Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

Journal de bord bug +145


Par : Boris-Ivanovich
Genre : Science-Fiction
Statut : C'est compliqué



Chapitre 20 : Chapitre 20 : fin de préparation


Publié le 18/08/2011 à 18:40:24 par Boris-Ivanovich

Plan « D » H-1h00

Lorsque j'arrivais dans le hangar,Steeve « Scorpion-Rouge », Guillaume « Crotale-Noir »,Michel « Couleuvre-Blanc » et Jonathan « Boa-Jaune »
étaient présents.Nous avions pu nous retrouver malgré l'ordre du Plan de ne jamais nous revoir après que la dernière disposition ait été mise en place. Je venais de déposer le dernier camion dans le quartier de la ZUP nord. La minuterie fonctionnerait dans les temps prévus par le Plan.L'équipe était presque au complet. Il ne manquait plus que Thomas « Mamba-Vert » qui devait garer son propre camion dans le quartier résidentiel à l'ouest de la ville. Il devait être sur le trajet du retour. Il devrait même être ici.
Au moment venu, le gaz soporifique fera son effet une à deux heures après l'attaque IEM.

Il leur avait fallut une vingtaine de jours pour mettre en place les camions dans toutes les grandes villes du pays. Les emplacements des véhicules qui devait être positionnés ne leur était donnés qu'au dernier moment par un Email crypté. Dans chaque camion, se trouvait ensuite l'endroit où le véhicule devait être garé. Dés que cela était fait, nous avions juste un bouton sous le siège a enclencher.
La mission était simple et le nombre de personnes au courant de la suite était très limité. Seul, un membre de notre hiérarchie était informé. Le dossier était « Top-Secret-ultra-confidentiel» code « Vermillion » ce qui sous entendait que seul le Président, et une poignée de
personnes devaient être au courant de ce qui se tramait. L'équipe Serpent n'avait posé aucune question. On n'en pose aucune. C'est la règle. Mais cela ne veut pas dire que l'on ne doit pas couvrir nos arrière.

Et c'est exactement ce que l'on faisait en ce moment. Après chaque transport, on se retrouvait dans un endroit choisit et on effectuait un rassemblement de données que l'on redonnait à chacun. C'était notre carte de sortie, si le Gouvernement essayait quelque chose contre notre Unité. Un vieux truc que m'avait refilé mon père : « Toujours avoir une porte de sortie » ou « garde une carte dans ta manche ». Je ne savais plus quel était exactement le dicton qu'il me disait mais ces deux là en avait l'esprit.
- Alors,où est ce que l'on en est ? demandais-je en m'approchant de la petite table où se trouvaient les ordinateurs du groupe.
- On attendait tes coordonnées, répondit Couleuvre-Blanc en me tendant la main.
- Les voici.
Je lui remis ma clé USB. Ill'inséra dans le port de l'ordinateur et ouvrit un dossier. Du bout de son index, il déplaça un document dans celui-ci.
- Et voilà c'est parti, lança Couleuvre-Blanc. Le dossier est entrain de se copier.
Les autres membres de l'Unité Serpent rangeaient leur matériel dans leur sac.
- Il ne manque plus que Mamba et ses coordonnées, poursuivit Couleuvre.
- Normalement, c'était la dernière mission, déclara Scorpion-Rouge. Vipère, quel est la suite du plan ?
- On se quitte et on attend l'appel dans un mois.
- Franchement,je voudrais savoir pourquoi on a placé ces camions.
- La seule information que j'ai eu était que c'était pour un exercice national.
- C'est du flanc, lâcha Crotale-Noir. Je ne le sens pas ce plan. Ça fait tout de même un paquet de camionnettes à travers tout le territoire. Il se prépare quelque chose de plus grave.
- C'est pour cela que nous faisons tout cela, continuais-je. En montrant la petite table et l'ordinateur sur lequel travaillait Couleuvre-Blanc.
Mon téléphone vibra dans ma poche de chemise. Je décrochais et reconnu la voix.
- Feu de prairie, hurla Thomas "Mamba-Vert" à l'autre bout du fil.
Puis il y eu une détonation.
- Feu de prairie, hurlais-je aux autres.
- Deux secondes,répliqua Couleuvre-Blanc en pianotant sur l'ordinateur.
Les autres membres de l'Unité s'emparèrent de leurs armes et de leurs affaires.
« Feu de prairie » était le mot d'ordre pour l'évacuation immédiate de notre retraite. On avait été joués ou repérés. Je ne parlais pas du coup de feu entendu aux autres membres. Chacun savait ce qu'il avait affaire et tout le monde devait quitter les lieux rapidement.
- Prend ta clé, me lança Couleuvre-Blanc. On n'a pas le temps de faire une copie pour tout le monde.
J'attrapais au vol ma clé USB et la plaça dans une petiote boite en métal dans ma poche de veste. J'eus le temps de voir le point rouge d'un désignateur laser. La tête de Couleuvre-Blanc explosa dans un bruit mou. Son corps s'effondra sans vie.
J'eus le temps de plonger derrière des tonneaux en fer. Des impacts de balles criblèrent la petite table. Crotale-noir et Scorpion-rouge ouvrirent le feu à l'aveuglette leur pistolet mitrailleur à bout de bras. Boa-jaune lança deux grenades fumigènes dans le hangar et couru se réfugier derrière sa voiture. Il ne l'atteignit pas son corps fut criblé de balles. Sa main lâcha sa dernière grenade à fragmentation.

L'explosion fut assourdissante. Scorpion-rouge vola dans les airs. Sonné, je fonçai vers un recoin du hangar et me retrouvais prés des bureaux désaffectés. Le plâtre autour de moi vola dans les airs. Je reçus des débris de bétons et de verres provenant des alentours. Nos agresseurs étaient invisibles. Je plongeai derrière un mobilier en ferraille. Des explosions de grenades retentirent de nouveau.Ma seule issue fut la fenêtre qui était non loin de moi. Je ne devais pas trainer. Les fumigènes lancés par Boa se diffusaient dans le hangar. Des rayons rouges des
lasers balayaient la fumée. Je bondis en avant et pulvérisai la vitre. De l'autre côté, l'asphalte était dur et je me réceptionnais sur du verre. Je ressentis de nombreuses coupures sur les mains. N'y prêtant pas attention, je fonçai rapidement à couvert. Un tir me frôla la joue.

Les enfoirés devaient être nombreux. En me retournant, je vis un homme en tenue de combat noir à une centaine de mètres. Il me tenait en joue. Il sembla hésiter. J'en profitais pour courir derrière le coin de la bâtisse. Je ne sais pas comment je rejoignis sain et sauf mon véhicule. Mais j'étais vivant. Peut être le seul de l'unité. Je ne le saurais pas. Ma mission était terminée ici. Je devais me dépêcher de quitter les lieux.

Une sirène de gendarmerie me fit me retourner. Une équipe canine fonçait sur l'avenue où était garé mon Renault Master et tourna dans une ruelle. J'entendis distinctement d'autre sirènes. Il devait y avoir quelque chose par là. J'ouvris l'arrière et entrai. Le Master était équipé
pour ce qui allait se passer par la suite sur le Plan « D ». Des grandes feuilles d'aluminium allaient protéger la moto tout terrain et les différents petits matériels électroniques qui s'y trouvaient.L'explosion survint à l'heure H comme prévu. Tout avait l'air de fonctionner.

J'ouvris les portes et poussai le tout terrain dehors. La ville était dans le noir complet. La moto démarra tout de même au quart de tour. Je ne savais pas qui étaient mes poursuivants mais je ne devais pas rester ici. Je pris mes dernières affaires rangées dans un sac à dos, enfourchai la moto et partis.

Loup-Alpha retourna le cadavre del'homme tué dans le hangar. Il en était sûr, maintenant, ses hommes et lui avaient exécuté les membres de l'Unité Alpha ou Unité Serpent. Loup-bravo, lui confirma que tous les hommes étaient morts.
Non pas tous pensa Loup-Alpha. Il avait bien reconnu Benjamin dans son viseur. Le problème était que leur mission désignait un regroupement de Terroristes et qu'en fait c'était des militaires appartenant aux forces spéciales. Il ne savait pas dans quoi trempait Benjamin mais il allait devoir l'arrêter à tout-prix.


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