Note de la fic :
L'achèvement d'une ère.
Par : Spyko
Genre : Action, Science-Fiction
Statut : Terminée
Chapitre 7 : Attaque concentrée
Publié le 25/02/2012 à 20:31:22 par Spyko
« Merde, allez, pas de temps à perdre! »
Ben jaillit littéralement de la salle en bousculant le maire au passage, qui chancela en demandant ce qu'il se passait. Nous courûmes à sa suite, ignorant Goldman qui tentait vaillamment de passer. Franchissant la porte en premier, je vis Benjamin, arrêté net, le regard fixant la muraille la plus proche. Au delà du mur, une gigantesque masse noire avançait, forme sombre à un ou deux kilomètres de distance.
Il n'était pas difficile de deviner de quoi il s'agissait. Ressemblant de très loin à des lézards géants sur deux pattes, ces titans de chair représentaient l'élite des nécromorphs.
Il étaient dressés sur deux longues pattes fragiles en apparence, derrière lesquelles s'étirait une queue souple et terminée par des nombreuses pintes osseuses. Leur corps svelte était intégralement recouvert d'une carapace d'un noir brillant qui rendait une très grande partie de nos armes inefficaces, sauf en tir concetré. Deux autres apttes, munies de griffes meurtrières, pouvaient leur permettre de se déplacer à quatre pattes, mais étaient surtout utilisées pour frapper. Enfin, au sommet d'un cou souple et lon, une gueule reptilienne, légèrement longue et munie de plusieurs rangées de dents longues de presque un mètre, regardait ses proies de ses deux yeux d'un rouge intense. L'ensemble de la bestiole mesurait près d'une trentaine de mètres debout.
Déjà, des cris de frayeur résonnaient dans la ville.
« Oh putain... »
Alors que nous étions tous les sept en train de fixer la créature qui approchait, l'alerte maximale fut donnée. Nous commençâmes à descendre en bas de la colline à toutes allure. Ben nous expliqua rapidement qu'on allait droit vers la muraille endommagée, afin de nous assurer qu'aucun nécromorph ne s'y dirigeait tant que les autres groupes n'étaient pas sur place. Alors que nous étions lancés dans une course à travers la rue qui bordait la colline, la voix du maire retentit dans toute la zone.
« Attention, la ville s'apprête à essuyer une attaque massive. Toutes les personnes sachant maitriser les armes doivent se rendre immédiatement aux murailles qui bordent la ville. Nous sommes encerclés, alors ne négligez aucune d'entre elles. Les groupes 1 à 5 et les groupes 7 et 8 doivent se rendre au mur Nord-Est pour assurer une protection maximale. »
Benjamin s'arrêta si brusquement que je faillis lui foncer dessus. Il avait les poings serrés si forts que ses jointures avaient blanchies, et, si le discours à la tour l'avait énervé, il se trouvait désormais dans un état de rage pure. Le maire venait apparemment de dépasser une limite invisible en ne demandant pas à notre groupe -pourtant parmi les six premiers- de rejoindre la muraille Nord-Est, qui était sans doute la zone la plus vulnérable, et la ligne de faille qui pourrait achever toute la ville. Certes, la présence des groupes 7 et 8 valaient bien la notre, mais Goldman faisait preuve d'une stupidité incroyable.
Carmen s'approcha de lui pour mettre une main apaisante sur son épaule.
« Ben... »
« Pas cette fois... Allez, on y va. »
Il était inutile de discuter, et nous n'en avions même pas envie. Aucun de nous n'approuvait la décision de l'idiot qui dirigeait la ville, et nous suivîmes donc d'un pas vif et sans broncher notre chef, jusqu'à la zone à laquelle nous n'étions pas censés aller. Une fois les escaliers gravis, nous vîmes que le Septième et le Huitième regardaient d'un air assez inquiet les importantes lézardes qui courraient sur le flanc du mur. Le secret sur l'état de cet endroit venait d'accueillir deux autre membres...
Le leader du Premier, qui dirigeait cette opération, en raison d'une part de son expérience, et d'autre part du fait qu'il était le chef du tout premier groupe de combat formé, nous regarda et ouvrit la bouche pour parler, mais Ben le fit taire d'un geste et, avec un regard qui fit reculer l'homme en face de lui, s'avança sur une petite portion du mur, décalé de quelques mètres par rapport au plus gros des dégâts.
Nous nous mîmes en position, guettant l'avancée de la masse qui fonçait vers nous. Deux puissants lanceurs avaient été dressés de chaque côté des fissures. Lorsque les nécromorphs au fond furent à une distance raisonnable, ils ouvrirent le feu, envoyant des obus mortels, qui faisaient apparaître une déflagration bleuâtre. Le premier rang de créature disparu dans la fumée provoquée par les détonations. Une centaine de mètres derrière eux, un des titans approchaient à pas lents.
Je jetai un regard dans mon dos, observant les murs de la ville. Visiblement, il n'y avait en tout que deux colosses de chair lancés dans cette attaque. L'un d'eux étaient au niveau du mur Sud, quant au second, nous l'avions en face de nous. Mes yeux se posèrent sur le gigantesque canon placé au sommet de la colline, qui devait probablement être paré à tirer. Son utilisation stopperai immédiatement toutes les autres tourelles de la ville, et ne tuerait qu'un seul de ces mastodontes.
L'armada de créatures répugnantes continuait à avancer, imperturbable, et ce malgré les tirs répétés. Encore une trentaine de secondes, et ils seraient à portée de nos armes.
Un hurlement strident déchira l'air, au moins deux fois plus fort que les rugissements les plus puissants que j'avais entendu. Très haut au-dessus de nous, une masse noire fendit les nuages, et projeta pendant une seconde une ombre terrifiante sur toute la ville. Nous regardâmes tous bouche bée cette créature volante gigantesque, craignant qu'elle ne se précipite sur nous. Mais elle passa sans piquer, poussant une nouvelle fois son rugissement assourdissant.
« Mais bordel, c'était quoi ce truc! s'exclama l'un des soldats. »
« Je sais pas! Putain, ils en ont profité pour avancer! hurla le leader du Premier d'unv oxi brutalement aigüe. Butez les! »
En effet, les lignes de nécromorphs, formées uniquement de brutes, venait de dépasser la limite des vingt mètres. Je crois bien que nous fûmes tous surpris par l'ordre dont ces créatures faisaient preuve, alors que le mur Ouest était frappé par une armada brouillonne de créatures. Au lieu de la masse confuse à laquelle nous étions habituées, sept rangés bien alignées et étroitement serrées avançaient sous le feu régulier des lanceurs. J'entendis Ben marmonner quelque chose, tout en continuant à tirer quelques balles sur les créatures, en espérant heurter le trou formé dans leur abdomen, seul point faible que nous ayons trouvés pour les armes de base.
Finalement, plusieurs d'entre elles s'effondrèrent, et je crus apercevoir des nécromorphs avancer furtivement dans les espaces désormais libres. Un frisson me parcourut le dos, comme annonciateur d'une catastrophe imminente. Mais quelques secondes après, les interstices étaient vides. Je me frottai les yeux, me demandant si j'avais bien vu.
Au loin, le titan s'était stoppé net, juste hors de portée des lanceurs, qui étaient de toute manière trop occupés à bombarder les brutes. Ces brutes là étaient d'ailleurs incroyablement résistantes comparées à celles que nous affrontions habituellement, comme si elles avaient été choisies spécialement pour attaquer cette muraille, ce qui n'était pas impossible.
Finalement, l'une d'entre elles, au premier rang, s'effondra, dévoilant à nouveau un nécromorph dissimulé. Etant cette fois directement exposé, il n'y avait plus aucun doute possible. Et ce que je vis me fit l'effet d'un coup de poing. Le nécromorph, qui avait été brièvement exposé, n'était pas n'importe lequel. L'appendice abominablement enflé et noirâtre qu'il trainait à l'aide de son bras ne laissait pas de doute sur la race de cette créature.
Une peur terrible me gagna, la peur que, derrière chacune de ces brutes, l'un des ces «kamikazes» avancent prudemment, dans l'attente de pouvoir se jeter sur le mur. Les nécromorphs étaient à moins de dix mètres du mur, mais leur rangs commençaient à se clairsemer. Les lanceurs devinrent inutiles, incapables de s'incliner suffisamment. La poche explosive des kamikazes était affreusement résistante depuis qu'elle était recouverte de cette carapace noire, et c'est pourquoi les obus n'avaient pas fait exploser toute l'armée.
Puis, le premier rang s'ouvrit en deux, déversant une vague de nécromorphs. Quelqu'un hurla.
« Des kamikazes! Tuez-les, tuez-les! »
Mais il était trop tard pour cela. J'arrêtai de presser la détente, et empoignait Maxime et Mike, les deux membres qui étaient le plus proche des lézardes et les forçai à s'éloigner autant que possible. D'un commun accord, les nécromorph se jetèrent tous en même temps sur les fissures.
Il me sembla que l'atmosphère explosa, et des morceaux de métal volèrent en tout sens. Je m'effondrai en avant avec mes deux coéquipiers. Il n'y avait pas besoin d'être devin pour savoir ce qui allait suivre cette déflagration.
Les nécromorphs s'engouffrèrent dans la brèche.
Ben jaillit littéralement de la salle en bousculant le maire au passage, qui chancela en demandant ce qu'il se passait. Nous courûmes à sa suite, ignorant Goldman qui tentait vaillamment de passer. Franchissant la porte en premier, je vis Benjamin, arrêté net, le regard fixant la muraille la plus proche. Au delà du mur, une gigantesque masse noire avançait, forme sombre à un ou deux kilomètres de distance.
Il n'était pas difficile de deviner de quoi il s'agissait. Ressemblant de très loin à des lézards géants sur deux pattes, ces titans de chair représentaient l'élite des nécromorphs.
Il étaient dressés sur deux longues pattes fragiles en apparence, derrière lesquelles s'étirait une queue souple et terminée par des nombreuses pintes osseuses. Leur corps svelte était intégralement recouvert d'une carapace d'un noir brillant qui rendait une très grande partie de nos armes inefficaces, sauf en tir concetré. Deux autres apttes, munies de griffes meurtrières, pouvaient leur permettre de se déplacer à quatre pattes, mais étaient surtout utilisées pour frapper. Enfin, au sommet d'un cou souple et lon, une gueule reptilienne, légèrement longue et munie de plusieurs rangées de dents longues de presque un mètre, regardait ses proies de ses deux yeux d'un rouge intense. L'ensemble de la bestiole mesurait près d'une trentaine de mètres debout.
Déjà, des cris de frayeur résonnaient dans la ville.
« Oh putain... »
Alors que nous étions tous les sept en train de fixer la créature qui approchait, l'alerte maximale fut donnée. Nous commençâmes à descendre en bas de la colline à toutes allure. Ben nous expliqua rapidement qu'on allait droit vers la muraille endommagée, afin de nous assurer qu'aucun nécromorph ne s'y dirigeait tant que les autres groupes n'étaient pas sur place. Alors que nous étions lancés dans une course à travers la rue qui bordait la colline, la voix du maire retentit dans toute la zone.
« Attention, la ville s'apprête à essuyer une attaque massive. Toutes les personnes sachant maitriser les armes doivent se rendre immédiatement aux murailles qui bordent la ville. Nous sommes encerclés, alors ne négligez aucune d'entre elles. Les groupes 1 à 5 et les groupes 7 et 8 doivent se rendre au mur Nord-Est pour assurer une protection maximale. »
Benjamin s'arrêta si brusquement que je faillis lui foncer dessus. Il avait les poings serrés si forts que ses jointures avaient blanchies, et, si le discours à la tour l'avait énervé, il se trouvait désormais dans un état de rage pure. Le maire venait apparemment de dépasser une limite invisible en ne demandant pas à notre groupe -pourtant parmi les six premiers- de rejoindre la muraille Nord-Est, qui était sans doute la zone la plus vulnérable, et la ligne de faille qui pourrait achever toute la ville. Certes, la présence des groupes 7 et 8 valaient bien la notre, mais Goldman faisait preuve d'une stupidité incroyable.
Carmen s'approcha de lui pour mettre une main apaisante sur son épaule.
« Ben... »
« Pas cette fois... Allez, on y va. »
Il était inutile de discuter, et nous n'en avions même pas envie. Aucun de nous n'approuvait la décision de l'idiot qui dirigeait la ville, et nous suivîmes donc d'un pas vif et sans broncher notre chef, jusqu'à la zone à laquelle nous n'étions pas censés aller. Une fois les escaliers gravis, nous vîmes que le Septième et le Huitième regardaient d'un air assez inquiet les importantes lézardes qui courraient sur le flanc du mur. Le secret sur l'état de cet endroit venait d'accueillir deux autre membres...
Le leader du Premier, qui dirigeait cette opération, en raison d'une part de son expérience, et d'autre part du fait qu'il était le chef du tout premier groupe de combat formé, nous regarda et ouvrit la bouche pour parler, mais Ben le fit taire d'un geste et, avec un regard qui fit reculer l'homme en face de lui, s'avança sur une petite portion du mur, décalé de quelques mètres par rapport au plus gros des dégâts.
Nous nous mîmes en position, guettant l'avancée de la masse qui fonçait vers nous. Deux puissants lanceurs avaient été dressés de chaque côté des fissures. Lorsque les nécromorphs au fond furent à une distance raisonnable, ils ouvrirent le feu, envoyant des obus mortels, qui faisaient apparaître une déflagration bleuâtre. Le premier rang de créature disparu dans la fumée provoquée par les détonations. Une centaine de mètres derrière eux, un des titans approchaient à pas lents.
Je jetai un regard dans mon dos, observant les murs de la ville. Visiblement, il n'y avait en tout que deux colosses de chair lancés dans cette attaque. L'un d'eux étaient au niveau du mur Sud, quant au second, nous l'avions en face de nous. Mes yeux se posèrent sur le gigantesque canon placé au sommet de la colline, qui devait probablement être paré à tirer. Son utilisation stopperai immédiatement toutes les autres tourelles de la ville, et ne tuerait qu'un seul de ces mastodontes.
L'armada de créatures répugnantes continuait à avancer, imperturbable, et ce malgré les tirs répétés. Encore une trentaine de secondes, et ils seraient à portée de nos armes.
Un hurlement strident déchira l'air, au moins deux fois plus fort que les rugissements les plus puissants que j'avais entendu. Très haut au-dessus de nous, une masse noire fendit les nuages, et projeta pendant une seconde une ombre terrifiante sur toute la ville. Nous regardâmes tous bouche bée cette créature volante gigantesque, craignant qu'elle ne se précipite sur nous. Mais elle passa sans piquer, poussant une nouvelle fois son rugissement assourdissant.
« Mais bordel, c'était quoi ce truc! s'exclama l'un des soldats. »
« Je sais pas! Putain, ils en ont profité pour avancer! hurla le leader du Premier d'unv oxi brutalement aigüe. Butez les! »
En effet, les lignes de nécromorphs, formées uniquement de brutes, venait de dépasser la limite des vingt mètres. Je crois bien que nous fûmes tous surpris par l'ordre dont ces créatures faisaient preuve, alors que le mur Ouest était frappé par une armada brouillonne de créatures. Au lieu de la masse confuse à laquelle nous étions habituées, sept rangés bien alignées et étroitement serrées avançaient sous le feu régulier des lanceurs. J'entendis Ben marmonner quelque chose, tout en continuant à tirer quelques balles sur les créatures, en espérant heurter le trou formé dans leur abdomen, seul point faible que nous ayons trouvés pour les armes de base.
Finalement, plusieurs d'entre elles s'effondrèrent, et je crus apercevoir des nécromorphs avancer furtivement dans les espaces désormais libres. Un frisson me parcourut le dos, comme annonciateur d'une catastrophe imminente. Mais quelques secondes après, les interstices étaient vides. Je me frottai les yeux, me demandant si j'avais bien vu.
Au loin, le titan s'était stoppé net, juste hors de portée des lanceurs, qui étaient de toute manière trop occupés à bombarder les brutes. Ces brutes là étaient d'ailleurs incroyablement résistantes comparées à celles que nous affrontions habituellement, comme si elles avaient été choisies spécialement pour attaquer cette muraille, ce qui n'était pas impossible.
Finalement, l'une d'entre elles, au premier rang, s'effondra, dévoilant à nouveau un nécromorph dissimulé. Etant cette fois directement exposé, il n'y avait plus aucun doute possible. Et ce que je vis me fit l'effet d'un coup de poing. Le nécromorph, qui avait été brièvement exposé, n'était pas n'importe lequel. L'appendice abominablement enflé et noirâtre qu'il trainait à l'aide de son bras ne laissait pas de doute sur la race de cette créature.
Une peur terrible me gagna, la peur que, derrière chacune de ces brutes, l'un des ces «kamikazes» avancent prudemment, dans l'attente de pouvoir se jeter sur le mur. Les nécromorphs étaient à moins de dix mètres du mur, mais leur rangs commençaient à se clairsemer. Les lanceurs devinrent inutiles, incapables de s'incliner suffisamment. La poche explosive des kamikazes était affreusement résistante depuis qu'elle était recouverte de cette carapace noire, et c'est pourquoi les obus n'avaient pas fait exploser toute l'armée.
Puis, le premier rang s'ouvrit en deux, déversant une vague de nécromorphs. Quelqu'un hurla.
« Des kamikazes! Tuez-les, tuez-les! »
Mais il était trop tard pour cela. J'arrêtai de presser la détente, et empoignait Maxime et Mike, les deux membres qui étaient le plus proche des lézardes et les forçai à s'éloigner autant que possible. D'un commun accord, les nécromorph se jetèrent tous en même temps sur les fissures.
Il me sembla que l'atmosphère explosa, et des morceaux de métal volèrent en tout sens. Je m'effondrai en avant avec mes deux coéquipiers. Il n'y avait pas besoin d'être devin pour savoir ce qui allait suivre cette déflagration.
Les nécromorphs s'engouffrèrent dans la brèche.