La 1ère chose que j'aurais à dire sur cette fiction, c'est que c'est plus précisément une Fanfic, basée sur l'univers de Dead Space. Vous ne trouverez en revanche aucun lien avec les jeux, excepté les ennemis, l'armement et quelques petites références, comme le Monolithe (une structure qui a la sale tendance à donner des hallucinations aux personnes qui le côtoient trop longtemps). Bref, si vous n'appréciez pas les Fanfics... fuyez! Vite!

La 2nde chose, c'est qu'il s'agit d'une suite plus ou moins directe de ma précédente fiction, L'Artefact d'Origine située ici: http://noelfic.fr/integrale.php?titre=8393&chap=1
Quand je dis "suite", c'est surtout niveau chronologique, donc pas de panique. Et comme je me doute que ceux qui cliqueront sur cette fic-ci n'auront pas forcément lu la précédente (par flemme, par manque de temps ou à cause d'une faille spatio-temporelle, je m'en fiche ), je vais faire un (très) rapide résumé des évènements importants qui s'y sont produits:

Sur Terre, en France. Des scientifiques unitologues (religion de l'univers Dead Space) ont obtenu des spécimens de la fameuse bactérie qui transforme les humains en ces bestioles horribles que sont les nécromorphs. Finalement, la maladresse d'un ouvrier du nom de Matt Hayter va libérer ces créatures, qui finiront à force par se répandre dans la base, puis dans tout le pays. Les scientifiques ont également créé un lien entre un artefact, le Monolithe Noir et les nécromorphs, pour établir un très léger "contrôle".
Ce Monolithe sera finalement détruit par Hayter et son coéquipier, qui mourront peu de temps après. Dans le même temps, des échantillons de la bactérie sont parvenus dans différentes bases du monde entier. Les nécromorphs ne sont plus "sous contrôle" suite à la perte du Monolithe Noir, mais ils ont cependant fini par se répandre sur la planète, éliminant la population.
Cette fic se déroule presque un an après.

Dernière info si jamais, un nécromorph de base, c'est ça:


Une brute, c'est ça:


Et si je mentionne des "titans de chair", voyez-les globalement comme ça:


Voila, je vais couper court à cette longue présentation (jeux de mot pourri, ok je sors ), et je vous laisse avec l'intro



Liberté. Résistance.
Les habitants de la ville étaient capable d'en venir aux mains pour déterminer quel en était le nom symbolique. Comme si c'était important.
Les assauts incessants de ces créatures, ces... nécromorphs, finiraient par faire vaciller les défenses de la cité, et alors...
Je préférais éviter de penser à ce qu'il se passerait après ce «alors». La ville, dernier refuge important en France, abritait environs 7000 habitants, dont les deux tiers avaient appris à manier les armes et à se battre. Le dernier tiers était comme souvent constitué des personnes âgées et des jeunes enfants.
Chaque membre de cette cité se souvenait comme de la veille du début de l'Infection, qui s'était répandue depuis une base militaire, avant de gagner toute la France. On racontait même qu'elle avait fini par atteindre l'Amérique et tous les autres continents.
Du passé. Cela faisait maintenant dix mois que la résistance s'était établie dans les décombres de cette ville, et peu nous importait maintenant ce qu'était devenu le reste du monde. Penser aux autres populations ne nous avancerait pas.
Je m'arrachai à mes réflexions pour contempler la ville, accoudé à un rebord de fenêtre noirci. Quatre étages en-dessous, quelques habitants traversaient hâtivement la rue pour échapper à la chaleur. Les bâtiments tordus se dressaient sur plusieurs centaines de mètres. Cependant, les sommets de ces ruines n'étaient pas habitées, en raison de la fragilité des édifices après un bombardement d'éradication, quelques jours avant la transformation de la ville en zone de résistance.

« Alex...? »

Les grésillements de mon transmetteur me tirèrent de cette contemplation.

« Ouais? répondis-je à mi-voix. »
« Faut que tu rapplique mec. C'est à nous d'aller à l'abattoir. »
« Ça fait déjà une semaine? »
« On dirait que oui vieux. Grouille toi, Ben aimerais bien que l'équipe soit au complet aussi vite que possible »
« D'accord Matt, j'arrive. »

Il était temps de rejoindre mon équipe, pour une énième mission de routine. Mais bon, la chaleur permettait au plantes de s'épanouir, ce qui enclenchait donc ces petites opérations.
Ainsi, je fis demi-tour, avant de descendre les escaliers branlants.