Note de la fic :
L'achèvement d'une ère.
Par : Spyko
Genre : Action, Science-Fiction
Statut : Terminée
Chapitre 73 : Epilogue: L'achèvement d'une ère.
Publié le 21/04/2012 à 14:57:14 par Spyko
L'équipage du vaisseau assista de très loin au démantèlement de leur dernier allié sur cette planète. La créature gigantesque qui l'avait attrapé se retira dans un cri qui s'entendit jusqu'ici, à des dizaines de kilomètres, et le point noir qu'avait été ce transport entama une descente à travers les nuages.
L'équipage sur le pont baissa la tête en voyant cette masse s'éteindre. Aucune capsule de sauvetage n'était arrivé, et aucun survivant n'avait été déclaré. Suite à l'appel qu'ils avaient reçu une heure auparavant, les gardes avaient soigneusement passé les soutes au peigne fin, sans que rien d'anormal ne soit remarqué.
Le capitaine se détourna de la grande baie vitrée, repoussant ses larmes du mieux qu'il pût. Au moins l'espoir de rejoindre une autre station était-il entier. Il y avait très peu de stations spatiales dans cet univers, et, même si elles prenaient le relais, l'espèce humaine ne serait jamais plus qu'une parenthèse qui venait de se fermer dans l'histoire de cette étendue infinie.
« Monsieur! On a quelque chose. On dirait qu'une capsule se dirige droit sur nous! »
« C'est vrai? Montrez moi ça! »
L'homme pivota et s'approcha d'un pas vif des consoles de détection. En effet, un petit point s'approchait à grande vitesse de leur position. Il releva la tête vers la vitre, et crus apercevoir l'habitacle métallique. Il le distingua bientôt, forme noire se détachant dans le ciel. Il ordonna aussitôt à ses hommes de se diriger vers le hangar principal afin d'accueillir ces rescapés.
Personne ne remarqua que quelque chose n'allait pas. Pas tout de suite.
« Attendez... Non... ils vont beaucoup trop vite, et ils se dirigent ici en ligne droite! »
« Quoi! Mais qu'est-ce qu'ils font? »
« Ils viennent droit sur nous! Ils vont s'écraser ici! »
« S'il y a des hommes aux canons de tirs, allez leur dire de l'abattre, ordonna le capitaine, si elle vient à nous heurter... »
Mais il était trop tard. Dès l'instant où ils l'avaient remarqué, il était déjà trop tard. La capsule de secours, transportant un unique homme, s'était transformée en un projectile meurtrier. Elle s'écrasa avec force dans la vitre qui couvrait le poste du capitaine,un peu plus bas. Le choc et l'explosion qui suivirent réduisirent en miettes toutes les commandes.
Moins de deux minutes plus tard, les propulseurs cessaient de fonctionner. Personne ne pût atteindre les navettes à temps, et, même si l'un d'eux réussit, il n'eut nulle part où aller. La masse gigantesque, qui n'était désormais plus retenue dans les airs, perdit progressivement de l'altitude. Lorsqu'elle toucha le sol avec une force incroyable, quelques minutes plus tard, le crash ne laissa pas le moindre survivant. Et, si certains chanceux s'en sortirent, ils se retrouvèrent à nouveau sur Terre, nouvelles proies pour les prédateurs redoutables qu'étaient devenus les nécromorphs.
Si la disparition des deux mastodontes d'acier entraina la mort de plusieurs milliers de survivants, il en restait encore une poignée qui arpentaient désespérément la planète. Une dizaine d'entre eux arriva dans une ville dévastée. A force de recherche, ils arrivèrent devant un bâtiment qui semblait être un magasin. Aucun d'eux ne se doutait de ce qu'il y avait à l'intérieur.
Tandis que neuf hommes et femmes exploraient les environs et cherchaient un endroit où se reposer dans un bâtiment juste à côté, le dixième s'approcha d'un tas de cendre et d'ossements qu'il vit dans un coin de la salle. Par simple curiosité, il plongea les doigts à l'intérieur, espérant trouver quelque chose d'utile. Lorsqu'il effleura une pierre, qui avait glissé à côté d'un crâne humain, il ne se douta pas un seul instant de ce que cela signifiait.
Il la mit dans une poche et alla rejoindre ses coéquipiers pour la nuit.
Alors que la Lune était haute, neuf coups de feu résonnèrent dans ces ruines. Une ombre solitaire sortit du bâtiment, titubante et couverte de sang. Elle s'arrêta en plein milieu d'une rue, à des dizaines de mètres du lieu où reposaient ses anciens coéquipiers. Et elle resta là, inerte, des larmes glissant silencieusement sur son visage
Un dixième coup de feu retentit dans la nuit.
L'équipage sur le pont baissa la tête en voyant cette masse s'éteindre. Aucune capsule de sauvetage n'était arrivé, et aucun survivant n'avait été déclaré. Suite à l'appel qu'ils avaient reçu une heure auparavant, les gardes avaient soigneusement passé les soutes au peigne fin, sans que rien d'anormal ne soit remarqué.
Le capitaine se détourna de la grande baie vitrée, repoussant ses larmes du mieux qu'il pût. Au moins l'espoir de rejoindre une autre station était-il entier. Il y avait très peu de stations spatiales dans cet univers, et, même si elles prenaient le relais, l'espèce humaine ne serait jamais plus qu'une parenthèse qui venait de se fermer dans l'histoire de cette étendue infinie.
« Monsieur! On a quelque chose. On dirait qu'une capsule se dirige droit sur nous! »
« C'est vrai? Montrez moi ça! »
L'homme pivota et s'approcha d'un pas vif des consoles de détection. En effet, un petit point s'approchait à grande vitesse de leur position. Il releva la tête vers la vitre, et crus apercevoir l'habitacle métallique. Il le distingua bientôt, forme noire se détachant dans le ciel. Il ordonna aussitôt à ses hommes de se diriger vers le hangar principal afin d'accueillir ces rescapés.
Personne ne remarqua que quelque chose n'allait pas. Pas tout de suite.
« Attendez... Non... ils vont beaucoup trop vite, et ils se dirigent ici en ligne droite! »
« Quoi! Mais qu'est-ce qu'ils font? »
« Ils viennent droit sur nous! Ils vont s'écraser ici! »
« S'il y a des hommes aux canons de tirs, allez leur dire de l'abattre, ordonna le capitaine, si elle vient à nous heurter... »
Mais il était trop tard. Dès l'instant où ils l'avaient remarqué, il était déjà trop tard. La capsule de secours, transportant un unique homme, s'était transformée en un projectile meurtrier. Elle s'écrasa avec force dans la vitre qui couvrait le poste du capitaine,un peu plus bas. Le choc et l'explosion qui suivirent réduisirent en miettes toutes les commandes.
Moins de deux minutes plus tard, les propulseurs cessaient de fonctionner. Personne ne pût atteindre les navettes à temps, et, même si l'un d'eux réussit, il n'eut nulle part où aller. La masse gigantesque, qui n'était désormais plus retenue dans les airs, perdit progressivement de l'altitude. Lorsqu'elle toucha le sol avec une force incroyable, quelques minutes plus tard, le crash ne laissa pas le moindre survivant. Et, si certains chanceux s'en sortirent, ils se retrouvèrent à nouveau sur Terre, nouvelles proies pour les prédateurs redoutables qu'étaient devenus les nécromorphs.
Si la disparition des deux mastodontes d'acier entraina la mort de plusieurs milliers de survivants, il en restait encore une poignée qui arpentaient désespérément la planète. Une dizaine d'entre eux arriva dans une ville dévastée. A force de recherche, ils arrivèrent devant un bâtiment qui semblait être un magasin. Aucun d'eux ne se doutait de ce qu'il y avait à l'intérieur.
Tandis que neuf hommes et femmes exploraient les environs et cherchaient un endroit où se reposer dans un bâtiment juste à côté, le dixième s'approcha d'un tas de cendre et d'ossements qu'il vit dans un coin de la salle. Par simple curiosité, il plongea les doigts à l'intérieur, espérant trouver quelque chose d'utile. Lorsqu'il effleura une pierre, qui avait glissé à côté d'un crâne humain, il ne se douta pas un seul instant de ce que cela signifiait.
Il la mit dans une poche et alla rejoindre ses coéquipiers pour la nuit.
Alors que la Lune était haute, neuf coups de feu résonnèrent dans ces ruines. Une ombre solitaire sortit du bâtiment, titubante et couverte de sang. Elle s'arrêta en plein milieu d'une rue, à des dizaines de mètres du lieu où reposaient ses anciens coéquipiers. Et elle resta là, inerte, des larmes glissant silencieusement sur son visage
Un dixième coup de feu retentit dans la nuit.