Note de la fic :
L'achèvement d'une ère.
Par : Spyko
Genre : Action, Science-Fiction
Statut : Terminée
Chapitre 62 : Sombre trouvaille.
Publié le 14/04/2012 à 12:16:28 par Spyko
Le cadavre du capitaine gisait au milieu de la salle, la tête transpercée d'un unique tir, qui avait envoyé toutes sortes de débris organiques sur le mur situé derrière. Lorsqu'elle fut sûre que je n'allais pas exécuter Matt, Steph' cessa de me broyer contre le mur et fit deux pas en arrière. J'en profitai pour m'essuyer les yeux avant que ceux-ci ne laissent échapper les larmes qu'ils contenaient, et me tournai vers mon coéquipier, toujours dans la même position.
Je ne savais pas vraiment quoi dire, surtout que c'était la deuxième fois que je tentais de le tuer sous le coup d'une hallucination. Il baissa lentement son arme, fit quelques pas hésitant, et, sans prévenir, me serra à m'en briser les côtes. J'écarquillai les yeux de surprise, puis il me lâcha, avec dans le regard cette complicité que nous avions depuis notre arrivée à la ville, plusieurs mois plus tôt.
J'esquissai un sourire, qui disparut lorsque mes yeux se posèrent sur l'homme amputé qui me fixait toujours, en retrait. Son regard n'avait pas perdu une once de la froideur qui m'avait poignardé à plusieurs reprises depuis son retour, et son expression restait parfaitement de marbre. Il tenait fermement son cutter plasma dans sa main valide, à tel point que ses jointures en étaient devenues blanchâtres.
Jessica me regardai fixement, les yeux brillants de larmes, puis elle vint se blottir contre moi. Je refermai les bras autour d'elle, tout en songeant que ces retrouvailles ne devaient pas prendre trop de temps. L'infection progressait toujours, et les nécromorphs se faisaient de plus en plus nombreux. D'autant plus que j'avais l'étrange impression que quelque chose approchait.
*Vous êtes tous condamnés. Tu n'as qu'à les tuer, maintenant. Pour leur éviter une mort encore plus atroce.*
« Comment c'est arrivé? »
La question sortit toute seule de ma bouche, sans que je puisse faire quoi que ce soit pour la retenir.
« On est resté prudents dès qu'on a entendu son nom,ex pliqua Matt. Quand l'infection a commencé, on s'est dit qu'il n'y était pas pour rien. »
« Mais bon, on pouvait pas rentrer dans ses quartiers, alors il a fallu qu'on l'attende, poursivit Steph' d'une voix neutre. Et puis il est sorti. Il a avancé vers nous, et c'est là que Matt l'a abattu. Il a même pas eu le temps de réagir. »
« Et... c'est tout? lâchais-je, étonné. »
« Ouais. Bizarre, tu trouves pas? »
Je hochai silencieusement la tête, et m'écartai de la jeune femme. Je m'approchai doucement du cadavre, me penchai et entrepris de le fouiller. J'avais réellement un très, très mauvais pressentiment, et je devais en avoir le cœur net. Je m'étais préparé à découvrir quelque chose de spécial. Malgré tout, lorsque j'ouvris l'une de ses poches et en tirai un objet très particulier, la douleur fut si intense que je faillit vomir.
Je m'étais accroupi, mais la souffrance me fis tomber à genoux, dans le sang du capitaine. Il me fut impossible de décrocher le regard de l'objet, ce malgré la sensation que mon cerveau tentait de faire éclater ma boite crânienne. Dans un ultime effort de résistance, je fermai les yeux pour m'arracher à cette vision, poussai un cri de rage et le lançai à travers la pièce. La douleur s'atténua, mais resta bien présente.
Je posai lentement une main au sol, me relevai et titubai en arrière. Le regard de tous mes coéquipiers s'était tourné en direction de l'endroit où il avait atterrit. Lorsque mon dos entra finalement en contact avec le mur d'acier froid, je me rendis compte de ce qu'il se passait. Le capitaine avait été un unitologue, ce qui expliquait ses envies d'anéantir la population humaine. Cependant, sa folie encore plus grande s'expliquait par ce que sa poche abritait.
Un fragment. Du monolithe. Petit éclat de quelques centimètres taillés sous une forme de double hélice, la pierre gisait dans un coin, attirant le regard et les pensées comme un aimant surpuissant.
*Prend-le! Prend-le et fais ce que tu dois faire! ALEX!*
Je vacillai, la vision troublée, et secouai la tête. Pendant un instant, je fus entouré de quatre nécromorphs et ma main glissa vers mon arme. Mais seulement pendant un instant. L'hallucination disparut rapidement, mais la force implacable qui faisait bifurquer toutes mes pensées sur la pierre demeurait présente. Je dus faire un effort surhumain pour arracher mon regard à ce fragment, qui attirait l'œil comme une lanterne dans le noir.
Contre toute attente, ce fut Max qui se baissa, empoigna l'artefact, ouvrit la porte des quartiers du capitaine, avant de le jeter à l'intérieur. Il ricocha sur un bureau et s'arrêta devant un paquet de feuilles, dont plusieurs s'envolèrent. Je le suivis du regard, avant que la porte ne se referme.
« Attends! m'exclamais-je sans même y penser. »
« Quoi, tu vas me dire que tu veux prendre cette saloperie? répliqua Max d'une voix glaciale. »
« Non. Je voudrais...., tentais-je maladroitement de me rattraper, jeter un œil, y a surement des trucs intéressants. »
Il me regarda fixement, méfiant, puis rouvrit la porte.
« Vas-y, cracha t-il. Mais perds pas de temps. »
« Commencez à partir, je vous rejoins. Y a pas trop de nécros dans le coin pour le moment. »
« Ça reste à voir... »
J'entrai dans la salle sous le regard toujours rempli d'une touche de rage de Max, et m'approchai du bureau où la pierre avait atterrit. La porte se referma, et je devinai qu'ils avaient commencé à marcher. Je décidai donc de ne pas perdre trop de temps, d'autant plus que, plus je resterai proche de la pierre, plus je risquai de m'en emparer. Elle était toujours là, brillant légèrement dans la lumière, les inscriptions toujours gravées sur l'un des côté.
Je tendis une main vacillante pour l'écarter. En plus de la pierre et des feuilles, il y avait un certain nombre d'objets, dont une statuette du monolithe.
*Pourquoi est-ce que tu hésites? Tu n'attends que ça!*
Je posai les mains à plat sur le rebord, les yeux fermés. Je ne sentais même pas que je touchais le bureau, tant la présence du monolithe était puissante. Je donnai un revers de main, et entendis plusieurs objets s'écraser au sol et rouler. Lorsque je les rouvris, il n'y avait plus rien, excepté le papier. Frissonnant, j'en saisis quelques un et les lus en diagonale. Il n'y avait que très peu de choses inscrites, de toute manière.
« Le vaisseau est parti maintenant. Mes spécimens de nécromorphs ne tarderont pas à faire leur travail, et ce vaisseau finira par sombrer. Mais il reste encore quelques problèmes à régler. Ma créature est plus proche que jamais, ses rugissements résonnent dans les environs. Et pourtant...
Quelque chose ne vas pas. Ça ne colle pas. Les nécromorphs basent tout sur la mutation, mais ils changent trop vite. Ces attaques concentrées étaient trop organisées, j'ai encore du mal à croire que ce soit possible. C'était... comme s'ils avaient communiqués entre eux pour attaquer les sites.
C'est une bonne chose, c'est sûr, au moins l'humanité est condamnée, mais j'aimerais tant en apprendre plus...
Il y a quelque chose d'autre, je le sens. Quelque chose qi les contrôle. Je n'aurais probablement jamais l'occasion de le découvrir par moi-même, mais c'est obligé, il DOIT y avoir autre chose.
Qu'importe, tout va s'arrêter ici. L'escouade qui patrouille derrière la porte n'attend qu'une chose, c'est que je sorte. Peu importe si quelqu'un lit ceci, puisque tout le monde est désormais condamné. Et ces soldats... Ils ne savent pas ce qui les attend.
P. Nevers. »
Je sortis de ma lecture comme d'une transe, et vis que mes doigts avaient légèrement déchirés les bords du papier. Qu'est-ce qui nous attendait qu'il avait prévu? Je me retournai et fis une rapide analyse de la pièce. Mes yeux se posèrent sur deux choses. La plaque d'aération qui gisait au sol, et le conteneur semblable à celui que j'avais trouvé dans la cale.
Je fus pris d'une violente peur, et m'engouffrai à l'extérieur de la salle. Trop tard.
Le cadavre du capitaine était déjà dissimulé derrière la membrane opaque que venais de former la chauve-souris, et une lame noire et brillante la déchira bientôt. Je reculai doucement dans le couloir, reconnaissant le nécromorph à qui appartenait ce membre. Il roula sur l'acier, puis se releva en se servant de ses appendices tranchants.
Couvert d'une carapace noire, imposant et doté d'une musculature effrayante, il ne faisait aucun doute sur l'espèce de cette créature. Plusieurs se promenaient déjà dans le vaisseau, mais en avoir un en face de moi n'était pas la chose la plus agréable. Pur hasard, et pourtant on aurait presque dit que l'homme avait prévu qu'il deviendrait une de ces abominations.
La cavité de son abdomen s'ouvrit, et une côte pointue en jaillit, pour siffler à côté de mon oreille gauche. Le pieu, empalé dans la paroi métallique, commença à s'agiter, tandis que je me jetai en courant dans le couloir. Lorsque je franchis finalement la porte, une violente secousse ébranla le vaisseau tout entier et me projeta à terre. Depuis quelques temps, il y avait un moment que je redoutais plus que tout, car cela signerait la fin de notre aventure. Hélas, cette secousse traduisait l'accomplissement de ce que nous avions craint pendant ces derniers temps.
Il était passé à l'attaque.
Je ne savais pas vraiment quoi dire, surtout que c'était la deuxième fois que je tentais de le tuer sous le coup d'une hallucination. Il baissa lentement son arme, fit quelques pas hésitant, et, sans prévenir, me serra à m'en briser les côtes. J'écarquillai les yeux de surprise, puis il me lâcha, avec dans le regard cette complicité que nous avions depuis notre arrivée à la ville, plusieurs mois plus tôt.
J'esquissai un sourire, qui disparut lorsque mes yeux se posèrent sur l'homme amputé qui me fixait toujours, en retrait. Son regard n'avait pas perdu une once de la froideur qui m'avait poignardé à plusieurs reprises depuis son retour, et son expression restait parfaitement de marbre. Il tenait fermement son cutter plasma dans sa main valide, à tel point que ses jointures en étaient devenues blanchâtres.
Jessica me regardai fixement, les yeux brillants de larmes, puis elle vint se blottir contre moi. Je refermai les bras autour d'elle, tout en songeant que ces retrouvailles ne devaient pas prendre trop de temps. L'infection progressait toujours, et les nécromorphs se faisaient de plus en plus nombreux. D'autant plus que j'avais l'étrange impression que quelque chose approchait.
*Vous êtes tous condamnés. Tu n'as qu'à les tuer, maintenant. Pour leur éviter une mort encore plus atroce.*
« Comment c'est arrivé? »
La question sortit toute seule de ma bouche, sans que je puisse faire quoi que ce soit pour la retenir.
« On est resté prudents dès qu'on a entendu son nom,ex pliqua Matt. Quand l'infection a commencé, on s'est dit qu'il n'y était pas pour rien. »
« Mais bon, on pouvait pas rentrer dans ses quartiers, alors il a fallu qu'on l'attende, poursivit Steph' d'une voix neutre. Et puis il est sorti. Il a avancé vers nous, et c'est là que Matt l'a abattu. Il a même pas eu le temps de réagir. »
« Et... c'est tout? lâchais-je, étonné. »
« Ouais. Bizarre, tu trouves pas? »
Je hochai silencieusement la tête, et m'écartai de la jeune femme. Je m'approchai doucement du cadavre, me penchai et entrepris de le fouiller. J'avais réellement un très, très mauvais pressentiment, et je devais en avoir le cœur net. Je m'étais préparé à découvrir quelque chose de spécial. Malgré tout, lorsque j'ouvris l'une de ses poches et en tirai un objet très particulier, la douleur fut si intense que je faillit vomir.
Je m'étais accroupi, mais la souffrance me fis tomber à genoux, dans le sang du capitaine. Il me fut impossible de décrocher le regard de l'objet, ce malgré la sensation que mon cerveau tentait de faire éclater ma boite crânienne. Dans un ultime effort de résistance, je fermai les yeux pour m'arracher à cette vision, poussai un cri de rage et le lançai à travers la pièce. La douleur s'atténua, mais resta bien présente.
Je posai lentement une main au sol, me relevai et titubai en arrière. Le regard de tous mes coéquipiers s'était tourné en direction de l'endroit où il avait atterrit. Lorsque mon dos entra finalement en contact avec le mur d'acier froid, je me rendis compte de ce qu'il se passait. Le capitaine avait été un unitologue, ce qui expliquait ses envies d'anéantir la population humaine. Cependant, sa folie encore plus grande s'expliquait par ce que sa poche abritait.
Un fragment. Du monolithe. Petit éclat de quelques centimètres taillés sous une forme de double hélice, la pierre gisait dans un coin, attirant le regard et les pensées comme un aimant surpuissant.
*Prend-le! Prend-le et fais ce que tu dois faire! ALEX!*
Je vacillai, la vision troublée, et secouai la tête. Pendant un instant, je fus entouré de quatre nécromorphs et ma main glissa vers mon arme. Mais seulement pendant un instant. L'hallucination disparut rapidement, mais la force implacable qui faisait bifurquer toutes mes pensées sur la pierre demeurait présente. Je dus faire un effort surhumain pour arracher mon regard à ce fragment, qui attirait l'œil comme une lanterne dans le noir.
Contre toute attente, ce fut Max qui se baissa, empoigna l'artefact, ouvrit la porte des quartiers du capitaine, avant de le jeter à l'intérieur. Il ricocha sur un bureau et s'arrêta devant un paquet de feuilles, dont plusieurs s'envolèrent. Je le suivis du regard, avant que la porte ne se referme.
« Attends! m'exclamais-je sans même y penser. »
« Quoi, tu vas me dire que tu veux prendre cette saloperie? répliqua Max d'une voix glaciale. »
« Non. Je voudrais...., tentais-je maladroitement de me rattraper, jeter un œil, y a surement des trucs intéressants. »
Il me regarda fixement, méfiant, puis rouvrit la porte.
« Vas-y, cracha t-il. Mais perds pas de temps. »
« Commencez à partir, je vous rejoins. Y a pas trop de nécros dans le coin pour le moment. »
« Ça reste à voir... »
J'entrai dans la salle sous le regard toujours rempli d'une touche de rage de Max, et m'approchai du bureau où la pierre avait atterrit. La porte se referma, et je devinai qu'ils avaient commencé à marcher. Je décidai donc de ne pas perdre trop de temps, d'autant plus que, plus je resterai proche de la pierre, plus je risquai de m'en emparer. Elle était toujours là, brillant légèrement dans la lumière, les inscriptions toujours gravées sur l'un des côté.
Je tendis une main vacillante pour l'écarter. En plus de la pierre et des feuilles, il y avait un certain nombre d'objets, dont une statuette du monolithe.
*Pourquoi est-ce que tu hésites? Tu n'attends que ça!*
Je posai les mains à plat sur le rebord, les yeux fermés. Je ne sentais même pas que je touchais le bureau, tant la présence du monolithe était puissante. Je donnai un revers de main, et entendis plusieurs objets s'écraser au sol et rouler. Lorsque je les rouvris, il n'y avait plus rien, excepté le papier. Frissonnant, j'en saisis quelques un et les lus en diagonale. Il n'y avait que très peu de choses inscrites, de toute manière.
« Le vaisseau est parti maintenant. Mes spécimens de nécromorphs ne tarderont pas à faire leur travail, et ce vaisseau finira par sombrer. Mais il reste encore quelques problèmes à régler. Ma créature est plus proche que jamais, ses rugissements résonnent dans les environs. Et pourtant...
Quelque chose ne vas pas. Ça ne colle pas. Les nécromorphs basent tout sur la mutation, mais ils changent trop vite. Ces attaques concentrées étaient trop organisées, j'ai encore du mal à croire que ce soit possible. C'était... comme s'ils avaient communiqués entre eux pour attaquer les sites.
C'est une bonne chose, c'est sûr, au moins l'humanité est condamnée, mais j'aimerais tant en apprendre plus...
Il y a quelque chose d'autre, je le sens. Quelque chose qi les contrôle. Je n'aurais probablement jamais l'occasion de le découvrir par moi-même, mais c'est obligé, il DOIT y avoir autre chose.
Qu'importe, tout va s'arrêter ici. L'escouade qui patrouille derrière la porte n'attend qu'une chose, c'est que je sorte. Peu importe si quelqu'un lit ceci, puisque tout le monde est désormais condamné. Et ces soldats... Ils ne savent pas ce qui les attend.
P. Nevers. »
Je sortis de ma lecture comme d'une transe, et vis que mes doigts avaient légèrement déchirés les bords du papier. Qu'est-ce qui nous attendait qu'il avait prévu? Je me retournai et fis une rapide analyse de la pièce. Mes yeux se posèrent sur deux choses. La plaque d'aération qui gisait au sol, et le conteneur semblable à celui que j'avais trouvé dans la cale.
Je fus pris d'une violente peur, et m'engouffrai à l'extérieur de la salle. Trop tard.
Le cadavre du capitaine était déjà dissimulé derrière la membrane opaque que venais de former la chauve-souris, et une lame noire et brillante la déchira bientôt. Je reculai doucement dans le couloir, reconnaissant le nécromorph à qui appartenait ce membre. Il roula sur l'acier, puis se releva en se servant de ses appendices tranchants.
Couvert d'une carapace noire, imposant et doté d'une musculature effrayante, il ne faisait aucun doute sur l'espèce de cette créature. Plusieurs se promenaient déjà dans le vaisseau, mais en avoir un en face de moi n'était pas la chose la plus agréable. Pur hasard, et pourtant on aurait presque dit que l'homme avait prévu qu'il deviendrait une de ces abominations.
La cavité de son abdomen s'ouvrit, et une côte pointue en jaillit, pour siffler à côté de mon oreille gauche. Le pieu, empalé dans la paroi métallique, commença à s'agiter, tandis que je me jetai en courant dans le couloir. Lorsque je franchis finalement la porte, une violente secousse ébranla le vaisseau tout entier et me projeta à terre. Depuis quelques temps, il y avait un moment que je redoutais plus que tout, car cela signerait la fin de notre aventure. Hélas, cette secousse traduisait l'accomplissement de ce que nous avions craint pendant ces derniers temps.
Il était passé à l'attaque.