfila rapidement ses chaussures et courut rejoindre le prof dehors pour l'avertir de la situation. Mais revenons au fight. Noé s'énerva. Il était plus grand que Samy mais moins costaud que le wesh. Néanmoins il ne se laissa pas faire.

- Alors Samy, tu ne sais pas quoi dire de ton humiliation et tu as recours à la violence pour te défouler ?
- Me parle pas comme ça wesh. J'vais te niquer si tu continues wesh.
Samy fit un croche-patte à Noé qui tomba direct. Celui se releva instantanément et lui et riposta d'un upercut à couper le souffle. Il avait sûrement briser le menton de l'autre.
La foule était en délire, la racaille couchée. Mais l'autre n'abandonna pas aussitôt. Il se releva difficilement et voulut imiter Noé d'un coup de poing ravageur. Noé, collé contre le coin de la pièce, esquiva au dernier moment le punch de Samy et toute la main de ce dernier vint lourdement se heurter contre le mur. L'autre hurla à la mort et ne put que s'incliner, le poignée et tout le reste brisés. Des insultes dures sortaient de sa bouche pendant qu'il agonisait au sol. Noé ne voulut pas l'achever.

Et là, à la surprise de tous les élèves présents, Rachel, dans un élan de guépard se jeta sur l'homme à terre et l'assema de coups de pieds. Dans les burnes, la gueule, les côtes, il en prenait de tous les côtés. Pourquoi elle ? Déjà avec le coup du CPE. Elle est bizarre cette nana franchement. Peut-être que ce coup de rage fut en l'honneur de toute la classe, ayant ras-le-bol des conneries de Samy..
En tout cas, beaucoup de monde cachaient des choses ici.

Natacha, au moment des faits.
On entendit les premiers cris quand je venais de finir de me changer. Les comères débarquèrent les premières dans le vestiaire des mecs, comme ça, sans toquer. Bon le prof était plus là. Rachel, avec qui je traînais depuis ce midi, arriva sans être excitée par l'événement. Ce que je sais, c'est qu'elle déteste le Samy, comme tout le monde ici. L'heure de la révolte avait sonné pour elle, désespérée par la bêtise du wesh. Mais sa réaction fut quand même très abusive.. Une rage indescriptible avait surgit en elle, et tel un lion, elle était venue guillotiner l'autre branleur, déchaînée. Quelle folle. Moi, assez pacifiste, ne savais pas trop quoi penser ni où me positionner. Mais tout ce bordel qui se mettait petit à petit en place dans la classe allait se densifier, j'en suis certaine. Tout va péter un jour.. Et si vous voulez mon avis, c'est aux filles d'intervenir, pas par la violence, par la parole.

En tout cas, nous finissions une heure plus tard, et on me proposa de sortir en ville..


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