Note de la fic :
Journal de bord bug +145
Par : Boris-Ivanovich
Genre : Science-Fiction
Statut : C'est compliqué
Chapitre 30 : Chapitre 30 Journal de Benjamin, Vipère
Publié le 06/02/2012 à 19:19:48 par Boris-Ivanovich
BUG + 7 jours :
La route pour le département du Creuton était devenue inaccessible depuis le début du Bug.
Dés que la population nationale avait appris que le département du Creuton n'avait subit aucun dégât et qu'elle hébergeait le Gouvernement, une partie de celle-ci avait tenté de rejoindre cette région. La majorité des voies d’accès était alors encombrée de véhicules abandonnés provenant des villes ou villages qui n'avaient pas subit les effets de l'impulsion électromagnétique.
Je réussis à me faufiler avec ma moto sur une dizaine de kilomètres de bouchon mais j'ai dû l'abandonner il y a quelques jours, après l'avoir camouflé dans un bosquet. Après une journée de marche, je rejoignis par la suite une colonne de réfugiés et restai avec elle durant quelques heures. J'appris alors que de nombreux campements organisés par l'État s'étaient insurgés et que la population avait soit rejoint leur maison soit les différentes colonnes de réfugiés migrants.
Le département du Creuton s'était fermé à tous les arrivants depuis la veille. Le Gouvernement avait fait bloquer les accès et repousser les réfugiés. Des frises de barbelés, des concertinas, des clôtures électrifiés étaient installées tout autour des grandes agglomérations du Creuton. Les réfugiés s'entassaient dans des camps de fortune à l'entrée des villes qui devenaient au fil des jours des bidonvilles. Le plan D ne se passait vraiment pas comme prévu. Mes pensées étaient sombres : je devais faire payer la mort de mes camarades de combat. Quelqu'un nous a piégé et cela n'allait pas rester impunis.
J'évitais des patrouilles et me retrouvai au bout de quelques jours non loin de la plus grande ville du Creuton. Exténué par la longue marche et le manque de sommeil, je pris une gorgée d'eau à la pipette de mon camelback, puis sortis mes jumelles. J'avais trouvé un abri dans un bosquet en hauteur.
Les réfugiés s'agglutinaient sous des cabanes composées de palettes en bois et de bâche. Un vrai bidonville africain ou favelas brésiliens.
Les cons, pensai-je. Ils auraient du rester dans les camps prévus par l'État. Ils auraient eu hygiène, lit et couvert. Là, ils n'avaient pas grand
chose. L'eau était acheminée via des lances à incendies et gardée par l'Armée ou du moins un mélange de militaires et de civils armés. La nourriture allait se faire rare, ce qui allait entraîner par la suite des pillages ou des violences contre les villages et les maisons isolées du département.
Le facteur humain avait une nouvelle fois fait chavirer un plan qui semblait bien conçu. Des véhicules blindés patrouillaient autour des campements. La loi martiale avait été appliquée dés le jour du Bug. Le gouvernement avait annoncé que toute personne découverte après le couvre-feu serait interpellée. Les premières manifestations avaient été réprimées rapidement par la force des armes.
Après avoir rangé mes jumelles, je pris ma dernière barre de céréales vitaminées. Il fallait que je m'infiltre dans cette ville où je pourrais rejoindre les quartiers des journalistes et y retrouver un contact. Cela n'était pas impossible mais allait me demander un peu de temps à appliquer.
Je jetais un dernier coup d'œil autour de moi. Personne ne m'avait repéré ou était dans les alentours.Je déballai toutes les affaires de mon sac et les étalai devant moi. Un netbook, une micro-carte Sd, un GPS, une pelle de tranchée,un poncho, un pistolet glock compact et deux chargeurs, un petit rouleau de scotch de type duct-tape, un sac étanche, un poignard et un leatherman.
J'allais devoir me débarrasser de pas mal de choses avant de pénétrer dans la ville.
J'allumai le netbook et y insérai la micro-carte Sd. Le transfert de données se fit en quelques minutes. Pendant ce temps là, je pris ma position GPS et mémorisai les coordonnées. Lorsque ce fut fait, l'ordinateur, le GPS, les jumelles et le sac à dos furent enfournés dans le sac étanche que je fermai hermétiquement. Creuser un trou et y enfourner le tout ne me prit pas une éternité. La micro-carte dans un emballage étanche fut caché intimement. Le poncho fut roulé autour de ma taille, le poignard se retrouva accroché à ma cheville. Le pistolet compact scotché à l'autre. Je vérifiai une dernière fois le bon fonctionnement du pistolet Glock qui était passé à ma ceinture sous ma chemise.
J'étais prêt à m'infiltrer dans la ville en espérant trouver mon contact.
La route pour le département du Creuton était devenue inaccessible depuis le début du Bug.
Dés que la population nationale avait appris que le département du Creuton n'avait subit aucun dégât et qu'elle hébergeait le Gouvernement, une partie de celle-ci avait tenté de rejoindre cette région. La majorité des voies d’accès était alors encombrée de véhicules abandonnés provenant des villes ou villages qui n'avaient pas subit les effets de l'impulsion électromagnétique.
Je réussis à me faufiler avec ma moto sur une dizaine de kilomètres de bouchon mais j'ai dû l'abandonner il y a quelques jours, après l'avoir camouflé dans un bosquet. Après une journée de marche, je rejoignis par la suite une colonne de réfugiés et restai avec elle durant quelques heures. J'appris alors que de nombreux campements organisés par l'État s'étaient insurgés et que la population avait soit rejoint leur maison soit les différentes colonnes de réfugiés migrants.
Le département du Creuton s'était fermé à tous les arrivants depuis la veille. Le Gouvernement avait fait bloquer les accès et repousser les réfugiés. Des frises de barbelés, des concertinas, des clôtures électrifiés étaient installées tout autour des grandes agglomérations du Creuton. Les réfugiés s'entassaient dans des camps de fortune à l'entrée des villes qui devenaient au fil des jours des bidonvilles. Le plan D ne se passait vraiment pas comme prévu. Mes pensées étaient sombres : je devais faire payer la mort de mes camarades de combat. Quelqu'un nous a piégé et cela n'allait pas rester impunis.
J'évitais des patrouilles et me retrouvai au bout de quelques jours non loin de la plus grande ville du Creuton. Exténué par la longue marche et le manque de sommeil, je pris une gorgée d'eau à la pipette de mon camelback, puis sortis mes jumelles. J'avais trouvé un abri dans un bosquet en hauteur.
Les réfugiés s'agglutinaient sous des cabanes composées de palettes en bois et de bâche. Un vrai bidonville africain ou favelas brésiliens.
Les cons, pensai-je. Ils auraient du rester dans les camps prévus par l'État. Ils auraient eu hygiène, lit et couvert. Là, ils n'avaient pas grand
chose. L'eau était acheminée via des lances à incendies et gardée par l'Armée ou du moins un mélange de militaires et de civils armés. La nourriture allait se faire rare, ce qui allait entraîner par la suite des pillages ou des violences contre les villages et les maisons isolées du département.
Le facteur humain avait une nouvelle fois fait chavirer un plan qui semblait bien conçu. Des véhicules blindés patrouillaient autour des campements. La loi martiale avait été appliquée dés le jour du Bug. Le gouvernement avait annoncé que toute personne découverte après le couvre-feu serait interpellée. Les premières manifestations avaient été réprimées rapidement par la force des armes.
Après avoir rangé mes jumelles, je pris ma dernière barre de céréales vitaminées. Il fallait que je m'infiltre dans cette ville où je pourrais rejoindre les quartiers des journalistes et y retrouver un contact. Cela n'était pas impossible mais allait me demander un peu de temps à appliquer.
Je jetais un dernier coup d'œil autour de moi. Personne ne m'avait repéré ou était dans les alentours.Je déballai toutes les affaires de mon sac et les étalai devant moi. Un netbook, une micro-carte Sd, un GPS, une pelle de tranchée,un poncho, un pistolet glock compact et deux chargeurs, un petit rouleau de scotch de type duct-tape, un sac étanche, un poignard et un leatherman.
J'allais devoir me débarrasser de pas mal de choses avant de pénétrer dans la ville.
J'allumai le netbook et y insérai la micro-carte Sd. Le transfert de données se fit en quelques minutes. Pendant ce temps là, je pris ma position GPS et mémorisai les coordonnées. Lorsque ce fut fait, l'ordinateur, le GPS, les jumelles et le sac à dos furent enfournés dans le sac étanche que je fermai hermétiquement. Creuser un trou et y enfourner le tout ne me prit pas une éternité. La micro-carte dans un emballage étanche fut caché intimement. Le poncho fut roulé autour de ma taille, le poignard se retrouva accroché à ma cheville. Le pistolet compact scotché à l'autre. Je vérifiai une dernière fois le bon fonctionnement du pistolet Glock qui était passé à ma ceinture sous ma chemise.
J'étais prêt à m'infiltrer dans la ville en espérant trouver mon contact.